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C. D. Howe: le français mieux récompensé sur le marché du travail au Québec

mardi 7 aou, 12 h 16

TORONTO (PC) - Le statut social et économique des francophones du Québec s'est grandement amélioré depuis les années soixante.

PUBLICITÉ

Une étude de l'Institut C.D. Howe révèle que les francophones ont fait des progrès en termes de revenu, de rendements économiques sur les connaissances linguistiques, ou de contrôle de l'économie québécoise. Cette étude est publiée à l'occasion du 30e anniversaire de l'adoption de la loi 101. La Charte de la langue française a été adoptée le 26 août 1977.

Les auteurs de l'étude, François Vaillancourt, Dominique Lemay et Luc Vaillancourt, démontrent que les taux de rendement découlant de la connaissance du français ont connu une croissance soutenue au cours des quatre dernières décennies. Pour leur part, les rendements associés à la connaissance de l'anglais ont diminué.

L'écart entre le revenu moyen des anglophones et celui des francophones s'est amenuisé entre 1970 et 2000, et le statut des personnes dont la langue maternelle n'est ni le français, ni l'anglais s'est détérioré, relativement à celui des francophones. En 1970, les francophones bilingues disposaient d'un revenu moyen inférieur aux anglophones bilingues, soit environ 7360 $ par année, contre 8940 $. En 2000, leur revenu était légèrement plus élevé que leurs homologues anglophones, soit environ 38 850 $ par année, contre 38 745 $.

La position enviable du français au Québec se reflète également clairement dans la part de l'économie québécoise contrôlée par des francophones. Elle est passée de 47 à 67 pour cent depuis le début des années soixante. La mainmise étrangère sur l'économie québécoise a diminué de 26 pour cent entre 1961 et 2003, alors que le contrôle anglophone canadien a diminué de 44 pour cent.

L'étude offre des explications à l'amélioration du statut des francophones depuis les quatre dernières décennies. De nombreux anglophones ont quitté le Québec entre 1970 et 2000. Egalement, la Révolution tranquille a entraîné la croissance du secteur public québécois, occasionnant l'embauche d'un grand nombre de francophones. Cette croissance a favorisé les entreprises privées appartenant à des francophones et fournissant des services en français aux organismes du secteur public. Puis, le pouvoir d'achat croissant des francophones a entraîné une plus forte demande pour les biens et les services québécois fournis en français.

Les auteurs soulignent enfin la pertinence de l'apprentissage d'une langue seconde. Ils estiment que cet apprentissage à l'école primaire doit être mis en valeur.

Source : http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070807/...ancais_economie

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C. D. Howe: le français mieux récompensé sur le marché du travail au Québec

mardi 7 aou, 12 h 16

TORONTO (PC) - Le statut social et économique des francophones du Québec s'est grandement amélioré depuis les années soixante.

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Une étude de l'Institut C.D. Howe révèle que les francophones ont fait des progrès en termes de revenu, de rendements économiques sur les connaissances linguistiques, ou de contrôle de l'économie québécoise. Cette étude est publiée à l'occasion du 30e anniversaire de l'adoption de la loi 101. La Charte de la langue française a été adoptée le 26 août 1977.

Les auteurs de l'étude, François Vaillancourt, Dominique Lemay et Luc Vaillancourt, démontrent que les taux de rendement découlant de la connaissance du français ont connu une croissance soutenue au cours des quatre dernières décennies. Pour leur part, les rendements associés à la connaissance de l'anglais ont diminué.

L'écart entre le revenu moyen des anglophones et celui des francophones s'est amenuisé entre 1970 et 2000, et le statut des personnes dont la langue maternelle n'est ni le français, ni l'anglais s'est détérioré, relativement à celui des francophones. En 1970, les francophones bilingues disposaient d'un revenu moyen inférieur aux anglophones bilingues, soit environ 7360 $ par année, contre 8940 $. En 2000, leur revenu était légèrement plus élevé que leurs homologues anglophones, soit environ 38 850 $ par année, contre 38 745 $.

La position enviable du français au Québec se reflète également clairement dans la part de l'économie québécoise contrôlée par des francophones. Elle est passée de 47 à 67 pour cent depuis le début des années soixante. La mainmise étrangère sur l'économie québécoise a diminué de 26 pour cent entre 1961 et 2003, alors que le contrôle anglophone canadien a diminué de 44 pour cent.

L'étude offre des explications à l'amélioration du statut des francophones depuis les quatre dernières décennies. De nombreux anglophones ont quitté le Québec entre 1970 et 2000. Egalement, la Révolution tranquille a entraîné la croissance du secteur public québécois, occasionnant l'embauche d'un grand nombre de francophones. Cette croissance a favorisé les entreprises privées appartenant à des francophones et fournissant des services en français aux organismes du secteur public. Puis, le pouvoir d'achat croissant des francophones a entraîné une plus forte demande pour les biens et les services québécois fournis en français.

