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Fatima cherche un emploi


Régis_c#

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Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20060925...8/6139/CPACTUEL

Pour un immigrant adulte, l'intégration passe avant tout par le boulot. Au travail, le nouvel arrivant entre en contact avec sa société d'accueil, en apprend les règles, remplit son premier devoir de citoyen en payant des impôts. Mais encore faut-il être capable de trouver un emploi, un défi particulièrement ardu pour les musulmans.

Elles possèdent plus de diplômes que la moyenne des Québécois. Elles ont de l'expérience de travail acquise à l'étranger. La grande majorité d'entre elles parlent français et savent l'écrire. Malgré toutes ces étoiles dans leur bulletin, les musulmanes font face à un énorme taux de chômage au Québec.

Les dernières données de Statistique Canada sur le sujet datent de 2001. Elles montrent que les musulmanes affichaient alors un taux de chômage de 23,7%, et que les hommes musulmans ne se portaient pas beaucoup mieux dans ce domaine. Un taux trois fois plus élevé que la moyenne québécoise, qui surpasse même le taux de chômage chez les Noirs. Est-ce beaucoup mieux cinq ans plus tard? Pas nécessairement, à cause du ressac consécutif aux attentats du 11 septembre.

Comment expliquer ce triste record? Chercheur à l'Université du Québec à Montréal, Frédéric Castel croit que la discrimination à l'endroit des musulmans y est peut-être pour quelque chose, mais elle est loin d'être le seul facteur qui pèse dans la balance.

La grande majorité des musulmans, rappelle M. Castel, sont arrivés au Québec récemment, surtout depuis 1990. Beaucoup d'entre eux se voient ralentis dans la recherche d'un emploi parce que leur expérience de travail et leurs diplômes, acquis à l'étranger, ne sont pas reconnus. Il note aussi que dans la communauté musulmane, on trouve une proportion importante de réfugiés, issus des milieux ruraux de l'Asie, mal outillés pour le marché du travail.

Il reconnaît cependant que les préjugés font aussi la vie dure aux musulmans, et spécialement aux musulmanes, qui cherchent un emploi. «Les musulmanes sont en butte à des stéréotypes qui ont la vie dure: on semble les prendre trop facilement pour des fondamentalistes, vivant à l'ombre du mari - ainsi doublement aliénées - et mal adaptées au monde moderne», croit-il.

Ségrégation

Responsable du programme d'employabilité à Alternatives, Khadija Mounib se heurte à ces stéréotypes tous les jours. Son travail consiste à aider des immigrants au chômage - la plupart originaires du Maghreb - à se trouver un travail. Elle offre aux employeurs des subventions en échange d'une embauche. Travail facile? «Presque impossible», rétorque Mme Mounib.

«En 2003-2004, j'ai reçu un budget pour placer des immigrants. Ils avaient tous des diplômes universitaires. Sur un bassin de 60 personnes, je devais en placer 20. Je n'ai jamais réussi. Dès qu'ils voient Mohammed ou Fatima en haut d'un curriculum vitae, les employeurs ne rappellent pas, dénonce-t-elle. Si je veux remplir mes quotas, je dois me trouver des clients latino-américains ou roumains.»

Même s'il n'existe encore aucune statistique pour le prouver, Khadija Mounib est convaincue que le taux de chômage au sein de la communauté musulmane québécoise a augmenté depuis les attentats du 11 septembre 2001 et la publication des derniers résultats de Statistique Canada. «Au lendemain du 11 septembre, il y a un employeur pour qui je sélectionnais souvent des CV qui m'a appelée. Il m'a dit sans aucune retenue: «Ne m'envoyez plus de musulmans.» J'étais vraiment vexée», se rappelle celle qui est elle-même musulmane pratiquante.

Les employeurs, ajoute-t-elle, ont souvent peur des demandes que des employés musulmans peuvent leur adresser. «Beaucoup ne veulent pas de femmes voilées parce que ça donne une mauvaise image à leur entreprise. D'autres ont peur que les employés musulmans demandent une salle de prière ou des congés pendant le ramadan», note-t-elle. Résultat: ils rejettent à la source tous les dossiers de personnes issues de pays musulmans, pratiquants ou non.

«Quel gâchis! Les immigrants des pays musulmans viennent ici pour travailler. Ils veulent participer à la vie québécoise, à la société. Tant qu'on les prive d'un emploi, on ralentit leur intégration et le développement du Québec», soupire-t-elle.

Frédéric Castel est du même avis. «La situation est aberrante. Le chômage et la déqualification professionnelle qu'il engendre n'ont aucun sens et sont lourds de conséquences sociales. La situation demande des actions décisives et urgentes», note-t-il.

