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  • Habitués
Posté(e)

Je souhaiterai savoir si des études ou quelconques informations sont disponibles sur la proportion d'immigrés Francais restant au quebec a long terme .

Il me semble que malgré le fait que le Canada soit une terre d'immigration par exéllence depuis de nombreuses génération ,les ressortissants Francais installés depuis longtemg (on dira + de 10ans)se font rares,

Direction les usa , le ROC ou bien un retour en France sont les éventualités envisageables , mais peu statistiques sur ceux qui ont on passé tous les caps et dont l'intégration est un lointain souvenir.

MERCI

Posté(e)

Salut...

J'ai vu une fois une émission qui m'a assez énervée sur le retour au pays de ces fameux Français. J'aurais aimé qu'ils interrogent aussi des personnes qui ont réussi leur vie au Québec pour contrebalancer les témoignages négatifs. Ou qu'ils interrogent des Français qui regrettent d'être rentrés en France :)

Si tu veux des statistiques, tu peux aller consulter un site, que je ne daignerai pas nommer, où la plupart des gens aigris par leur expérience ratée, vont cracher leur haine contre le Québec mensonger. Une amie m'a parlé de ce site en me disant "tu vois, tout n'est pas rose dans ton beau Québec" et j'ai parcouru rapidement certains messages. Des propos parfois dignes du FN.

Je ne prétends pas juger les personnes qui rentrent, parfois la famille, le mal du pays finissent par avoir raison de leurs rêves mais ce que je ne supporte pas, ce sont les remarques méchantes et méprisantes envers le Québec et ceux qui l'aiment. C'est ce qui m'a incitée à me réinscrire sur immigrer.com pour encourager ceux qui veulent croire en leur destinée. Oui, on peut -être heureux au Québec mais n'allez pas croire que l'on va vous attendre à l'aéroport avec des roses pour vous remercier de venir peupler la province. Il faut savoir se battre pour mériter son rêve, c'est ainsi que l'on savoure la joie de profiter des fruits de nos efforts.

Personnellement, je sais que je suis définitivement tombée en amour avec ce pays, avec ces habitants si chaleureux et si agréables.

Conclusion, ce n'est pas important à mon avis de connaître les statistiques de ceux qui "fuient" le Québec, mieux vaut se concentrer sur les témoignages de ceux qui y habitent et qui l'aiment.

Merci à immigrer.com de nous permettre de partager toutes nos expériences et nos rêves. Il vaut mieux infuser de la joie aux autres que la hargne et les frustrations.

Karaine

ps : Pour StephaneLinda : je suis très heureuse de ta réussite. Je viendrai sûrement faire un tour un des ces jours dans tes ateliers et je pourrais peut-être te demander une animation pour ma classe :)

  • Habitués
Posté(e)

Merci karaine pour ce message positif , et je suis touché de ta réussite .

Maintenant les aigris ne m'interrèsse pas , comme tu dis parfois le rêve etait trop grand pour certains ou bien les aléas de la vie font faire marche arrière à d'autres ,

moi ce que j'aimerai savoir c'est si il y a beaucoup de Francais installés depuis plus de 10 ans et de quelle maniere vivent ils à présent , de la découle la question quels est la proportion de ces irréductibles ,

Le quebec est a la mode actuellement et surfe sur une image populaire ne serai ce que par la popularité des nombreux chanteurs qui connaissent le succés en France , mais cela n'as pas toujours été le cas , les Francais immigraient moins massivement que maintenant , et on peux qualifié ces pionners "d'aventuriers moderne" , bref que sont ils devenuent et disons sur 100 combien en restent ils au Quebec ?

  • Habitués
Posté(e)

Je ne peux pas t'apporter de chiffres précis mais j'ai rencontré trois français installés depuis plus de 10 ans au Québec.

Le premier à Montréal est tout simplement exécrables avec les français. Un maudit français qui détestent ceux qui sont comme lui. Mais il est là depuis 85-86. Il est marié à une québécoise, rencontrée en voyage, ils ont vécu un bout en France mais je ne sais pas exactement quoi mais quelque chose les a forcé à immigrer. Il est heureux et quand je l'ai rencontré nouvellement grand-père.

