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Tiens, il y a des gens aussi mélangés (historiquement) que le Capitaine :innocent:

Le lundi 16 juin 2008

Qui a fondé le Canada: Français, Anglais ou autochtones?

Ottawa

Les Canadiens anglophones et francophones divergent sur l'importance des rôles respectifs de l'Angleterre et de la France dans la fondation du pays, mais pour les Canadiens dont la première langue n'est ni le français ni l'anglais, les vrais fondateurs sont les autochtones.

Un sondage commandité par l'Association d'études canadiennes (AEC) éclaire les conceptions différentes des anglophones et des francophones ainsi que des autres Canadiens sur la question de savoir qui a joué le plus grand rôle dans la fondation du Canada, alors que l'on célèbre cette année le 400e anniversaire de la fondation de la ville Québec.

Selon l'étude réalisée le mois dernier par l'institut Léger Marketing et publiée lundi par le quotidien Ottawa Citizen, 67% des francophones jugent que le Canada a été fondé par les Français. Mais seulement 36% des anglophones concèdent aux Français un rôle prépondérant.

De leur côté, 57% des anglophones attribuent aux Britanniques le rôle principal dans la naissance du Canada, un avis partagé par seulement 34% des francophones.

Les allophones, c'est-à-dire les Canadiens dont la première langue n'est ni le français ni l'anglais, estiment qu'ils ont tous les deux tort et jugent à 61% que c'est plutôt aux autochtones, Amérindiens et Inuits, que revient le crédit de la fondation du pays.

Ces réponses illustrent «des divergences importantes» sur la question centrale de l'identité nationale, note Jack Jedwab, directeur de l'AEC.

Pour certains, la présence dans le pays des populations autochtones est l'élément fondateur. Pour d'autres, la fondation de la Nouvelle-France au début du 17e siècle marque la naissance du pays, alors qu'une troisième catégorie fait remonter l'émergence du Canada à la conquête britannique ou à la création de la confédération en 1867.

Le sondage a été réalisé du 21 au 25 mai auprès de 1500 Canadiens de 18 ans et plus, avec une marge d'erreur de 2,9%.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080616...19/CPACTUALITES

Mais en fait la question est mal posée. En effet même moi en tant que Québécois francophone je n'aurais pas répondu que ce sont les Francais qui ont fondé le Canada. Les Francais ont fondé la Nouvelle-France, puis l'envahisseur Anglais a fondé le Canada.

Ca me fait bien rire que les allophones disent que ce sont les Amérindiens qui ont fondés le Canada, on voit bien (tout comme le Capitaine) qu'ils ne connaissent absolument rien au pays dans lequel ils ont immigré...ca doit bien faire rire les Amérindiens aussi, eux qui ne reconnaisse ni le Canada, ni les États-Unis !!!!!

jimmy

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Il y a des valeurs fondamentales qui sont indiscutables, quelque soit le peuple.Et ça, il est du devoir des hommes en général à les imposer
Pfff, y a des claques qui se perdent. En passant ton copain Bush dit la même chose aux Irakiens

Je connais bien l'histoire du Québec, merci. Dans ta réflexion, tu considéres que les Québecois ont fondé le Québec et que les Autochtones n'ont donc aucun droit au Québec. D'ailleurs comme tu le disais, tu veux les exclure du Québec bad.gif Mais la réalité est que le Québec d'aujourd'hui a comme origine de multiples influences : Françaises, anglaises, et autochtones. Bien que l'influence de ces derniéres soient minimes.

C'est ce que je disais, le monsieur est complètement mélangé -_-

jimmy

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Capitaine, je ne vois pas pourquoi tu stigmatise le problème avec les québécois, dans la mesure ou le problème est entre l'autochtone et celui qui le fait crever petit à petit. Et dans ce cas là il s'agit bien du canada (et donc y compris le québec).

Ce problème ne peut se résoudre donc à la seule échelle québécoise, car les compétences nécessaires pour y arriver sont dans les mains certes partiellement des provinces, mais aussi du fédéral.

jimmy si je ne m'abuse la nouvelle france n'est pas le Québec.... Et ce n'était pas un envahissement.... L'envahissement c'est les blancs versus les autochtones. Mais là, tu le sais très bien, la prise de territoire. C'est une bataille, celui qui gagne plante le drapeau en haut de la colline, et c'est à lui! Plus techniquement. Le roi envoi une mission..... 3 mois après elle arrive... on se retrouve sur un grand terrain et on fait une boucherie!

Donc vu l'emprise de la nouvelle france, et les infrastructures misent en place, on ne peut pas nier sérieusement le fait que le canada actuel est l'uvre des français et des anglais.... Dire que les autochtones sont à l'origine du canada c'est une hérésie. Le concept de pays n'existe même pas dans leur culture!

Amic

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Il y a des valeurs fondamentales qui sont indiscutables, quelque soit le peuple.Et ça, il est du devoir des hommes en général à les imposer
Pfff, y a des claques qui se perdent. En passant ton copain Bush dit la même chose aux Irakiens

jimmy

:lol:

Dis, Captain, ça te tente-tu d'aller imposer des valeurs "fondamentales" à ces tarés de talibans? Paraît que Sarko envoit un contingent prochainement :P

  • Habitués
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jimmy si je ne m'abuse la nouvelle france n'est pas le Québec.... Et ce n'était pas un envahissement..
C'est vrai la Nouvelle-France était bien plus grande que le Québec, elle descendait même tout le long du Missisipi...ah la la c'était le bon temps :P:)

Tout allait bien jusqu'a ce que......euh...y faut pas dire l'envahisseur......euh ok alors que dirais tu de : "les charmants petits anglais sont descendus de leurs petits bateaux en toute amitié pour nous montrer le droit chemin avec leur grande générosité légendaire, la même qu'ils ont démontré aux Indes ou en en Afrique du Sud !

Rien à voir avec les interventions de M.Bush en Irak. Autre pays, autres raisons, autre histoire.

Ben c'est que c'est la même attitude paternaliste : "moi ma grande culture, moi mes grandes valeurs" Tous les peuples colonisateurs pensent comme ca.

jimmy

Modifié par jimmy
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Posté(e)
Tiens, il y a des gens aussi mélangés (historiquement) que le Capitaine :innocent:

Le lundi 16 juin 2008

Qui a fondé le Canada: Français, Anglais ou autochtones?

Ottawa

Les Canadiens anglophones et francophones divergent sur l'importance des rôles respectifs de l'Angleterre et de la France dans la fondation du pays, mais pour les Canadiens dont la première langue n'est ni le français ni l'anglais, les vrais fondateurs sont les autochtones.