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Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20060925...8/6139/CPACTUEL

Pour un immigrant adulte, l'intégration passe avant tout par le boulot. Au travail, le nouvel arrivant entre en contact avec sa société d'accueil, en apprend les règles, remplit son premier devoir de citoyen en payant des impôts. Mais encore faut-il être capable de trouver un emploi, un défi particulièrement ardu pour les musulmans.

Elles possèdent plus de diplômes que la moyenne des Québécois. Elles ont de l'expérience de travail acquise à l'étranger. La grande majorité d'entre elles parlent français et savent l'écrire. Malgré toutes ces étoiles dans leur bulletin, les musulmanes font face à un énorme taux de chômage au Québec.

Les dernières données de Statistique Canada sur le sujet datent de 2001. Elles montrent que les musulmanes affichaient alors un taux de chômage de 23,7%, et que les hommes musulmans ne se portaient pas beaucoup mieux dans ce domaine. Un taux trois fois plus élevé que la moyenne québécoise, qui surpasse même le taux de chômage chez les Noirs. Est-ce beaucoup mieux cinq ans plus tard? Pas nécessairement, à cause du ressac consécutif aux attentats du 11 septembre.

Comment expliquer ce triste record? Chercheur à l'Université du Québec à Montréal, Frédéric Castel croit que la discrimination à l'endroit des musulmans y est peut-être pour quelque chose, mais elle est loin d'être le seul facteur qui pèse dans la balance.

La grande majorité des musulmans, rappelle M. Castel, sont arrivés au Québec récemment, surtout depuis 1990. Beaucoup d'entre eux se voient ralentis dans la recherche d'un emploi parce que leur expérience de travail et leurs diplômes, acquis à l'étranger, ne sont pas reconnus. Il note aussi que dans la communauté musulmane, on trouve une proportion importante de réfugiés, issus des milieux ruraux de l'Asie, mal outillés pour le marché du travail.

Il reconnaît cependant que les préjugés font aussi la vie dure aux musulmans, et spécialement aux musulmanes, qui cherchent un emploi. «Les musulmanes sont en butte à des stéréotypes qui ont la vie dure: on semble les prendre trop facilement pour des fondamentalistes, vivant à l'ombre du mari - ainsi doublement aliénées - et mal adaptées au monde moderne», croit-il.

Ségrégation

Responsable du programme d'employabilité à Alternatives, Khadija Mounib se heurte à ces stéréotypes tous les jours. Son travail consiste à aider des immigrants au chômage - la plupart originaires du Maghreb - à se trouver un travail. Elle offre aux employeurs des subventions en échange d'une embauche. Travail facile? «Presque impossible», rétorque Mme Mounib.

«En 2003-2004, j'ai reçu un budget pour placer des immigrants. Ils avaient tous des diplômes universitaires. Sur un bassin de 60 personnes, je devais en placer 20. Je n'ai jamais réussi. Dès qu'ils voient Mohammed ou Fatima en haut d'un curriculum vitae, les employeurs ne rappellent pas, dénonce-t-elle. Si je veux remplir mes quotas, je dois me trouver des clients latino-américains ou roumains.»

Même s'il n'existe encore aucune statistique pour le prouver, Khadija Mounib est convaincue que le taux de chômage au sein de la communauté musulmane québécoise a augmenté depuis les attentats du 11 septembre 2001 et la publication des derniers résultats de Statistique Canada. «Au lendemain du 11 septembre, il y a un employeur pour qui je sélectionnais souvent des CV qui m'a appelée. Il m'a dit sans aucune retenue: «Ne m'envoyez plus de musulmans.» J'étais vraiment vexée», se rappelle celle qui est elle-même musulmane pratiquante.

Les employeurs, ajoute-t-elle, ont souvent peur des demandes que des employés musulmans peuvent leur adresser. «Beaucoup ne veulent pas de femmes voilées parce que ça donne une mauvaise image à leur entreprise. D'autres ont peur que les employés musulmans demandent une salle de prière ou des congés pendant le ramadan», note-t-elle. Résultat: ils rejettent à la source tous les dossiers de personnes issues de pays musulmans, pratiquants ou non.

«Quel gâchis! Les immigrants des pays musulmans viennent ici pour travailler. Ils veulent participer à la vie québécoise, à la société. Tant qu'on les prive d'un emploi, on ralentit leur intégration et le développement du Québec», soupire-t-elle.

Frédéric Castel est du même avis. «La situation est aberrante. Le chômage et la déqualification professionnelle qu'il engendre n'ont aucun sens et sont lourds de conséquences sociales. La situation demande des actions décisives et urgentes», note-t-il.