Les auteurs soulignent enfin la pertinence de l'apprentissage d'une langue seconde. Ils estiment que cet apprentissage à l'école primaire doit être mis en valeur.

Source : http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070807/...ancais_economie

ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada. c'est le contraire ! les résultats de cette étude du c d howe institute confirme le résultats d'autres études, à savoir que les gens qui sont bilingues gagnent plus que les unilingues et que les francophones bilingues au québec ont un revenu supérieur aux anglophones bilingues... la différence n'est pas énorme mais elle est en faveur des francophones bilingues. de quoi tailler en pièces bien des préjugés !

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Il est quand même rassurant (et normal) de voir que le fait d'être bilingue permet d'avoir une meilleure rémunération. Après tout, il s'agit d'une connaissance de plus et, avec un marché de 300 millions d'anglophones (US + CA) aux portes du Québec, il serait anormal de ne pas valoriser la connaissance de l'anglais !

Ceci étant dit, la différence de rémunération entre francophones bilingues et anglophones bilingues étant vraiment minime, je ne la considère pas comme pertinente. De plus, je trouverai cela anormal que les uns soient mieux considérés que les autres...il ne faut surtout pas décourager les anglophones d'apprendre le français ! :lol:

Modifié par Scorpius59
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C. D. Howe: le français mieux récompensé sur le marché du travail au Québec

mardi 7 aou, 12 h 16

L'étude offre des explications à l'amélioration du statut des francophones depuis les quatre dernières décennies. De nombreux anglophones ont quitté le Québec entre 1970 et 2000. Egalement, la Révolution tranquille a entraîné la croissance du secteur public québécois, occasionnant l'embauche d'un grand nombre de francophones. Cette croissance a favorisé les entreprises privées appartenant à des francophones et fournissant des services en français aux organismes du secteur public. Puis, le pouvoir d'achat croissant des francophones a entraîné une plus forte demande pour les biens et les services québécois fournis en français.

Les auteurs soulignent enfin la pertinence de l'apprentissage d'une langue seconde. Ils estiment que cet apprentissage à l'école primaire doit être mis en valeur.

Source : http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070807/...ancais_economie

ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada. c'est le contraire ! les résultats de cette étude du c d howe institute confirme le résultats d'autres études, à savoir que les gens qui sont bilingues gagnent plus que les unilingues et que les francophones bilingues au québec ont un revenu supérieur aux anglophones bilingues... la différence n'est pas énorme mais elle est en faveur des francophones bilingues. de quoi tailler en pièces bien des préjugés !

"ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada."

A mon avis, on peut faire une autre lecture de cet article, au demeurant fort intéressant car il annonce plusieurs bonnes nouvelles.

Mais l'article met en parallèe deux choses différentes et en tire une conclusion qui ne devrait pas réjouir tant que ça les partisans de la francophonie.

l'article indique qu'à cause du départ des anglophones et à cause de l'obligation de françisation des institutions, les francophones ont accédé à plus d'emplois, ont repris et développé des activités, donc ont mieux gagné leur vie. ils ont pu saisir l'opportunité de développer davantage de services vers leur communauté, ils ont consommé plus, ce qui a amélioré l'économie globale du Québec.

d'autre part, les auteurs exploitent une étude du niveau de vie des francophones bilingues par rapport aux anglophones bilingues (et non celui des francophones non bilingues) qui met en évidence que l'un est légèrement meilleur que l'autre.

il entend démontrer que les francophones bilingues ont mieux saisi ces opportunités que les anglophones bilingues ou qu'ils en profitent mieux.

donc la thèse de l'article, c'est qu' en partie un événement conjoncturel (l'inconfort et le départ des anglophones), en partie la lutte pour la francophonie ont amélioré la situation.

hors Québec, la première cause (départ des anglophones) n'existe pas, la seconde est marginale, majoritairement limitée aux institutions fédérales. le "cliché" si tant est qu'il illustre une vérité, n'est pas du tout mis à mal.

et conclut que globalement, le niveau de vie des francophones s'est amélioré. ok, bravo. réjouissons-nous. le cliché du handicap du français comme désavantage économique au Québec, a vécu. le français est désormais créateur de richesses bien palpables, en supplément de celles culturelles et intangibles.

mais il y a une petite phrase de conclusion qui devrait alerter.

