Bienvenue chez toi...

[JayJay]

Tiens, je vais parler avec mon coeur, ça va me changer.

En fait, ce qui me dérange, Vale, c'est que je sais pertinemment que vous êtes une petite gang, à l'Union française, ou je ne sais où, à nous lire, et à pester contre nos messages "roses" sur le Québec. Alors oui, j'ai des coups de gueule contre les critiques de mauvaise foi envers le Québec, mais par dessus tout, je pense que j'essaie d'expliquer qui nous sommes. Dire bonjour aux voisins? Je ne suis pas forte là-dessus. Mes voisins ne le sont pas non plus. Pourtant, une nuit que l'ambulance et les pompiers étaient chez nous pour mon fils malade, mes voisins discrets se sont littéralement précipités dehors pour savoir s'ils pouvaient nous aider. On dit les Québécois hypocrites et individualistes? Mon amie québécoise était là en même pas une minute pour prendre en charge mon grand garçon pendant que nous partions avec mon malade.

Je ne pense pas avoir un "parti pris" en ce sens que je ne me leurre pas sur ma condition. Il y a des gens ici qui savent que j'en ai arraché en maudit à mon retour ici. Je ne vois pas la vie ici de façon idyllique. Je suis parfois exaspérée, et très critique envers mon pays. Cependant c'est mon pays et je sublime mes "frustrations" par un certain activisme. Agir local. C'est parfois frustrant car on a l'impression que les choses n'avancent pas assez vite à notre goût, mais au moins on n'a pas l'impression de regarder la vie nous passer à côté. La température? Que veux-tu, je suis née dans une ville où le froid sec nous coupe le souffle. J'ai eu effectivement du mal à m'habituer au froid humide, comme je déteste la canicule humide du Sud du Québec d'ailleurs.

Mais par dessus, je ne supporte pas ceux qui nous lisent, voire nous espionnent, et se complaisent dans leur passivité et leur amertume, en se moquant de ceux qui essaient de voir la vie avec philosophie, en crachant sur ceux qui ont des difficultés parfois, qui ont du chagrin, mais qui se battent pour essayer de voir la vie positivement. Je ne supporte pas ce mépris envers ceux qui prouvent quotidiennement leur résilience. Vraiment, je ne supporte pas. Noyez-vous dans votre fiel si ça vous tente, mais n'entraînez personne au fond du baril avec vous.

Modifié 28 mai 2007 par JayJay

[Jas06]

Je crois que Vale est dans un processus de retour après plusieurs frustrations ici et qu'il a du mal à gérer tout ça semble-t-il, ce qui expliquerait, sans les excuser, ses commentaires agressifs.

C'est dommage. Je suis moi-même dans un processus de retour et si je me plains de l'humidité qui est un FAIT sur la Côte d'Azur, il y a plein de choses que je vais regretter.

Modifié 28 mai 2007 par Jas06

[jimmy]

Noyez-vous dans votre fiel si ça vous tente, mais n'entraînez personne au fond du baril avec vous

+1, bien dit

jimmy

[peanut]

En effet, ça semble évident que Vale46 en a soupé du Québec...mais comme certains témoignages que j'ai lu dernièrement, il semble que le mépris et le dénigrement fasse partie de la thérapie avant de retourner en France... Il n'a qu'à lire son témoignage sur l'alimentation au Québec qui est empreint de mauvaise foi(alimentation santé impossible à trouver ici!!)

peanut

[Zemida]

Tiens, je vais parler avec mon coeur, ça va me changer.

En fait, ce qui me dérange, Vale, c'est que je sais pertinemment que vous êtes une petite gang, à l'Union française, ou je ne sais où, à nous lire, et à pester contre nos messages "roses" sur le Québec. Alors oui, j'ai des coups de gueule contre les critiques de mauvaise foi envers le Québec, mais par dessus tout, je pense que j'essaie d'expliquer qui nous sommes. Dire bonjour aux voisins? Je ne suis pas forte là-dessus. Mes voisins ne le sont pas non plus. Pourtant, une nuit que l'ambulance et les pompiers étaient chez nous pour mon fils malade, mes voisins discrets se sont littéralement précipités dehors pour savoir s'ils pouvaient nous aider. On dit les Québécois hypocrites et individualistes? Mon amie québécoise était là en même pas une minute pour prendre en charge mon grand garçon pendant que nous partions avec mon malade.

Je ne pense pas avoir un "parti pris" en ce sens que je ne me leurre pas sur ma condition. Il y a des gens ici qui savent que j'en ai arraché en maudit à mon retour ici. Je ne vois pas la vie ici de façon idyllique. Je suis parfois exaspérée, et très critique envers mon pays. Cependant c'est mon pays et je sublime mes "frustrations" par un certain activisme. Agir local. C'est parfois frustrant car on a l'impression que les choses n'avancent pas assez vite à notre goût, mais au moins on n'a pas l'impression de regarder la vie nous passer à côté. La température? Que veux-tu, je suis née dans une ville où le froid sec nous coupe le souffle. J'ai eu effectivement du mal à m'habituer au froid humide, comme je déteste la canicule humide du Sud du Québec d'ailleurs.

