René Posté(e) 13 novembre 2006 Posté(e) 13 novembre 2006 Bonjour tout le monde!je m'appelle René, je suis étudiant au cégep et je fais une recherche sur la vie des farncais au Québec notamment de la communauté qui est à Montréal.c'est dans le cadre d'un cours en anthropologie et j'aimerai recueillir quelques informations.1)Relations avec la province d'accueila-Différences et ressemblances entre la culture du Québec et celle de la France: valeurs religieuses, morales, éducatives, familiales, politiques...b-critique positive et négative du québec, apport au Québec et apport du Québecc-désir de retourner en France?2)Évaluations des changements survenus et la capacité de s'adaptera)changements géographiques: habitat, passage de la campagne à la villeb)changements physiologiques: nouvelle alimentation, maladies, climat...c)changements culturels: organisation du Québec(institutions politiques, économiques, technologiques, religieuses, sociales...)d)changements sociaux: relations différentes, modes et codes de communication, individualisme versus collectivisme...e)changements psychologiques: anxiété face à l'inconnu, tristesse liée à l'éloignement de la France et des proches.Autres thèmes...Merci d'avance et j'espère réaliser le meilleur projet de ma classe avec vos nombreuses réponses!
Habitués Equinox Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Si tu viens au Québec, c'est pour vivre au Québec et pas comme un français en vacances
Habitués Labrador Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Bonjour tout le monde!je m'appelle René, je suis étudiant au cégep et je fais une recherche sur la vie des farncais au Québec notamment de la communauté qui est à Montréal.c'est dans le cadre d'un cours en anthropologie et j'aimerai recueillir quelques informations.1)Relations avec la province d'accueila-Différences et ressemblances entre la culture du Québec et celle de la France: valeurs religieuses, morales, éducatives, familiales, politiques...b-critique positive et négative du québec, apport au Québec et apport du Québecc-désir de retourner en France?2)Évaluations des changements survenus et la capacité de s'adaptera)changements géographiques: habitat, passage de la campagne à la villeb)changements physiologiques: nouvelle alimentation, maladies, climat...c)changements culturels: organisation du Québec(institutions politiques, économiques, technologiques, religieuses, sociales...)d)changements sociaux: relations différentes, modes et codes de communication, individualisme versus collectivisme...e)changements psychologiques: anxiété face à l'inconnu, tristesse liée à l'éloignement de la France et des proches.Autres thèmes...Merci d'avance et j'espère réaliser le meilleur projet de ma classe avec vos nombreuses réponses!ouah !! trés vaste , je pense que certains piliers de ce forum sont prêt a te rendre service puisqu'ils sont trés calés dans les rapports sociologiques de nos deux pays (n'est ce pas mr Petit Prince et Mme Petitboudange .... tiens ça commence pareil !!!!)pour ma part , je crois que chaque question que tu poses pourrait être sujet à un chapitre de livre,elles sont toutes réalistes et ceux qui ont les pieds sur terre se posent en principe les mêmes questions continuellement tous les jours.Je ne pourrai simplement te dire que les gros schémas tels que la différence culturelle anglo-saxonne VS latine , la climatologie ainsi que la topographie de l'environnement et pour finir les fondements historiques avec la sociéte Européenne sont à mon avis les principaux points de différences profond que peux ressentir un Français au QuébecA +
Habitués laulau1 Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Par simple curiosité, est-ce un sujet qu'on t'a demandé de développer ou est-ce le sujet que tu as choisi par toi même ?
Habitués maxtaz Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Je rajouterai que tu n'auras pas les mêmes réponses selon la "longévité des immigrants".Comme dans un couple, la considération vis à vis des changements provoqués pas l'immigration a ses périodes heureuses et critiques.Ce que je ressens ( :ravi: ) au bout de 3 semaines, ne sera pas identique à mon ressenti dans 1, 5 ou 15 ans... Je crois avoir entendu que 80% des immigrants retournent dans leur pays d'origine après seulement 1 an (attention, je ne sais pas ce qui est inclu dans cette statistique !).Et sur ce forum, comme nous sommes bien informés, tu ne trouveras peut être pas le "côté négatif" de l'immigration francophone...En clair, le résultat de tes recherches sera peut être partiel.Bon travailBenzo
René Posté(e) 13 novembre 2006 Auteur Posté(e) 13 novembre 2006 Par simple curiosité, est-ce un sujet qu'on t'a demandé de développer ou est-ce le sujet que tu as choisi par toi même ?Il y avait plusieurs communautés, mais c'est moi même qui ai décidé de prendre la communauté francaise. et si je réussi à avoir la majeure partie des réponses c'est certain que mon projet sera dur à battre.merci de votre aide!@maxtaz
