Laurent Posté(e) 13 février 2008 Posté(e) 13 février 2008 De Saint-Léonard à Hérouxville La question linguistique québécoise est de retour Christian Rioux mercredi 13 février 2008Qui se souvient de Saint-Léonard ? Cette ancienne municipalité devenue depuis un simple arrondissement de la ville de Montréal a laissé son nom à l’un des plus tristes événements de l’histoire récente du Québec. Saint-Léonard fut en effet le théâtre des seuls véritables affrontements interethniques que le Québec moderne issu de la Révolution tranquille ait connu. Au moment où la petite municipalité de Hérouxville a décidé de manifester avec humour son insatisfaction à l’égard de l’immigration musulmane (en se donnant un code de vie interdisant notamment la lapidation des femmes) et où de nombreux témoignages aux audiences publiques de la Commission Bouchard-Taylor manifestent des frictions grandissantes entre Québécois dits de souche et certaines communautés immigrantes, il importe de se rappeler cet épisode dramatique de l’histoire du Québec. La question se pose en effet de savoir si le Québec n’est pas en quelque sorte de retour à la case départ. La conjoncture actuelle ressemble étrangement à cette époque où le nationalisme québécois aurait facilement pu donner naissance à un mouvement de droite, ou même d’extrême droite, identifiant l’immigration comme une de ses principales cibles. On sait que tel ne fut pas le cas et que, malgré des frictions réelles, le nationalisme québécois prit rapidement la forme d’un mouvement libéral de centre gauche soucieux d’accueillir les nouveaux venus mieux que dans la majorité des pays du monde. Mais ce genre de choix n’est jamais définitif et si les propos entendus à la Commission Bouchard-Taylor démontrent une chose, c’est que la question de l’attitude à adopter à l’égard de l’immigration est de nouveau posée au mouvement nationaliste québécois. Mais pour comprendre combien ce débat est actuel, il faut d’abord remonter dans l’histoire. Des émeutes ethniques Le 3 septembre 1969, une émeute éclate à Saint-Léonard. Elle oppose des Italo-Québécois qui revendiquent une éducation en anglais pour leurs enfants à des membres du mouvement pour l’intégration scolaire (MIS), un groupe de parents francophones et de militants nationalistes qui réclament l’intégration des enfants d’immigrants au système d’éducation francophone. À cette époque, en effet, les immigrants qui s’installaient au Québec avaient le choix de la langue d’enseignement de leurs enfants. Avec pour résultats qu’ils choisissaient l’anglais dans leur immense majorité. On a peine à imaginer que ce conflit prendra alors une tournure véritablement violente. À la suite d’une décision de la commission scolaire d’imposer des cours de français aux enfants d’immigrants allophones, les membres de la communauté italienne de Saint-Léonard refusent d’envoyer leurs enfants à l’école. Une première bagarre éclate lors d’une réunion du MIS à la Commission scolaire Jérôme-Le Royer. Elle fait quatre blessés, dont le président du mouvement, Raymond Lemieux. Une semaine plus tard, une nouvelle altercation se déroule dans les rues de Saint-Léonard. Elle fera elle aussi plusieurs blessés. Le MIS (qui deviendra la Ligue pour l’intégration scolaire) s’est fait interdire le droit de manifester à Saint-Léonard. Mais son leader, Raymond Lemieux, invite ses membres à braver l’interdiction. Ils seront 1 000 à se présenter sur le terrain du centre commercial Le Boulevard. La nouvelle échauffourée fait 18 blessés et d’importants dégâts matériels. La Loi de l’émeute est proclamée et plus de 500 policiers casqués, dont 300 de la Sûreté du Québec, interviennent pour séparer les belligérants à coups de matraques et de gaz lacrymogènes. Peu de temps après, l’Assemblée nationale parfaitement inconsciente des inquiétudes ressenties par la population francophone met littéralement le feu aux poudres en adoptant la Loi 63, reconnaissant aux parents le libre choix de la langue d’enseignement de leurs enfants. L’événement provoquera des manifestations parmi les plus imposantes que le Québec ait connues. Après bien des péripéties, ces événements mèneront à l’adoption de lois plus conformes à la volonté populaire et restaurant une certaine paix linguistique, comme la loi 22 faisant du français la langue officielle du Québec, et la loi 101, obligeant les immigrants à intégrer l’école française. À l’image du débat actuel sur le kirpan à l’école ou le port du voile pour aller voter, cette crise trouve sa source dans un « accommodement » à l’égard d’une population immigrante jugé déraisonnable par la majorité francophone. La commission scolaire locale estime alors nécessaire de mettre fin à l’expérience des classes bilingues et de les remplacer par des classes de français. L’importante minorité italienne, plus encline à envoyer ses enfants dans des écoles bilingues, dénonce cette décision. Comme aujourd’hui, les élites libérales et nationalistes — c’est en effet l’Union nationale de Jean-Jacques Bertrand qui propose la loi 63 — n’ont rien vu venir. Elles poussent même l’inconscience jusqu’à prendre parti, contre la majorité francophone (elle-même minoritaire au Canada), pour la minorité immigrante. La loi 63 aurait en effet consacré la minorisation progressive des francophones dans leur propre province, puisque chacun sait que les populations immigrantes choisissent tout naturellement pour leurs enfants la langue majoritaire du Canada et de l’Amérique du nord. On accuse souvent les Québécois de se méfier de l’immigration et de céder ainsi à un « complexe