Un sondage commandité par l'Association d'études canadiennes (AEC) éclaire les conceptions différentes des anglophones et des francophones ainsi que des autres Canadiens sur la question de savoir qui a joué le plus grand rôle dans la fondation du Canada, alors que l'on célèbre cette année le 400e anniversaire de la fondation de la ville Québec.

Selon l'étude réalisée le mois dernier par l'institut Léger Marketing et publiée lundi par le quotidien Ottawa Citizen, 67% des francophones jugent que le Canada a été fondé par les Français. Mais seulement 36% des anglophones concèdent aux Français un rôle prépondérant.

De leur côté, 57% des anglophones attribuent aux Britanniques le rôle principal dans la naissance du Canada, un avis partagé par seulement 34% des francophones.

Les allophones, c'est-à-dire les Canadiens dont la première langue n'est ni le français ni l'anglais, estiment qu'ils ont tous les deux tort et jugent à 61% que c'est plutôt aux autochtones, Amérindiens et Inuits, que revient le crédit de la fondation du pays.

Ces réponses illustrent «des divergences importantes» sur la question centrale de l'identité nationale, note Jack Jedwab, directeur de l'AEC.

Pour certains, la présence dans le pays des populations autochtones est l'élément fondateur. Pour d'autres, la fondation de la Nouvelle-France au début du 17e siècle marque la naissance du pays, alors qu'une troisième catégorie fait remonter l'émergence du Canada à la conquête britannique ou à la création de la confédération en 1867.

Le sondage a été réalisé du 21 au 25 mai auprès de 1500 Canadiens de 18 ans et plus, avec une marge d'erreur de 2,9%.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080616...19/CPACTUALITES

Mais en fait la question est mal posée. En effet même moi en tant que Québécois francophone je n'aurais pas répondu que ce sont les Francais qui ont fondé le Canada. Les Francais ont fondé la Nouvelle-France, puis l'envahisseur Anglais a fondé le Canada.

Ca me fait bien rire que les allophones disent que ce sont les Amérindiens qui ont fondés le Canada, on voit bien (tout comme le Capitaine) qu'ils ne connaissent absolument rien au pays dans lequel ils ont immigré...ca doit bien faire rire les Amérindiens aussi, eux qui ne reconnaisse ni le Canada, ni les États-Unis !!!!!

jimmy

Le Canada était à l'origine une partie de la Nouvelle-France tout comme l'Acadie et la Nouvelle-Orléans. C'était les rives du fleuve St-Laurent soit pratiquement le Québec actuel. D'ailleurs pourquoi le club de hockey de Montréal fondé en 1909 s'appelle le club de hockey Canadien ???

Les autochtones étaient ici avant nous, les Anglais ont conquis le Canada mais qui a fondé le Canada ???

Drôle quand même qu'un souverainiste comme moi défende les vrais fondateurs du Canada alors que la majorité des Québécois se considèrent d'abord avant tout Québécois de nos jours !

  • Habitués
Posté(e)
Il y a des valeurs fondamentales qui sont indiscutables, quelque soit le peuple.Et ça, il est du devoir des hommes en général à les imposer
Pfff, y a des claques qui se perdent. En passant ton copain Bush dit la même chose aux Irakiens

Rien à voir avec les interventions de M.Bush en Irak. Autre pays, autres raisons, autre histoire. Et c'est toi qui me parle d'être mélangé ? :)

Capitaine, je ne vois pas pourquoi tu stigmatise le problème avec les québécois, dans la mesure ou le problème est entre l'autochtone et celui qui le fait crever petit à petit. Et dans ce cas là il s'agit bien du canada (et donc y compris le québec).

Ce problème ne peut se résoudre donc à la seule échelle québécoise, car les compétences nécessaires pour y arriver sont dans les mains certes partiellement des provinces, mais aussi du fédéral.

Effectivement, et j'ai toujours écrit Québec et Canada sans vraiment entrer dans le détail. De savoir qui est responsable et qui doit faire quoi, je ne m'avancerai pas là dessus.

:lol:

Dis, Captain, ça te tente-tu d'aller imposer des valeurs "fondamentales" à ces tarés de talibans? Paraît que Sarko envoit un contingent prochainement :P

Ça a l'air de te faire rire la misére des autres... -_-

Ce n'est pas la misère des Afghans qui me fait rire, c'est ta prétention à vouloir "imposer" des valeurs "fondamentales". On se croirait au 17ème siècle, quand les missionnaires prétendaient aller "civiliser" des "Sauvages".

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Ce n'est pas la misère des Afghans qui me fait rire, c'est ta prétention à vouloir "imposer" des valeurs "fondamentales". On se croirait au 17ème siècle, quand les missionnaires prétendaient aller "civiliser" des "Sauvages".

Ca s'appelle une mentalité de colonisateurs.

Les Québécois ont cette chance (si on peut appeler ca une chance) d'être un mélange de culture Francaise et de culture Anglaise, donc issus de deux peuples de colonisateurs...alors que nous avons nous même été colonisés !

Cela fait de nous des gens qui voient tout ca d'une facon bien différente.

jimmy

Modifié par jimmy
  • Habitués
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Jimmy:

ne me fait pas dire ce que je dis pas. L'envahissement se résume à, une poignée de gars qui attendent une autre poignée de gars, on se fout sur la gueule et on compte les survivants. Ensuite on va voir les gens en leur disant que c'est plus la nouvelle france mais l'angleterre. Et le clampin moyen de l'époque (soit 99%) de la population s'en contre crissait car de toute façon ca ne changeait rien pour lui. Il y avait toujours les curés, etc....

Mon point est de dire que même si on dit que c'est les anglais qui ont écrit telle ou telle chose.... les français ont indubitablement composés à la création de l'Amérique du nord moderne. C'est un peu comme nier que les Romains ont façonnés la France. Ou les arabes l'espagne....

Et donc si les historiens volontiers disent que les français sont des fondateurs pour les USA.... y a pas de raison que ce ne soit pas de même pour le Canada....

Amic

  • Habitués
Posté(e)
Ce n'est pas la misère des Afghans qui me fait rire, c'est ta prétention à vouloir "imposer" des valeurs "fondamentales". On se croirait au 17ème siècle, quand les missionnaires prétendaient aller "civiliser" des "Sauvages".