Habitués Petit-Prince Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Ouf ! Tout un sujet ! ... c'est très vaste, mais ça je pense que tu te'en rends compte, mais en même temps, c'est passionnant. Difficile d'être exaustif dans tout ce que tu demandes, de plus, il y a aussi une variable qu'il faut prendre en considération, puis crois-moi, elle est très importante : les différences de perceptions.Chacun ayant un vécu différent, des expériences différentes, mais aussi des repères et des valeurs différents. Bref, il est clair que rien sur ce sujet peut être dit en toute objectivité... ce n'est pas forcément un handicap, mais il faut juste le savoir, c'est tout.a-Différences et ressemblances entre la culture du Québec et celle de la France: valeurs religieuses, morales, éducatives, familiales, politiques...J'aurai tendance à parler de "dénominateurs communs", mais encore là, il y a la différence entre la perception et les réalités. À entendre certains Français gavés de Céline Dion et de Antony Kavahana en France, le Québec c'est un peu comme l'hexagone, mais en Amérique ! Le pire, c'est que certains Français même installés ici pensent encore à ça... mais ils sont, heureusement, très minoritaires. Il s'agit plus de quelques illustrations "stéréotypiques" encore habitués à se regarder leur mousse de nombril ! Les autres, la majorité, subissent comme tout le monde un choc culturel en arrivant ici. Certes, le choc culturel sera moins marqué que pour des immigrants asiatiques ou africains, on est d'accord, mais il y a un certain nombre de facteurs qui rendent les deux pays vraiment différents.Les valeurs ne sont pas nécessairement les mêmes. C'est sûr, l'influence de la religion catholique est bien présente dans les deux sociétés, mais du côté du Québec on sent que le pragmatisme nord-américain est passé par là. Ainsi, alors que l'argent est encore très tabou en France, nous n'avons pas de mal à évoquer tout ce qui est financier ici... pareil pour la réussite professionnelle. La France traîne encore comme un boulet ce que certains sociologues appellent le "syndrôme Poulidor". Poulidor était un courreur cycliste qui était très bon, sans doute l'un des meilleurs, mais qui arrivait toujours second lors des grandes courses. Il a été sacralisé et les Français aiment par-dessus tout ces grands héros modernes qui finissent par échouer près du but... ça leur donne une certaine "noblesse", c'est un peu à l'image de ces héros romantiques qui meurent après un duel chevalresque. Ça peut paraître caricatural, mais c'est très réél... Pensons à Jeanne D'Arc, Napoléon, Chirac en 1995 qui était trahi par ses fidèles, et pourquoi pas même Zidane qui trébuche alors qu'il semblait être l'homme parfait aux yeux de beaucoup. Quelqu'un qui réussit trop bien, c'est suspect en France. Ça cache quelque chose. C'est une sorte de réaction collective paranoïaque qui ne favorise pas le dépassement de soi dans la vie de tous les jours. Ce qui m'amène au deuxième point : l'immobilisme et le conservatisme français. Les exemples sont nombreux : manifestation contre le CPE (Contrat de première embauche), grèves et blocages très nombreux à la moindre occasion... là aussi on touche une autre différence : lorsque l'on demande aux Français s'ils veulent des réformes, ils sont tous d'accord, mais dès qu'un gouvernement, de droite comme de gauche, touche un peu trop à ce qu'ils considèrent comme leurs "acquis", c'est le blocage total. Malgré un chômage de longue durée qui bat des records en Europe, malgré le plus haut taux de chômeurs chez les jeunes diplomés de tous les pays de l'OCDE, malgré une dette publique que personne ne parvient à maîtriser... malgré tout cela, les Français sont terriblement conservateurs en ce qui concerne ce qu'ils appellent les acquis sociaux. Alors de voir qu'ici, le Canada a été capable de se redresser économiquement en quelques années, que les employés d'Air Canada, par exemple, ont consentis à une baisse de leurs salaires pour pouvoir sauver l'entreprise, que les grèves qui paralysent le pays sont pratiquement inexistantes... les Québécois sont beaucoup ouverts aux changements à s'adapter.... Ici, changer de travail est vu comme une chance de découvrir d'autres domaines, de diversifier son expérience. Un travailleur qui a fait plusieurs entreprises différentes, c'est une richesse, c'est vu comme une personne qui n'a pas peur d'évoluer et de s'ouvrir. À l'inverse, la même personne en France sera vue comme un instable... une très large majorité des Français souhaitent avoir un emploi stable à vie. C'est d'ailleurs un sentiment qui a émergé des manifestations anti-CPE. Je me retrouvais d'ailleurs avec des commentaires sur mon blog assez éloquants : "Vive le CPE, vive les emplois à vie !". C'est très loin d'être anecdotique puisque les carrières de fonctionnaires sont très demandées, il suffit de voir le nombre de participants aux concours de la fonction publique.Au niveau du travail donc, le Québec se rapproche beaucoup plus de la mentalité anglo-saxonne : pragmatisme, efficacité, esprit de compétition, valorisation de la réussite. b-critique positive et négative du québec, apport au Québec et apport du QuébecOuf ! ... démographiquement parlant, le Québec ne peut soutenir le rythme de sa croissance. Mais cela est encore plus vrai dans certaines provinces canadiennes. La population vieillit, le poids des francophones faiblit, le Québec a donc décidé de faire massivement appel à l'immigration pour tenter de résoudre ses deux problèmes, favorisant l'immigration francophone.