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Anarchique, la circulation à Montréal?


Diego

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  • Habitués

Les relations entre automobilistes, cyclistes et piétons ne semble décidément pas en voie de s'améliorer. Deux articles intéressants du quotidien La Presse...

Anarchique, la circulation dans la métropole?

Sophie Ouimet-Lamothe

La Presse

L'indiscipline règne au centre-ville de Montréal. Mais la circulation y est-elle plus anarchique qu'ailleurs? Tout dépend du lieu où l'on pose son regard.

L'Ontario est souvent citée comme championne de l'ordre sur les routes. Selon une étude du Centre de recherche sur les transports de 2003, 90% des Torontois attendent sur le trottoir pour traverser la rue. Seulement la moitié des Montréalais sont aussi dociles.

D'ailleurs, un touriste ontarien rencontré dans la rue semblait consterné par la pagaille qui règne à Montréal. «C'est la cohue, ici. Je ne voudrais pas conduire dans cette ville!» lance-t-il.

Ailleurs dans le monde, par exemple en Allemagne et dans les pays d'Europe de l'Est, les piétons ont des comportements exemplaires, croit Michel Barcelo, professeur d'urbanisme à l'Université de Montréal. «Un piéton qui traverse au feu rouge est regardé comme un bandit!» dit-il en riant.

Mais Montréal a presque l'air d'un modèle quand on la compare à des villes où la circulation est plus désordonnée. C'est le cas de Casablanca, au Maroc. «C'est autrement plus anarchique qu'ici, dit Richard Bergeron, chef du parti Projet Montréal. Au Maroc, pour se rendre de l'autre côté d'un boulevard, il faut traverser la tête haute en regardant les nuages. Et prier le ciel.»

Aux États-Unis, Miami et Houston sont des villes particulièrement dangereuses pour les piétons, poursuit M. Bergeron. Miami compte trois fois moins de piétons que Montréal, mais six fois plus de morts. «Moins il y a de marcheurs dans une ville, plus c'est dangereux pour ceux qui le sont, dit-il. Les automobilistes ne s'attendent pas à les voir.»

Solutions

Selon Michel Labrecque, conseiller du district du Mile-End dans le Plateau-Mont-Royal, il y a trop d'autos à Montréal. Et elles roulent trop vite. «Il faut redonner les rues aux piétons et aux cyclistes», tranche-t-il.

Le succès est dans le détail: apaiser la circulation, installer des dos d'ânes allongés, synchroniser les feux pour diminuer les excès de vitesse. Coin de rue par coin de rue.

Au Danemark, aux Pays-Bas et en Allemagne, certaines villes ont choisi une approche originale: elles ont retiré toute forme de signalisation. Exit les feux de circulation, les panneaux d'arrêt et les passages cloutés pour piétons. «Comme ça, tout le monde est obligé d'être prudent!» raisonne M. Labrecque.

Les liaisons dangereuses

Sophie Ouimet-Lamothe

Hugo Fontaine

Simon Thibault

Nadielle Kutlu

Caroline Rodgers

La Presse

Quatre journalistes de La Presse se sont postés au coin des rues Sainte-Catherine et Peel, au coeur du centre-ville de Montréal, à l'heure du midi. But : observer le comportement des piétons, des cyclistes et des automobilistes. Résultat : tout le monde commet des infractions, mais les piétons sont les plus délinquants. Et de loin. Pourtant, ce sont les conducteurs qui reçoivent le plus de contraventions. Regard sur une situation anarchique.

Mercredi midi brûlant rue Sainte-Catherine, coin Peel. Une horde de piétons envahit la rue. Les conducteurs essaient de se frayer un chemin. Les cyclistes, eux, roulent où ils peuvent. C'est-à-dire n'importe où. Tout ce beau monde s'agite au son des klaxons, dans la moiteur d'une journée d'été. Pas facile, la cohabitation entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes à Montréal.

«Les piétons se plaignent des cyclistes. Les cyclistes, des automobilistes. Et les automobilistes, des piétons. Tout le monde se plaint de tout le monde!» Tel est le constat de trois cadets de la police rencontrés pendant leur patrouille à vélo au centre-ville de Montréal.