Mais par dessus, je ne supporte pas ceux qui nous lisent, voire nous espionnent, et se complaisent dans leur passivité et leur amertume, en se moquant de ceux qui essaient de voir la vie avec philosophie, en crachant sur ceux qui ont des difficultés parfois, qui ont du chagrin, mais qui se battent pour essayer de voir la vie positivement. Je ne supporte pas ce mépris envers ceux qui prouvent quotidiennement leur résilience. Vraiment, je ne supporte pas. Noyez-vous dans votre fiel si ça vous tente, mais n'entraînez personne au fond du baril avec vous.

[TitiPirouette]

Tiens, je vais parler avec mon coeur, ça va me changer.

En fait, ce qui me dérange, Vale, c'est que je sais pertinemment que vous êtes une petite gang, à l'Union française, ou je ne sais où, à nous lire, et à pester contre nos messages "roses" sur le Québec. Alors oui, j'ai des coups de gueule contre les critiques de mauvaise foi envers le Québec, mais par dessus tout, je pense que j'essaie d'expliquer qui nous sommes. Dire bonjour aux voisins? Je ne suis pas forte là-dessus. Mes voisins ne le sont pas non plus. Pourtant, une nuit que l'ambulance et les pompiers étaient chez nous pour mon fils malade, mes voisins discrets se sont littéralement précipités dehors pour savoir s'ils pouvaient nous aider. On dit les Québécois hypocrites et individualistes? Mon amie québécoise était là en même pas une minute pour prendre en charge mon grand garçon pendant que nous partions avec mon malade.

Je ne pense pas avoir un "parti pris" en ce sens que je ne me leurre pas sur ma condition. Il y a des gens ici qui savent que j'en ai arraché en maudit à mon retour ici. Je ne vois pas la vie ici de façon idyllique. Je suis parfois exaspérée, et très critique envers mon pays. Cependant c'est mon pays et je sublime mes "frustrations" par un certain activisme. Agir local. C'est parfois frustrant car on a l'impression que les choses n'avancent pas assez vite à notre goût, mais au moins on n'a pas l'impression de regarder la vie nous passer à côté. La température? Que veux-tu, je suis née dans une ville où le froid sec nous coupe le souffle. J'ai eu effectivement du mal à m'habituer au froid humide, comme je déteste la canicule humide du Sud du Québec d'ailleurs.

Mais par dessus, je ne supporte pas ceux qui nous lisent, voire nous espionnent, et se complaisent dans leur passivité et leur amertume, en se moquant de ceux qui essaient de voir la vie avec philosophie, en crachant sur ceux qui ont des difficultés parfois, qui ont du chagrin, mais qui se battent pour essayer de voir la vie positivement. Je ne supporte pas ce mépris envers ceux qui prouvent quotidiennement leur résilience. Vraiment, je ne supporte pas. Noyez-vous dans votre fiel si ça vous tente, mais n'entraînez personne au fond du baril avec vous.

[JayJay]

Ça me réconforte Titi, d'autant que tu as eu tes moments aussi de "pas évidence" hein, et que tu as tenu bon.

[Jas06]

Après la pollution de ce post, je n'ai plus eu envie d'y revenir poursuivre mes réflexions sur mon retour... J'ai pensé créer un autre fil, mais bon ç'aurait été un peu narcissique...

Enfin.

Me voilà après 2 semaines de retour chez nous et je ne suis pas toujours pas allée dans la GRANDE ville de Montréal. Après avoir passé les dernières années à marcher pour me rendre d'un point A à un point B, d'être obligée de prendre le métro dans mon ancienne ville que j'aimais tellement m'apparaît aujourd'hui peu attirant. Mais il faudra bien que je la traverse cette rivière la semaine prochaine.

Ce repli volontaire m'a cependant permis d'observer ma ville natale, Laval, d'un autre oeil. J'ai rencontré des gens dans mon domaine et on sent une réelle volonté de bouger et des actions concrètes en ce sens. Alors que JAMAIS depuis Nice, je n'avais envisagé travailler à Laval, aujourd'hui, je serais ravie si qq chose se présentait.

Qd j'étais plus jeune, on ne s'identifiait pas à Laval, une municipalité née il y a 40 ans à peine et qui regroupait des villages de l'île Jésus. L'identification se faisait plutôt par ces quartiers dont l'étiquette colle toujours à certains. Mais tranquillement, une identité collective prend forme qui commence à dépasser l'appellation simpliste de "banlieue". Il y a encore bcp de boulot, mais les gens que j'ai rencontré avancent et ont de beaux projets.

Je me sens tiraillée toujours dans ma décision de revenir. Le fait que ma fille aînée ne soit toujours pas là (elle termine l'école) et que mon mari n'a rien ici pour le moment (et tout en France) joue pour beaucoup dans mon incertitude. Ce que je sais pour sûr, c'est que pour le moment, ma place n'est plus en France. J'ai vraiment besoin d'une coupure, d'une réénergisation. La France m'a pompé toute mon énergie. Et en discutant avec des gens ici, ça revient et ça fait du bien.

Mais le soir... C'est difficile. Je pense à ma fille et à mon mari qui dorment... Je pense à la directrice de l'école de ma fille qui refuse qu'elle quitte après le conseil de classe et ce même si un groupe d'élèves part en Angleterre pour les 2 dernières semaines... Mon mari a pris rdv avec elle, mais c'est loin d'être gagné car notre fille a raté l'école en février 1 jour et demi lorsqu'on est allés à Londres... Et cela la directrice nous le met sous le nez aujourd'hui!

Voilà ou (pas trouvé l'accent grave du "u") j'en suis. Côté boulot, j'ai une piste à travailler et le reste, on verra bien.