55 lectures aucun commentaire pas etonnant ton sujet n'interesse personne et certaine personne bien pensante du forum dirons que le racisme existe mais qu'il ne faut pas generaliser donc point final a un eventuel echange

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  • Habitués

Ben que veux-tu qu'on dise?

Je trouve ça triste, mais que puis-je y faire moi qui ne suis pas employeur? J'ai déja donné mon avis sur la question, mais le répéter n'est pas utile, agir le serait plus. Et hormis militer et s'engager une fois sur place?

Alors tu veux un commentaire, en voila un: c'est triste et si ça arrive n'hésitez pas à vous tourner vers les organismes de défense contre la discrimination, que ce soit pour témoigner de cet acte pour quelqu'un d'autre ou pour vous plaindre de ce que vous avez vous-mêmes subis. Ce n'est qu'en dénonçant qu'on pourra faire évoluer les choses. Sans agressivité aucune, mais avec toute la légitimité et la fermeté nécessaire.

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  • Habitués

55 lectures aucun commentaire pas etonnant ton sujet n'interesse personne et certaine personne bien pensante du forum dirons que le racisme existe mais qu'il ne faut pas generaliser donc point final a un eventuel echange

Bonjour,

En effet a ce sujet ne t'attend pas a mieux que d'autre pays occidentaux comme la France.

Par contre la ou le Canada est différent, c'est au niveau institution public, en effet, il s'inspire du modéle anglais et meme avec avec une barbe, un turban ou un foulard on peut exercer.

Par contre au niveau du peuple, c'est la même situation qu'en France surtout coté quebecois qui ont adopter la laicité, il est souvent hostile aux religions mais ils n'ont pour l'instant pas gain de cause lorsque les musulmans les attaquent devant les tribunaux pour une mauvaise interpretation de la laicité.

Maintenant dit toi que rien n'est acquis, les noirs ont toujours du mal en Amérique du nord, même si cela s'est améliorer un peu.

A+

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  • Habitués

55 lectures aucun commentaire pas etonnant ton sujet n'interesse personne et certaine personne bien pensante du forum dirons que le racisme existe mais qu'il ne faut pas generaliser donc point final a un eventuel echange

Ben si le fil a déjà été lu par un certain nombre de personnes depuis ce matin, c'est qu'il n'est pas si inintéressant que ça !!

Pour le reste, l'article est suffisament éloquent et comme le dit Petiboudange, c'est plus que triste mais on n'est pas employeur... L'engagement contre cela une fois sur place sera certainement plus constructif que chercher la polémique sur ce forum !

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  • Habitués

j'avais tout de meme vu à la télévision une partie de reportage où il était question des musulmans à Montréal et il était clairement dit que les femmes avaient énormément de mal à s'adapter au Québec. Il faut qd meme admettre que ce sont deux cultures pratiquement opposées. Je pense qu'en plus des préjugés venant des employeurs québécois, il y a le fait qu'elles n'arrivent pas à s'adapter, donc encore moins à trouver du travail et réussir l'entrevue...

ce n'est que mon point de vue.

et puis je ne parlerais pas de racisme mais une différence trop importante entre deux cultures, qui inclut donc des incompréhensions (dans un comportement, réaction, paroles,...). pareil qu'avec les européens, mais en pire

ce n'est toujours que mon avis

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  • Habitués

j'avais tout de meme vu à la télévision une partie de reportage où il était question des musulmans à Montréal et il était clairement dit que les femmes avaient énormément de mal à s'adapter au Québec. Il faut qd meme admettre que ce sont deux cultures pratiquement opposées. Je pense qu'en plus des préjugés venant des employeurs québécois, il y a le fait qu'elles n'arrivent pas à s'adapter, donc encore moins à trouver du travail et réussir l'entrevue...

ce n'est que mon point de vue.

Bonjour,

Oui il est clair qu'on a un mal fou à s'adapter.

Surtout les femmes qui ont réussi l'entrevue de selection pour le Quebec.

Je me demande moi meme comment on a pu etre selectionner avec une religion pareil .

Vraiment ses agent d'immigration on les a bien arnaque. Encore un peu et elle aurait vu ma barbe et le foulard de ma femme, mais heureusement elle regardait son écran d'ordinateur sinon c'était foutu !

En passant il parrait que 70% des francais qui immigrent sont retourner en France, oui les francais ont une culture du camembert difficile a pratiquer au Quebec.

Mais les belges ?

Sort un petit peu de chez et arretes de croire tout ce que dit la télé: c'est un petit conseil.

C'est vrai que ce n'est pas de ta faute si tu ne connais de musulman puisqu'ils se cachent dans des caves pour prier en Europe. Alors pas facile des les rencontrer.

