Habitués Nemesis Posté(e) 14 juillet 2007 Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Nous vivons à Rosemont depuis bientôt un mois. Le quartier est plutôt sympa, bien achalandé, et nous avons transports en commun et commerces à proximité. Enfin bref ... Juste en face de notre appartement se trouve un dépanneur, tenu par une famille dorigine chinoise, installée au Québec depuis 2 ans. Voici bientôt une semaine que nos enfants respectifs se font secrètement des signes depuis leurs fenêtres, et séchangent des petits mots par boites aux lettres interposées, en traversant la rue 2 à 3 fois par jour. Nous avons trouvé ça plutôt cute, et leur avons suggéré de se rencontrer plutôt que de communiquer de manière furtive. Ce qui fut chose faite ce matin.Mais au bout de quelques secondes, voilà les cinq bambins confrontés à un problème de taille, celui de pouvoir communiquer entre eux, nos enfants parlant uniquement français, et les trois enfants de nos voisins, eux, exclusivement mandarin et anglais. Mon fils dispose de notions danglais suffisantes pour arriver à comprendre et à se faire comprendre, mais la petite dernière risque elle de devenir l'unique spectatrice du petit groupe qui vient de se former devant lappartement, faute de connaitre un seul mot d'anglais. Pas mal de frustration et de déception en prévision...Malgré le fait quils soient installés au Québec depuis 2 ans, les parents ont choisi de les placer dans une école anglophone (faille dans la loi 101 ?), et le peu de français quils connaissent semble avoir été appris en regardant les chaînes de télévision francophones. Enfin daprès ce que j'ai cru comprendre. Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.A priori, la situation semble assez amusante pour eux, les enfants de nos voisins apprenant à notre progéniture quelques mots danglais, en échange de quelques rudiments de français, un peu plus poussés que ceux dispensés par la télévision. Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 14 juillet 2007 Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Très honnêtement je ne réussis pas à comprendre comment des parents qui s'installent dans une province majoritairement francophone puisse envoyer leurs enfants dans une école anglophone (ça m'étonne je croyais que c'était obligatoire d'aller dans une école francophone !!).Je trouve que c'est de les hypothéquer grandement en tout cas.Mais je peux dire que lorsque nous allons dans le "chinatown" nous rencontrons souvent des chinois qui ne parlent que le mandarin alors qu'ils vivent au Québec depuis des années Je ne comprends pas comment il se fait que le gouvernement du Québec, qui a un droit de regard sur l'immigration, accepte des candidats ne parlant aucunement français et qui de toute évidence ne voudront jamais le parler. Citer
Habitués Moi Posté(e) 14 juillet 2007 Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Moi aussi c'est quelque chose que je ne comprend pas. J'ai passe quelques mois en Suede, et non je parle pas courament suedois , mais j'avais commencer deja a apprendre le minimm pour me debrouiller et pour bien faire rigoler mes collegues suedois. Et ca sans faire d'effort particulier. Il me semble que c'est juste normal quand tu t'installe ailleurs. Citer
Habitués JayJay Posté(e) 14 juillet 2007 Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Facile, la faille : suffit d'envoyer ses enfants à l'école privée anglophone. Ensuite, l'école publique anglophone leur est permise. Après 2 ans il me semble. Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 14 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 A l'inverse, je me suis demandé si nous avions choisi une autre province que le Québec, donc anglophone..., si nous aurions mis nos enfants dans une école francophone ou anglophone. Je pense que nous aurions opté pour la seconde solution, dans un soucis d'intégration. Citer
Ovide Posté(e) 14 juillet 2007 Posté(e) 14 juillet 2007 Facile, la faille : suffit d'envoyer ses enfants à l'école privée anglophone. Ensuite, l'école publique anglophone leur est permise. Après 2 ans il me semble.Sans blague? Tu nous niaises? D'abord il n'y a pas des tonnes d'écoles anglaises privées à l'élémentaire. Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier). Enfin, je doute que tu puisses par la suite passer au public anglais? Citer
