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Le français pas important.


Nemesis

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  • Habitués

L'usage du français dans les commerces est toujours un sujet récurrent, même 30 ans après la loi 101, mais là, l'exemple donné ici est édifiant...

Malgré les 30 ans de la loi 101, les francophones peinent encore à se faire servir dans leur langue à Montréal. Une de nos journalistes a pu trouver 15 emplois dans des commerces en parlant uniquement anglais.

En quelques semaines, une représentante du Journal se faisant passer pour une unilingue anglophone a été embauchée dans plusieurs commerces avec un CV juste en anglais.

Dès la première journée, elle a obtenu deux emplois et trois entrevues, menant tous à son embauche.

Elle disait à tous les employeurs qu'elle savait dire un seul mot de français: «bonjour».

Des «chialeux»

La journaliste, qui peut s'exprimer en anglais sans accent, a travaillé directement avec la clientèle en tant que vendeuse, serveuse ou caissière.

Dans huit endroits sur 15, elle n'a jamais été obligée de dire un seul mot de français.

Un seul magasin a finalement placé la représentante du Journal dans l'arrière-boutique parce qu'elle n'arrivait pas à servir les clients en français.

Dans les 14 autres commerces, les patrons jugeaient que ses lacunes en français n'étaient pas très importantes, et ce, malgré les plaintes de la clientèle. «Ce n'est pas grave, ces clients-là sont chialeux», disait notamment une patronne. Une gérante francophone est même allée jusqu'à demander l'assistance d'une employée bilingue pour traduire l'entrevue d'embauche de la journaliste.

Plaintes

La plupart des emplois obtenus étaient en plein coeur de Montréal, l'endroit qui suscite le plus de plaintes pour la langue de service, selon Gérald Paquette, porte-parole de l'Office québécois de la langue française (OQLF).

«Le centre-ville de Montréal a une valeur symbolique. On a un problème si on n'est pas capable de s'y faire accueillir et servir en français», dit-il.

Un expert de la situation linguistique au Québec remarque que les gens se plaignent de plus en plus qu'ils se font servir en anglais à Montréal. Charles Castonguay l'a lui-même observé en tant que client.

«On dirait qu'on est en train de perdre le contrôle de la situation et que l'anglais est en train de redevenir la langue principale dans le centre-ville», constate-il.

Fiefs francophones

La représentante du Journal a décroché aussi des emplois dans des fiefs francophones comme la Rive-Sud et le Plateau Mont-Royal.

Elle a été engagée comme vendeuse sur le Plateau sans même que la gérante lui demande si elle parlait français.

Plusieurs patrons ont d'ailleurs félicité la journaliste, qui servait en anglais des clients majoritairement francophones.

«Tu es formidable avec les clients», disait un patron en qualifiant d'«excellent» le service offert par la journaliste.

Source : Canoe.ca

Ce n'est pas gagné!

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  • Habitués
Et toi, Nemesis, t'es un chialeux de le signaler :P
Et fier de l'être pour une fois! :P

Ce qui m'a le plus hérissé le poil, c'est ça : Plusieurs patrons ont d'ailleurs félicité la journaliste, qui servait en anglais des clients majoritairement francophones. «Tu es formidable avec les clients», disait un patron en qualifiant d'«excellent» le service offert par la journaliste.

Je trouve ça insultant, that's all.

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  • Habitués

Ah, j'ai failli mettre aussi, cet article. Et puis ..

C'est le genre de papier qui me fait toujours autant réagir. Ouais, cet état de fait est régulirèement ressorti et décrié. Et bien, tant mieux !

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  • Habitués
Et toi, Nemesis, t'es un chialeux de le signaler :P
Et fier de l'être pour une fois! :P

Ce qui m'a le plus hérissé le poil, c'est ça : Plusieurs patrons ont d'ailleurs félicité la journaliste, qui servait en anglais des clients majoritairement francophones. «Tu es formidable avec les clients», disait un patron en qualifiant d'«excellent» le service offert par la journaliste.

Je trouve ça insultant, that's all.