Évidemment, toutes ses expériences débarquent au Québec avec des rêves plein la tête qui sont parfois difficile à satisfaire. Et voici un paradoxe québécois (et canadien) : le pays manque de médecins, mais les nombreux médecins étrangers qui débarquent ici sont bloqués par les ordres professionnels. Une situation incroyable ! Les délais s'allongent aux urgences et chez les spécialistes, les gouvernements font tous les efforts possibles pour amener des médecins d'ailleurs, mais le corporatisme médical fait tout échouer ! Je suis certain que si nous prenions tous les médecins qui ne peuvent pas exercer à cause des ordres professionnels pour les faire travailler nous pourrions résoudre en partie les problèmes que nous connaissons en ce moment.Après, certes il y a du négatif... il y a du positif... mais c'est surtout une question de perception. Disons que chacun voit les choses positives qui lui paraissent importantes, mais en somme, c'est surtout différent !Même si ce n'est ni le Paradis, ni l'Enfer... j'ai trouvé le pays où je veux vivre, j'ai trouvé MON petit Paradis et je n'ai absolument aucune intention de repartir vivre en France.Pour le reste, je n'ai pas trop le temps, mais je vais copier/coller une de mes chroniques qui avait pour titre "Être Français au Québec"... j'espère que cela pourra être utile :Être Français au QuébecL'anniversaire de la prise de la Bastille à peine passé, cela aurait été dommage de ne pas en profiter pour parler des Français installés dans l'ancienne Nouvelle-France. Ceci n'ayant rien de bien scientifique, il s'agira plus de parler d'impressions et d'opinions, comme à mon habitude d'ailleurs (je dis juste ça pour les rares qui n'auraient pas encore compris le principe des chroniques).Alors, être Français au Québec à quoi ça ressemble ? Comment ça se passe ?Il est clair, soyons francs, que l'immigrant Français au Québec est sans aucun doute l'immigrant qui a le plus d'atouts pour réussir sa vie ici. D'ailleurs, les récents chiffres publiés par le quotidien La Presse le prouvent, les Français au Québec sont ceux qui ont les meilleurs emplois et qui réussissent le mieux parmi l'ensemble des immigrants.Mais est-ce bien surprenant ? Francophones dès la naissance, issus d'une société occidentale à l'éducation relativement comparable (j'ai bien dit « relativement »), les Français sont les immigrants qui se rapprochent le plus de la population locale. Attention cependant, le fait que nous nous rapprochons le plus des Québécois ne veut absolument pas dire que nous sommes pareils ! Loin de là ! Nous en parlons souvent, mais le fameux choc culturel que ressentent les Français au Québec n'est pas à négliger, même s'il est souvent moins important que pour des immigrants originaires d'Afrique ou d'Asie, par exemple.Donc, pour réussir, les Français ont de bonnes cartes en main, le tout étant de bien savoir les utiliser. Un informaticien qui s'installe à Québec ne réussira pas forcément à obtenir une job, juste parce qu'il est Français, alors que les Québécois eux-mêmes ont beaucoup de mal à en trouver une fois sortis du grand Montréal.D'ailleurs, en parlant d'immigrants, les Français sont-ils considérés de la même manière que les autres ? Même si j'ai un petit avis sur la question, il était plus juste de le demander à des collègues et à des amis Québécois. La réponse fut unanime : les Français sont vraiment dans une catégorie à part, rien à voir avec les autres immigrants. On m'a parlé de nos origines communes qui font que nous ne sommes pas tout à fait des étrangers, ou plutôt, les moins étrangers des immigrants.De par ses liens avec le Québec issu de ses origines communes donc, les Français auront toujours une place à part, même si cela se traduit par un mélange d'amour et de haine qui a diverses causes.Par contre, à de très rares exceptions près, un Québécois ne perçoit pas chaque Français forcément comme un « maudit Français ». On s'en rend vite compte en vivant ici, les Québécois n'ont pas beaucoup de préjugés et préfèrent, dans bien des cas, observer pour se faire leur propre opinion. Tout est une affaire d'attitude et d'ouverture d'esprit. Il est évident que si vous vous sentez supérieur, que vous bousculez un peu les manières de faire ou de penser d'ici et que vous souhaitez étaler votre culture à tout bout de champ sans qu'on vous le demande, vous allez vite vous retrouver avec cette fabuleuse étiquette de « maudit Français » qui sera bien méritée, croyez-moi !Par contre, si vous vivez votre immigration comme un échange de richesses, du