Ovide Posté(e) 14 juillet 2007 Posté(e) 14 juillet 2007 Nous vivons à Rosemont depuis bientôt un mois. Le quartier est plutôt sympa, bien achalandé, et nous avons transports en commun et commerces à proximité. Enfin bref ... Juste en face de notre appartement se trouve un dépanneur, tenu par une famille dorigine chinoise, installée au Québec depuis 2 ans. Voici bientôt une semaine que nos enfants respectifs se font secrètement des signes depuis leurs fenêtres, et séchangent des petits mots par boites aux lettres interposées, en traversant la rue 2 à 3 fois par jour. Nous avons trouvé ça plutôt cute, et leur avons suggéré de se rencontrer plutôt que de communiquer de manière furtive. Ce qui fut chose faite ce matin.Mais au bout de quelques secondes, voilà les cinq bambins confrontés à un problème de taille, celui de pouvoir communiquer entre eux, nos enfants parlant uniquement français, et les trois enfants de nos voisins, eux, exclusivement mandarin et anglais. Mon fils dispose de notions danglais suffisantes pour arriver à comprendre et à se faire comprendre, mais la petite dernière risque elle de devenir l'unique spectatrice du petit groupe qui vient de se former devant lappartement, faute de connaitre un seul mot d'anglais. Pas mal de frustration et de déception en prévision...Malgré le fait quils soient installés au Québec depuis 2 ans, les parents ont choisi de les placer dans une école anglophone (faille dans la loi 101 ?), et le peu de français quils connaissent semble avoir été appris en regardant les chaînes de télévision francophones. Enfin daprès ce que j'ai cru comprendre. Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.A priori, la situation semble assez amusante pour eux, les enfants de nos voisins apprenant à notre progéniture quelques mots danglais, en échange de quelques rudiments de français, un peu plus poussés que ceux dispensés par la télévision.Bienvenue au Québec...toujours pas un pays normal. Parce que tu vois c'est ça un peuple colonisé. On est 80% du Québec mais on ne réussit toujours pas à imposer notre langue et notre culture à ceux qui pourtant CHOISSISSENT de venir vivre ici. Tu iras lire l'histoire de la Loi 101Avant 1977, 90% des immigrants envoyaient leurs enfants à l'école anglaise.Quand tu immigres dans un pays, tu cherches à te coller à côté des winners, pas des loosersJusqu'à 77 -et encore aujourd'hui- pour beaucoup d'immigrants on est encore des loosers.Les Chinois font partie des communautés les moins francisés. Pourtant c'est l'une des plus vieilles communautés au Québec et on ne les a jamais mal traités (jamais eu de "No Dog No Chinese" ici) Citer
Habitués Nemesis Posté(e) 14 juillet 2007 Auteur Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier).C'est quand la dernière fois que tu es venu à Rosemont ? Pour ce que j'ai vu du quartier depuis que nous y sommes installés, et par rapport aux appartements et aux autos garées devant, ce n'est pas vraiment l'idée que j'ai de ce qu'est un quartier dit "ouvrier". Citer
Ovide Posté(e) 14 juillet 2007 Posté(e) 14 juillet 2007 Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier).C'est quand la dernière fois que tu es venu à Rosemont ? Pour ce que j'ai vu du quartier depuis que nous y sommes installés, et par rapport aux appartements et aux autos garées devant, ce n'est pas vraiment l'idée que j'ai de ce qu'est un quartier dit "ouvrier".Ca fait longtemps. Ici n'importe qui peut avoir une bagnole neuve pour 200$ par mois.Quartier ouvrier n'a rien de péjoratif.A Rosemont on est dans la classe moyenne inférieure (lower middle class), par opposition à Laval par exemple où on est dans la classe moyenne supérieure (upper middle class). Ou à Outremont où on est dans la classe supérieure (j'utilise la terminologie américaine) Citer