je reviendrai vers elle après mais auparavant, comme le souligne très bien l'article, ce n'est pas seulement le fait de parler français qui améliore le niveau de vie des francophone bilingues et leur permet desormais de passer devant les anglophones bilingue, mais le fait de parler français ET anglais.

ce que conclut l'article et c'est très précisément le plus sournois et le plus paradoxal de l'affaire, mais dit d'une manière tout à fait habile (volontairement ou non) : "pour mieux gagner sa vie, il faut, dès le primaire, apprendre l'anglais". autrement dit, Mesdames, Messieurs, incitez vos enfants le plus tot possible à apprendre l'anglais, le français ne suffit pas.

qu'on ne me dise pas que cette phrase est particulièrement pragmatique sur le plan économique !

car, à mon avis, si la connaissance d'une autre langue est un enrichissement personnel et culturel indispensable, elle ne devrait pas être un impératif économique.

B

  • Habitués
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Le message ci-dessus à été validé par erreur. donc assez incohérent. ce que je voulais écrire :

C. D. Howe: le français mieux récompensé sur le marché du travail au Québec

mardi 7 aou, 12 h 16

L'étude offre des explications à l'amélioration du statut des francophones depuis les quatre dernières décennies. De nombreux anglophones ont quitté le Québec entre 1970 et 2000. Egalement, la Révolution tranquille a entraîné la croissance du secteur public québécois, occasionnant l'embauche d'un grand nombre de francophones. Cette croissance a favorisé les entreprises privées appartenant à des francophones et fournissant des services en français aux organismes du secteur public. Puis, le pouvoir d'achat croissant des francophones a entraîné une plus forte demande pour les biens et les services québécois fournis en français.

Les auteurs soulignent enfin la pertinence de l'apprentissage d'une langue seconde. Ils estiment que cet apprentissage à l'école primaire doit être mis en valeur.

Source : http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070807/...ancais_economie

ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada. c'est le contraire ! les résultats de cette étude du c d howe institute confirme le résultats d'autres études, à savoir que les gens qui sont bilingues gagnent plus que les unilingues et que les francophones bilingues au québec ont un revenu supérieur aux anglophones bilingues... la différence n'est pas énorme mais elle est en faveur des francophones bilingues. de quoi tailler en pièces bien des préjugés !

"ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada."

A mon avis, on peut faire une autre lecture de cet article, au demeurant fort intéressant car il annonce plusieurs bonnes nouvelles.

Mais l'article met en parallèe deux choses différentes et en tire une conclusion qui ne devrait pas réjouir tant que ça les partisans de la francophonie.

l'article indique qu'à cause du départ des anglophones et à cause de l'obligation de françisation des institutions, les francophones ont accédé à plus d'emplois, ont repris et développé des activités, donc ont mieux gagné leur vie. ils ont pu saisir l'opportunité de développer davantage de services vers leur communauté, ils ont consommé plus, ce qui a amélioré l'économie globale du Québec.

d'autre part, les auteurs exploitent une étude du niveau de vie des francophones bilingues par rapport aux anglophones bilingues (et non celui des francophones non bilingues) qui met en évidence que l'un est légèrement meilleur que l'autre.

il entend ainsi démontrer que les francophones bilingues ont mieux saisi les opportunités que les anglophones bilingues ou qu'ils en profitent mieux.

donc la thèse de l'article, c'est qu' en partie un événement conjoncturel (l'inconfort et le départ des anglophones), en partie la lutte pour la francophonie ont amélioré la situation.

hors Québec, la première cause (départ des anglophones) n'existe pas, la seconde est marginale, majoritairement limitée aux institutions fédérales. le "cliché", parler français est un handicap au Canada, si tant est qu'il illustre une vérité, n'est donc pas du tout mis à mal.

l'article énonce que globalement le niveau de vie des francophones au Québec s'est amélioré. ok, bravo. réjouissons-nous. le cliché du handicap du français comme désavantage économique au Québec, a vécu. le français est désormais créateur de richesses bien palpables, en supplément de celles culturelles et intangibles.

mais la petite phrase de conclusion devrait alerter. et j'arrive doucement mais sûrement à elle.

comme le souligne très bien l'article, ce n'est pas seulement le fait de parler français qui améliore le niveau de vie des francophone bilingues et leur permet desormais de passer devant les anglophones bilingue, mais le fait de parler français ET anglais.

et, ce qui n'a que partiellement à voir avec le fait d'être bilingue, les francophones (bilingues ou non) ont un meilleur contrôle du développement économique du Québec, donc s'enrichissent.

et là le lien entre les deux devient un syllogisme, ou un sophisme :

les francophones bilingues gagnent mieux leur vie ; les francophones s'enrichissent ; donc pour s'enrichir, il faut être bilingue...

c'est exactement ce que conclut l'article et c'est très précisément le plus sournois et le plus paradoxal de l'affaire, mais dit d'une manière tout à fait habile (volontairement ou non) : "pour mieux gagner sa vie, il faut, dès le primaire, apprendre l'anglais". autrement dit, Mesdames, Messieurs, incitez vos enfants le plus tot possible à apprendre l'anglais, le français ne suffit pas.

qu'on ne me dise pas que cette phrase est particulièrement pragmatique sur le plan économique !