«On serait aveugle si on disait que la cohabitation se fait toujours bien», concède Nathalie Valois, conseillère à la sécurité routière au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Les témoignages recueillis dans la rue lui donnent raison. Demandez à n'importe qui, il vous dira que c'est la faute de l'autre. «Pour ne pas manquer un feu vert, les automobilistes sont prêts à tuer quelqu'un», lance un piéton. Quant à Simon, cycliste, il rejette le blâme sur les piétons: «Ils ne regardent pas où ils vont», tranche-t-il.

Les infractions se succèdent

Pour en savoir plus, La Presse a observé le comportement de chaque groupe dans un coin chaud du centre-ville, à l'angle des rues Peel et Sainte-Catherine.

Résultat: les infractions se succèdent à un rythme effréné. Les piétons sont, et de loin, les plus rebelles. Ils traversent en flot presque continu, peu importe la couleur du feu. Ou presque.

Toutes les raisons sont bonnes pour brûler un feu rouge. «Je veux juste aller plus vite, mon dos me fait mal», dit un homme pour justifier son infraction.

«Ah oui? Il était rouge?» répond un autre piéton, éberlué, à qui on demande pourquoi il n'a pas traversé au feu vert. «Si j'attends le petit bonhomme, parfois c'est trop long», explique un autre.

Selon les cadets de la police, les piétons posent problème parce qu'ils se déplacent en peloton. «Quand il y en a un qui part, tout le monde le suit», déplore l'un d'eux.

Les cyclistes, en plus de griller les feux rouges, roulent sur le trottoir ou à contresens. Certains sont fiers d'être délinquants. «Je viens d'Abitibi. Y a pas de feux, là-bas. Alors les feux, on s'en fout», clame un cycliste.

Quant aux conducteurs, ils doivent déployer des trésors de patience pour passer, même lorsque c'est leur tour. «On est trop tolérant envers les piétons et les cyclistes», croit un chauffeur de taxi.

Selon Michel Labrecque, conseiller du district du Mile End dans le Plateau-Mont-Royal, ce sont les autos qu'il faut surveiller le plus. Les piétons sont indisciplinés, soit. Mais ils ne mettent que leur propre vie en danger. «Si les automobilistes ne respectent pas les règles, là, on est dans le trouble, dit-il. Ils ont une tonne entre les mains, et ça tue.»

Attention aux contraventions

La police sévit en distribuant des amendes. À tout le monde. Mais ce sont les automobilistes qui écopent le plus. En mai et en juin, ils ont reçu cinq fois plus d'amendes que les piétons, et huit fois plus que les cyclistes. Un total qui n'inclut que les infractions liées aux vélos et aux marcheurs.

Par exemple, un chauffeur qui dépasse un cycliste en le serrant de trop près devra allonger 270$. Celui qui ouvre sa portière sans vérifier s'il peut le faire sans danger est passible d'une amende de 52$.

Les cyclistes et les piétons aussi reçoivent des amendes, mais dans un but incitatif, reconnaît l'agente Valois. «Il faut que les gens perçoivent un risque d'être arrêté. Sinon, ils continuent à agir illégalement», dit-elle.

Pour le conseiller Michel Labrecque, les contraventions remises aux piétons servent surtout à atténuer la rage des automobilistes.

«Ç'a un effet psychologique sur les conducteurs, assure-t-il. On peut leur dire qu'on donne aussi des contraventions aux piétons.»

Toute cette indiscipline cause des accidents. L'été passé, cinq cyclistes et 27 piétons ont perdu la vie à Montréal. Un nombre légèrement supérieur aux années précédentes.

En attendant qu'une meilleure harmonie règne sur les routes, certains optent pour la prudence. C'est le cas de Richard Bergeron, chef du parti Projet Montréal et fervent cycliste. «Je suis d'une prudence inouïe, quasi obsessive», dit-il. Il roule en vélo à Montréal depuis 25 ans. Il n'a jamais eu le moindre accident. «Je touche du bois!» conclut-il.

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Un billet d'humeur de Patrick Lagacé, sur le même sujet, concernant les cyclistes à Montréal. Bravo! ;)

Le samedi 04 août 2007

Nos amis les cyclistes

Patrick Lagacé

Jai travaillé sept ans et demi au JdeM et après mon passage à La Presse, en décembre, amis et ex-collègues me demandaient (et me demandent toujours) : Pis, cest quoi la différence ?

La différence entre le JdeM et La Presse ?

Eh bien, à La Presse, cest fou le nombre demployés qui viennent travailler en pédalant.