donnant-donnant en somme, cela se passera sûrement très bien. Concrètement qu'est-ce que cela signifie ?Les Québécois sont curieux. Ils vont vous poser des questions sur vos origines, sur votre culture, sur les motivations qui vous ont poussées à venir au Québec Ne cherchez pas des arrières pensées à ces questions, il n'y en a pas forcément (même rarement). Généralement, ils vont aussi vous raconter avec fierté, que leurs ancêtres viennent du Poitou, de Bretagne ou de Normandie. Vous parler va leur permettre de se rapprocher un peu de leurs racines. Pas étonnant, vu comme ça, que les immigrants Français soient un peuple bien particulier à leurs yeux.Les Québécois vont donc en profiter un peu pour vous « sonder » et essayer de mieux vous connaître. À partir de là, ils pourront se faire une idée plus précise et vous inclure (ou non) dans la catégorie des « maudits Français ».Il faut dire que pour un Québécois, un Français qui immigre au Québec reste un mystère (surtout si ce Québécois n'a jamais mis les pieds en France). La France, reste un rêve pour chaque Québécois qui se respecte. Parlez un peu de Paris, par exemple, et vous verrez votre interlocuteur vous dire qu'il aimerait vraiment visiter cette ville avec les yeux qui brillent. La France reste un pays occidental et développé ainsi, ils ne comprennent pas que l'on puisse la quitter pour s'installer dans un pays où il fait 30°C en hiver et qui n'a pas la beauté des villes européennes. Là, il faudra parler de ce que vous ressentez et ce que vous cherchez ici.Pour ma part, la mentalité québécoise, le climat et la manière de travailler sont des raisons suffisantes pour me faire aimer ce pays et y rester.En résumé, mais cela est valable pour tous les immigrants, si vous êtes bien ouverts, que vous vous accommodez bien à la mentalité du Québec et que vous n'imposez pas vos us et coutumes aux autres, vous allez voir que vous allez être vraiment apprécié.
René Posté(e) 13 novembre 2006 Auteur Posté(e) 13 novembre 2006 Ouf ! Tout un sujet ! ... c'est très vaste, mais ça je pense que tu te'en rends compte, mais en même temps, c'est passionnant. Difficile d'être exaustif dans tout ce que tu demandes, de plus, il y a aussi une variable qu'il faut prendre en considération, puis crois-moi, elle est très importante : les différences de perceptions.Chacun ayant un vécu différent, des expériences différentes, mais aussi des repères et des valeurs différents. Bref, il est clair que rien sur ce sujet peut être dit en toute objectivité... ce n'est pas forcément un handicap, mais il faut juste le savoir, c'est tout.a-Différences et ressemblances entre la culture du Québec et celle de la France: valeurs religieuses, morales, éducatives, familiales, politiques...J'aurai tendance à parler de "dénominateurs communs", mais encore là, il y a la différence entre la perception et les réalités. À entendre certains Français gavés de Céline Dion et de Antony Kavahana en France, le Québec c'est un peu comme l'hexagone, mais en Amérique ! Le pire, c'est que certains Français même installés ici pensent encore à ça... mais ils sont, heureusement, très minoritaires. Il s'agit plus de quelques illustrations "stéréotypiques" encore habitués à se regarder leur mousse de nombril ! Les autres, la majorité, subissent comme tout le monde un choc culturel en arrivant ici. Certes, le choc culturel sera moins marqué que pour des immigrants asiatiques ou africains, on est d'accord, mais il y a un certain nombre de facteurs qui rendent les deux pays vraiment différents.Les valeurs ne sont pas nécessairement les mêmes. C'est sûr, l'influence de la religion catholique est bien présente dans les deux sociétés, mais du côté du Québec on sent que le pragmatisme nord-américain est passé par là. Ainsi, alors que l'argent est encore très tabou en France, nous n'avons pas de mal à évoquer tout ce qui est financier ici... pareil pour la réussite professionnelle. La France traîne encore comme un boulet ce que certains sociologues appellent le "syndrôme Poulidor". Poulidor était un courreur cycliste qui était très bon, sans doute l'un des meilleurs, mais qui arrivait toujours second lors des grandes courses. Il a été sacralisé et les Français aiment par-dessus tout ces grands héros modernes qui finissent par échouer près du but... ça leur donne une certaine "noblesse", c'est un peu à l'image de ces héros romantiques qui meurent après un duel chevalresque. Ça peut paraître caricatural, mais c'est très réél... Pensons à Jeanne D'Arc, Napoléon, Chirac en 1995 qui était trahi par ses fidèles, et pourquoi pas même Zidane qui trébuche alors qu'il semblait être l'homme parfait aux yeux de beaucoup. Quelqu'un qui réussit trop bien, c'est suspect en France. Ça cache quelque chose. C'est une sorte de réaction collective paranoïaque qui ne favorise pas le dépassement de soi dans la vie de tous les jours. Ce qui m'amène au deuxième point : l'immobilisme et le conservatisme français. Les exemples sont nombreux : manifestation contre le CPE (Contrat de première