de minoritaires ». Ils ont pourtant des raisons d’être prudents. Ne sont-ils pas les rejetons des anciens Canadiens, puis des Canadiens français, déjà massivement minorisés en Amérique par l’immigration massive qu’a connu le Canada avant comme après la Confédération de 1867. Après avoir été les premiers à explorer l’Amérique du nord des Appalaches aux Rocheuses, les descendants des premiers colons français voient ce processus d’assimilation se poursuivre de plus belle au sein même de ce qu’ils considéraient comme leur dernier rempart, la province de Québec. Ce processus semble même encouragé par une partie de leur élite nationaliste. Le retour sur cette période de notre histoire permet de comprendre comment la situation explosive du Québec d’alors contenait tous les ingrédients nécessaires au développement d’un mouvement nationaliste de droite et même d’extrême droite en réaction à l’immigration. Le Québec possédait même toutes les caractéristiques pour y voir apparaître des mouvements ouvertement xénophobes comme le Vlams Belang en Flandres et le Front national en France. On devrait même aujourd’hui s’étonner que le Québec d’alors n’ait pas connu de véritables mouvements xénophobes. Le mérite en revient à René Lévesque et au mouvement indépendantiste démocratique aussi représenté par des organisations comme le RIN qui, au lieu de s’en prendre aux populations immigrantes, les invitera au contraire à participer au mouvement national québécois en plein essor, à apprendre le français et à intégrer une société véritablement pluraliste. Le poète Gérald Godin devenu ministre de l’Immigration du gouvernement de René Lévesque symbolisera plus que tout autre cette ouverture à l’égard des populations immigrantes. Au lieu d’assister à la naissance d’un mouvement nationaliste de droite aux relents xénophobes, comme en connaissent la Flandre, les Pays-Bas, la France, le Piedmont et tant d’autres pays, le Québec verra fleurir un mouvement souverainiste atypique de centre gauche largement inclusif et ouvert à l’immigration. C’est même le Parti québécois qui fera élire le premier député noir de l’histoire du Québec. On ne connaît pas beaucoup de mouvements nationalistes dans le monde dont le porte-voix culturel a chanté, comme l’a fait Gilles Vigneault : « Entre mes quatre murs de glace/Je mets mon temps et mon espace/À préparer le feu la place/Pour les humains de l’horizon/Et les humains sont de ma race. » 40 ans plus tard Comment en sommes-nous arrivé aujourd’hui à une situation où une partie non négligeable du Québec francophone semble à nouveau se méfier de l’immigration et y voir une menace pour sa survie ? Pour saisir ce qui se passe aujourd’hui, il faut comprendre le pacte qu’ont proposé dans les années 70 les souverainistes aux Québécois et aux populations immigrantes. Il s’agissait de redonner à la majorité francophone l’assurance de sa survie et de son épanouissement dans une société où elle accèderait enfin au statut de peuple majoritaire. En contrepartie, cette population avait toutes les raisons de se montrer magnanime et ouverte à l’immigration. À terme, cette garantie s’inscrivait dans un mouvement qui promettait de reconquérir linguistiquement la ville de Montréal et d’institutionnaliser véritablement les droits de la minorité francophone en en faisant une majorité dans un Québec en marche vers son indépendance, ou du moins vers une très grande autonomie politique. D’ailleurs, les dirigeants du Parti québécois ont tellement intégré cette donnée qu’ils ont sans cesse montré l’exemple en agissant comme s’ils étaient déjà le gouvernement d’un pays indépendant. Ainsi, les élites souverainistes se sont-elles mises à être les principaux promoteurs au Québec d’un multi-ethnisme à la québécoise, rebaptisé « interculturalisme » selon les mots mêmes de la Commission Bouchard-Taylor ? Le concept ne faisait que reprendre le discours multiethnique canadien en l’adaptant un peu et en rappelant notamment l’importance de la langue française. Or, non seulement les promesses du mouvement souverainiste n’ont-elles pas été tenues, mais les Québécois découvrent aujourd’hui que ce qu’ils considéraient comme des protections inébranlables sont beaucoup plus fragiles que prévu. On ne s’étonnera donc pas que le pacte noué dans les années 70 ne tienne plus. L’échec de la loi 101 D’abord, le mouvement souverainiste a perdu deux référendums en 1980 et 1995. Pour de très nombreux nationalistes, l’ouverture à l’immigration avait un sens en autant que le Québec progresse, peut-être lentement mais sûrement, vers l’indépendance. Or, cette lente progression a été brutalement interrompue en 1995. Les promesses d’un troisième référendum n’ont encore convaincu personne. Les souverainistes eux-mêmes sont donc aujourd’hui tentés par d’autres solutions, comme l’autonomisme de droite que proposent Mario Dumont et l’ADQ. Ensuite, les Québécois découvrent que les barrières qu’ils avaient érigées contre l’assimilation ne remplissent leur rôle qu’à moitié. Tout particulièrement à Montréal. Trente ans après l’adoption de la loi 101, on sait que cette loi est parvenue à donner un visage francophone au Québec. On sait qu’elle a permis de retarder le rouleau compresseur canadien, mais pas de l’arrêter. En effet, toutes les enquêtes montrent que, malgré la loi, moins de 50% des nouveaux arrivants s’intègrent à terme dans la majorité francophone. Cela signifie que, 40 ans après Saint-Léonard, plus de la moitié des immigrants qui arrivent au Québec choisissent au bout d’un certain nombre d’années de rejoindre la minorité