:glups:

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Ben que veux-tu qu'on dise?

Je trouve ça triste, mais que puis-je y faire moi qui ne suis pas employeur? J'ai déja donné mon avis sur la question, mais le répéter n'est pas utile, agir le serait plus. Et hormis militer et s'engager une fois sur place?

Alors tu veux un commentaire, en voila un: c'est triste et si ça arrive n'hésitez pas à vous tourner vers les organismes de défense contre la discrimination, que ce soit pour témoigner de cet acte pour quelqu'un d'autre ou pour vous plaindre de ce que vous avez vous-mêmes subis. Ce n'est qu'en dénonçant qu'on pourra faire évoluer les choses. Sans agressivité aucune, mais avec toute la légitimité et la fermeté nécessaire.

il n'y a pas besoin d'etre employeur pour s'exprimer juste peut-etre donner des idées aux eventuelles employeurs qui passerait par le forum comme par exemple passer par de veritable specialiste des ressources humaines qui sauront depasser l'apparence l'accent ou la pseudo culture d'origine ou plutots les clichés liés a cette culture pour voir juste les competences et peut etre faire en sorte certains immigrants "musulman pratiquants"revoient les fondement de l'islam ou il n'est question ni de turban ni de barbe ni de tenu afghane c'est attributs faisant plutot partie d'"une mode islamiste" leur faire imaginer qu'elle serait leur reactions en tant qu'employeur face a une femme au decolté trop profond ou a un gars percé de partout je leur dirais si ce n,est que ca le probleme rasez ou enlevez votre voile ne serait-ce que le temps de prouver vos compétences un bon employé ou cadre ne serais jamis mis dehors a cause d'attributs vestimentaires par contre soyons objectifs il a tres peu de chance d'etre embauché avec ces memes attributs

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  • Habitués

Ben que veux-tu qu'on dise?

Je trouve ça triste, mais que puis-je y faire moi qui ne suis pas employeur? J'ai déja donné mon avis sur la question, mais le répéter n'est pas utile, agir le serait plus. Et hormis militer et s'engager une fois sur place?

Alors tu veux un commentaire, en voila un: c'est triste et si ça arrive n'hésitez pas à vous tourner vers les organismes de défense contre la discrimination, que ce soit pour témoigner de cet acte pour quelqu'un d'autre ou pour vous plaindre de ce que vous avez vous-mêmes subis. Ce n'est qu'en dénonçant qu'on pourra faire évoluer les choses. Sans agressivité aucune, mais avec toute la légitimité et la fermeté nécessaire.

il n'y a pas besoin d'etre employeur pour s'exprimer juste peut-etre donner des idées aux eventuelles employeurs qui passerait par le forum comme par exemple passer par de veritable specialiste des ressources humaines qui sauront depasser l'apparence l'accent ou la pseudo culture d'origine ou plutots les clichés liés a cette culture pour voir juste les competences et peut etre faire en sorte certains immigrants "musulman pratiquants"revoient les fondement de l'islam ou il n'est question ni de turban ni de barbe ni de tenu afghane c'est attributs faisant plutot partie d'"une mode islamiste" leur faire imaginer qu'elle serait leur reactions en tant qu'employeur face a une femme au decolté trop profond ou a un gars percé de partout je leur dirais si ce n,est que ca le probleme rasez ou enlevez votre voile ne serait-ce que le temps de prouver vos compétences un bon employé ou cadre ne serais jamis mis dehors a cause d'attributs vestimentaires par contre soyons objectifs il a tres peu de chance d'etre embauché avec ces memes attributs

Bonjour,

Mettre tes croyances au placard le temps de faire ta place, n'est pas une solution.

En France pays pourtant difficile, j'ai tout fait de hotliner à manager opérationnel sur le terrain des clients et tout ca avec ma barbe. Ma femme a trouvé un stage avec son foulard dans une boite d'édition juridique francaise.

Il y'a rien de pire que de se raser sa barbe ou enlever son foulard pour entrer puis de le mettre 1 an après chez pas mal d'employeur, c'est vu comme une attaque, une stratégie, une trahison !

Maintenant tu parles de racisme des quebecois mais tu n'es géres mieux en stignamisant les musulmans qui portent des tenues differents !

C'est l'éternel debat entre islamisme et modéré. La pratique d'une religion n'est pas aussi binaire et tu le sais bien, alors il faut arrêter.

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  • Habitués

C'est vrai que ce n'est pas de ta faute si tu ne connais de musulman puisqu'ils se cachent dans des caves pour prier en Europe. Alors pas facile des les rencontrer.