Habitués JayJay Posté(e) 14 juillet 2007 Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Sans blague? Tu nous niaises? D'abord il n'y a pas des tonnes d'écoles anglaises privées à l'élémentaire. Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier). Enfin, je doute que tu puisses par la suite passer au public anglais? Rosemont n'est plus ce qu'elle était dans les années 30, Ovide-whatever. Quartier ouvrier... c'est plutôt une extension du Plateau !Ensuite certains parents misent tout sur l'éducation de leurs enfants, quitte à se saigner à blanc. Parfois certains pensent que ça vaut l'investissement de les envoyer dans le privé pour ensuite les mettre dans le public. En effet on considère qu'il y a préjudice à l'enfant s'il a démarré sa scolarité en anglais, donc on permet dans ce cas l'accès à l'école publique anglaise. Je crois que ce jugement a été invalidé par la Cour d'appel, mais il n'est pas rétroactif. Le jugement entrepris consacre en somme, comme le plaide l'appelante, le droit inédit de tous les parents de choisir la langue d'enseignement de ses enfants, alors que le constituant a clairement voulu exclure une telle portée aux droits linguistiques. L'interprétation donnée par le juge permettrait en effet un accès quasi automatique à l'école anglaise au Québec, aux enfants de la majorité francophone ou aux allophones, qui feraient un court passage à l'école privée anglaise non subventionnée pour se rendre admissibles à l'école anglaise publique ou privée subventionnée. Cette interprétation et ses conséquences vont certainement à l'encontre de l'objectif poursuivi par l'article 23 en accentuant davantage le déséquilibre existant entre les groupes francophone et anglophone au Canada, dans un contexte nord-américain très largement dominé par la langue anglaise . »71 Citer
Habitués stephanelinda Posté(e) 14 juillet 2007 Habitués Posté(e) 14 juillet 2007 Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier).C'est quand la dernière fois que tu es venu à Rosemont ? Pour ce que j'ai vu du quartier depuis que nous y sommes installés, et par rapport aux appartements et aux autos garées devant, ce n'est pas vraiment l'idée que j'ai de ce qu'est un quartier dit "ouvrier".Totu dépend où tu restes Nemesis dans Rosemont? Dans mon secteur (quartier Angus), on ne peut pas le qualifié d'ouvrier...Mais le district de Rosemont est très étendu, l'ensemble reste un quartier plus populaire...Linda Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 A l'inverse, je me suis demandé si nous avions choisi une autre province que le Québec, donc anglophone..., si nous aurions mis nos enfants dans une école francophone ou anglophone. Je pense que nous aurions opté pour la seconde solution, dans un soucis d'intégration.Une erreur que beaucoup de francophones du ROC font. Ça en fera de parfaits anglophones pour qui le français sera une langue vernaculaire, qu'ils sauront à peine lire et pas du tout écrire, et qu'ils finiront par perdre. À la génération suivante, l'assimilation sera totale. Tes petits-enfants seront intégrés dans le ROC, mais ils ne comprendront pas leurs grands-parents.Le français est une langue difficile, il ne s'apprend qu'à l'école française. L'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape. En résumé, les enfants du ROC qui vont à l'école française deviennent bilingues, ceux qui vont à l'école anglaise deviennent unilingues. Lesquels s'intègreront le mieux, lesquels auront le meilleur avenir?Et lesquels ont une chance de NE PAS être assimilés?Allez, joyeux 14 juillet! Allons z'enfants... ♫ Citer
Habitués cherry Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 (modifié) Mais au bout de quelques secondes, voilà les cinq bambins confrontés à un problème de taille, celui de pouvoir communiquer entre eux, nos enfants parlant uniquement français, et les trois enfants de nos voisins, eux, exclusivement mandarin et anglais. Mon fils dispose de notions d’anglais suffisantes pour arriver à comprendre et à se faire comprendre, mais la petite dernière risque elle de devenir l'unique spectatrice du petit groupe qui vient de se former devant l’appartement, faute de connaitre un seul mot d'anglais. Pas mal de frustration et de déception en prévision...Bienvenue au Québec et à Montréal, Nemesis. Et quelle langue crois-tu va supplanter l'autre dans leurs échanges? Dans le mille, et c'est déjà commencé... Ça me fait penser aux Chinois du dépanneur en face de chez moi, un