anglophone du Québec. Les souverainistes qui ont érigé la loi 101 en véritable symbole identitaire hésitent toujours à reconnaître ce qu’il faudra bien un jour appeler l’échec de la loi 101, du moins en ce qui concerne l’intégration de plus de la moitié des immigrants québécois et la reconquête linguistique de Montréal. Un lecteur du Devoir racontait récemment comment se déroulaient les festivités qu’organisent chaque année les habitants de la Petite Italie, le quartier italien traditionnel de Montréal. Plutôt que de se dérouler en français, ou même en italien, la langue dominante de ces festivités est aujourd’hui encore l’anglais. Et cela en plein cœur de la seconde métropole francophone du monde. Certes, les nouveaux arrivants sortent généralement de l’école bilingue. Mais, le français demeure pour la majorité d’entre eux une langue seconde qu’ils utilisent dans l’espace public chaque fois qu’ils sont obligés de le faire, mais dont ils hésitent encore à faire leur langue d’usage à la maison, autrement dit leur langue maternelle. Faut-il rappeler que, lorsque les Québécois ont bravé les préjugés du monde anglophone et la charte des droits canadienne pour faire adopter la loi 101, ce n’était pas pour parvenir intégrer 45% des immigrants, mais leur juste part, c’est-à-dire près de 90%. Ce n’était pas non plus pour fabriquer une nouvelle population organiquement bilingue capable de lui répondre poliment dans sa langue. On dira qu’une partie de ces immigrants qui choisissent l’anglais choisissent aussi souvent d’aller vivre dans une province anglophone. Ce faisant, ils contribuent néanmoins à la minorisation des Québécois dans l’ensemble canadien où ceux-ci ne représentent déjà plus que 23% de la population. Récemment — autre signe d’insécurité identitaire —, c’est à l’unanimité que l’assemblée nationale du Québec s’est opposée à la réduction de la proportion de députés québécois siégeant à Ottawa. Une déclin dont le Canada se soucie comme d’une guigne tant il semble inscrit dans l’histoire du pays. Le pacte symbolisé par la loi 101 impliquait que, d’un côté, les Québécois francophones s’ouvrent largement aux nouveaux arrivants, mais que, de l’autre, ceux-ci s’intègrent au bout d’une ou deux générations, en faisant du français leur langue d’usage principale. Or, ce pacte n’a jamais été tenu. Et la population francophone s’en rend dramatiquement compte aujourd’hui. Les populations qui entourent l’île de Montréal, celles du célèbre 4-5-0, découvrent souvent avec stupeur que sous l’effet de la mondialisation et malgré la loi 101, leur métropole est de plus en plus bilingue. Le processus en cours n’est pas celui ancien d’une anglicisation des francophones, mais plutôt celui d’une bilinguisation rampante, pour ne pas dire d’une « acadianisation », les Montréalais pratiquant de plus en plus une sorte de bilinguisme organique à la manière des Catalans. D’ailleurs une partie du mouvement nationaliste québécois n’a-t-elle pas déjà proposé une forme de « catalanisation » de la vie politique québécoise. Comme en 1969, les élites politiques nationalistes, soucieuses de ne pas passer pour « ethniciste », ne semblent avoir rien vu venir. Comme l’Union nationale de l’époque, avec sa loi 63, elles ont même contribué à accentuer le sentiment d’insécurité et de perte des repères linguistiques et culturels. On se souviendra du tollé soulevé l’an dernier par la première version du nouveau programme d’histoire du secondaire qui passait sous silence des moments aussi marquants que la bataille des Plaines d’Abraham et les insurrections des patriotes de 1837 et 1838. Certes, le programme a été révisé, mais il en est resté un goût amer dans la population qui craint dorénavant que les élites cosmopolites de Montréal ne passent par pertes et profits des pans entiers de son identité québécoise et de son histoire nationale. Le nouveau programme d’éthique et de culture religieuse est de la même eau. Depuis la Révolution tranquille, les Québécois comptent parmi les peuples du monde qui fréquentent le moins les églises. Ils n’en continuent pas moins à se dire majoritairement catholiques lorsqu’on leur pose la question. Ils pratiquent une religion « soft » qui tient plus de l’identité personnelle que de la manifestation publique. Par contre, au primaire, 80% continuent à inscrire leurs enfants au cours de catéchèse plutôt qu’à l’enseignement moral pourtant offert dans toutes les écoles publiques. À l’heure des révolutions pédagogiques à répétition, ils optent souvent pour ce cours parce qu’ils souhaitent simplement donner à leurs enfants un enseignement conforme à celui qu’ils ont eux-mêmes reçu 30 ans plus tôt. Mais voilà qu’un certain nombre de fonctionnaires se sont mis en tête, à la suite d’un jugement de la Cour suprême, d’éliminer totalement la catéchèse à l’école et de la remplacer par un programme laïc de type britannique présentant sur un pied de relative égalité toutes les croyances, de l’indouisme à l’animisme. Un pas que même un pays aussi laïc que la France n’a jamais franchi puisque, les mercredis après-midi y restent libres afin de permettre aux parents d’offrir à leurs enfants l’éducation religieuse de leur choix. « L’aménagement de la religion de la majorité (chrétienne) à l’école est donc en train de passer à la trappe. (…) Qu’on ne se surprenne pas que cela cause des remous », écrivait fort justement notre ancien collègue Jean-François Lisée, directeur du Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CÉRIUM). Ajoutons à ce portrait des causes de l’insécurité linguistique et culturelle