Je pense à ces femmes Afghanes qui se font abattre d'une balle dans la tête au milieu d'un stade, de ce peuple Nord-Coréen qui créve de faim sous la dictature, du peuple Tibétain qui se fait massacrer... et d'un autre la petite Angela immigrée dans le confortable Québec et qui crie haut et fort le droit à s'auto-déterminer :innocent: L'auto-détermination, oui mais pas à n'importe quel prix. L'histoire du Québec et du Canada est intimement liée à celui des Autochtones. Tu ne peux pas les livrer à eux-même. C'est déjà un beau bordel comme ça dans leurs réserves.

Oui, Papa ... Entendu Papa ... Merci, Père, de veiller à nous, d'avoir à coeur notre bien! Merci de défendre l'Intérêt Supérieur de tes enfants :P

Sauf que mon grand Captain, je travaille avec eux et pour eux depuis deux ans, je peux donc prétendre savoir mieux que toi ce qu'ils veulent. Et ta charité, je peux comprendre que tu sois bien intentionné mais ILS N'EN VEULENT PAS, point barre. C'est d'ailleurs à cause des gens "bien intentionnés" comme toi qu'ils sont rendus là.

  • Habitués
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jimmy:

Un morceau a sauté dans mon texte précédent.

Mais je suis d'accord avec la suite des événements et que les anglais ont exercé une domination nette sur les francophones. Mais le terme de colonisation est toujours délicat. Dans la mesure ou les français ont colonisé tout aussi joyeusement que les anglais!

amic

  • Habitués
Posté(e)
Ce n'est pas la misère des Afghans qui me fait rire, c'est ta prétention à vouloir "imposer" des valeurs "fondamentales". On se croirait au 17ème siècle, quand les missionnaires prétendaient aller "civiliser" des "Sauvages".

Imposer des valeurs fondamentales? Non mais c'est quoi le problème de Cpt. Caverne? Y'a vue le film Apocalypso de Mel Gipson et il croit tout savoir des amérindiens? Sache que la plupart des nations amérindiennes du Québec étaient socialement très évolués et pratiquaient une certaine forme de démocratie.

Et les comparer aux Irakiens et aux Afghanistans... Franchement, je suis outré!!! <_<

Biztalk.

  • Habitués
Posté(e)
Et les comparer aux Irakiens et aux Afghanistans... Franchement, je suis outré!!! <_<

psst, c'est afghans :)

En tous cas, cette situation me laisse plutôt triste.

D'un côté, on souhaite que les amérindiens retrouvent leur culture, leurs traditions.

De l'autre côté, on veut qu'ils aient les même droits que les autres québécois. Droit au logement, droit à l'éducation(jusqu'à l'université), droit à un système de santé efficace, tous des droits propre à la civilisation occidentale.

Comment concilier les deux?

Les autochtones n'ont ni la tradition, ni la masse critique pour se construire «leur» système de santé, «leur» système d'éducation supérieur, les fondements de la civilisation dont on veut leur donner le droit. Dans les faits, ils sont dépendant et je ne vois vraiment pas comment ceci pourrait changer. Donc l'autonomie tant souhaité restera illusoire.

  • Habitués
Posté(e)

Je ne mélange rien. Les humains ont toujours utilisé des arguments fallacieux pour refuser aux autres les mêmes droits et privilèges tant que ça ne fait pas leur affaire.

Si il faut donner aux autochtones les mêmes droits et devoirs que les Québecois, on va faire une assimilation de personnes qui ne le veulent pas. Et ça aurait la conséquence de les faire définitivement disparaître, eux et leur culture. Assimilation et indépendance sont à mon sens les deux extrêmes qu'il faut éviter.

Et ta comparaison avec les soldats sénégalais est plus que douteuse. Autre contexte, autre situation, ça n'a rien à voir. Tu es en train de bondir sur tout le monde en utilisant des mots forts : tu dis que je fais de la propagande contre eux, Curieuse ferait du négationnisme, etc. T'es à la masse, ton argumentation ne tient pas.

Tu sais ce quelle te dis Curieuse ?

De deux choses lune; ou tu comprends tout de travers, ou tu est ici que pour provoquer. Tout compte fait, je dirais les deuxet je rajouterais que tu adore dévier les posts sur toi-même.

Essaye au moins de garder un minimum de logique dans ton argumentation, ça aiderait à laisser planer encore pour quelque temps le bénéfice du doute de la part de ceux qui te lisent

Je sais que tu adore foutre la merde dans les discussions, essayer de monter les uns contre les autres, dire les pires invraissamblances pour faire réagir et attirer lattention sur toien fait, tu agis exactement comme un troll. Mais un troll qui a une surprenante longévité

Bon ben à partir daujourdhui, faudra plus compter sur moi pour alimenter ton petit égo. Continue donc à cibler les mêmes personnes, celles dont tu es sûr à 100% davoir une réaction à tes ânneries, moi je décroche.

Cest très malheureux parce que tu es en train de torpiller lintérêt de plusieurs pour ce forum.

Tient, je pense que je vais faire comme plusieurs ici et me réfugier dans le lounge où tu es moins omniprésent

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Et les comparer aux Irakiens et aux Afghanistans... Franchement, je suis outré!!! <_<

psst, c'est afghans :)

euh :innocent: On appelle cela de l'écriture automatique. Tu sais, on pense à une chose, et on en écrit une autre. Moi, ca m'arrive tout l'temps :dodotime:

Biztalk.

Modifié par Biztalk
  • Habitués
Posté(e)

SVP, j'ai mis du temps là-dessus et ça me fait ch**r que le fil précédent ait été fermé pour cause de trollisme évident. Je vais donc au moins faire un copier-coller de mon intervention pour qu'on la lise, on va peut-être pouvoir reprendre la discussion là où on l'avait laissée, et on va tenter d'ignorer les provocateurs. Deal? :kloobik:

Sinon, tant pis, j'aurais au moins l'impression que je n'ai pas tout à fait perdu mon temps... :chechemeu:

----------------

Je comprends que les autochtones étaient là avant et ont beaucoup souffert, je comprends que leurs problèmes sociaux sont entre autres liés à leur situation schizophrénique ("no future"), je comprends que l'assimilation les guette, je comprends qu'ils cherchent à se préserver et à récupérer leur fierté d'être qui ils sont, je comprends qu'ils veulent être autonomes et gérer leurs propres trucs. Tout ça, je le comprends.

Mais il y a plusieurs mais:

-Il n'y a pas une mais onze nations, des nations qui en plus, comportent chacune plusieurs communautés autochtones. On parle à la base d'un nombre relativement petit de personnes, qui se subdisent en sous-groupes encore plus ridicules çà et là et qui veulent chacun une grosse part du gâteau québécois. Ça fait beaucoup de traités à signer, d'argent et de terres à consentir, pour le bénéfice de peu de gens toutes proportions gardées.

