Le stress de l'immigration par La Vosgienne

[Laurent]

Notre chroniqueuse de Toronto vient de nous livrer sa dernière chronique.

À lire en page d'accueil.

[Jas06]

Ce qui m'interpelle ds cette chronique c'est surtout la dernière phrase qui dit, je crois: "Pour l'instant, c'est décidé: je reste!"

Ce qui m'interpelle c'est le "Pour l'instant". Qd on immigre, même avec l'ambition que ce soit pour la vie, il y a toujours cette petite phrase derrière nos pensées, cette petite phrase qui agit comme une soupape... Pour l'instant...

Parfois, le "pour l'instant" disparaît et il ne reste que le "c'est décidé, je reste", mais il n'est pas dit qu'il ne reviendra pas ds qq années.

Parfois, la phrase devient subrepticement autre chose et bascule vers le "Bientôt, c'est décidé: je rentre"... C'est ce qui m'arrive...

Mais ce que je retiens c'est qu'en tant qu'immigrant volontaire, nous sautons tous avec un filet, une porte de sortie qui fait que lorsque ça va mal, on se dit "je peux partir" pour alléger la pression.

Les natifs du pays d'immigration ne comprennent pas tjrs cet état d'esprit. Et qd moi, je dis (depuis peu), je vais rentrer au Québec, on me regarde bizarrement car j'ai cette option et qu'eux affrontent les obstacles sans elle.

Modifié 3 mars 2007 par Jas06

[Laurent]

Merci de ton commentaire.

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[nayvil77]

"deux mois de vacances en été (non payés car école privée!), et deux semaines à Noël. Heureuse! Oui, je le suis !"

c le top meme en france on se paye pas deux mois de vacances en ete.

c encourageant de savoir qu'il y'a des arrangements entre employeurs et employés, bien sur le reste de l'année c'est 55 heure /semaine. il s'agit de trouver un travail qui plait c important .