à mon avis, si la connaissance d'une autre langue est un enrichissement personnel et culturel indispensable, elle ne devrait pas être un impératif économique.

je vais donner un exemple très franco-français qui illustre une autre perversité liée à l'apprentissage d'une langue : il y a eu une tendance à inciter les enfants à choisir l'apprentissage de l'allemand, soit en seconde langue, soit en troisième langue, non pas pour des raisons économiques mais parce que l'allemand étant réputé plus difficile, les classes germaniques sont supposées rassembler de "meilleurs élèves" et les effectifs moins nombreux. donc double avantage : le niveau des classes est "meilleur" et les élèves sont moins nombreux. on n'apprenait plus l'allemand pour pouvoir lire les philosophes dans le texte, mais par pragmatisme. cette tendance a été dénoncée et les "germanistes" répartis dans l'ensemble des classes et non plus regroupé dans une seule, ce qui crée un vrai casse-tête pour les emplois du temps.

comme quoi, pas mal de chose peuvent se cacher derrière la promotion de l'apprentissage d'une seconde langue.

B

  • Habitués
Posté(e)
ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada. c'est le contraire ! les résultats de cette étude du c d howe institute confirme le résultats d'autres études, à savoir que les gens qui sont bilingues gagnent plus que les unilingues et que les francophones bilingues au québec ont un revenu supérieur aux anglophones bilingues... la différence n'est pas énorme mais elle est en faveur des francophones bilingues. de quoi tailler en pièces bien des préjugés !

Non ça ne taille rien en pièce : l'article parle du Québec alors que l'article parlant du français comme un handicap parle du ROC.... Dans cet article on parle de chiffres et dans l'autre de situations humaines......

  • Habitués
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Merci Lachtite de le préciser. En effet je ne sais pas ou Tiger a la tête.

Ce dont il s'agit ici c'est d'une étude qui dit que les conditions de vie sont très bonne pour les francophones bilingues AU QUÉBEC.

De plus, j'espère bien qu'elles se sont améliorés. Les Québécois se sont forcés a apprendre l'anglais (comme moi, comme mes enfants), s'il fallait que cet effort ne leur profite pas, ca serait bien le boutte du boutte !

Maintenant je serais curieux de voir une étude sur le fait d'être bilingue HORS QUÉBEC ; est-ce que cela améliore ton sort ou pas ? Pas si sur moé.

jimmy

Modifié par jimmy
Posté(e)
ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada. c'est le contraire ! les résultats de cette étude du c d howe institute confirme le résultats d'autres études, à savoir que les gens qui sont bilingues gagnent plus que les unilingues et que les francophones bilingues au québec ont un revenu supérieur aux anglophones bilingues... la différence n'est pas énorme mais elle est en faveur des francophones bilingues. de quoi tailler en pièces bien des préjugés !

Non ça ne taille rien en pièce : l'article parle du Québec alors que l'article parlant du français comme un handicap parle du ROC.... Dans cet article on parle de chiffres et dans l'autre de situations humaines......

tu as tort. l'autre article parle de la situation aux douanes et non dans la totalité du ROC... de plus c'est basé sur de soi-disant anecdotes et sur une généralisation. tu as tort aussi de donner autant de crédibilité à un article du journal de montréal ! un journal réputé plus pour son sensasionalisme que pour sa crédibilité... le journal de montréal a une faible crédibilité, tu devrais le savoir. et oui ça taille en pièce le préjugé que les anglophones bilingues gagnent plus d'argent que les francophones bilingues, ce qui est faux. les francophones bilingues ont des revenus supérieur aux anglophones bilingues au québec.

  • Habitués
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C. D. Howe: le français mieux récompensé sur le marché du travail au Québec

mardi 7 aou, 12 h 16

L'écart entre le revenu moyen des anglophones et celui des francophones s'est amenuisé entre 1970 et 2000, et le statut des personnes dont la langue maternelle n'est ni le français, ni l'anglais s'est détérioré, relativement à celui des francophones.

Les auteurs soulignent enfin la pertinence de l'apprentissage d'une langue seconde. Ils estiment que cet apprentissage à l'école primaire doit être mis en valeur.