le récent jugement de la Cour d’appel du Québec qui vient d’invalider la Loi 104. Cette loi visait à colmater une brèche de la loi 101 utilisée par certains parents afin d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise. Avant l’adoption de la loi 104, en 2002, il suffisait en effet qu’un enfant fréquente pendant un an une école anglaise privée non-subventionnée pour devenir aussitôt admissible au réseau d’écoles anglaises publiques. Si ce jugement devait être confirmée, il consacrerait le droit de contourner la loi 101 pour tous les parents qui ont les moyens de payer à leurs enfants une année à l’école privée non-subventionnée. Rappelons-nous aussi que tout ce débat se déroule dans le contexte d’une augmentation massive de l’immigration. Depuis 2002, le nombre de nouveaux arrivants au Québec a augmenté de 40%, une progression fulgurante qui ferait débat dans l’importe quel pays. Et plusieurs proposent de hausser à nouveau ces quotas. On le constate, les symptômes ne manquent pas pour aviver le sentiment d’insécurité linguistique et culturelle des Québécois. Symptômes qui s’inscrivent enfin dans le ressac que crée à travers le monde la progression de la mondialisation qui suscite de vives réactions jusque dans des pays comme la Grande-Bretagne et la France, dont l’identité n’est pourtant ni fragile ni menacée. À la croisée des chemins Près de 40 ans après les événements de Saint-Léonard, le Québec est à nouveau à la croisée des chemins et ses élites semblent faire preuve de la même inconscience. Soit, les forces politiques trouvent le moyen de renouer un pacte avec la majorité francophone. Un pacte garantissant à cette majorité qu’elle pourra un jour agir comme une véritable majorité dans un Québec pluraliste et ouvert à une immigration qui s’intègre à elle, soit nous assisterons à un repli identitaire facilement explicable et fort compréhensible. Le mouvement nationaliste québécois suivra alors la voie des mouvements semblables en Flandres ou au Piedmont. Privés de toute perspective d’être un jour « maîtres chez eux », conscients de leur minorisation progressive au Québec comme dans l’ensemble canadien, les Québécois se barricaderont autant que possible. Cela pourra ouvrir la voie à des mouvements xénophobes, ou plus simplement à une opposition massive et radicale à l’immigration comme elle existe jusque dans les partis de gauche en France et en Allemagne. Le Québec aura alors raté une occasion unique de démontrer à la face du monde que son nationalisme pouvait être ouvert à la diversité et accueillant entre tous. Il n’est cependant pas complètement exclu que, dans le cadre constitutionnel actuel, les nationalistes puissent trouver des éléments de programme permettant de redonner confiance à la population dans sa capacité d’intégrer un jour 80% de la population immigrante. Certains suggéraient récemment d’examiner la possibilité d’imposer, comme en Grande-Bretagne et en France, que 100% des futurs immigrants connaissent le français. De nombreux militants nationalistes réclament aussi depuis longtemps que l’obligation faite aux enfants d’immigrants de fréquenter l’école française s’étende au niveau collégial (Cégeps). Il serait probablement temps d’examiner sérieusement ces propositions qui ne manqueront pas cependant d’aviver le conflit entre Québec et Ottawa. Au lieu de lever le nez sur ce que certains nomment avec mépris « l’arrière-goût » de plusieurs témoignages entendus à la commission Bouchard-Taylor, au lieu de ridiculiser les Québécois des régions qui ne communient pas au cosmopolitisme branché de l’élite montréalaise, la gauche québécoise ferait mieux de trouver les moyens concrets de renouer un pacte aujourd’hui bien mal-en-point. *** Christian Rioux est le correspondant du Devoir à Paris. Il est membre associé de la Chaire Raoul Dandurand en études internationales, La version anglaise de ce texte a été publiée dans le dernier numéro de la revue Inroads (no 22, hiver-printemps 2008). source : www.inroadsjournal.caInroads, The Canadian Journal of opinion Citer
Habitués Mats Posté(e) 13 février 2008 Habitués Posté(e) 13 février 2008 Le Québec n'est ni la France, ni l'Allemagne. L'immigration est vitale pour le Québec, ce qui n'est pas le cas pour la France ou l'Allemagne. L'Europe, c'est plusieurs siècles d'Histoire et une relation complexe et passionnelle avec ses immigrants, le plus souvent originaires des anciennes colonies européennes. Le Québec, c'est une simple province canadienne, qui a besoin, comme le reste du pays, de l'apport de l'immigration. Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial. La perspective d'une relation difficile avec les immigrants existe, bien entendu, au Québec, mais cela n'a rien à voir avec ce qu'il se passe en Europe. Une partie du Québec dépense beaucoup d'énergie à se compter, à essayer de savoir qui parle quelle langue sous sa douche et à essayer de faire porter aux étranger la responsabilité de son déclin sur le plan linguistique. Je crois que Christian Rioux est en France depuis trop longtemps, ce qui explique sa propension à scruter le Québec avec un regard... français. Les émeutes de Saint-Léonard ne s'inscrivent pas du tout, mais alors pas du tout, dans la même perspective historique des émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises il y a deux ans. Citer