:glups:

Ah bon c'est pas dans les locaux de Roissy Charles de Gaulle? Ah bon je croyais, pauvre naïve que je suis!

-_-

Woodywill exprime son opinion, et peut-être également ce qu'elle a vu. Cela fait-il d'elle quelqu'un de méprisable?

il n'y a pas besoin d'etre employeur pour s'exprimer juste peut-etre donner des idées aux eventuelles employeurs qui passerait par le forum comme par exemple passer par de veritable specialiste des ressources humaines qui sauront depasser l'apparence l'accent ou la pseudo culture d'origine ou plutots les clichés liés a cette culture pour voir juste les competences et peut etre faire en sorte certains immigrants "musulman pratiquants"revoient les fondement de l'islam ou il n'est question ni de turban ni de barbe ni de tenu afghane c'est attributs faisant plutot partie d'"une mode islamiste" leur faire imaginer qu'elle serait leur reactions en tant qu'employeur face a une femme au decolté trop profond ou a un gars percé de partout je leur dirais si ce n,est que ca le probleme rasez ou enlevez votre voile ne serait-ce que le temps de prouver vos compétences un bon employé ou cadre ne serais jamis mis dehors a cause d'attributs vestimentaires par contre soyons objectifs il a tres peu de chance d'etre embauché avec ces memes attributs

Ben voila, tu vois tu l,as dit. Pourquoi serait-ce aux autres de dire les bonnes idées que tu as toi?

D'autant que les 55 personnes qui ont lu n'en avait pas d'idée ou de conseil. Est-ce que ça veut dire qu'on s'en fout ou qu'on préfère ne pas dire de bêtises?

Perso, j'ai déja dit plusieurs fois ce que j'en pensais et je n'attends pas d'être arrivée pour militer puisque je milite déja en France. Parler ne sert à rien si ce n'est pas suivi par des actions. Et mes actions, je les ferai au Québec comme je l'ai fait auparavant en France.

Maintenant, si tu veux, on peut poser un geste symbolique et donner les adresses des associations de ressources humaines dont tu parles, celle d'aide aux immigrants, celles qui luttent contre la discrimination raciale (quel mot!), religieuse ou sexuelle aussi. J'en avais mais impossible de retrouver le lien des adresses en question sur Montréal. Sinon je l'aurais fait. Et pourtant tu sais quoi, j'ai lu 5 fois le message depuis que je l'ai écrit et je n'ai pas encore remis la main sur les adresses. Mais ça ne veut pas dire qu'on s'en moque pour autant...

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  • Habitués

mon opinion personelle à ce sujet c'est que c'en est un autre pour créer encore des conflits etc ..

bon si le sujet traite d'un probleme social je pense qu'il attire l'attention pour qu'on puisse trouver une solution !! qu'on s'aide pour que les chose avance !! il ne faut pas nier que le monde actuel avec ce qui se passe attise l'islamophobie !! et j'avoue que des c'est bien fanatiques de chez nous qui en sont la cause !! et c'est à nous unmilliard trois cent millions de personne à en payer le prix !

Woodywill je respecte ton opinion !! ok ! mais n'oublis pas que les immigrants au canada c'est des personne d'un certain niveau culturel et educatif ! c'est des personnes qui ont des compétences et qui ont eu un long processus de 3 ans ou plus pour y arriver !! donc pour la volonté l'envie d'y aller d'avoir une meilleure vie est là !! meme ces femmes dont je suis l'une d'elles et dont tu peux rencontrer plusieures ici ne viennent pas d'un harem ou d'une tente du desert !!

la majorités de ces immigrant sont en généralement du maghreb !! ce que tu vois à la télé en afghanistan n'est pas valable ici ni dans beaucoup d'autres pays musulmans !! nous sommes des femmes eduquées libres ouvertent sur le monde pouvant s'intégrer dans n'importe quelle société !! il faut juste qu'on soit traiter comme tout le monde !! et moi je ne veux même pas entendre ce genre de polemique car je me dis que je ne laisserai personne me priver de mon rêve !! je ferme les oreilles et j'avance !!

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  • Habitués

et c'est à nous unmilliard trois cent millions de personne à en payer le prix !

Ce chiffre correspond aux nombres de musulmans ou à autre chose? Curiosité pure.

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  • Habitués

quand vous parlez que les immigrants sont d'un certain niveau culturel, n'oubliez surtout pas le requérant principal et la femme qui fait partie du dossier mais qui n'aurait pas assez de points à elle toute seule...

c'était la majorité des cas pour le reportage que j'avais vu et il me semble que c'est la majorité des cas de couples immigrants, l'homme est souvent le requérant principal, la femme a peut-être un niveau d'expérience ou de formation inférieur à son mari... et ici on parle il me semble de femmes musulmanes.