Source : http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070807/...ancais_economie

Si le statut des personnes dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais s'est détérioré en 30 ans, que doit-on en conclure? À mon avis, que les efforts de francisation et d'anglicisation n'ont pas donné des résultats escomptés d'une part, et que, d'autre part, il faut attendre la deuxième voire la troisième génération d'immigrants pour atteindre le même statut que les Canadiens de souche.

  • Habitués
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Come on Angela, tu mets tout le fardeau sur la société d'acceuil.

Comme dirait O'Hana, c'est une responsabilité partagée par la société d'acceuil et l'immigrant.

Il faut être joliment téméraire pour vouloir immigrer en Amérique du Nord et ne pas connaitre soit le francais, soit l'anglais....et de plus s'attendre a ce que la société d'acceuil fasse des efforts pour me l'apprendre.

J'aime prendre l'exemple des États-Unis, parce que c'est un pays que je méprise particulièrement, mais que le monde entier (enfin presque) sont complètement obnubilé par eux. Et bien aux États-Unis il n'y a persone qui va faire le moindre effort pour apprendre l'anglais a l'immigrant....surtout pas l'état. C'est leur ostie de problème aux immigrants de l'apprendre.

Nous ici au Canada et au Québec, au moins nous (a travers l'état) faisons des efforts.

jimmy

  • Habitués
Posté(e)
et oui ça taille en pièce le préjugé que les anglophones bilingues gagnent plus d'argent que les francophones bilingues, ce qui est faux. les francophones bilingues ont des revenus supérieur aux anglophones bilingues au québec.

Au Québec... Pas dans le ROC....... ça confirme juste qu'il faut parler français pour travailler au Québec.... Et si tu parles anglais aussi (en plus du français) c'est un plus...

  • Habitués
Posté(e)
Si le statut des personnes dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais s'est détérioré en 30 ans, que doit-on en conclure? À mon avis, que les efforts de francisation et d'anglicisation n'ont pas donné des résultats escomptés d'une part, et que, d'autre part, il faut attendre la deuxième voire la troisième génération d'immigrants pour atteindre le même statut que les Canadiens de souche.

Pour moi ça veut juste dire que le statut des francophones a augmenté..... versus celui des anglophones qui a baissé et celui des allophones qui n'a pas bougé.... Ce que moi j'interprete comme être francophone au Québec avant 76 c'était vraiment manger de la m.rde.... On devrait se réjouir de ça, non ?? C'est la preuve que la révolution tranquille a fonctionné..... non ???

  • Habitués
Posté(e)
Et bien aux États-Unis il n'y a persone qui va faire le moindre effort pour apprendre l'anglais a l'immigrant....surtout pas l'état. C'est leur ostie de problème aux immigrants de l'apprendre.

Ouais mas bon, il faut aussi reconnaître qu'il y a des zones entières aux Etats-unis où c'est plus facile de se débrouiller en espagnol qu'en anglais !

Par ailleurs tu savais que les États-unis n'avaient pas de langue officielle ? Il y a présentement des législateurs qui essaient de faire passer une loi à ce sujet, parce qu'elle n'existe pas...

  • Habitués
Posté(e)
Come on Angela, tu mets tout le fardeau sur la société d'acceuil.

Comme dirait O'Hana, c'est une responsabilité partagée par la société d'acceuil et l'immigrant.

Il faut être joliment téméraire pour vouloir immigrer en Amérique du Nord et ne pas connaitre soit le francais, soit l'anglais....et de plus s'attendre a ce que la société d'acceuil fasse des efforts pour me l'apprendre.

J'aime prendre l'exemple des États-Unis, parce que c'est un pays que je méprise particulièrement, mais que le monde entier (enfin presque) sont complètement obnubilé par eux. Et bien aux États-Unis il n'y a persone qui va faire le moindre effort pour apprendre l'anglais a l'immigrant....surtout pas l'état. C'est leur ostie de problème aux immigrants de l'apprendre.

Nous ici au Canada et au Québec, au moins nous (a travers l'état) faisons des efforts.

jimmy

Tu as raison en disant que les efforts d'apprentissage d'une langue sont une responsabilité partagée. Je ne parlais pas de l'échec des gouvernements. Les deux parties peuvent faire autant d'efforts qu'elles peuvent, mais va donc apprendre une langue à 35 ans et tu me diras ce que ça donne. Et n'oublie pas que ces années ont drainé un gros contingent de réfugiés.

Ce qui ne signifie pas qu'il faut renoncer à franciser ou angliciser, mais qu'il faut songer à avoir des attentes réalistes d'une part, puis à rendre plus attrayant cet apprentissage (pas par le blabla pédagogique, merci!).