En réalité, le bilan est plus grave que ce que dit l'article. Les vendeuses francophones sont souvent obligées (je le sais, je l'ai vécu personnellement) de parler d'abord en anglais aux clients. Après, on optera pour le français à l'insistance du client. Ce dernier étant toujours trop pressé pour discuter, le service est plus rapide ainsi ... Il est aussi connu que les vendeuses anglophones sont prisées sur ce marché de l'emploi. Les dollars des touristes sont, semble-t-il, plus verts que ceux des pauvres francophones que nous sommes ;)

J'espère que vous autres Mourialais, vous n'allez pas venir pourrir notre 400ème en anglicisant la Capitale pour ramasser les billets verts. Restez où vous êtes, OK? :lol:

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  • Habitués
Ranger la potence, il est encore trop tôt pour ça. Je trouve ça bien qu'une personne qui ne posséde pas le français comme langue maternelle ne soit pas mise à l'écart ou en arrière boutique. Elle est considérée comme les autres et elle apprendera sur le terrain. Personnellement, il m'arrive que l'on me fasse un "Hi" en entrant dans une boutique mais jamais je n'ai eu besoin de parler anglais pour me faire comprendre. Et si cela m'arrive un jour, et bien "that's it !" comme disent les québecois bien francophones.
Sauf que dans ton raisonnement, tu oublies deux petites choses:

1/ le fait de pouvoir se faire servir en français au Québec est un droit, et non une option!

2/ dans ce beau pays bilingue (...) qu'est le Canada, toi, en tant qu'unilingue francophone, tu ne trouveras jamais un job auprès de la clientèle dans une Province anglophone. Tu te retrouveras, comme tu le dis, en arrière boutique, et ça paraîtra normal.

Donc si tu parles de discrimination à l'emploi, car cette personne ne parle pas un mot de français, dis toi qu'il en est de même, si ce n'est pire, pour les francophones ici qui ne parlent pas un mot d'anglais, car incapable d'assurer un service correct aux clients anglophones.

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  • Habitués
On se plaint de quoi ? Que l'on ne puisse pas se faire servir en français dans ces boutiques et restaurants ? Rien ne l'indique.
Ok, donc tu n'as pas lu l'article en fait...

Un expert de la situation linguistique au Québec remarque que les gens se plaignent de plus en plus qu'ils se font servir en anglais à Montréal. Charles Castonguay l'a lui-même observé en tant que client.

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  • Habitués
Un expert de la situation linguistique au Québec remarque que les gens se plaignent de plus en plus qu'ils se font servir en anglais à Montréal. Charles Castonguay l'a lui-même observé en tant que client.

Je trouve l'article tendencieux car il fait un lien entre le fait d'embaucher des personnes anglophones au fait de ne pas pouvoir se faire servir en français. Or les deux ne sont pas incompatibles. Il est de la responsabilité du commerce de proposer ce service aux clients. Par contre, il n'est pas de la responsabilité des employés anglophones la perte de terrain du français au Québec. On peut très bien avoir des serveurs francophones et embaucher en même temps des serveurs anglophones pour la clientéle anglophone. Idéalement, on devrait tous être bilingue mais comme personne ne veut d'un Québec bilingue :dodotime:

C'est ton idéal pas le mien .....

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  • Habitués
Je trouve l'article tendencieux car il fait un lien entre le fait d'embaucher des personnes anglophones au fait de ne pas pouvoir se faire servir en français. Or les deux ne sont pas incompatibles.
Bien sûr que c'est incompatible! Prend l'exemple d'une boutique qui embauche un vendeur unilingue anglophone. Si tu te rends dans cette boutique, dans quelle langue crois-tu que l'on va te servir? C'est d'ailleurs l'exemple donné dans l'article.

Il est de la responsabilité du commerce de proposer ce service aux clients.
Effectivement, et c'est ce que met en évidence l'article également...

Par contre, il n'est pas de la responsabilité des employés anglophones la perte de terrain du français au Québec.
Ca, c'est ce que tu veux bien comprendre de l'article. Tu mélanges un tas de choses à priori, ce qui fait que ton raisonnement est à la base biaisé.