-Les traités déjà signés, comme la convention de la Baie James ou le traité des Nisga'a, comportait une clause importante qui n'est pas à négliger: l'extinction à terme des fameux droits ancestraux, le nerf de la guerre selon moi, ce qui joue beaucoup sur ma perception de l'autonomie de ces nations.

-Aujourd'hui, les nations qui négocient ne veulent plus ce "détail" dans les traités. Il veulent une autonomie politique, économique et culturelle sur un territoire donné (en somme, leurs réserves en versions agrandies, avec constitution, citoyenneté, lois et réglements, taxation, pleine gestion), mais ils veulent aussi - en dehors d'un montant forfaitaire à la signature, ainsi que de l'argent servant à financer les différents services comme partout ailleurs au Canada - des droits de chasse et pêche et des redevances sur les richesses naturelles de leurs "territoires ancestraux", des territoires où vivent les "Blancs" en majorité, et qui ont été développés par eux. En somme, ils veulent un bonus à vie, que l'on peut voir comme une forme de charité.

-Depuis des années, des communautés innues négocient avec Québec un traité qu'on appelle "l'Approche commune". Une entente de principe a été signée mais ils ne sont pas encore arrivés à une entente finale et il y a des contestations des deux côtés. En plus, ça ne concerne à la base que 4 communautés innues sur 9, donc va falloir un jour faire plaisir aux 5 autres communautés d'une nation sur onze... :wacko: Une des clauses concerne des redevances de minimum 3% sur l'exploitation des ressources naturelles sur le territoire ancestral énorme des Innus, dont voici la carte en pdf. Et encore, cette carte ne montre que les territoires qui ne concernent que 4 communautés innues sur 9, car le territoire est beaucoup plus gros si on ajoute aussi les autres au deal.

Ça a l'air de rien, mais 3% de redevances sur l'exploitation de ce territoire, en plus de tout le reste, c'est beaucoup d'argent pour moins de 10,000 personnes. Je ne dis pas si il y avait un deadline le temps qu'ils se fassent une santé, mais l'entente ne le prévoit pas. Les calculs pour s'assurer de l'autonomie financière des innus exclus d'ailleurs ces redevances.

Parizeau a d'ailleurs écrit un texte quand l'entente de principe a été signée en 2002. Ça a sûrement beaucoup changé en cours de route (d'ailleurs, contrairement à ses dires, les mines font partie du deal), mais c'est pour vous donner une idée de l'extrême complexité des négos et de l'impact que ça peut avoir, au niveau politique et pour les contribuables. Il y a une limite à acheter la paix il me semble. C'est bien beau l'angélisme et la culpabilité, mais faut pas pousser mémé dans les orties...

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SVP, j'ai mis du temps là-dessus et ça me fait ch**r que le fil précédent ait été fermé pour cause de trollisme évident. Je vais donc au moins faire un copier-coller de mon intervention pour qu'on la lise, on va peut-être pouvoir reprendre la discussion là où on l'avait laissée, et on va tenter d'ignorer les provocateurs. Deal? :kloobik:

Sinon, tant pis, j'aurais au moins l'impression que je n'ai pas tout à fait perdu mon temps... :chechemeu:

----------------

Je comprends que les autochtones étaient là avant et ont beaucoup souffert, je comprends que leurs problèmes sociaux sont entre autres liés à leur situation schizophrénique ("no future"), je comprends que l'assimilation les guette, je comprends qu'ils cherchent à se préserver et à récupérer leur fierté d'être qui ils sont, je comprends qu'ils veulent être autonomes et gérer leurs propres trucs. Tout ça, je le comprends.

Mais il y a plusieurs mais:

-Il n'y a pas une mais onze nations, des nations qui en plus, comportent chacune plusieurs communautés autochtones. On parle à la base d'un nombre relativement petit de personnes, qui se subdisent en sous-groupes encore plus ridicules çà et là et qui veulent chacun une grosse part du gâteau québécois. Ça fait beaucoup de traités à signer, d'argent et de terres à consentir, pour le bénéfice de peu de gens toutes proportions gardées.

-Les traités déjà signés, comme la convention de la Baie James ou le traité des Nisga'a, comportait une clause importante qui n'est pas à négliger: l'extinction à terme des fameux droits ancestraux, le nerf de la guerre selon moi, ce qui joue beaucoup sur ma perception de l'autonomie de ces nations.

-Aujourd'hui, les nations qui négocient ne veulent plus ce "détail" dans les traités. Il veulent une autonomie politique, économique et culturelle sur un territoire donné (en somme, leurs réserves en versions agrandies, avec constitution, citoyenneté, lois et réglements, taxation, pleine gestion), mais ils veulent aussi - en dehors d'un montant forfaitaire à la signature, ainsi que de l'argent servant à financer les différents services comme partout ailleurs au Canada - des droits de chasse et pêche et des redevances sur les richesses naturelles de leurs "territoires ancestraux", des territoires où vivent les "Blancs" en majorité, et qui ont été développés par eux. En somme, ils veulent un bonus à vie, que l'on peut voir comme une forme de charité.

-Depuis des années, des communautés innues négocient avec Québec un traité qu'on appelle "l'Approche commune". Une entente de principe a été signée mais ils ne sont pas encore arrivés à une entente finale et il y a des contestations des deux côtés. En plus, ça ne concerne à la base que 4 communautés innues sur 9, donc va falloir un jour faire plaisir aux 5 autres communautés d'une nation sur onze... :wacko: Une des clauses concerne des redevances de minimum 3% sur l'exploitation des ressources naturelles sur le territoire ancestral énorme des Innus, dont voici la carte en pdf. Et encore, cette carte ne montre que les territoires qui ne concernent que 4 communautés innues sur 9, car le territoire est beaucoup plus gros si on ajoute aussi les autres au deal.

Ça a l'air de rien, mais 3% de redevances sur l'exploitation de ce territoire, en plus de tout le reste, c'est beaucoup d'argent pour moins de 10,000 personnes. Je ne dis pas si il y avait un deadline le temps qu'ils se fassent une santé, mais l'entente ne le prévoit pas. Les calculs pour s'assurer de l'autonomie financière des innus exclus d'ailleurs ces redevances.