J'ai dit sur un autre fil une phrase qui a choqué mais la voici dans l'article de Cyberpresse:

«Les langues qui survivent sont celles auxquelles on peut associer de l'argent, affirme M. Vaillancourt. Si votre langue ne vaut absolument rien, personne ne va l'apprendre.»

Ça, certains immigrants l'ont compris vite et leur situation s'est vite améliorée. Les Asiatiques par exemple.

Posté(e)
l'article indique qu'à cause du départ des anglophones et à cause de l'obligation de françisation des institutions, les francophones ont accédé à plus d'emplois, ont repris et développé des activités, donc ont mieux gagné leur vie. ils ont pu saisir l'opportunité de développer davantage de services vers leur communauté, ils ont consommé plus, ce qui a amélioré l'économie globale du Québec.
tu oublie de parler de l'augmentation spectaculaire du contrôle de l'économie du québec par les francophones, résultat en grande partie des réformes de la "révolution tranquille" dans les années 60.

( dans l'article)

La position enviable du français au Québec se reflète également clairement dans la part de l'économie québécoise contrôlée par des francophones. Elle est passée de 47 à 67 pour cent depuis le début des années soixante.

comme le souligne très bien l'article, ce n'est pas seulement le fait de parler français qui améliore le niveau de vie des francophone bilingues et leur permet desormais de passer devant les anglophones bilingue, mais le fait de parler français ET anglais.
vraiment ? alors comment explique-tu ceci ?

(dans l'article)

Les auteurs de l'étude, François Vaillancourt, Dominique Lemay et Luc Vaillancourt, démontrent que les taux de rendement découlant de la connaissance du français ont connu une croissance soutenue au cours des quatre dernières décennies. Pour leur part, les rendements associés à la connaissance de l'anglais ont diminué.

  • Habitués
Posté(e)
l'article indique qu'à cause du départ des anglophones et à cause de l'obligation de françisation des institutions, les francophones ont accédé à plus d'emplois, ont repris et développé des activités, donc ont mieux gagné leur vie. ils ont pu saisir l'opportunité de développer davantage de services vers leur communauté, ils ont consommé plus, ce qui a amélioré l'économie globale du Québec.
tu oublie de parler de l'augmentation spectaculaire du contrôle de l'économie du québec par les francophones, résultat en grande partie des réformes de la "révolution tranquille" dans les années 60.

( dans l'article)

Je n'ai pas oublié :

et, ce qui n'a que partiellement à voir avec le fait d'être bilingue, les francophones (bilingues ou non) ont un meilleur contrôle du développement économique du Québec, donc s'enrichissent.

comme le souligne très bien l'article, ce n'est pas seulement le fait de parler français qui améliore le niveau de vie des francophone bilingues et leur permet desormais de passer devant les anglophones bilingue, mais le fait de parler français ET anglais.

vraiment ? alors comment explique-tu ceci ?

(dans l'article)

Les auteurs de l'étude, François Vaillancourt, Dominique Lemay et Luc Vaillancourt, démontrent que les taux de rendement découlant de la connaissance du français ont connu une croissance soutenue au cours des quatre dernières décennies. Pour leur part, les rendements associés à la connaissance de l'anglais ont diminué.

et bien, justement faut se creuser un peu les méninges :

on nous dit

"L'écart entre le revenu moyen des anglophones et celui des francophones s'est amenuisé entre 1970 et 2000"

svp quels sont les chiffres ? ah... ils viennent après :

"En 1970, les francophones bilingues disposaient d'un revenu moyen inférieur aux anglophones bilingues, soit environ 7360 $ par année, contre 8940 $. En 2000, leur revenu était légèrement plus élevé que leurs homologues anglophones, soit environ 38 850 $ par année, contre 38 745 $."

donc on ne sait rien des écarts entre anglophones et francophones monolingues, ni anglophone bilingue / anglophone monolingue.

donc je suis allée voir la source et j'ai mieux compris. surtout en lisant ce que l'article n'a pas intégralement repris :

http://www.cdhowe.org/index.cfm

"Relativement aux francophones monolingues, les hommes anglophones monolingues étaient avantagés du point de vue économique en 1970, alors quils ont été de plus en plus désavantagés de 1980 à 2000, doù la diminution de leur avantage en termes de revenus par rapport à leurs homologues francophones;

Les francophones bilingues disposaient dun revenu moyen inférieur aux anglophones bilingues en 1970 (environ 7 360 $ par année, contre 8 940 $), mais leur revenu était légèrement plus élevé que leurs homologues anglophones en 2000 (environ 38 850 $ par année, contre 38 745 $);

Pour les hommes anglophones, le rendement du bilinguisme était supérieur à celui du monolinguisme (environ 38 745 $ par année, contre 34 100 $), mais leurs connaissances linguistiques leur ont permis dobtenir des revenus semblables à ceux des francophones monolingues." (cf le compte rendu)

en d'autres termes :

- en 70 un anglo monolingue gagnait plus qu'un franco monolingue, en 2000 c'est l'inverse.