rayan Posté(e) 13 février 2008 Posté(e) 13 février 2008 Voici ce que minspire la lecture de ce papier intéressant :- Les inquiétudes des Québécois francophones, sur leur devenir, en tant que composante majoritaire dans la province et minoritaire au Canada ne datent pas daujourdhui et les Maghrébins sont loin dêtre la première communauté à montrer des résistances à son intégration à la société daccueil. Beaucoup de jeunes Québécois dorigine italienne, mais nés ici, parlent couramment lItalien. Combien de denfants Québécois dont les parents sont Marocains ou Algériens parlent lArabe?- Les mouvements progressistes et de gauche doivent prendre en charge les revendications identitaires du Québec tout en tendant la main aux immigrants pour leur expliquer que laffirmation du fait français ou francophone au Québec ne signifie pas le refus de limmigration et de son apport culturel. De même que laffirmation du fait majoritaire ne doit pas être vue comme dirigée contre les Québécois anglophones ni contre les citoyens du reste du Canada. - Les immigrants ou du moins leurs élites doivent comprendre les inquiétudes identitaires québécoises et contribuer à la défense des acquis démocratiques, de la laïcité et de la langue Française. Comprendre quelquun qui a des raisons de sinquiéter pour sa survie et le rassurer sont un minimum pour tout immigrant conscient et voulant construire sa vie dans la société qui laccueille. Cest aussi une façon de couper lherbe sous les pieds tous les mouvements xénophobes et dextrême droite qui surfent sur ces inquiétudes pour développer leur idéologie de la haine. - La société daccueil a aussi besoin de lever les obstacles empêchant ou retardant lintégration du nouvel arrivant dans le marché du travail. Cest une façon de le mettre dans des conditions adéquates pour jouer pleinement son rôle de citoyen responsable et soucieux du devenir collectif. Citer
Laurent Posté(e) 13 février 2008 Auteur Posté(e) 13 février 2008 Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial.Je suppose que les Amériendiens et les Français voulaient devenir citoyens britanniques ? La conquête n'a pas eu lieu ?Les émeutes de Saint-Léonard ne s'inscrivent pas du tout, mais alors pas du tout, dans la même perspective historique des émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises il y a deux ans.Personne n'a parlé des banlieues françaises. Citer
Habitués Mats Posté(e) 13 février 2008 Habitués Posté(e) 13 février 2008 Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial.Je suppose que les Amériendiens et les Français voulaient devenir citoyens britanniques ? La conquête n'a pas eu lieu ?Les émeutes de Saint-Léonard ne s'inscrivent pas du tout, mais alors pas du tout, dans la même perspective historique des émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises il y a deux ans.Personne n'a parlé des banlieues françaises.Les Français au Québec, c'est l'histoire du colon colonisé, de l'arroseur arrosé, et ça n'a pas grand chose à voir avec les colonialismes classiques. Les seuls véritables colonisés en Amérique du Nord sont les Amérindiens, qui n'ont effectivement pas demandé à devenir Anglais, commes ils n'ont pas demandé devenir Français non plus. Pour le reste, Christian Rioux ne parle effectivement pas des banlieues françaises, mais la tonalité générale de son article renvoie implicitement à cette problématique, dans un parallèle hasardeux entre la réalité du Québec et celles des États européens. L'Europe peut survivre à une politique d'immigration zéro, pas le Québec. C'est une différence fondamentale même si par ailleurs il peut exister quelques points communs du points de vues des problématiques liées à l'intégration des nouveaux arrivants. Citer
Laurent Posté(e) 13 février 2008 Auteur Posté(e) 13 février 2008 Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial.Je suppose que les Amériendiens et les Français voulaient devenir citoyens britanniques ? La conquête n'a pas eu lieu ?Les émeutes de Saint-Léonard ne s'inscrivent pas du tout, mais alors pas du tout, dans la même perspective historique des émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises il y a deux ans.Personne n'a parlé des banlieues françaises.Les Français au Québec, c'est l'histoire du colon colonisé, de l'arroseur arrosé, et ça n'a pas grand chose à voir avec les colonialismes classiques. Les seuls véritables colonisés en Amérique du Nord sont les Amérindiens, qui n'ont effectivement pas demandé à devenir Anglais, commes ils n'ont pas demandé devenir Français non plus. Il n'y a pas d'échelle dans le colonialisme. Une conquête est une conquête même s'il s'agit de Blancs, occidentaux et qui vivent dans le confort matériel. Citer
Habitués Curieuse Posté(e) 13 février 2008 Habitués Posté(e) 13 février 2008 Merci à Christian Rioux de parler tout haut du malaise actuel alors que loccultation et la minimisation est de mise partout dans les médias. Citer
Habitués Mats Posté(e) 13 février 2008 Habitués Posté(e) 13 février 2008 Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial.Je suppose que les Amériendiens et les Français voulaient devenir citoyens britanniques ? La conquête n'a pas eu lieu ?Les émeutes de Saint-Léonard ne s'inscrivent pas du tout, mais alors pas du tout, dans la même perspective historique des émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises il y a deux ans.Personne n'a parlé des banlieues françaises.Les Français au Québec, c'est l'histoire du colon colonisé, de l'arroseur arrosé, et ça n'a pas grand chose à voir avec les colonialismes classiques. Les seuls véritables colonisés en Amérique du Nord sont les Amérindiens, qui n'ont effectivement pas demandé à devenir Anglais, commes ils n'ont pas demandé devenir Français non plus. Il n'y a pas d'échelle dans le colonialisme. Une conquête