Parizeau a d'ailleurs écrit un texte quand l'entente de principe a été signée en 2002. Ça a sûrement beaucoup changé en cours de route (d'ailleurs, contrairement à ses dires, les mines font partie du deal), mais c'est pour vous donner une idée de l'extrême complexité des négos et de l'impact que ça peut avoir, au niveau politique et pour les contribuables. Il y a une limite à acheter la paix il me semble. C'est bien beau l'angélisme et la culpabilité, mais faut pas pousser mémé dans les orties...

+1. Le problème est vraiment complexe, tellement complexe que même les Autochtones eux-mêmes reconnaissent que le Québec peut y mettre autant de bonne foi que ça ne résoudrait pas pour autant ce noeud de vipères. Par exemple, les revendications des Innus du Québec s'étendent au Labrador, ceux des Algonquins à l'Ontario et ceux des MicMacs, au Nouveau Brunswick. Je le dis et je le répète: le problème est à Ottawa. De toute façon, l'énergie mise à des procès pour trouver des coupables, c'est autant d'énergie qui est volée à la recherche des véritables solutions. On dira tout ce qu'on voudra des Québécois, il n'empêche qu'au Québec, les Autochtones sont pas mal mieux traités qu'ailleurs.

Capt-Caverne: t'en fais pas. Il y a plein de choses que tu comprends mal sur la situation, mais c'est normal. Perso, je n'aurais pas compris davantage sans mon travail actuel. Il y a bien de gens nés ici à qui je dois expliquer bien des affaires sur les autochtones, alors que je ne suis là que depuis cinq ans. Je te reconnais au moins le mérite de t'intéresser à ce sujet qui a le don de susciter plus de baillements d'indifférence qu'autre chose.

  • Habitués
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Intéressant point de vue de Richard Desjardins.

Le mardi 17 juin 2008

Richard Desjardins : gardez vos excuses

Marc Cassivi

La Presse

Richard Desjardins me donne rendez-vous à la brasserie Au coin du métro, boulevard Henri-Bourassa. Son spectacle de samedi à la place Émilie-Gamelin, dans le cadre du Festival Présence autochtone, sera suivi d'une projection du Peuple invisible.

Le documentaire qu'il a réalisé avec Robert Monderie (L'erreur boréale), disponible en DVD aujourd'hui, s'intéresse à la situation des Algonquins du Québec et rappelle entre autres les sévices qu'ils ont subis dans les pensionnats.

Marc Cassivi: Le gouvernement Harper présente ses excuses aux Amérindiens qui ont subi des sévices dans les pensionnats. Qu'en pensez-vous?

Richard Desjardins: Ça me lève le coeur. Harper, c'est un hypocrite. C'est rare qu'un politicien me fasse «rusher» comme ça. Je comprends comment les politiciens peuvent réfléchir. J'ai eu souvent affaire à eux. Mais lui, il commence à me mettre sur le gros nerf. La première chose qu'il a faite quand il est entré au pouvoir, c'est de «scrapper» une entente qui avait été conclue après le rapport Erasmus, à la suite d'une Commission royale d'enquête sur les conditions de vie des Indiens à travers le Canada. C'était considérable. Les recommandations étaient très précises. Sous les libéraux, on en était venu à un forfait d'environ 5 milliards. Et c'était seulement pour viser une certaine égalité dans les conditions de vie des Indiens. Viser, pas atteindre. Atteindre une égalité, ça prendrait 30 ans, selon les calculs des fonctionnaires.

M.C.: Les libéraux étaient sur le point de régler?

R.D.: Ils avaient signé l'entente de Kelowna. Ils étaient sur le point de régler mais il y a eu des élections et Harper a tout «scrappé». Cinq milliards. Si c'est de ça qu'il veut s'excuser, ça va. Mais ce n'est pas de ça. Il a aussi mis la hache il y a deux ans dans un programme de 160 millions qui était destiné aux langues. Un peuple qui n'a pas de langue ne peut pas survivre longtemps. L'objectif des pensionnats, c'était que les jeunes Amérindiens ne sachent plus parler à leur mère, à leur père et à leur grand-père.

M.C.: L'assimilation érigée en système.

R.D.: J'ai entendu ce matin un gars à la radio qui racontait qu'il se faisait battre à coups de bâton de hockey au pensionnat parce qu'il parlait algonquin.

M.C.: S'excuser, ça ne donne rien selon vous?

R.D.: Dans l'histoire des pensionnats, c'est l'Église catholique qui devrait s'excuser. Elle ne s'en est jamais excusée, à ce que je sache. Les milliards qui vont servir à compenser les victimes d'abus dans les pensionnats, c'est nous qui allons les payer, c'est notre gouvernement. L'Église est restée bien tranquille, assise sur ses trésors au Vatican.

M.C.: Pensez-vous que votre film a pu avoir un impact sur le moment choisi par le gouvernement Harper pour faire ses excuses?

R.D.: Non. Il faut qu'il débarrasse. Il me fait penser un peu à Thatcher quand elle disait «Society does not exist». De plus en plus clairement, on voit bien que ce gars-là est comme un représentant de chambre de commerce des intérêts de l'Alberta. Ça m'affole un peu qu'il y ait des gens au Québec qui votent pour lui. C'est vraiment étrange.

M.C.: On m'a dit que vous étiez allé à l'ONU?

R.D.: Il y a un mois. Le film a été présenté dans le cadre de la rencontre annuelle de l'instance permanente des nations autochtones. Il y avait une quarantaine de chefs nationaux, de la Nouvelle-Calédonie à la Sibérie, qui ont vu le film. Le Canada n'a pas permis que le film soit projeté dans le cinéma de l'ONU alors ils ont loué une petite église en face.

M.C.: Le Canada a refusé?

R.D.: Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé. Ils se sont peut-être pris trop tard, mais la permission n'a pas été donnée. En tout cas, le lendemain, le ministre des Affaires indiennes était sur place pour donner une conférence de presse aux Nations unies. Le Canada venait de refuser de signer la Déclaration sur les droits des peuples autochtones de l'ONU. Si Harper s'excuse de tout ça, tant mieux...

M.C.: Avez-vous été surpris qu'Ottawa ne signe pas la Déclaration?

R.D.: Il n'y a rien qui me surprend. Quand on jette à terre une entente négociée depuis cinq ans, à quoi peut-on s'attendre? Ça va être long, mais c'est inexorable la reconnaissance des droits autochtones. C'est un rouleau à asphalte qui avance. Il ne va pas vite mais il ne recule jamais. Toutes les décisions qui ont été rendues depuis 20 ans par la Cour suprême sont en leur faveur. Si les Indiens avaient plus d'argent et qu'ils étaient plus nombreux, ce serait une autre game. Ils sont une quantité politique négligeable.