Ben voyons, même en décembre ? demandaient amis et ex-collègues ?

Si. Même en décembre. Tiens, juste comme ça, je me souviens de quatre braves cyclistes dhiver : André Noël, Éric Trottier, Tristan Péloquin et Michèle Ouimet.

Imaginez en été, alors, on dirait que personne na de voiture, dans cette salle-là

Imaginez comme je pédale sur des oeufs, ici, alors que je vais respectueusement, amicalement, diplomatiquement soumettre aux cyclistes montréalais quils commencent à me taper sur les nerfs. Enfin, pas tous. Beaucoup. Je sais, je sais. Les automobilistes sont les gros méchants sur les routes. Laffaire est entendue. Et je suis daccord. Mais vous nêtes pas des Maman Dion, au-dessus de tout soupçon, amis casqués

Chers cyclistes, permettez-moi de me présenter. Je suis un automobiliste consciencieux qui admire les gens qui pédalent en ville. Personnellement, jaurais trop peur. Toute activité me rapprochant statistiquement de la paraplégie, je la fuis. Alors je ne pédale pas en ville. Cest pourquoi je fais attention à vous : je vous admire et je me sens responsable de votre bien-être.

Vous ne le savez pas, mais je regarde toujours dans mon miroir, avant douvrir la porte de ma Jetta.

Vous ne le savez pas, mais je ralentis quand je dois vous dépasser, pour ne pas vous faire freaker.

Vous ne le savez pas, mais je ne vous en veux même pas quand, tentant de tourner sur une rue perpendiculaire à Rachel, vous décidez tous que le petit vélo lumineux rouge nest pas pour vous (vous avez tort) et que vous décidez que même sur la poste cyclable, le feu vert vous permet de continuer votre chemin (vous avez tort).

Vous ne le savez pas, mais je me suis même résigné à lidée débile de la piste cyclable, qui me force à regarder derrière moi quand je veux tourner sur une de ces rues perpendiculaires, pour ne pas couper la voie aux cyclistes (même si le petit vélo lumineux rouge est allumé, vous enjoignant à faire un arrêt complet, ce que vous ignorez généralement).

Cest dit. Je vous admire. Je fais attention à vous.

Mais il y a deux trucs auxquels je ne me résignerai jamais.

Primo, les imbéciles qui roulent sur le trottoir.

Deuzio, les imbéciles qui roulent en sens inverse dans les sens uniques.

Mémo aux imbéciles de la première catégorie : vous êtes aussi dangereux quun automobiliste ivre qui entrerait dans le troupeau de vélos du Tour de lÎle. Vous me donnez des envies de vous faire le coup de la corde à linge. Surtout quand je marche sur le trottoir avec mon fils.

Mémo aux imbéciles de la deuxième catégorie : quand je sors de ma place de parking, dans ma rue à sens unique vers le nord, je jette un coup doeil dans le rétroviseur, vers larrière (vous savez, de là où provient la circulation légale). Si tout est beau, je mengage, tout doucement. Cest un automatisme : coup doeil dans le rétroviseur, coup doeil live en tournant la tête, petit coup de volant, hop, je mengage, jarrête, nouveau coup doeil et go, je suis parti

Regarder devant, pendant ce petit manège, pour voir un génie à vélo ne se présente pas devant mon auto, en toute illégalité, ne fait tout simplement pas partie de lautomatisme. Je ne peux PAS vous voir si vous pédalez vers moi, au mépris du sens unique.

Là, bon, je ne vous dis pas de ne pas vous engager illégalement dans un sens unique. Je ne suis pas flic, je ne suis pas votre mère. Faites ce que vous voulez. Mais si je vous coupe le chemin pendant cette manoeuvre et que vous faites un vol plané, latterrissage, la physiothérapie subséquente et manger comme un astronaute pendant deux mois risquent de vous laisser un souvenir amer. Je vous dis ça comme ça. Et est-ce que vous pouvez, au minimum, ne pas me faire des gros yeux quand je freine durgence, surpris de vous voir là où vous navez rien à foutre, quand vous roulez à lenvers dans le sens unique ? Pouvez-vous ne pas menvoyer un gros doigt du milieu ? Ne pas me crier de gros mots ?

Me semble que cest une question dhonneur et un maudit minimum. Vous êtes dans lerreur. Lerreur la plus complète, la plus clean cut, la plus indiscutable depuis que cette juge brésilienne a pesé sur le mauvais piton, en 1992. Ce genre derreur-là.