couple sans enfant. Le gars parle mandarin, se démerde plutôt bien en anglais (il a étudié à Concordia) et baragouine quelques mots de français. Sa femme elle, ne parlait que le mandarin jusqu'à tout récemment. À force d'être isolée dans son coin, elle s'est tannée et a suivi des cours de français. Résultat: elle sait dire les politesses d'usage et les chiffres, ce qui est plutôt pratique dans un commerce. Mais pour le reste, elle est aussi isolée qu'avant. Quand on sait que le gars est ici depuis au moins 15 ans (sa femme l'a rejoint quelques années après), c'est triste. Mais comme la plupart des Chinois propriétaires de dépanneur de quartier ici, le gars a acheté son dépanneur d'un autre Chinois et a immigré ici en tant qu'investisseur étranger. C'est pour ça qu'il y a autant de Chinois dans le domaine et que la plupart ne parlent pas un traître mot de français: il y a un véritable marché où ils se vendent les dépanneurs montréalais entre eux, entre Chinois, sans même avoir à sortir de la Chine. Modifié 15 juillet 2007 par cherry Citer
Habitués juetben Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier).C'est quand la dernière fois que tu es venu à Rosemont ? Pour ce que j'ai vu du quartier depuis que nous y sommes installés, et par rapport aux appartements et aux autos garées devant, ce n'est pas vraiment l'idée que j'ai de ce qu'est un quartier dit "ouvrier".Ca fait longtemps. Ici n'importe qui peut avoir une bagnole neuve pour 200$ par mois.Quartier ouvrier n'a rien de péjoratif.A Rosemont on est dans la classe moyenne inférieure (lower middle class), par opposition à Laval par exemple où on est dans la classe moyenne supérieure (upper middle class). Ou à Outremont où on est dans la classe supérieure (j'utilise la terminologie américaine)faudrait peut etre justement que tu ailles plus souvent a rosemont!!! a 200 par mois c'est pas kles autos qui sont stationnés dans rosemont ni meme une classe moyenne inferieure qui va se payer un haut ou un bas de duplex a 200 000 ou bien un condo neuf a 250 000!!! par contre par opposition laval est bien plus etendu et tu generalises alors qu'il y a tout autant de difference a laval que sur l'ensemble de l'ile de montreal prends l'exemple du bord de l'eau a ste dorothé opposé au quartier pont viau ou juste l'autre coté du pont papineau.... tu vois pas toujours la classe moyenne superieure a laval!!! Citer
Samurai Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 Nous vivons à Rosemont depuis bientôt un mois. Le quartier est plutôt sympa, bien achalandé, et nous avons transports en commun et commerces à proximité. Enfin bref ... Juste en face de notre appartement se trouve un dépanneur, tenu par une famille dorigine chinoise, installée au Québec depuis 2 ans. Voici bientôt une semaine que nos enfants respectifs se font secrètement des signes depuis leurs fenêtres, et séchangent des petits mots par boites aux lettres interposées, en traversant la rue 2 à 3 fois par jour. Nous avons trouvé ça plutôt cute, et leur avons suggéré de se rencontrer plutôt que de communiquer de manière furtive. Ce qui fut chose faite ce matin.Mais au bout de quelques secondes, voilà les cinq bambins confrontés à un problème de taille, celui de pouvoir communiquer entre eux, nos enfants parlant uniquement français, et les trois enfants de nos voisins, eux, exclusivement mandarin et anglais. Mon fils dispose de notions danglais suffisantes pour arriver à comprendre et à se faire comprendre, mais la petite dernière risque elle de devenir l'unique spectatrice du petit groupe qui vient de se former devant lappartement, faute de connaitre un seul mot d'anglais. Pas mal de frustration et de déception en prévision...Malgré le fait quils soient installés au Québec depuis 2 ans, les parents ont choisi de les placer dans une école anglophone (faille dans la loi 101 ?), et le peu de français quils connaissent semble avoir été appris en regardant les chaînes de télévision francophones. Enfin daprès ce que j'ai cru comprendre. Dailleurs, ils se plaignent davoir peu damis dans le quartier, faute de pouvoir communiquer facilement en français. Cétait donc une aubaine pour eux de trouver juste en face de chez eux deux