- en 70 un anglo bilingue gagnait plus qu'un franco bilingue (+ 1 580 soit + 21% ou + 1/5ème), aujourd'hui le franco bilingue gagne 0,27% de plus que l'anglo bilingue... effectivement c'est "légèrement" plus élevé mais un écart grosso modo 100 fois inférieur à l'écart en 70.

- enfin un anglophone bilingue gagne autant qu'un francophone monolingue.

par déduction, comme le francophone bilingue gagne autant que l'anglophone bilingue, le francophone bilingue gagne autant que le francophone monolingue. :crazy:

et quand on lit le compte-rendu détaillé, on voit qu'il y a de plus des différences entre hommes et femmes. ça se complique. je lit rapido en diagonale. mais suis toujours perplexe. en quoi l'étude justifie-t-elle qu'il est nécessaire d'apprendre une langue seconde (donc l'anglais en terre québecoise francophone) dans le primaire ?

Y aurait-il une réponse dans la conclusion ?

"Etant donné les rendements économiques du bilinguisme qui ont été rapportés depuis quelques décennies maintenant, des politiques qui font une meilleure utilisation de la plasticité plus élevée des jeunes cerveaux dans lapprentissage dune langue seconde semblent toujours appropriées."

??? quels rendements économique du bilinguisme ? bon, je relis une deuxième fois l'étude complète.

enfin, je trouve :

"Pourquoi les rendements nets au bilinguisme ne sont-ils pas les mêmes pour les anglophones et les francophones ? Excepté leur langue maternelle, ne sont-ils pas des travailleurs identiques ? La réponse est non. Le recensement définit le

« bilinguisme » comme répondant « oui » à la question suivante : « cette personne peut-elle soutenir une conversation en anglais ou en français ? »

En fait, les anglophones bilingues connaîtront langlais mieux que les francophones bilingues, mais les francophones bilingues connaîtront le français mieux que les anglophones bilingues; donc, sur un marché du travail où la connaissance du français rapporte plus que langlais, les francophones tirent moins davantages économiques à devenir bilingues que les anglophones. Ce qui est intéressant est que les individus bilingues savent une deuxième langue et non les unilingues."

or j'avais dit : "ce n'est pas seulement le fait de parler français qui améliore le niveau de vie des francophone bilingues et leur permet desormais de passer devant les anglophones bilingue, mais le fait de parler français ET anglais".

CQFD

B :sweatingbullets:

j'oubliais, j'ai glané au passage la perle suivante :

"Le statut relatif des francophones au Québec nest sous aucune menace immédiate, bien que lon pourrait voir un déclin relatif dans le statut socio-économique de tous les travailleurs du Québec dans le contexte nord-américain si les décideurs publics ne se préoccupent pas plus de la productivité."

:pardon:

  • Habitués
Posté(e)
Maintenant je serais curieux de voir une étude sur le fait d'être bilingue HORS QUÉBEC ; est-ce que cela améliore ton sort ou pas ? Pas si sur moé.

jimmy

Je vais voir si je peux trouver quelquechose de concret a ce sujet.

Ma perception des choses et experience personnelle m'indiquent qu'en etant bilingue - Francais/Anglais- on est un peu plus paye qu'une personne unilingue. J'ai bosse dans une entreprise ou j'etais mieux paye que ma collegue ne parlant qu'Anglais pour le meme type de poste. Je pense que pas mal de compagnies font la meme chose.

Mais bon, revenons au sujet initial qui est au Quebec et non dans le ROC...

Stephanie.

  • Habitués
Posté(e)
C. D. Howe: le français mieux récompensé sur le marché du travail au Québec

mardi 7 aou, 12 h 16

L'étude offre des explications à l'amélioration du statut des francophones depuis les quatre dernières décennies. De nombreux anglophones ont quitté le Québec entre 1970 et 2000. Egalement, la Révolution tranquille a entraîné la croissance du secteur public québécois, occasionnant l'embauche d'un grand nombre de francophones. Cette croissance a favorisé les entreprises privées appartenant à des francophones et fournissant des services en français aux organismes du secteur public. Puis, le pouvoir d'achat croissant des francophones a entraîné une plus forte demande pour les biens et les services québécois fournis en français.

Les auteurs soulignent enfin la pertinence de l'apprentissage d'une langue seconde. Ils estiment que cet apprentissage à l'école primaire doit être mis en valeur.