Voilà. Si la confrérie cycliste pouvait en venir à une sorte de consensus, de règle non-écrite sur ces deux points, comme les joueurs de hockey qui ne frappent pas le goaler, ce serait parfait. Je vous remercie à lavance. Et je continue à faire attention à vous.

Inspiration pour ce commentaire : ce papier dans La Presse de ce matin. Et un million de petites expériences désagréables en ville, cet été.

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  • Habitués

Je suis d'accord avec toi Diego!

Toutes les fois que je vais à Montréal et que "j'essaie" de conduire dans le centre-ville, je suis toujours surprise par le flot de piétons qui traversent au feu rouge, et qui empêchent littéralement les voitures d'avancer, même si leur feu est vert. Je ne vois jamais ça à Québec, même dans le Vieux-Québec où les piétons prolifèrent!

peanut

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pas grave ca peanut ecrase les chacun son tour!!! j'Attends a la lumiere rouge qu'ils fassent de meme!!! non mais faut pas deconner!!!

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  • Habitués

Oui il y a des gens cons, tant à pieds que sur deux ou quatres roues. Mais j'aimerais pour ma part m'attarder au sacro-saint code de la route et souligner que parfois, je dis bien parfois, le code nous nuit plus qu'il ne nous aide dans certaines situations.

Prenons l'exemple des cyclistes, ces parias...

Le problème majeur pour les cyclistes je trouve, c'est qu'il ne sont tolérés nulle part sauf sur les pistes cyclables. Bien qu'ils aient officiellement le droit d'y être, les automobilistes détestent partager la route avec eux - qu'ils soient prudents ou pas - et parce qu'ils n'ont pas le droit officiellement d'y être, les piétons détestent partager le trottoir avec eux - qu'ils roulent très lentement ou non. Bref, le cycliste est la bête noire de tout le monde alors que s'il avait le choix, il n'emprunterait QUE des pistes cyclables. Malheureusement, rares sont les pistes cyclables leur permettant d'aller de leur point A à leur point B... -_- Le cyclo-erectus n'a donc pas le choix de côtoyer les deux autres groupes et parfois, à cause de sa situation schizophrénique, il prend des risques calculés qui vont à l'encontre du code. Par exemple, il peut arriver qu'il brûle prudemment un feu rouge - si, si, c'est possible d'être prudent :P - pour prendre de l'avance sur le trafic, avoir plus de jeu le long des voitures stationnées et se faire voir quand le trafic va le rejoindre. C'est d'ailleurs LE moment où il est le plus en sécurité: quand les voitures de part et d'autres, tant celles qui roulent que celles qui sont immobiles, sont loin de lui. Même logique dans l'autre sens d'ailleurs: les automobilistes n'ont pas non plus le cycliste dans les pattes - les roues - pendant un certain temps, ce qu'ils apprécient généralement si je me fies à leur impatience quand on a le "culot" de rouler à leurs côtés... :maxpayne: Autre accroc possible au code: il arrive que le cyclo-erectus prenne la décision d'emprunter prudemment et lentement un trottoir en tenant compte des piétons pour éviter certains tronçons de rue où il risque d'y laisser sa peau. Je pense par exemple à l'entrée du pont Jacques Cartier où j'ai vu plusieurs cyclistes se faire tués ou blessés grièvement car ils ont ironiquement respecté le code en roulant "à leur place" le long du trottoir. Or, la "place" n'existe pas vraiment dans les faits à moins d'être liliputien, et comme les banlieusards sont pressés d'aller allumer leur barbecue, vaut mieux pas leur servir de steak...