M.C.: Vous êtes content de l'impact du Peuple invisible?

R.D.: Pas vraiment. C'est pas L'erreur boréale. Il faut croire que les arbres, c'est pas mal plus important que les Indiens... Mais le film va faire son chemin. Il a été présenté le 17 avril à Radio-Canada, en même temps qu'un match Canadien-Boston en séries, et il a quand même été vu par 300 000 personnes. Ça veut dire qu'il y a de l'intérêt. On a essayé avec notre film de contrecarrer cette lame de fond raciste qu'on a vis-à-vis des autochtones. Il y a une ignorance à peu près totale à ce sujet-là. Moi-même, avant de commencer mes recherches, je ne connaissais rien des Algonquins. Pourtant, c'est mes voisins en Abitibi.

M.C.: On reproche souvent aux Canadiens anglais de ne pas connaître un mot de notre langue et notre culture, mais on connaît encore moins celle des Amérindiens.

R.D.: Ça fait 400 ans, et il n'y a pas un Québécois qui est capable de leur dire bonjour ou merci dans leur langue. Le PQ n'a pas été mieux. Il ne se rend pas compte que le référendum a été perdu par quelques dizaines de milliers de votes. L'équivalent de la population d'une petite ville. Les Indiens ne votent pas. Dans le fond, je suis souverainiste, même si je ne m'occupe pas de ça depuis très longtemps. Mais je suis convaincu que si les Indiens étaient de notre bord, ce serait presque une formalité l'indépendance du Québec. Ils ne sont pas beaucoup, mais ils sont partout.

M.C.: La paix des Braves, ça a quand même été un pas en avant

R.D.: C'est un bon modèle. Si tous les Indiens avaient droit à quelque chose qui ressemble à ça, ç'aurait du bon sens. Il n'y a pas de gros barrage en vue dans ces territoires-là. Les Cris s'en sortent mieux que les Algonquins. Ce qui presse, dans leur cas, c'est qu'ils se fédèrent au plus crisse. La division leur fait mal. Ce qui leur manque, c'est 10 000 maisons. Ils n'ont pas d'eau chaude, pas d'eau courante. Ils sont jusqu'à 22 personnes dans une maison à Lac-Barrière, en pleine immensité boréale. On est capable d'organiser des Jeux olympiques et une Exposition universelle dans le temps de le dire. Pourquoi on ne leur construirait pas 10 000 maisons? L'électricité est juste à côté. 10 000 maisons, c'est ça qu'il leur faut.

http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-...os-excuses.html

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M.C.: S'excuser, ça ne donne rien selon vous?

R.D.: Dans l'histoire des pensionnats, c'est l'Église catholique qui devrait s'excuser. Elle ne s'en est jamais excusée, à ce que je sache. Les milliards qui vont servir à compenser les victimes d'abus dans les pensionnats, c'est nous qui allons les payer, c'est notre gouvernement. L'Église est restée bien tranquille, assise sur ses trésors au Vatican.

Hier, au Congrès eucharistique de Québec, quelqu'un a demandé à Mgr Ouellet si l'Église va s'excuser. Il a patiné en tab ...

Seule l'Église Catholique a refusé de s'excuser, les protestants l'ont déjà fait.

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Un texte extrêmement intéressant relatant un moment important de l'histoire de la Nouvelle-France et de ses relations avec les autochtones.

Comme quoi la tradition des traités avec les autochtones ne date pas d'aujourd'hui. Et la notion de "cadeaux" pour acheter la paix non plus... ^_^

La Grande Paix de Montréal 1701

L'article suivant provient du magazine "Beaver" du mois de Juin/Juillet 2001 qui traite de l'histoire Canadienne. L'article est écrit par Julia Gédéon Matusky, une journaliste Montréalaise.

Lorsque les Français, au nom des traiteurs de fourrures monopolistes, s'insérèrent dans le rythme de la société des Première Nations au début du dix-septième siècle, ils devinrent impliqués dans les hostilités régionales. Finalement en 1701, après presque cent ans de guerres, Français et autochtones se rencontrèrent lors d'un sommet spectaculaire affin de signer un traité qui mettrait fin aux atrocités et garantirait la paix pour plus d'un demi siècle.

Pendant l'été de 1701, Montréal devint un centre sans précédent d'importance politique et de pompe élaboré en recevant pas moins que 1300 envoyés indigènes qui voyagèrent jusqu'a ses rives pour y faire la paix. Les Iroquois, éternels ennemis des Français, arrivèrent les premiers le 21 juillet. Le gouverneur de la Nouvelle France, Louis-Hector de Calliere, avait envoyé des émissaires un mois auparavant pour accompagner 200 délègues Iroquois de la confédération des cinq Nations. Tous sauf une- les Mohawks- acceptèrent l'invitation. Ils plantèrent leurs tentes et se reposèrent avant le début des pourparlers.

La journée d'après, une flottille comptant près de deux-cents canots glissèrent le long du fleuve St. Laurent et accostèrent un après l'autre pendant que 700 à 800 ambassadeurs et marchants de trente nations allié - Français déballèrent des provisions et présents. Ils avaient fait le voyage de la vallée des Outaouais, tout autour des grands lacs, les plaines de l'est, et d'aussi loin au sud que la rivière Missouri. Leurs arrivées furent annoncé par des coups d'arme a feu et des cris de joie. Les Français les saluèrent avec des coups de canon. Tekanoet, le grand chef des Seneca, qui était dans ses quatre-vingt ans, se tenait debout dans son canot et versait des larmes pour les morts.

Le diplomate Français Louis Thomas Chabert de Joncaire, jadis prisonnier des Seneca, connaissait la coutume des condoléances. Il prit Tekanoet par le bras et le guida ainsi que les autres chefs, main dans la main, vers le grand conseil pour y attendre le gouverneur Français. Lorsque les représentants Algonquin Abenaki, Micmac et autre alliés Français se présentèrent, trente-neuf nations souveraine (incluant la France) eurent une voix lors de ce sommet. Les ambassadeurs autochtones surpassèrent en nombre la population de Montréal de 100.