Source : http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070807/...ancais_economie

ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada. c'est le contraire ! les résultats de cette étude du c d howe institute confirme le résultats d'autres études, à savoir que les gens qui sont bilingues gagnent plus que les unilingues et que les francophones bilingues au québec ont un revenu supérieur aux anglophones bilingues... la différence n'est pas énorme mais elle est en faveur des francophones bilingues. de quoi tailler en pièces bien des préjugés !

"ca vient tailler en pièces l'argument de certains que la connaissance du français comme étant un "handicap" au canada."

A mon avis, on peut faire une autre lecture de cet article, au demeurant fort intéressant car il annonce plusieurs bonnes nouvelles.

Mais l'article met en parallèe deux choses différentes et en tire une conclusion qui ne devrait pas réjouir tant que ça les partisans de la francophonie.

l'article indique qu'à cause du départ des anglophones et à cause de l'obligation de françisation des institutions, les francophones ont accédé à plus d'emplois, ont repris et développé des activités, donc ont mieux gagné leur vie. ils ont pu saisir l'opportunité de développer davantage de services vers leur communauté, ils ont consommé plus, ce qui a amélioré l'économie globale du Québec.

d'autre part, les auteurs exploitent une étude du niveau de vie des francophones bilingues par rapport aux anglophones bilingues (et non celui des francophones non bilingues) qui met en évidence que l'un est légèrement meilleur que l'autre.

il entend démontrer que les francophones bilingues ont mieux saisi ces opportunités que les anglophones bilingues ou qu'ils en profitent mieux.

donc la thèse de l'article, c'est qu' en partie un événement conjoncturel (l'inconfort et le départ des anglophones), en partie la lutte pour la francophonie ont amélioré la situation. [...]

B

Très bonne analyse, j'ai pensé de même en lisant l'article tantôt. Bon j'ai coupé parce que je t'aurais cité en entier y compris la suite (euh ton passage sur les franco bilingues gagnant autant que les unilingues etc. message 18 est un morceau d'anthologie! Pfiou ... ).

  • Habitués
Posté(e)

euh...brigit, je n'ai rien compris! :mellow:

peanut pas unilingue, mais unineurone? :blink::lol:

  • Habitués
Posté(e)
euh...brigit, je n'ai rien compris! :mellow:

peanut pas unilingue, mais unineurone? :blink::lol:

Pour faire court :

1/ en résumant le communiqué relatif au compte rendu d'une étude (bref le résumé du résumé du résumé), l'article prend des racourcis qui me paraissaient fort pertinents pour certains, très discutables pour d'autre, et totalement opposés au commentaire qui l'accompagne (= le français n'est pas un handicap au Canada)

2/ la conclusion de l'article (et de l'étude) me semble particulièrement perverse

3/ c'est confirmé quand on lit le résultat de l'étude

> l'étude porte sur les hommes et les femmes, les anglophones, les francophones, les monolingues et les bilingues, et les allophones. on épluche tout ça et on fait une ratatouille.

> les brillants chercheurs déterminent que les francophones bilingues gagnent 0,21% de plus que les anglophones bilingues en 2000 et concluent que leur situation c'est très nettement améliorée. Faut dire qu'en 70, les anglophone bilingues gagnaient 20% de plus que les francophones bilingues. non seulement en 30 ans, l'écart s'est comblé mais les francophones sont passé un poil devant (et quand je dis un poil... c'est vraiment un poil : 0,21%)

> "sur un marché du travail où la connaissance du français rapporte plus que langlais, les francophones tirent moins davantages économiques à devenir bilingues que les anglophones"

après nous avoir démontré qu'en 30 ans les francophones bilingues ont comblé leur retard, par rapport aux anglophones bi, on tente de nous faire croire que les anglophones sont quand même toujours plus avantagés lorsqu'ils sont bi. (???)

conclusion des chercheurs :

- c'est le fait d'être bi (de parler l'anglais ET le français) qui est un avantage économique par rapport aux monolingues (et là je suis d'accord, en l'état actuel)

- pour préserver cet avantage économique il FAUT encourager l'apprentissage d'une langue seconde (donc l'anglais) en primaire (et là je ne suis plus du tout d'accord).

autrement dit : sans l'anglais, point de salut économique pour vos enfants francophones.

ça, ce n'est pas minorer le rôle du français, peut-être ?

(évidemment, je fais totalement abstraction du fait que, sur le plan intellectuel, connaître plusieurs langues et donc plusieurs cultures est un formidable enrichissement de la personalité, puisque nous ne parlons ici que d'enrichissement en $$$$)

voili voila

j'espère que c'est plus clair.

B

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