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  • Habitués
LE DÉFI DE LA DIVERSITÉ

L'éditorial de Nathalie Collard

La Presse

Impossible de ne pas sourciller à la lecture des reportages publiés dans nos pages depuis vendredi. Comment rester indifférent face à cette femme instruite et épanouie qui n'imagine pas sa vie sans voile, ou face à cet homme musulman qui, à l'hôpital, exige qu'on recouvre le visage de son épouse en présence d'un anesthésiste? Ces comportements heurtent de plein fouet nos valeurs.

Dans les écoles et les hôpitaux du Québec, on fait face quotidiennement à l'expression d'une identité religieuse très affirmée. Dans la plupart des cas, cela se passe bien. Mais il arrive aussi qu'on doive trouver un terrain d'entente, un accommodement raisonnable qui permettra à tout le monde de cohabiter paisiblement. Ces arrangements se font parfois au détriment de nos croyances et de nos valeurs les plus profondes.

Quand une femme arrive voilée des pieds à la tête, quand au nom de la religion, on revendique le droit de pratiquer l'excision ou de légaliser la polygamie, il est tout à fait normal que nous nous y opposions. Pourquoi? Parce qu'il s'agit de pratiques patriarcales qui imposent des souffrances aux femmes, ou encore qui restreignent leurs mouvements. Faut-il le souligner, ces pratiques n'ont jamais d'équivalent pour les hommes.

Dans une société, le Québec, où la majorité s'entend pour dire que l'égalité entre les hommes et les femmes est un principe irrévocable, et où l'État vient de reconnaître - dollars à l'appui - le principe d'équité salariale, ces demandes sont inacceptables et devraient toujours être interdites.

Lorsqu'une femme instruite et autonome financièrement vient nous dire qu'à ses yeux, son voile ne symbolise pas l'oppression et qu'elle le choisit librement, il faut lui expliquer qu'au Québec, la symbolique de ces quelques mètres de tissu est sans équivoque. L'accepter ou la tolérer, c'est nier nos convictions.

Ce n'est pas une question d'ignorance ou de xénophobie, c'est une question de

principe.

Cela dit, si l'excision, le niqab ou la polygamie sont des questions faciles à trancher, que fait-on de toutes les autres demandes relatives au hidjab, au kirpan, aux congés lors des fêtes religieuses? Que répond-on à un homme musulman qui ne reconnaît pas l'autorité d'une femme et qui exige de traiter avec un homme?

Dans une société qui a souffert de l'autorité exercée durant de nombreuses années par l'Église, la moindre revendication pour des motifs religieux provoque un malaise et une certaine méfiance. On préférerait que la religion demeure une affaire privée qui ne s'exprime pas si visiblement dans la vie publique.

Les tenants des accommodements raisonnables, eux, estiment plutôt que nous devons nous montrer ouverts et flexibles si nous voulons favoriser l'intégration. Ils font le pari qu'une étudiante qui porte le hidjab, par exemple, a plus de chances d'adopter les valeurs de la majorité que celle à qui on refuserait ce droit et qui s'inscrirait plutôt dans une école musulmane où elle risque de demeurer en retrait de la société québécoise.

C'est un pari risqué. Dans un essai percutant paru en 1994, Selling Illusions, l'écrivain Neil Bissondath dénonçait la politique du multiculturalisme mise de l'avant par le gouvernement Trudeau, politique qui favorisait non pas l'intégration mais plutôt la création de ghettos cohabitant sans se croiser. L'approche des accommodements raisonnables ne risque-t-elle pas aussi de conforter chacun dans ses croyances, isolant les musulmans des catholiques, les juifs des protestants? La question est légitime.

Tous ces questionnements exigent une profonde réflexion. C'est pour cela que l'exercice lancé ces jours-ci par la Commission des droits de la personne est crucial pour bien comprendre où se situe la société québécoise par rapport à la religion. Il est plus que temps d'avoir une discussion franche sur les valeurs qui nous sont chères et celles que nous voulons défendre à tout prix. Aucune question, même celle de la liberté religieuse, ne devrait être écartée. N'ayons pas peur des débats, si douloureux ou sensibles soient-ils.