Trois cent ans plus tard, la signification de cet accord de paix signé le 4 août 1701, n'a pas été perdu. L'entente négocie entre les Iroquois et les Français et la plus part des allies de la nouvelle France, établit une paix qui s'étendit des Maritimes, traversant la partie sud du Québec et de l'Ontario, en descendant vers l'Illinois . Ceci mit fin aux guerres Iroquoises qui avaient menacé la colonisation Française pendant des décennies et limité l'expansion coloniale. Cela permit a Montréal de prospérer et de cultiver les terres fertiles qui l'entourait. Pendant que les Français démontraient leur finesse diplomatique et connaissance des coutumes autochtones affin d'obtenir cette paix, elle se fit dans les termes des Iroquois. Ils considérèrent leurs options astucieusement, même lorsque ces dernières devinrent moins nombreuses, et choisirent la paix comme direction prudente.

Ironiquement, les personnes décrites si souvent comme des sauvages brutaux n'ont jamais eu comme but de vaincre les Français. Le missionnaire Jésuite Pierre François Xavier de Charlevoix remarqua dans son histoire et description générale de la nouvelle France que les Iroquois cessaient toujours leur attaques "au point ou ils étaient en position de pouvoir nous faire le plus de blessures" Bruce Trigger, un professeur en anthropologie a l'Université McGill, apporte le point que les Iroquois n'ont pas continués le massacre de Lachine en 1689, lequel terrorisa les habitants de Montréal, par des attaques ultérieurs. "ce n'était pas dans l'intérêt des Mohawk de se débarrasser des Français" dit Trigger. "Ils voulaient que les Français soient neutres et voulaient faire la traite avec eux comme ils faisaient avec les autres, et la guerre servait a les en persuader. Autrement, ils répliquèrent seulement lorsque les Français leurs faisaient des mauvaises choses".

La confédération des cinq Nations Iroquoise, les Seneca, Cayuga, Oneida, Onondaga et Mohawk, probablement date du quinze siècle, mais l' indépendance persévérait entre les tribus, villages et clans. "Les Chefs initièrent des changements en convaincant les autres des bénéfices," explique Trigger. "Personne ne fut ordonne de suivre une politique, ou bannit pour ne pas l'avoir suivi" Le clan des Ours des Mohawk avaient établit une paix avec les Hollandais en 1618. Ils échangeaient des peaux de castor et autre fourrures en Albany. Le clan des Tortues et des Loups devinrent inquiets que les Ours, appuyés par des fusils et des biens exotiques s'affirmeraient au dessus des autre deux clans. Affin de d'équilibrer le pouvoir, ils essayèrent de vendre des fourrures aux Français. Mais ils traitaient déjas avec les Algonquin, Huron et Montagnais, avec lesquels les Iroquois demeuraient en guerre. Les Français furent forcés de choisir un partie. La qualité supérieure et quantité des fourrures des tribus demeurant plus au nord des Iroquois rendit ce choix facile.

Les Iroquois compensèrent en vendant la fourrure des animaux qu'ils piégeaient aux Hollandais (et aux Anglais après 1664) et en agissant comme intermédiaires pour les autre tribus quand les prix étaient bons ou quand les taxes a Montréal grimpaient à pic. Par les années 1640's, par compte, les Iroquois avaient épuisés la population de castor sur leur territoire au nord de New York. Afin d'étendre leur terrain de chasse ainsi que de re populer leur société avec des captifs de langue Iroquoise (les épidémies avaient diminues leurs rangs), ils attaquèrent les autre tribus dans le sud de l'Ontario. Ils effectuèrent aussi des razzias pour la fourrure dans les camps des Algonquins, Montagnais et autres qui n'avaient pas de traité de paix avec eux. Ces attaques s'étendaient aussi loin au nord que la Baie James. Dautres tribus devinrent terrifiées de ces Iroquois, qui étaient des guerriers redoutables.

Jusqu'au traité de Ryswick qui mit fin a la guerre de neuf ans de guerre entre la France et l'Angleterre en 1697, les colons Anglais aidèrent les Iroquois dans leur attaques des forts Français et colonies. Les Français, aidés de leur allies, entreprirent des représailles brutal. Un attaque mené par Louis de Baude de Frontenac sur les tribus centrale Iroquois en 1696 causa le plus de destruction. Pendant leur fuite, les Onondagas brûlèrent leur propre village. Philippe de Rigaud de Vaudreuil, le commandant en second de Frontenac, brûla le village et approvisionnement en vivre du village avoisinant des Oneida. Les allies prirent avantage de la préoccupation des Iroquois avec les Français pour lancer leur propre attaques. La tradition orale Algonquine raconte que la force combinée des Ojibwa, Ottawa et Potawatomi infligèrent de grandes pertes aux Iroquois et les expulsèrent du sud de l'Ontario par la fin du siècle. Par 1699, le gouverneur de New York, l' Earl de Bellomont, écrivit que les alliés Français étaient sur le point de "détruire totalement" les Iroquois. Plus tard la même année, un orateur Iroquois demande à Calliere pour un sursis. "Je demande à toi mon père, d'arrêter tes alliés qui sont chaque jour par mis nous brisant des têtes," il supplia.

Assiégés et sans aide militaire des Britanniques, les Iroquois se retirèrent pour repenser leur politique à l'égard des colonies. Ils avaient perdus les territoires de chasse qu'ils s'étaient battus si fort pour acquérir. Les guerres répétitives et les épidémies avaient diminués la population des guerriers de plus de la moitié. La confédération des cinq Nations comptaient 2,550 guerriers en 1689 et seulement 1,230 neuf années plus tard. "Les Iroquois ne pouvaient plus simplement prendre des prisonniers et les intégrer au sein de leur société après les années 1680 parce qu'ils étaient plus souvent sur la défensive que sur l'offensive," explique John A Dickinson, professeur d'histoire à l'Université de Montréal. Les maladies et la destruction approvisionnement en vivre fit des ravages sur le reste de la société Iroquois, spécialement sur les très jeunes et âgés. "Il n'y a pas de nombre exacte, mais on estime jusqu'a soixante-dix pour cent," rapporte Kanataka, directeur exécutif de Kanien'kehaka Onkwawen'na Raotitiohkwa, le centre cultural à Kahnawake, une communauté Mohawk près de Montréal. "Imaginez prendre dix de votre parenté en sachant que sept d'entre eux vont mourir."