est une conquête même s'il s'agit de Blancs, occidentaux et qui vivent dans le confort matériel.Les Français au Québec n'ont pas été colonisés sur leur territoire ancestral mais sur une terre qu'ils avaient eux-même colonisés. Ca change tout car ça ne correspond pas vraiement à la définition du colonialisme tel qu'on l'entend généralement puis aux nations unies, à ma connaissance, le Canada n'est pas considéré comme un état colonial, ou comme l'occupant illégitime du Québec. En revanche, on peut dire sans verser dans l'excès que les Amérindiens eux ont bel et bien été colonisés, chez eux, sur leurs terres ancestrales, et je ne suis pas certain que leur situation comparable à celle des Québécois purs laines, abstraction faite de toute idées de couleur leur ou de race. La situation du Québec n'a rien à voir avec le colonialisme. Comment expliquer, si non, qu'il ne se soit pas encore séparé du Canada ? Il n'y a jamais eu, historiquement parlant, de peuples colonisés qui se soient attachés à leur occupant au point de ne pas souhaiter leur départ. Le syndrome de Stokholm affecte les individus, pas les peuples. Si les Québécois étaient réellement colonisés ils auraient tous voté oui au premier reférendum. Je ne crois vraiment pas qu'on puisse comparer le Québec aux anciennes colonies européennes. Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 13 février 2008 Habitués Posté(e) 13 février 2008 Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial.Oh, et Mats - soit dit en passant, en ce qui concerne le Québec, jusqu'en 1760 l'histoire de France c'est aussi notre histoire, ne t'en déplaise - ben oui, nos ancêtres les Gaulois et pis Charles Martel contre les Sarrasins et pis la révocation de l'édit de Nantes et pis toutte et pis toutte... c'est mon histoire autant que la tienne ! Citer
Laurent Posté(e) 14 février 2008 Auteur Posté(e) 14 février 2008 Le Québec, comme le Canada, c'est 4 siècles d'Histoire et pas de passé colonial.Je suppose que les Amériendiens et les Français voulaient devenir citoyens britanniques ? La conquête n'a pas eu lieu ?Les émeutes de Saint-Léonard ne s'inscrivent pas du tout, mais alors pas du tout, dans la même perspective historique des émeutes qui ont embrasé les banlieues françaises il y a deux ans.Personne n'a parlé des banlieues françaises.Les Français au Québec, c'est l'histoire du colon colonisé, de l'arroseur arrosé, et ça n'a pas grand chose à voir avec les colonialismes classiques. Les seuls véritables colonisés en Amérique du Nord sont les Amérindiens, qui n'ont effectivement pas demandé à devenir Anglais, commes ils n'ont pas demandé devenir Français non plus. Il n'y a pas d'échelle dans le colonialisme. Une conquête est une conquête même s'il s'agit de Blancs, occidentaux et qui vivent dans le confort matériel.Les Français au Québec n'ont pas été colonisés sur leur territoire ancestral mais sur une terre qu'ils avaient eux-même colonisés. Ca change tout car ça ne correspond pas vraiement à la définition du colonialisme tel qu'on l'entend généralement puis aux nations unies, à ma connaissance, le Canada n'est pas considéré comme un état colonial, ou comme l'occupant illégitime du Québec. En revanche, on peut dire sans verser dans l'excès que les Amérindiens eux ont bel et bien été colonisés, chez eux, sur leurs terres ancestrales, et je ne suis pas certain que leur situation comparable à celle des Québécois purs laines, abstraction faite de toute idées de couleur leur ou de race. La situation du Québec n'a rien à voir avec le colonialisme. Comment expliquer, si non, qu'il ne se soit pas encore séparé du Canada ? Il n'y a jamais eu, historiquement parlant, de peuples colonisés qui se soient attachés à leur occupant au point de ne pas souhaiter leur départ. Le syndrome de Stokholm affecte les individus, pas les peuples. Si les Québécois étaient réellement colonisés ils auraient tous voté oui au premier reférendum. Je ne crois vraiment pas qu'on puisse comparer le Québec aux anciennes colonies européennes.Les Québécois devraient donc revendiqués sur leur terre ancestrale...la France ?? Puisque tu veux parler des référendums et des Français du Québec, pour ton information les Québécois francophones, descendants des Français de Nouvelle-France, ont clairement votés en 1995 :Pour la première fois, les Québécois francophones donnent un appui majoritaire au projet du mouvement souverainiste avec 60 % des votes enregistrés, toute origine ethnique confondue. En 1980, l'appui n'était que de 50 %.http://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_de_1995_au_Québec Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 Les Français au Québec n'ont pas été colonisés sur leur territoire ancestral mais sur une terre qu'ils avaient eux-même colonisés. Ca change tout car ça ne correspond pas vraiement à la définition du colonialisme tel qu'on l'entend généralement puis aux nations unies, à ma connaissance, le Canada n'est pas considéré comme un état colonial, ou comme l'occupant illégitime du Québec. En revanche, on peut dire sans verser dans l'excès que les Amérindiens eux ont bel et bien été colonisés, chez eux, sur leurs terres ancestrales, et je ne suis pas certain que leur situation comparable à celle des Québécois purs laines, abstraction faite de toute idées de couleur leur ou de race. La situation du Québec n'a rien à voir avec le colonialisme. Comment expliquer, si non, qu'il ne se soit pas encore séparé du Canada ? Il n'y a jamais eu, historiquement parlant, de peuples colonisés qui se soient attachés à leur occupant au point de ne