Si l'ouverture aux autres est une valeur importante aux yeux des Québécois, elle doit se pratiquer en toute connaissance de cause, sans naïveté, et surtout pas au détriment des droits et des principes qui font du Québec la société progressiste que nous apprécions tant.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060924...3/6139/CPACTUEL

Perso, je n'ai rien contre le simple voile qu'est le hijab, mais pour ce qui est du niqab, du tchador ou de la burka, bref tous les trucs qui couvrent tout le visage sauf les yeux, désolée mais je ne l'accepte tout simplement pas. Ça va totalement à l'encontre de la société québécoise et ça sous-entend un réel asservissement de la femme. Pour moi, le hijab est l'accomodement raisonnable. -_-

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  • Habitués

et c'est à nous unmilliard trois cent millions de personne à en payer le prix !

Ce chiffre correspond aux nombres de musulmans ou à autre chose? Curiosité pure.

oui c'est bien le nombre de musulmans sur cette terre !! helas un nombre enorme qui reste paralysé par un minorité !

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  • Habitués

et c'est à nous unmilliard trois cent millions de personne à en payer le prix !

Ce chiffre correspond aux nombres de musulmans ou à autre chose? Curiosité pure.

oui c'est bien le nombre de musulmans sur cette terre !! helas un nombre enorme qui reste paralysé par un minorité !

Merci, je sais pas pourquoi mais je pensais que la religion musulmane avait plus d'adeptes (peut-être parce qu'elle est surmédiatisée et pas toujours en bien hélas).

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  • Habitués

Au fait, pendant que les musulmans, juifs, sikhs, vont chercher de plus en plus de "droits" au nom de la liberté religieuse, des Québécois catholiques (la religion d'ici) se font ordonner, au nom de cette même liberté, de ne pas réciter de prière au début des assemblées municipales. Deux poids deux mesures donc, et même si je suis d'avis que la religion devrait être affaire privée (même celle liée à ma nation historiquement), je voulais juste souligner l'ironie de la situation...

Modifié par cherry
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  • Habitués

quand vous parlez que les immigrants sont d'un certain niveau culturel, n'oubliez surtout pas le requérant principal et la femme qui fait partie du dossier mais qui n'aurait pas assez de points à elle toute seule...

c'était la majorité des cas pour le reportage que j'avais vu et il me semble que c'est la majorité des cas de couples immigrants, l'homme est souvent le requérant principal, la femme a peut-être un niveau d'expérience ou de formation inférieur à son mari... et ici on parle il me semble de femmes musulmanes.

Bonjour,

Ma conjointe à BAC+5 et moi BAC+2 et c'est moi le requerant principal car elle vient de terminer ses études et n'a pas les 6 mois d'expériences minimales obligatoires pour valider en tant que requérante principale.

Et ca s'est le reflet de la société maghrebine, les femmes poussent souvent les études au dela des hommes aussi bien dans le maghreb qu'en occident notamment en France ou ils ont voté une loi interdisant l'ecole aux femmes musulmanes portant un foulard, comme ca ils pourront dire dans 10 ans que les femmes musulmanes ne sont pas éduquées.

Enfin avec vos propos, vous n'avez pas attendu 10 ans.

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  • Habitués
LE DÉFI DE LA DIVERSITÉ

L'éditorial de Nathalie Collard

La Presse

Impossible de ne pas sourciller à la lecture des reportages publiés dans nos pages depuis vendredi. Comment rester indifférent face à cette femme instruite et épanouie qui n'imagine pas sa vie sans voile, ou face à cet homme musulman qui, à l'hôpital, exige qu'on recouvre le visage de son épouse en présence d'un anesthésiste? Ces comportements heurtent de plein fouet nos valeurs.

Dans les écoles et les hôpitaux du Québec, on fait face quotidiennement à l'expression d'une identité religieuse très affirmée. Dans la plupart des cas, cela se passe bien. Mais il arrive aussi qu'on doive trouver un terrain d'entente, un accommodement raisonnable qui permettra à tout le monde de cohabiter paisiblement. Ces arrangements se font parfois au détriment de nos croyances et de nos valeurs les plus profondes.

Quand une femme arrive voilée des pieds à la tête, quand au nom de la religion, on revendique le droit de pratiquer l'excision ou de légaliser la polygamie, il est tout à fait normal que nous nous y opposions. Pourquoi? Parce qu'il s'agit de pratiques patriarcales qui imposent des souffrances aux femmes, ou encore qui restreignent leurs mouvements. Faut-il le souligner, ces pratiques n'ont jamais d'équivalent pour les hommes.

Dans une société, le Québec, où la majorité s'entend pour dire que l'égalité entre les hommes et les femmes est un principe irrévocable, et où l'État vient de reconnaître - dollars à l'appui - le principe d'équité salariale, ces demandes sont inacceptables et devraient toujours être interdites.