Une émigration constante avait affaiblit la position démographique des Iroquois encore plus. Par 1700, la population de la nouvelle France était deux fois le nombre de celle de la confédération. Les colonies Françaises le long du St. Laurent empêchaient l'expansion Iroquoise vers le nord est. L'importante communauté Mohawk entourant Montréal, rendit les batailles dans la ville non acceptable. Même quand les nations, à l'intérieur de la confédération, étaient en profond désaccords l'un contre l'autre, ils faisaient leur possible affin de ne pas mettre d'autre Iroquois en péril lors des batailles. Les Iroquois pouvaient s'étendre vers l'ouest, mais pas avec un si grands nombre de tribus en guerre avec eux. Aussi, ils reconnurent l'opportunité de continuer à jouer un rôle d' intermédiaire entre certain Indiens et les Britanniques après que Louis XIV, en répondant à une surabondance de fourrures, retire les troupes Françaises de l'ouest et interdit la traite dans la région. Un traité avec les Français faciliterait la traite entre l'Albany et l'ouest, les vastes étendues occupées par quelque tribu le long de la rive sud des Grand Lacs et vers le sud dans la vallée de l'Ohio. Les Iroquois réalisèrent aussi qu'une alliance avec certaine tribus rendrait plus facile le combat contre d'autres, spécialement avec le retrait des Français. La paix avec les Français devenait de plus en plus attirante pour les Iroquois après que les Britanniques arrêtèrent de les supporter militairement dans leur guerre contre les Français et avaient unilatéralement déclarés les Iroquois sujets Britanniques. Plusieurs Iroquois visaient à recevoir le meilleur prix pour leur fourrures en divisant les Français et les Anglais un contre l'autre. Même si cette stratégie divisait la confédération, quatre des cinq Nations se rendirent à Montréal.

Les Iroquois et les Français résumèrent les pourparlers en 1699 et signèrent un important traité comprenant treize signataires en Septembre 1700. Les Iroquois demandèrent que tous les prisonniers fussent libérés et qu'ils obtiennent le droit de vendre leurs fourrures au Fort Frontenac (le site de Kingston de nos jours) au même prix qu'a Montréal. Calliere accepta malgré le décret interdisant la traite au fort. Ce marché mit fin aux guerres avec les tribus à l'ouest de la Nouvelle France. Les Iroquois voulaient un traité ultérieur signé en Albany, mais Calliere appela tous les Iroquois et tous les alliés Français de se rendre à Montréal affin de rédiger une paix générale l'été suivant. En juillet 1701, ils commencèrent à arriver. Pour le conseil général, une aire plat rectangulaire de 43 par 24 mètres avait été couverte de feuille entre Montréal et la rive pour la rendre confortable lorsque assis pour les discussions à venir. Entre 2,000 et 4,000 personnes, incluant les divers personnalités de la société de Montréal, se rassemblèrent pour regarder l'arrivée des aborigènes, décorés de peintures faciale et de leur plus bel robes de fourrure et plumes, prirent chacun leur tour pour lamenter le passe et exprimer l'espoir pour le futur avec une voix pleine de sentiments théâtrale et de grand gestes. Calliere parla le premier par le bien d'un interprète, souhaitant la bienvenus à ses "enfants." Les interlocuteurs suivant placèrent des ceintures wampum de billes de coquilles marine polies et autre présents au pied des personnes qu'ils voulaient adresser. La coutume exigeait le silence absolu pendant le long discours présenté par le meilleur orateur de chaque nation. Seulement les autre membres de la tribu pouvait interrompre ou montrer de l'enthousiasme envers les mots exprimes. Lorsque tous avait parlé, le Français passèrent le traité pour la signature; les Indiens répliquèrent en offrant de fumer la pipe pour la paix. La cérémonie se termina par des chansons de festivité chantée autour d'un feu et des tirs d'artillerie. Le processus avait pris quatre années. Il y eu souvent des difficultés concernant la libération de prisonniers refusant de retourner dans leur société ou des disputes à savoir quel membre de famille devrait avoir la permission de les accompagner.

Chaque obstacle potentiel envers une paix dut être résout avant le rendez vous final du 4 août, 1701. Quelques représentants trouvèrent les colliers wampum et nourriture que Calliere offrait à chaque nation moins qu'impressionnant. D'autre dédaignèrent les prix supprimés pour les fourrures. Calliere promit de les améliorés. Un nombre de chefs tombèrent gravement malades avec ce que Calliere appelait le froid pour lequel il blâma les Indiens du nord des Grand Lacs. Le chef Huron Kondiaronk, un négociateur important des pourparlers, mourut de grande fièvres relié à son manque de résistance au germes à Montréal. Malgré leur maladies, les chefs demeurèrent jusqu'a la fin de la conférence pour signer le traité. Des pictogrammes représentant trente neuf nations figurent sur le traité, avec seulement les Mohawk qui additionnèrent leur signature après la conférence. Les signatures représentaient la reconnaissance par la France de la souveraineté de chacune des nations. Les seuls autochtones exclus de cet arrangement étaient ceux que demeuraient sur les réserves pers de Montréal dont les Français considéraient des sujets. Le Gouverneur signa pour eux. Le dernier des délégués partit le 7 août. Un chef remarqua l'absence de chamaille et de tuage, ou autre sorte de désordre. L'interdiction par Callieres de la présence d'alcool et une présence ferme militaire aida sans doute à garder l'ordre, mais le moment significatif, rendu des plus solennel par la mort de Kondiaronk, caractérisa cette conférence.

Les Iroquois réussirent à obtenir par la diplomatie ce dont ils ne pouvaient avoir par la force. Le traité leur donnait accès aux territoires de chasse du nord du lac Ontario, lequel était essentiel pour les fourrures nécessaires pour acheter des armes, viande et peaux pour les vêtements ainsi que mocassins. En forçant Calliere a accepter la position Iroquoise de neutralité envers les Français, Britanniques, les Iroquois réussirent à maintenir des liens commerciaux avec les anglais, alors éviter la dépendance économique envers les deux puissances coloniales. Pendant que l'accord demandais des Iroquois la reconnaissance de la suprématie militaire des Français, ils gardaient le marché en Albany et en établit de nouveaux à Montréal, Detroit et Fort Frontenac. Plus important, ce traité mit fin aux hostilités de la part des Français et de leurs allies qui menaçait de les détruire. Après 1701, les colons Français purent cultiver leurs terres fertiles qui entouraient Montréal sans avoir peur de se faire tuer ou de se faire capturer. La Nouvelle France prospéra et prit de l'expansion. Les batailles futures seront contre une tribu blanche ---les Britanniques.

*Bien qu'elle n'ait pas été présente à la conférence de Montréal à l'été de 1701, la nation des Malécites, traditionnellement alliée des Français et membre de la confédération wabanakie, y était peut-être représentée par Meskouadoue, signataire pour les Abénaquis de l'Acadie.

http://cacouna.net/paixmtl1701.htm

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