enfants, les nôtres, mais qui malheureusement, ne parlent que très peu anglais.Bref, sans lancer de débat sur lusage (et limportance) du français au Québec, ce nest ni le but, ni lenvie ici, je trouvais simplement dommage, et surtout triste, que des enfants se retrouvent un peu isolés faute de maitriser la langue utilisée dans la Province du Canada où leurs parents ont décidé de sinstaller.A priori, la situation semble assez amusante pour eux, les enfants de nos voisins apprenant à notre progéniture quelques mots danglais, en échange de quelques rudiments de français, un peu plus poussés que ceux dispensés par la télévision.Bienvenue au Québec...toujours pas un pays normal. Parce que tu vois c'est ça un peuple colonisé. On est 80% du Québec mais on ne réussit toujours pas à imposer notre langue et notre culture à ceux qui pourtant CHOISSISSENT de venir vivre ici. Tu iras lire l'histoire de la Loi 101Avant 1977, 90% des immigrants envoyaient leurs enfants à l'école anglaise.Quand tu immigres dans un pays, tu cherches à te coller à côté des winners, pas des loosersJusqu'à 77 -et encore aujourd'hui- pour beaucoup d'immigrants on est encore des loosers.Les Chinois font partie des communautés les moins francisés. Pourtant c'est l'une des plus vieilles communautés au Québec et on ne les a jamais mal traités (jamais eu de "No Dog No Chinese" ici)Ovide, Colonisés? Losers? Faudrait pas exagérer non plus ! Il y a plein d'anglos qui sont losers (j'en connais personnelement ) et il y a plein de francophones qui sont winners. Faut arrêter avec les généralisations excessives. Aussi faut penser que le Québec c'est une petite île francophone ( 6 millions de francophones ) dans un océan anglophone de plus de 320 millions de personnes (Amérique du Nord). Ça explique bien des choses. Aussi, ça serait moins loser si tu écrirais loser correctement... (c'est "loser" et non "looser") lol ! Citer
Habitués Pépé Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Ensuite ce n'est pas donné, surtout si tu habites à Rosemont (quartier ouvrier).C'est quand la dernière fois que tu es venu à Rosemont ? Pour ce que j'ai vu du quartier depuis que nous y sommes installés, et par rapport aux appartements et aux autos garées devant, ce n'est pas vraiment l'idée que j'ai de ce qu'est un quartier dit "ouvrier".Ca fait longtemps. Ici n'importe qui peut avoir une bagnole neuve pour 200$ par mois.Quartier ouvrier n'a rien de péjoratif.A Rosemont on est dans la classe moyenne inférieure (lower middle class), par opposition à Laval par exemple où on est dans la classe moyenne supérieure (upper middle class). Ou à Outremont où on est dans la classe supérieure (j'utilise la terminologie américaine)faudrait peut etre justement que tu ailles plus souvent a rosemont!!! a 200 par mois c'est pas kles autos qui sont stationnés dans rosemont ni meme une classe moyenne inferieure qui va se payer un haut ou un bas de duplex a 200 000 ou bien un condo neuf a 250 000!!! par contre par opposition laval est bien plus etendu et tu generalises alors qu'il y a tout autant de difference a laval que sur l'ensemble de l'ile de montreal prends l'exemple du bord de l'eau a ste dorothé opposé au quartier pont viau ou juste l'autre coté du pont papineau.... tu vois pas toujours la classe moyenne superieure a laval!!!En effet, si tu es capable de payer à ton plus vieux le primaire privé non subventionné, il pourra aller ensuite au secteur public anglophone. Et comme le plus vieux ne parlera que l'anglais, les frères et soeurs qui suivent, auront aussi le droit de poursuivre à l'école anglaise afin de pouvoir communiquer avec leur aîné. Celui qui coûte cher, c'est le premier. S'ils sont cinq, le "prix de revient" à l'unité n'aura pas été trop élevé pour pouvoir contourner la loi et se ranger du côté des anglophones, même au Québec.Même ceux qui auront choisi d'étudier en français auront le droit, une fois rendus au Cegep, de continuer en anglais dans des institutions subventionnées par la majorité et ils le font en masse parce qu'ils parlent bien l'anglais à l'entrée. En plus, ils ont droit à des cours de rattrapage en anglais écrit au besoin.Un système de cul, je vous dis. J'imagine une telle chose en France. Nous aurions droit à une deuxième Révolution.Imaginez l'époque où il n'y avait pas de loi 101 et que l'immigrant pouvait inscrire ses enfants à l'école anglaise sans problème. Vous avez les Grecs et les Italiens d'aujourd'hui arrivés après la 2è guerre et qui vivent entre eux dans leur langue et en anglais le reste du temps. Les clientèles des cegeps Dawson, Vanier et John Abbot et St Lawrence sont majoritairement constituées par les descendants de ces immigrants.Nous pourrions aussi parler des universités! Y a qu'à voir McGill et Concordia pour comprendre et je sais de quoi je parle. Citer