pas souhaiter leur départ. Le syndrome de Stokholm affecte les individus, pas les peuples. Si les Québécois étaient réellement colonisés ils auraient tous voté oui au premier reférendum. Je ne crois vraiment pas qu'on puisse comparer le Québec aux anciennes colonies européennes.Quels sont les origines des Québécois "pure laine" selon toi ? De la France ???Bien vois-tu, comme tous ceux qui ont des descendances du Canada d'avant "les filles du Roi" j'ai des origines Huronnes, d'ailleurs la seule différence entre Max Gros-Louis (le chef de la communauté huronne près de Québec) et moi c'est que mes ancêtres ont choisis la culture Catholique Française ! Et également comme la majorité des Québécois j'ai des origines Irlandaises.Alors je trouve bizarre de donner le privilège (si c'est positif) d'être considérés colonisés aux hurons et pas aux Québécois "pure laine".Les autochtones n'avaient pas de pays en soit ils vivaient sur des terres tout comme les Canadiens qui vivaient sur les rives du St-Laurent. Le Canada était une des 4 colonies de la Nouvelle-France... Ces Canadiens sont les ancêtres des Québécois "pure laine". Quand la conquête est arrivée l'élite Française a quittée le Canada mais la grande majorité est restée parce que leurs pays étaient ces terres et pas la France !!!Pour ce qui est de l'hésitation des Québécois à la souveraineté je vais te dire l'un des principale facteur.Le Canadien de Montréal est l'une des plus prestigieuses équipes professionnelles de sport, son nom lui a été donné pour représenté les Canadiens de l'époque (il y a 100 ans) c'est à dire nous les Québécois pure laine, les anglophones avaient leurs équipes à Montréal, les Maroons ! Nous étions considérés comme les canadiens jusqu'au années 70... As-tu déjà demandé à une personne de se séparer de son nom ? Le Grand Maurice Richard (meilleur joueur de l'histoire du Canadien) était fier d'être un Canadien-français mais haïssaient les séparatistes Québécois, il a voté aux 2 derniers référendums et pourtant s'il avait pu comprendre que c'était la souveraineté des canadiens-français qui était en cause !!! Mais le mot canadien était sa vie !!! Citer
Habitués jimmy Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 (modifié) Ah zut tu as été plus vite que moi Eric70.J'attendais qu'un immigrant nous la sorte cette histoire que l'on a volé la terre des Améridiens pour dire ceci:En effet toutes les études sociologiques et historique démontrent que 70 a 80% des Québécois francophonesont du sang Amérindiens.Donc une partie de mes ancêtres sont ici depuis 1000 ou 2000 ans ! Ca te suffit Mats ?Je te gage que mes ancêtres sont ici depuis plus longtemps que les tiens de la France !Et pourtant; est-ce que tu contestes a tes parents la pérénnités de la terre ou ils habitent ?Est-ce que tu leur dit de fermer leur trappes et de taire toutes revendications au nom du fait qu'ily a 500, 1000 ou 2000 ans la terre sur laquelle ils vivent présentement a été "volé" a un autre peuple ?Non hein, mais aux Québécois on le fait, on les envoie ch**r avec ca n'est-ce pas ? La colonisation dont on parle ici c'est que un beau matin alors que mes ancêtres cultivaient leurs champs, construisaient leur église, faisaient des grivoiseries avec des Amérindiennes (mon arrière arrière grand-mère peut-être), achetaient leurs denrées au magasin général...et bien un beau matin de printemps les anglais sont arrivés avec leur armés et leur petit air supérieur et on pris le continent de force.Comme ils l'ont fait en Afrique du Sud, en Inde et comme les Francais l'on fait aussi a pleins d'autres endroits également.Ca s'appelle de la colonisation.jimmy Modifié 14 février 2008 par jimmy Citer
Habitués jimmy Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 Il est aussi à noter que l'arrivée des anglais a eu aussi beaucoup d'avantages pour la population.Mais on les cherche toujours ces fameux avantages jimmy the dinausorus Citer
Habitués jimmy Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 (modifié) Tabarnouche, tu as bien assimilé la propagande anglaise, c'est hallucinant.Les anglais nous ont emmené la "civilisation", la "lumière". Exactement le discours colonialiste. Exactement le discours que le colonisateur disait aux Africains, aux Arabes, en Inde etc....Tu sais que au Canada , l'histoire du Canada est différente au Québec qu'elle ne l'est dans le ROC.au Québec on apprend qu'aux Plaines d'Abrahams nous avons été conquis (la conquète anglaise) et dans le ROC ils apprennent que les anglais en débarquant sur les Plaines sont venus "libérer"les pauvres colons francais du joug des Roi de France !(évidemment pour les anglais leurs Rois a eux, tout corrompus et despote qu'ils furent, étaient de très bons rois...pas comme ces rois Francais de merde)Franchement Capitaine, tu n'as pas honte de répéter les inepties des anglais ?jimmy Modifié 14 février 2008 par Laurent Citer