Lorsqu'une femme instruite et autonome financièrement vient nous dire qu'à ses yeux, son voile ne symbolise pas l'oppression et qu'elle le choisit librement, il faut lui expliquer qu'au Québec, la symbolique de ces quelques mètres de tissu est sans équivoque. L'accepter ou la tolérer, c'est nier nos convictions.

Ce n'est pas une question d'ignorance ou de xénophobie, c'est une question de

principe.

Cela dit, si l'excision, le niqab ou la polygamie sont des questions faciles à trancher, que fait-on de toutes les autres demandes relatives au hidjab, au kirpan, aux congés lors des fêtes religieuses? Que répond-on à un homme musulman qui ne reconnaît pas l'autorité d'une femme et qui exige de traiter avec un homme?

Dans une société qui a souffert de l'autorité exercée durant de nombreuses années par l'Église, la moindre revendication pour des motifs religieux provoque un malaise et une certaine méfiance. On préférerait que la religion demeure une affaire privée qui ne s'exprime pas si visiblement dans la vie publique.

Les tenants des accommodements raisonnables, eux, estiment plutôt que nous devons nous montrer ouverts et flexibles si nous voulons favoriser l'intégration. Ils font le pari qu'une étudiante qui porte le hidjab, par exemple, a plus de chances d'adopter les valeurs de la majorité que celle à qui on refuserait ce droit et qui s'inscrirait plutôt dans une école musulmane où elle risque de demeurer en retrait de la société québécoise.

C'est un pari risqué. Dans un essai percutant paru en 1994, Selling Illusions, l'écrivain Neil Bissondath dénonçait la politique du multiculturalisme mise de l'avant par le gouvernement Trudeau, politique qui favorisait non pas l'intégration mais plutôt la création de ghettos cohabitant sans se croiser. L'approche des accommodements raisonnables ne risque-t-elle pas aussi de conforter chacun dans ses croyances, isolant les musulmans des catholiques, les juifs des protestants? La question est légitime.

Tous ces questionnements exigent une profonde réflexion. C'est pour cela que l'exercice lancé ces jours-ci par la Commission des droits de la personne est crucial pour bien comprendre où se situe la société québécoise par rapport à la religion. Il est plus que temps d'avoir une discussion franche sur les valeurs qui nous sont chères et celles que nous voulons défendre à tout prix. Aucune question, même celle de la liberté religieuse, ne devrait être écartée. N'ayons pas peur des débats, si douloureux ou sensibles soient-ils.

Si l'ouverture aux autres est une valeur importante aux yeux des Québécois, elle doit se pratiquer en toute connaissance de cause, sans naïveté, et surtout pas au détriment des droits et des principes qui font du Québec la société progressiste que nous apprécions tant.

http://www.cyberpresse.ca/article/20060924...3/6139/CPACTUEL

Perso, je n'ai rien contre le simple voile qu'est le hijab, mais pour ce qui est du niqab, du tchador ou de la burka, bref tous les trucs qui couvrent tout le visage sauf les yeux, désolée mais je ne l'accepte tout simplement pas. Ça va totalement à l'encontre de la société québécoise et ça sous-entend un réel asservissement de la femme. Pour moi, le hijab est l'accomodement raisonnable. -_-

j'aimerai juste te dire que la religion a laquelle je crois interdit l'exition ni la polygamie !! ce sont des pratiques sociales et nos religieuse mais que des hommes veulent legitimer par la religion !! quand au voile on n'a jamais demandé au femmes de se couvrir de la tete au pied ni de s'isoler des hommes au temps du prophéte les femmes sortaientt ! fesaient le commerce ! enseignaient! le proféte a meme demandé au muslmans de prendre leur religion de sa femme aicha !!

bon tout ca nous eloigne !! je répéte ce que j'ai dis nous somme pas des handicappées sociaux et je te signale woodyvill que toutes celles que je connais qui sont parties au canada avec leur maris ont un niveau d'education élevées du reste si tu as bien lu le sujet "Elles possèdent plus de diplômes que la moyenne des Québécois" <_<

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j'aimerai juste te dire que la religion a laquelle je crois interdit l'exition ni la polygamie !! ce sont des pratiques sociales et nos religieuse mais que des hommes veulent legitimer par la religion !! quand au voile on n'a jamais demandé au femmes de se couvrir de la tete au pied ni de s'isoler des hommes au temps du prophéte les femmes sortaientt ! fesaient le commerce ! enseignaient! le proféte a meme demandé au muslmans de prendre leur religion de sa femme aicha !!

Je sais bien que ce n'est pas de même partout! Mais des femmes comme ça, voilées de la tête aux pieds, on en voit ici et ça me choque profondément, ça heurte mes valeurs. :( Si les employeurs ne les engagent pas, je ne suis pas trop surprise...

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