Le second est l'oncle d'une amie. Il vit sur la rive sud où il travaille également. Il est marié à une française sans enfants. Ils n'envisagent pas le retour alors que quand ils étaient partis ils pensaient revenir pour la retraite en provence (viennent du Lac St Cassien et de Grasse). Si le premier n'avait pratiquemment pas l'accent québécois, lui l'a un peu plus, mais il reste différent audiblement parlant :P

Le dernier est l'oncle du mari de ma meilleure amie. Je ne l'ai pas rencontré en personne mais j'ai eu son histoire. Lui est marié à une québécoise. Il était arrivé en permis travail et un beau jour a perdu son emploi. Ils étaient mariés avec des enfants et il était inimaginable de déplacer tout le monde en France. Résultat: il a fait une RP (je suis pas sûre que cela s'appelait comme ça à l'époque). Il vit en Gaspésie il me semble. Idem, il bosse et est heureux où il est et n'envisage pas le retour en france pour le moment.

Évident, ce ne sont que 3 personnes sur les milliers débarquaient depuis que le Québec sélectionne, mais ils n'ont rien d'exceptionnel ces gens. Ils ont su saisir l'occasion et jouer de l'huile de coude pour construire leur vie. Ils n'ont sans doute pas attendu les roses et les fanfares et ont pris ce qu'il y avait à prendre et ont progressé comme ça.

En tout cas, je ne sais pas si c'est ce genre d'histoire que tu voulais entendre mais finalement, je trouve ça bien banal leur vie et c'est sans doute aussi le succès de leur aventure! Ils ne s'attendaient à rien de plus et ils ont eu du bonheur...

  • Habitués
Posté(e)

Ue tante et son mari par alliance sont partis début 70 (je suis pas trop sure).

Elle a eu une opportunité avec l'expo universelle de Montréal, puis dans l'immobilier avec les contacts établis.

Elle a eu ses enfants au Québec et approche de la retraite.

Du peu de contacts que l'on a, elle n'envisage pas de revenir en France.

Pour ce qui est de ceux qui sont revenus de leur emmigration, c'est quand même bien d'avoir une idée des points pas toujours positifs. Ca permet d'éviter de faire les mêmes erreurs que ceux qui révaient trop fort...

  • Habitués
Posté(e)

Pour ce qui est de ceux qui sont revenus de leur emmigration, c'est quand même bien d'avoir une idée des points pas toujours positifs. Ca permet d'éviter de faire les mêmes erreurs que ceux qui révaient trop fort...

Sur ce point je suis d,accord, c'est utile et ça permet également de tenter de faire autrement.

Ce que je n'aime pas, c'est comme Karaine le signalait, ceux qui crachent leur venin sans prendre le temps de se dire que ce n'est pas nécessairement le Québec qui est pourri, mais leurs erreurs qui n'ont pas aidé non plus (comme ça la poire est coupée en deux: c'est la faute à tout le monde :P)...

Quelqu'un qui m'explique qu'il n'a pas réussi à trouver du travail alors qu'il n'a pas fait la demande de

reconnaissance de son diplôme d'ingénieur et s'est obstiné à se présenter en tant que tel (j'en connais un c'est pour ça que j'en parle) et te dis que personne ne l'embauche en tant que français parce que y a du racisme... Là tu te retiens de lui dire que ça fait 20 fois que tu lui dis de se faire reconnaître par l'ordre et de se présenter en tant que jeune diplômé pour un poste peut-être moins ambitieux que ingé chef et tu le laisses se bercer de la douce illusion que le Québec est raciste et pourri, d'autant que le voila revenu depuis 3 mois et il n'a toujours pas de boulot lui qui prétendait que en 3 semaines il trouverait ! :lol::innocent:

Ça pour moi ce n'est pas utile comme témoignage!