Habitués Mats Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 Non hein, mais aux Québécois on le fait, on les envoie ch**r avec ca n'est-ce pas ? Jimmy est un dinausaure du forum. Et avant les québecois, les français, et les amérindiens, il y avait les dinausaures. Ce qui donne beaucoup de légitimité à Jimmy sur ces terres.Sinon, je suis d'accord avec Jimmy. Les Français du temps de Cartier, Champlain et de sa gang se sont installés sur ces terres amérindiennes. Mais avec le temps, ces 2 populations se sont mélangés pour former les québecois d'aujourd'hui. Difficile voire impossible de trouver des québecois ayant uniquement des origines françaises à qui jeter la pierre. Et les terres n'ont pas vraiment été volées puisque les français se sont installés sur des terres vierges et commercaient avec les amérindiens (beaucoup de fourrure). Ce n'est pas comparable à l'ambience fusil et fléches que nos voisins du Sud vivaient.Il est aussi à noter que l'arrivée des anglais a eu aussi beaucoup d'avantages pour la population. Mais ça, faut pas trop le dire à Jimmy Pet-être, mais, culturellement et politiquement, le fait autochtone n'existe presque pas au Québec. Et puis cette position selon laquelle les Français n'ont pas volé les terres est aussi celle que défendent les Français d'Algérie : plus de 40 ans après avoir été chassés de cette ancienne colonie, ils continuent à prétendre que les terres en Algérie étaient vierges en 1830, qu'elles n'appartenaient pas vraiement à quelqu'un, que le pays était de toute façon peuplé par des sauvages etc... Bref, le bréviaire du parfait colon. Pour le reste, il y certainement eu des mélanges entre blancs et améridiens, mais jusqu'à preuve du contraire ça n'a pas contribué à améliorer le sort des premières nations. Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 A l'époque (si si souviens toi), l'empire britannique a beaucoup apporté aux québecois comme le service postal ou plus de droit. Par exemple, lors d'une arrestation, c'est à la couronne de prouver la culpabilité de la personne. Alors que sous la royauté française, il fallait prouver son innocence. Difficile, surtout quand on ne savait pas toujours de quoi on était accusé, la torture était de mise pour avouer et qu'avoir un avocat n'était pas un droit.Vas-tu nous sortir que l'empire Britannique a beaucoup apporté aux autochtones !!! Tel le service postal !!! Voyons c'est pas grave la culture d'un peuple l'important c'est le développement économique !!!Les Canadiens n'étaient pas pro-France, une rupture c'était déjà fait à l'époque. Faut que tu arrêtes de voir les bons cotés individualistes et que tu regardes les méfaits qu'ils ont fait pour le bien collectif. Comme notre langue qui a été cavalièrement méprisée !!!D'ailleurs la constitution de 1867 fût un grand moment positif pour l'histoire du Québec à l'époque, c'est la société St-Jean-Batispte qui ont réalisé le Oh Canada et aujourd'hui c'est une société très souverainiste !!! Si au moins l'esprit de cette constitution avait été respectée !!!Coup donc, dans ta lecture es-tu rendu juste 18e siècle ??? Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 « Les Espagnols massacraient les Indiens, les Anglais les déportaient, les Français les mariaient »Un historien étatsunien, récompense à qui me retrouvera son nom Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 14 février 2008 Habitués Posté(e) 14 février 2008 (modifié) Pet-être, mais, culturellement et politiquement, le fait autochtone n'existe presque pas au Québec. Et puis cette position selon laquelle les Français n'ont pas volé les terres est aussi celle que défendent les Français d'Algérie : plus de 40 ans après avoir été chassés de cette ancienne colonie, ils continuent à prétendre que les terres en Algérie étaient vierges en 1830, qu'elles n'appartenaient pas vraiement à quelqu'un, que le pays était de toute façon peuplé par des sauvages etc... Bref, le bréviaire du parfait colon. Pour le reste, il y certainement eu des mélanges entre blancs et améridiens, mais jusqu'à preuve du contraire ça n'a pas contribué à améliorer le sort des premières nations.Ce que tu ne comprends pas c'est que nous sommes des autochtones. Nous étions ici avant les anglos et notre lien avec la France était très limité !!! Nous étions là bordel, une culture différente nous a été imposé !!!Les Arabes ont conquis l'Afrique du nord, alors selon ton raisonnement les berbères sont des colonisés pas les Arabes algériens !!!Contribuer à améliorer, aucune colonisation de l'histoire fût positive en soit... Ça n'a pas de bon sens dire une chose pareil. Aurais-tu des descendances de la noblesse françaises ??? Modifié 14 février 2008 par Éric70 Citer
Habitués sonofliberty Posté(e) 15 février 2008 Habitués Posté(e) 15 février 2008 En effet toutes les études sociologiques et historique démontrent que 70 a 80% des Québécois francophonesont du sang Amérindiens.des sources ? .... Citer
Habitués Éric80 Posté(e) 15 février 2008 Habitués Posté(e) 15 février 2008 Pet-être, mais, culturellement et politiquement, le fait autochtone n'existe presque pas au Québec. Et puis cette position selon laquelle les Français n'ont pas volé les terres est aussi celle que défendent les Français d'Algérie : plus de 40 ans après avoir été chassés de cette ancienne colonie, ils continuent à prétendre que les terres en Algérie étaient vierges en 1830, qu'elles n'appartenaient pas vraiement à quelqu'un, que le pays était de toute façon peuplé par des sauvages etc... Bref, le bréviaire du parfait colon. Pour le reste, il y certainement eu des mélanges entre blancs et améridiens, mais jusqu'à preuve du contraire ça n'a pas contribué à améliorer le sort des premières nations.T'es de mauvaise foi. Si je suis ta logique, les Arabes ont volé les terres des Berbères en Afrique du Nord, les Américains volés les terres des autochtones, les Mexicains, les pays d'Amérique Centrale, le Brésil, l'Argentine, le Brésil, la Colombie, le Chilie, et les autres pays du d'Amérique du Sud ont aussi volé la terre des autochtones, plusieurs pays asiatiques ont fait la même chose, la planète entière a subi invasions après invasions alors pourquoi t'arrêter au Québec ? Citer
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