embauche), grèves et blocages très nombreux à la moindre occasion... là aussi on touche une autre différence : lorsque l'on demande aux Français s'ils veulent des réformes, ils sont tous d'accord, mais dès qu'un gouvernement, de droite comme de gauche, touche un peu trop à ce qu'ils considèrent comme leurs "acquis", c'est le blocage total. Malgré un chômage de longue durée qui bat des records en Europe, malgré le plus haut taux de chômeurs chez les jeunes diplomés de tous les pays de l'OCDE, malgré une dette publique que personne ne parvient à maîtriser... malgré tout cela, les Français sont terriblement conservateurs en ce qui concerne ce qu'ils appellent les acquis sociaux. Alors de voir qu'ici, le Canada a été capable de se redresser économiquement en quelques années, que les employés d'Air Canada, par exemple, ont consentis à une baisse de leurs salaires pour pouvoir sauver l'entreprise, que les grèves qui paralysent le pays sont pratiquement inexistantes... les Québécois sont beaucoup ouverts aux changements à s'adapter.... Ici, changer de travail est vu comme une chance de découvrir d'autres domaines, de diversifier son expérience. Un travailleur qui a fait plusieurs entreprises différentes, c'est une richesse, c'est vu comme une personne qui n'a pas peur d'évoluer et de s'ouvrir. À l'inverse, la même personne en France sera vue comme un instable... une très large majorité des Français souhaitent avoir un emploi stable à vie. C'est d'ailleurs un sentiment qui a émergé des manifestations anti-CPE. Je me retrouvais d'ailleurs avec des commentaires sur mon blog assez éloquants : "Vive le CPE, vive les emplois à vie !". C'est très loin d'être anecdotique puisque les carrières de fonctionnaires sont très demandées, il suffit de voir le nombre de participants aux concours de la fonction publique.Au niveau du travail donc, le Québec se rapproche beaucoup plus de la mentalité anglo-saxonne : pragmatisme, efficacité, esprit de compétition, valorisation de la réussite. b-critique positive et négative du québec, apport au Québec et apport du QuébecOuf ! ... démographiquement parlant, le Québec ne peut soutenir le rythme de sa croissance. Mais cela est encore plus vrai dans certaines provinces canadiennes. La population vieillit, le poids des francophones faiblit, le Québec a donc décidé de faire massivement appel à l'immigration pour tenter de résoudre ses deux problèmes, favorisant l'immigration francophone.Évidemment, toutes ses expériences débarquent au Québec avec des rêves plein la tête qui sont parfois difficile à satisfaire. Et voici un paradoxe québécois (et canadien) : le pays manque de médecins, mais les nombreux médecins étrangers qui débarquent ici sont bloqués par les ordres professionnels. Une situation incroyable ! Les délais s'allongent aux urgences et chez les spécialistes, les gouvernements font tous les efforts possibles pour amener des médecins d'ailleurs, mais le corporatisme médical fait tout échouer ! Je suis certain que si nous prenions tous les médecins qui ne peuvent pas exercer à cause des ordres professionnels pour les faire travailler nous pourrions résoudre en partie les problèmes que nous connaissons en ce moment.Après, certes il y a du négatif... il y a du positif... mais c'est surtout une question de perception. Disons que chacun voit les choses positives qui lui paraissent importantes, mais en somme, c'est surtout différent !Même si ce n'est ni le Paradis, ni l'Enfer... j'ai trouvé le pays où je veux vivre, j'ai trouvé MON petit Paradis et je n'ai absolument aucune intention de repartir vivre en France.Pour le reste, je n'ai pas trop le temps, mais je vais copier/coller une de mes chroniques qui avait pour titre "Être Français au Québec"... j'espère que cela pourra être utile :Être Français au QuébecL'anniversaire de la prise de la Bastille à peine passé, cela aurait été dommage de ne pas en profiter pour parler des Français installés dans l'ancienne Nouvelle-France. Ceci n'ayant rien de bien scientifique, il s'agira plus de parler d'impressions et d'opinions, comme à mon habitude d'ailleurs (je dis juste ça pour les rares qui n'auraient pas encore compris le principe des chroniques).Alors, être Français au Québec à quoi ça ressemble ? Comment ça se passe ?Il est clair, soyons francs, que l'immigrant Français au Québec est sans aucun doute l'immigrant qui a le plus d'atouts pour réussir sa vie ici. D'ailleurs, les récents chiffres publiés par le quotidien La Presse le prouvent, les Français au Québec sont ceux qui ont les meilleurs emplois et qui réussissent le mieux parmi l'ensemble des immigrants.Mais est-ce bien surprenant ? Francophones dès la naissance, issus d'une société occidentale à l'éducation relativement comparable (j'ai bien dit « relativement »), les Français sont les immigrants qui se rapprochent le plus de la population locale. Attention cependant, le fait que nous nous rapprochons le plus des Québécois ne veut absolument pas dire que nous sommes pareils ! Loin de là ! Nous en parlons souvent, mais