Ce qui m'énerve dans l'attitude de certains, c'est qu'ils sont tellement by the book qu'ils ne savent pas faire la part des choses. Les piétons sont particulièrement intolérants avec les non-piétons. Dès que tu as des roues, que ce soit en voiture, en vélo et même en patins à roulettes, pour eux tu es un gros méchant dangereux. Que le trottoir soit super large, que le trottoir soit pratiquement vide de piétons, que tu roules hyper lentement en tenant compte de leur présence au point où tu fais presque du sur place, que la circulation automobile dans le coin soit extrêmement dangereuse, ils s'en foutent: si tu as des roues, t'as pas le droit d'être là et on va tout faire pour te décourager d'y rester, quitte à te bloquer le chemin exprès. Les seuls à roues qu'ils tolèrent sont les chaises roulantes électriques, qui peuvent rouler assez vite merci d'ailleurs, mais bon, eux ils sont DÉJÀ handicapés alors... :ouafouaf: Me semble que dans certains coins où le trafic est infernal, un partage courtois du trottoir ne ferait pas de mal. Chaque fois que je perçois de l'intolérance trop poussée pour la situation, j'ai envie de lancer aux piétons le défi de marcher là où j'ai officiellement le droit de rouler, dans la rue, longeant des centaines d'automobilistes au comportement nerveux qui ne veulent pas que je sois là, pour qu'ils comprennent comment on peut se sentir dans certaines situations à risques. Car en dehors des minces roues, rien ne nous différencie des piétons et on n'est pas plus en sécurité qu'eux, ce qu'ils ont tendance à oublier... Je ne parle pas de rouler sur le trottoir pendant des km, je ne parle pas de rouler super vite en zigzagant, je parle de ne pas mettre tous les cyclistes dans le même panier pour une histoire de code, je parle de regarder la rue à côté et de comprendre que parfois, c'est compréhensible que le cycliste ait opté pour le trottoir, et que du moment où celui-ci tient compte intelligemment et prudemment de la présence des piétons, on ne devrait pas lui lancer des tomates.

Certains vont me dire que les cyclistes n'ont qu'a marcher à côté de leur vélo. Oui d'accord, quand il y a beaucoup de piétons et de va-et-vient, c'est la chose à faire. Mais quand c'est temporaire, que c'est pour quelques coins de rue, que le trottoir est très large et qu'il y a peu ou pas de piétons, c'est si forçant de partager le trottoir? De toute façon, même en marchant, on peut vous demander de vous tasser et vous dépasser, alors... Et qu'en est-il des gens en patins à roues alignés? Vous avez déjà marché avec des bottes de rollerblades? Vous les imaginez en train de roulez dans le gros trafic du pont car vous êtes trop intolérants pour partager le trottoir le temps que la situation soit plus facile? Fuck! Et encore, je n'ai même pas abordé la question des mégas nids-de-poule, une plaie pour tous, mais encore plus pour les cyclistes et patineurs... Vivement qu'on construise d'autres pistes cyclables alors, mais en attendant chers piétons, SVP soyez un peu plus compréhensifs et apprenez à faire la part des choses. C'est pas facile pour personne cette cohabitation.

Pour finir, LE conseil que je peux donner aux piétons et cyclistes pour éviter toutes formes d'accident: quelle que soit la situation, arrangez-vous pour être vus. C'est la règle numéro un. Écoutez votre gut feeling et si pour vous préserver, il vous faut tricher un peu, faites-le. Je sais de quoi je parle: j'ai trop fait confiance au foutu code en traversant la rue à pied là et au moment où j'avais le droit, et... :dodotime:

Modifié par cherry
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  • Habitués

bonjour,

je ne penses pas que celà soit une question de Montréal ou de codes de la route.......le problème n,est pas réglable et est valade partout sur terre : la mixité des transports.

celà va de la voiture , piéton, velo , cycle motorisé de divers cylindrés ; comment peut on faire cohabiter tout le monde quand dejà deux piétons vont se disputer un morceau de trottoir.

Si un jour on veut que cela se passe bien et c'est facile : faire une voix individuelle par type de véhicule et aussi reinventé l'homme au complet car son intellect ne permet pas le partage et la tranquilité surtotu en période de stress.

Par contre si les journalistes pouvaient arrêter de comparer le québec à des pays ou ils n ont jamais mis les pieds çà serait mieux car pendant des party de blés d'inde suis tanné d'entendre qu en europe de l'est c'est mieux ............en europe de l'est le taux d'alcool au volant c'est zéro; ceux qui ont été em europe de l'est comprendront. et pourquoi ils traversent dans les passages réservés , c'est tres simple, mon collegue quand je travaillais en pologne me disait : l'éducation un peu militaire çà aide l'ordre .....

je sais pas si c'est la société que l'on veut.

je dirais la société que je désire c'est d'arreter de comparer car çà crait de la jalousie , jalousie qui crait de l'envie et ensuite on arrive à l'agressivité . je rêve tolérance, tampis si un automobiliste fait une erreur ..... suis vivant et j'ai rien de cassé.

a+

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