Par contre la personne qui aura bougé dans plusieurs lieux, sera restée plusieurs années sans jamais trouver réellement chaussure à son pied (pas la progression professionnelle qu'elle souhaitait, sa spécialité n'est pas reconnue et c'est la partie de son métier qu'elle préférait, n'a jamais pu être reconnue par l'ordre et n'a jamais pu trouver à se reconvertir de façon enrichissante pour elle etc), soit parce qu'elle ne s'habitue pas au climat, aux façons de travailler, aux façons de vivre, qui a eu de belles expériences mais qui globalement ne s'est jamais sentie chez elle et retourne là où elle pense être chez elle, tout ça sans cracher ses mots, effectivement c'est intéressant de savoir ce qui a bloqué et pourquoi elle rentre, ou elle va ailleurs...

En tout cas, Labrador, va voir du côté du CRIEC (centre de recherche sur l'immigration l'ethnicité et la citoyenneté) de l'UQAM. Ils ont plusieurs publications et des recherches sur les immigrants. Peut-être auront-ils également des données à te fournir?

Les coordonnées:

site internet: http://www.criec.uqam.ca/

Sur place:

Ann-Marie FIELD

Coordonnatrice

Adresse postale:

Centre de recherche sur l'immigration, l'ethnicité et la citoyenneté

Université du Québec à Montréal

Département de sociologie

C.P.8888, succ. Centre-Ville

Montréal, Québec

H3C 3P8

Téléphone: (514) 987-3000, poste 3318

Télécopieur: (514) 987-4638

Courrier électronique: [email protected]

Si tu arrives à avoir ce que tu cherches, j'espère bien que tu partageras avec nous tes découvertes?

;)

Posté(e)

Je souhaiterai savoir si des études ou quelconques informations sont disponibles sur la proportion d'immigrés Francais restant au quebec a long terme .

Il me semble que malgré le fait que le Canada soit une terre d'immigration par exéllence depuis de nombreuses génération ,les ressortissants Francais installés depuis longtemg (on dira + de 10ans)se font rares,

Direction les usa , le ROC ou bien un retour en France sont les éventualités envisageables , mais peu statistiques sur ceux qui ont on passé tous les caps et dont l'intégration est un lointain souvenir.

MERCI

je ne sais pas si ça pourra vous renseigner mais sur ce blog :

http://montrealdream.blogs-de-voyage.fr/ar...-au-quebec.html

Il y a des liens vers des vidéos, articles de journaux etc...

bonne lecture !!!

  • Habitués
Posté(e)

C'est vrai que la vague d'immigration pour le Québec est assez récente finalement...

J'ai une collègue qui a immigré ici au début des années 80', et elle dit que c'était assez rare à l'époque.

En tout cas, les immigrés francais de longue date dans mon entourage sont super bien intégrés et heureux. Mariés à des Canadiens, ayant l'accent francais mais le vocabulaire mixte :P et visiblement pas l'envie de rentrer. Ceci dit, je parle juste d'une toute petite poignée de personnes... Ce n'est pas une étude statistique.

Je remarque aussi une tendance d'immigrés francais qui ont atterrit au Québec (ce qui est souvent le cas !) et sont plus tard partis dans les provinces anglophones, pour beaucoup de raisons.

  • Habitués
Posté(e)

Je ne peux pas dire pour les Français (je n'en connais pas beaucoup ici, et les quelques uns que je fréquentais étaient ici pour études donc sont rentrés au pays), mais je connais pas mal de Suisses et ils n'envisagent pas de rentrer. Quelques uns, au Canada (Ontario) depuis une vingtaine d'années, m'ont qu'à un moment donné (après 5-7 ans) ils avaient eu la tentation de repartir, que la Suisse leur manquait beaucoup... mais qu'en y réfléchissant ils avaient pris conscience que leurs enfants étaient canadiens déjà, et qu'eux-mêmes ne se réadapteraient probablement plus à leur pays natal. Et qu'en plus, financièrement parlant, vivre en Suisse avec une retraite canadienne, ce n'était pas tellement envisageable!