le fameux choc culturel que ressentent les Français au Québec n'est pas à négliger, même s'il est souvent moins important que pour des immigrants originaires d'Afrique ou d'Asie, par exemple.Donc, pour réussir, les Français ont de bonnes cartes en main, le tout étant de bien savoir les utiliser. Un informaticien qui s'installe à Québec ne réussira pas forcément à obtenir une job, juste parce qu'il est Français, alors que les Québécois eux-mêmes ont beaucoup de mal à en trouver une fois sortis du grand Montréal.D'ailleurs, en parlant d'immigrants, les Français sont-ils considérés de la même manière que les autres ? Même si j'ai un petit avis sur la question, il était plus juste de le demander à des collègues et à des amis Québécois. La réponse fut unanime : les Français sont vraiment dans une catégorie à part, rien à voir avec les autres immigrants. On m'a parlé de nos origines communes qui font que nous ne sommes pas tout à fait des étrangers, ou plutôt, les moins étrangers des immigrants.De par ses liens avec le Québec issu de ses origines communes donc, les Français auront toujours une place à part, même si cela se traduit par un mélange d'amour et de haine qui a diverses causes.Par contre, à de très rares exceptions près, un Québécois ne perçoit pas chaque Français forcément comme un « maudit Français ». On s'en rend vite compte en vivant ici, les Québécois n'ont pas beaucoup de préjugés et préfèrent, dans bien des cas, observer pour se faire leur propre opinion. Tout est une affaire d'attitude et d'ouverture d'esprit. Il est évident que si vous vous sentez supérieur, que vous bousculez un peu les manières de faire ou de penser d'ici et que vous souhaitez étaler votre culture à tout bout de champ sans qu'on vous le demande, vous allez vite vous retrouver avec cette fabuleuse étiquette de « maudit Français » qui sera bien méritée, croyez-moi !Par contre, si vous vivez votre immigration comme un échange de richesses, du donnant-donnant en somme, cela se passera sûrement très bien. Concrètement qu'est-ce que cela signifie ?Les Québécois sont curieux. Ils vont vous poser des questions sur vos origines, sur votre culture, sur les motivations qui vous ont poussées à venir au Québec Ne cherchez pas des arrières pensées à ces questions, il n'y en a pas forcément (même rarement). Généralement, ils vont aussi vous raconter avec fierté, que leurs ancêtres viennent du Poitou, de Bretagne ou de Normandie. Vous parler va leur permettre de se rapprocher un peu de leurs racines. Pas étonnant, vu comme ça, que les immigrants Français soient un peuple bien particulier à leurs yeux.Les Québécois vont donc en profiter un peu pour vous « sonder » et essayer de mieux vous connaître. À partir de là, ils pourront se faire une idée plus précise et vous inclure (ou non) dans la catégorie des « maudits Français ».Il faut dire que pour un Québécois, un Français qui immigre au Québec reste un mystère (surtout si ce Québécois n'a jamais mis les pieds en France). La France, reste un rêve pour chaque Québécois qui se respecte. Parlez un peu de Paris, par exemple, et vous verrez votre interlocuteur vous dire qu'il aimerait vraiment visiter cette ville avec les yeux qui brillent. La France reste un pays occidental et développé ainsi, ils ne comprennent pas que l'on puisse la quitter pour s'installer dans un pays où il fait 30°C en hiver et qui n'a pas la beauté des villes européennes. Là, il faudra parler de ce que vous ressentez et ce que vous cherchez ici.Pour ma part, la mentalité québécoise, le climat et la manière de travailler sont des raisons suffisantes pour me faire aimer ce pays et y rester.En résumé, mais cela est valable pour tous les immigrants, si vous êtes bien ouverts, que vous vous accommodez bien à la mentalité du Québec et que vous n'imposez pas vos us et coutumes aux autres, vous allez voir que vous allez être vraiment apprécié. merci beaucoup Petit Prince c'est vraiment gentil
Habitués Petit-Prince Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Je rajouterai que tu n'auras pas les mêmes réponses selon la "longévité des immigrants".Comme dans un couple, la considération vis à vis des changements provoqués pas l'immigration a ses périodes heureuses et critiques.Ce que je ressens ( :ravi: ) au bout de 3 semaines, ne sera pas identique à mon ressenti dans 1, 5 ou 15 ans... Je crois avoir entendu que 80% des immigrants retournent dans leur pays d'origine après seulement 1 an (attention, je ne sais pas ce qui est inclu dans cette statistique !).Et sur ce forum, comme nous sommes bien informés, tu ne trouveras peut être pas le "côté négatif" de l'immigration francophone...En clair, le résultat de tes recherches sera peut être partiel.Bon travailBenzoC'est l'inverse, aux alentours de 90% des Français installés ici sont encore au Québec 5 ans après leur arrivée. On le sait grâce au renouvellement des cartes d'assurance maladie qui ont lieu tous les cinq ans. Certes, les rumeurs les plus fantaisistes circulent sur le net, mais ça ne tient pas la route.