Habitués Vannille68 Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 en tout cas - nous avons beaucoup voyager avec notre derniere et chaque fois elle a reussi a communiquer avec des petits amis de vacances ......t en fait pas ils vont se comprendre !! surement mieux que les adultes !! Citer
khadija Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 c'est la meme remarque que je me suis faite, ca se peut que la madame considére que Rosemont est un quartier d'ouvrier si biensur elle habite à Wesmont En plus, je préfére résider dans un quartier ouvrier ou les gens sont sympas que d'un quartier snob,,,,,, Citer
khadija Posté(e) 15 juillet 2007 Posté(e) 15 juillet 2007 Meme à Laval, il y a des quartiers que ca fait dur,,,,,,, drogue, ,,,,,il suffit de regarder la tv pour voir ce qui se passe,,, Citer
Habitués Redtoronja Posté(e) 15 juillet 2007 Habitués Posté(e) 15 juillet 2007 Une erreur que beaucoup de francophones du ROC font. Ça en fera de parfaits anglophones pour qui le français sera une langue vernaculaire, qu'ils sauront à peine lire et pas du tout écrire, et qu'ils finiront par perdre. À la génération suivante, l'assimilation sera totale. Tes petits-enfants seront intégrés dans le ROC, mais ils ne comprendront pas leurs grands-parents.Le français est une langue difficile, il ne s'apprend qu'à l'école française. L'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape. En résumé, les enfants du ROC qui vont à l'école française deviennent bilingues, ceux qui vont à l'école anglaise deviennent unilingues. Lesquels s'intègreront le mieux, lesquels auront le meilleur avenir?Ouf, je suis contente de voir que je fais une erreur ! L'anglais ne s'apprend pas, il s'attrape ? Mouais... pour le baragouiner, c'est sûr. Autrement bon courage pour être bilingue. Je trouve très fatiguante cette propension québécoise à tirer sur les communautés francophones hors Québec, dans le style "point de salut hors du 100% français". Je respecte tout à fait le fait que le Québec soit une province unilingue et je n'y vis pas de toute façon, donc je n'irai pas m'aventurer sur un terrain que je connais mal. Mais je connais en revanche la francophonie bilingue voire trilingue hors-Québec, et elle est bien plus vivante et bien moins assimilée que ce qu'on dit. Quant à ton histoire, Némesis, c'est vrai que c'est dommage. Moi aussi je trouve toujours ça triste de voir des immigrés qui ne parle pas suffisamment la langue locale pour communiquer confortablement etc. J'ai la chance d'apprendre les langues facilement, j'en parle 5 ou 6, et je ne pourrais pas vivre dans un pays dont le je parle pas au moins les bases de la langue.Maintenant il faut aussi prendre un compte le fait qu'il y a beaucoup de sortes d'immigrants. Il y a les travailleurs qualifiés, qui eux doivent parler au moins une des deux langues officielles pour immigrer au Canada. Pourquoi choisir de s'installer au Québec si on ne parle pas français... mystère pour moi.Mais n'oubliez pas aussi qu'il y a des réfugiés, ou des gens qui sont arrivés à une époque où les programmes de langue n'existaient pas - quand un immigrant dans une situation précaire débarque (et je ne parle pas là des travailleurs qualifiés !), qu'est-ce qu'il fait ? Il cherche du travail. Souvent dans sa communauté, parce qu'il peut continuer à parler sa langue maternelle. Question de priorité. Et puis on s'installe dans la situation... et on ne maitrisera jamais totalement la langue du pays d'accueil, ça sera la seconde génération qui sera à l'aise. Citer
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