Idéalement, on devrait tous être bilingue mais comme personne ne veut d'un Québec bilingue :dodotime:
Le Québec est déjà bilingue! Plus de 70% des Québécois le sont en tout cas! Combien d'anglophones au Québec le sont réellement? Très peu à priori.
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Je trouve l'article tendencieux car il fait un lien entre le fait d'embaucher des personnes anglophones au fait de ne pas pouvoir se faire servir en français. Or les deux ne sont pas incompatibles. Il est de la responsabilité du commerce de proposer ce service aux clients. Par contre, il n'est pas de la responsabilité des employés anglophones la perte de terrain du français au Québec. On peut très bien avoir des serveurs francophones et embaucher en même temps des serveurs anglophones pour la clientéle anglophone. Idéalement, on devrait tous être bilingue mais comme personne ne veut d'un Québec bilingue :dodotime:

Comme il est tout aussi tendancieux d'affirmer la phrase que j'ai mis en gras.

Le Québec a choisi de ne pas être bilingue officiellement, comme le Nouveau-Brunswick et le gouvernement fédéral. Mais sur le plan pratique, il existe un certain niveau de bilinguisme compte tenu de l'environnement géo-économique que pratiquement personne au Québec ne conteste.

- O'Hana -

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  • Habitués
Je comprends que c'est encore une chasse aux méchants anglophones. Il me manque juste l'opinion de Jimmy sur le sujet :)
Tu devrais lire le mémoire de PBA, Identité québécoise, nationalisme et loi 101, ça te permettrait d'éviter de faire certains amalgames et de comprendre un peu mieux la société dans laquelle tu vis et qui semble t'échapper parfois ;)
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  • Habitués

Ah ben tiens, je vais aller dans le ROC et je vais essayer de me faire embaucher en tant que francophone sachant dire seulement "hello" (avec le sourire, bien entendu) :) ... eh ben, pas sûre que ça marche ! :innocent::whistlingb:

Vive le le Canada et le bilinguisme, n'est-ce pas Cpt Caverne ?

Modifié par Jade
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Alors officiellement cette journaliste a raison. Officeusement, elle a tord :) Pas très cohérent tout cela...

... Dans ce cas, comme probablement toutes les communautés francophones hors-Québec se trouvant dans des provinces canadiennes où l'anglais est la seule langue officielle et qui demandent le maintien de services en français pour eux.

Dans quelques années, on parlera autant anglais à Montréal qu'à Toronto ou Vancouver.

Parce que ... ?

- O'Hana -

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  • Habitués

Non mais attendez là...tu n'es pas sérieux Cap Caverne? Tu fais de la provocation là? Non? <_<

Même le fédéraliste le plus dur ne pense pas ainsi!

peanut sceptique... <_<

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  • Habitués
Ah ben tiens, je vais aller dans le ROC et je vais essayer de me faire embaucher en tant que francophone sachant dire seulement "hello" (avec le sourire, bien entendu) :) ... eh ben, pas sûre que ça marche ! :hein:

Vive le le Canada et le bilinguisme, n'est-ce pas Cpt Caverne ?

Je trouve un peu agaçant cette "Vision du Québec" à laquelle tout le monde doit adhérer sinon on est un mauvais immigrant ou un traitre ou je ne sais quoi (on a tout entendu sur le forum). Je vais encore m'attirer les foudres de certains mais j'en ai rien à secouer de votre vision politisée. Votre idéologie d'un Québec français et indépendant, vous pouvez la garder pour vous. Les immigrants ne viennent pas pour cela même si certains aiment à penser que c'est vrai. Et je dirai même que plus vous tenterez de forcer les choses, plus les gens feront un rejet de ce Québec.

Un anglophone peut trouver du travail en clientéle au Québec, ça ne me dérange pas. Si ça vous fait bondir, bah... bondissez, je m'en fou :)

... raaaah la semaine commence bien :D

Ce que j'aime chez toi, ce sont tes certitudes ! Tu ne crois pas que tu es légèrement réducteur ? Dommage ...

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Je trouve un peu agaçant cette "Vision du Québec" à laquelle tout le monde doit adhérer sinon on est un mauvais immigrant ou un traitre ou je ne sais quoi (on a tout entendu sur le forum). Je vais encore m'attirer les foudres de certains mais j'en ai rien à secouer de votre vision politisée. Votre idéologie d'un Québec français et indépendant, vous pouvez la garder pour vous. Les immigrants ne viennent pas pour cela même si certains aiment à penser que c'est vrai. Et je dirai même que plus vous tenterez de forcer les choses, plus les gens feront un rejet de ce Québec.

Parce qu'il n'y a juste que les souverainistes québécois qui exigent un Québec français ?

- O'Hana -

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