Habitués maxtaz Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 C'est l'inverse, aux alentours de 90% des Français installés ici sont encore au Québec 5 ans après leur arrivée. On le sait grâce au renouvellement des cartes d'assurance maladie qui ont lieu tous les cinq ans. Certes, les rumeurs les plus fantaisistes circulent sur le net, mais ça ne tient pas la route.Si je te disais que ce sont des québécois qui m'ont donnée l'info... Ils ont peut être une piètre opinion des immigrants... :mmm:
Habitués Petit-Prince Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 C'est l'inverse, aux alentours de 90% des Français installés ici sont encore au Québec 5 ans après leur arrivée. On le sait grâce au renouvellement des cartes d'assurance maladie qui ont lieu tous les cinq ans. Certes, les rumeurs les plus fantaisistes circulent sur le net, mais ça ne tient pas la route.Si je te disais que ce sont des québécois qui m'ont donnée l'info... Ils ont peut être une piètre opinion des immigrants... :mmm:Tsé, des rumeurs sont des rumeurs... et elles touchent tout le monde. Enfin, ce genre de chiffre a même été repris dans un reportage français, alors que personne ne c'était donné la peine de vérifier ! C'est beau le journalisme professionnel !
Habitués Cavallero Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 >>C'est l'inverse, aux alentours de 90% des Français installés ici sont encore au Québec 5 ans après leur arrivée. On le sait grâce au renouvellement des cartes d'assurance maladie qui ont lieu tous les cinq ans. Certes, les rumeurs les plus fantaisistes circulent sur le net, mais ça ne tient pas la route.>>Personnellement je me fous du nombre de Français qui restent ou partent comme de ma premère chemise, mais que je sache les cartes d'assurance maladies sont données aux "résidents permanents", donc comment savoir si les personnes qui ont renouvelé viennent de France ou du Chili?Il y a aussi une rumeur qui dit qu'il y a plus de cartes d'assurance maladie que d'habitants... :w00t:
Habitués Petit-Prince Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Personnellement je me fous du nombre de Français qui restent ou partent comme de ma premère chemise, mais que je sache les cartes d'assurance maladies sont données aux "résidents permanents", donc comment savoir si les personnes qui ont renouvelé viennent de France ou du Chili?Ben là ! Bien sûr qu'ils le savent ! ... c'est quoi cette question ???
Habitués Cavallero Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Personnellement je me fous du nombre de Français qui restent ou partent comme de ma premère chemise, mais que je sache les cartes d'assurance maladies sont données aux "résidents permanents", donc comment savoir si les personnes qui ont renouvelé viennent de France ou du Chili?Ben là ! Bien sûr qu'ils le savent ! ... c'est quoi cette question ???Un peu court comme réponse...Si on devient résident permanent on devient bien résident permanent canadien, pas résident permanent canadien d'origine française, non? La question est donc, en quoi est-ce que le renouvellement des cartes d'assurance maladies prouve quoi que ce soit si elles ne font pas mention de la nationalité d'origine du porteur?Si ce n'est pas assez clair comme question, je veux bien te faire un dessin.
Invité Posté(e) 13 novembre 2006 Posté(e) 13 novembre 2006 EDUCATION PETIT LEXIQUE QUEBEC-FRANCE Moins de 11 ans de scolarité (Ex.: France, jusqu'à la "Troisième") Diplôme d'études secondaires (général, professionnel ou technique) Diplôme obtenu à la fin de 11 années d'études, 6 au primaire et 5 au secondaire. (ex.: France, "seconde", "CAP", "BEP", "BEPA"). Diplôme d'études post-secondaires incluant au moins 1 an d'études à temps complet (diplôme obtenu au terme de 12 années de scolarité, ex.: France, "BREVET PROFESSIONNEL", "PREMIÈRE", "TERMINALE"). Diplôme d'études post-secondaires incluant 2 années d'études à temps complet (diplôme équivalant à 13 années de scolarité, ex.: France, "Baccalauréat général, professionnel ou technique") Diplôme d'études post-secondaires incluant 3 années d'études à temps complet (diplôme obtenu à la fin de 14 années de scolarité, ex.: FRANCE, "BTS, DUT, Diplôme d'État d'infirmière").Au Canada En FranceBaccalauréat Deug et LicenceCrédit Unité de valeur (UV)Moniteur Assistant de rechercheFaculté UFR Reconnaissance de diplôme équivalence de diplômeBureau du registraire service des admissionsSession d'automne ou d'hiverPh.D doctoratFRANCE QUEBECBaccalauréat L, ES, S ou technologique Diplômes dEtudes Collégiales (DEC)- QUEBECBac + 2 (DEUG, IUT) Programme Baccalauréat 60 créditsBac+3 (Licence) Programme Baccalauréat complet : 90 créditsBac+4 (Maîtrise) Maîtrise professionnelle québécoiseBaccalauréat en sciences appliquées (ingénieur québécois)Bac + 5 (DEA, DESS, Diplômes dingénieur) Maîtrise québécoiseBac + 8 (Doctorat) DoctoratBonjour tout le monde!je m'appelle René, je suis étudiant au cégep et je fais une recherche sur la vie des farncais au Québec notamment de la communauté qui est à Montréal.c'est dans le cadre d'un cours en anthropologie et j'aimerai recueillir quelques informations.1)Relations avec la province d'accueila-Différences et ressemblances entre la culture du Québec et celle de la France: valeurs religieuses, morales, éducatives, familiales, politiques...b-critique positive et négative du québec, apport au Québec et apport du Québecc-désir de retourner en France?2)Évaluations des changements survenus et la capacité de s'adaptera)changements géographiques: habitat, passage de la campagne à la villeb)changements physiologiques: nouvelle alimentation, maladies, climat...c)changements culturels: organisation du Québec(institutions politiques, économiques, technologiques, religieuses, sociales...)d)changements sociaux: relations différentes, modes et codes de communication, individualisme versus collectivisme...e)changements psychologiques: anxiété face à l'inconnu, tristesse liée à l'éloignement de la France et des proches.Autres thèmes...Merci d'avance et j'espère réaliser le meilleur projet de ma classe avec vos nombreuses réponses!
Habitués Petit-Prince Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Personnellement je me fous du nombre de Français qui restent ou partent comme de ma premère chemise, mais que je sache les cartes d'assurance maladies sont données aux "résidents permanents", donc comment savoir si les personnes qui ont renouvelé viennent de France ou du Chili?Ben là ! Bien sûr qu'ils le savent ! ... c'est quoi cette question ???Un peu court comme réponse...Si on devient résident permanent on devient bien résident permanent canadien, pas résident permanent canadien d'origine française, non? La question est donc, en quoi est-ce que le renouvellement des cartes d'assurance maladies prouve quoi que ce soit si elles ne font pas mention de la nationalité d'origine du porteur?Si ce n'est pas assez clair comme question, je veux bien te faire un dessin. Tu mets pas ton lieu de naissance et ta nationalité sur les documents que tu fournis toi ????? ... pourtant, c'est pareil dans tous les pays !
Habitués maxtaz Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Ah les rumeurs... ça fait beaucoup parler !
Habitués cherry Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 (modifié) Et voici un paradoxe québécois (et canadien) : le pays manque de médecins, mais les nombreux médecins étrangers qui débarquent ici sont bloqués par les ordres professionnels. Une situation incroyable ! Les délais s'allongent aux urgences et chez les spécialistes, les gouvernements font tous les efforts possibles pour amener des médecins d'ailleurs, mais le corporatisme médical fait tout échouer ! Je suis certain que si nous prenions tous les médecins qui ne peuvent pas exercer à cause des ordres professionnels pour les faire travailler nous pourrions résoudre en partie les problèmes que nous connaissons en ce moment.Juste un truc, les ordres bloquent peut-être l'accès à ces professions par divers procédés, mais j'ai cru comprendre que ça arrangeait le gouvernement: il n'a pas le fric pour se les payer anyway. D'où le faible nombre d'étrangers annuellement acceptés dans ces organisations.Tu ne peux pas savoir comment je m'ennuie de l'époque où voir un médecin était aussi simple que de s'acheter une bière au dépanneur. :dodotime:Donc René, à ajouter dans tes notes: les Français ont un GROS choc culturel en ce qui a trait au système de santé. On ne peut les blâmer... Modifié 13 novembre 2006 par cherry
Habitués ptitchou Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 OK, ils ont pas d'argent pour se les payer mais alors pourquoi on les autorise à venir? Si, au départ, dans les délégations locales du Québec à Bruxelles, Paris, ... on pouvait dire: on serait ravi de vous accueilllir, sachez que vous aurez de sérieux problèmes avec votre diplôme... alors ok, on y va, si on veut, on sait à quoi s'attendre et vive le québec.Mais j'ai plutôt l'impression qu'on nous dit qu'il faudra faire reconnaître le diplôme avant de pouvoir travailler. C'est pas du tout le même message... Pas mal de gens vive ça comme une injustice.C'est en partie pour cela que ce site est une mine d'or, on sait à quoi s'attendre. Et je sais que si je me lance dans la procédure d'immigration, je risque de rigoler lors de l'interview. Je suis déjà allé à une séance d'info d'immigration québec à Bxl, c'est plutôt folklorique. Exemple:- vous êtes informaticien?- euh ... oui, en devenir- le québec vous attend, on a besoin de vous, venez, venez, veneeeez....- ben oui mais on vit bien en informatique là-bas?- si vous saviez, bons salaires, 10 propositions de boulot pour une personne qui cherche- etc ....Ok, si je vais au Québec, c'est pas pour ma carrière, c'est pour la chaleur humaine, la nature, l'espace, et puis parce que depuis que j'y suis allé, une partie de mon coeur désormais blessé est restée là-bas...Mais j'ai pas de quoi vivre sur mes économies moi, ils devraient être plus honnêtes à ce niveau!
Habitués Curieuse Posté(e) 13 novembre 2006 Habitués Posté(e) 13 novembre 2006 Hey! René, parle leur des laveuses :ravi:
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