Le seul cas que je connais d'un couple qui est rentré au pays est assez particulier. Ce sont des gens qui avaient immigré parce que leur fille s'était mariée en Ontario et qu'ils voulaient être proche de la famille, en particulier des petits-enfants. Mais après quelques années, le mari a eu de graves problèmes de santé. Ayant pu comparer la qualité des soins à l'hôpital d'Ottawa et à celui de Genève, ils ont pris la décision de rentrer en Suisse. Ils ont certes perdu des plumes (financièrement parlant) dans l'aventure, mais ils ne sont pas amers du tout vis-à-vis du Canada - au moins ils sont allés jusqu'au bout de leur rêve, et ils continuent à visiter la famille aussi souvent que possible.

Voilà ma petite contribution... pas de stats, mais quelques cas vécus! :)

  • Habitués
Posté(e)

D'après ce que j'ai pu voir autour de moi, les chiffres seuls n'expliquent pas grand chose. Il ne faut pas oublier que les immigrants d'Europe de l'ouest quittent volontairement des pays où les choses ne vont pas trop mal, où il y a un filet social... et en plus ils ont le droit d'y revenir. C'est certain que certains immigrants n'arriveront pas ou ne voudront pas couper le cordon ombilical. Je ferais pareil: après tout, on y joue son bien-être et son avenir.

Cela n'a aucune commune mesure avec ceux qui quittent des pays où tout va mal (guerre, famine, surpopulation, dictature, répression)... ceux-là s'accomodent de leur vie au Canada pour deux raisons principales: 1) leur présent est immensément mieux que leur passé, et 2) ils ne peuvent pas toujours revenir en arrière. Disons que la nécessité est un puissant motivateur.

Cela dit... chaque retour en France (ou dans un autre pays d'Europe) est unique, mais j'ai pu observer quelques histoires qui reviennent de temps en temps:

- L'immigrant à durée limitée. Certaines personnes ont une aventure à vivre, quelque chose à prouver, de l'expérience à aller chercher. Mais il est clair dans leur tête qu'ils retourneront dans leur pays d'origine à un moment déterminé (ou indéterminé!)... dans 2 ans, 5 ans, 10 ans.

- Le mésadapté chronique. Il quitte son pays européen parce que "tous ses horizons sont bouchés", parce que "les autres Français sont tous des ____" ou parce que "personne ne le comprend". Il arrive au Québec et est tout aussi mésadapté, en décalage total avec la société d'accueil et réfractaire à toute possibilité de changement. Ces gens-là ont des comptes à régler avec eux-même. Heureusement, ils sont une infime minorité.

- Le mélancolique. Il immigre en toute connaissance de cause, pour une raison bien précise (par exemple, pour suivre sa conjointe ou parce qu'on lui a offert un emploi superbe). Toutefois, il ne peut pas chasser de sa tête les images, les saveurs et les bruits de sa région d'origine. S'il vient des Alpes il se souviendra des hautes montagnes avec un soupir, s'il vient du Sud il s'ennuiera de la lavande et des cigales, etc. Il finira par rentrer en France... mais sera peut-être nostalgique du Québec aussi. Ah les rêveurs!

- L'enraciné. Il quitte sa famille, ses marques préférées, son voisin, son chien, sa rue, sa région, son fromage et sa voiture pourrie. Ahhhh la France... il essaie de la recréer à Montréal dans son 3 1/2, mais sans grand succès. Ses cinq enfants vont dans un Lycée français payant, qui lui bouffe les trois quarts de son budget. Il a une impressionnante collection d'adaptateurs 220v et une antenne satellite avec le logo TF1 dessus. Il tentera bien de "goûter" aux spécialités du Québec, par petites doses (cheddar, poutine, smoked meat, kraft dinner), mais rien n'y fait. Sa femme le ramènera en France après qu'il ait commencé à avoir des terreur nocturnes à propos de la disparition des rillettes. Il revient en France méconnaissable mais intact (selon ses vieux potes).

- L'ambitieux. À chaque semaine, il compare son salaire actuel et son nombre d'amis à l'extrapolation statistique de ce qu'il aurait actuellement s'il était resté en France. Trop critique de lui-même, il n'arrive pas à se relaxer et à se rendre compte que les chiffres ne sont pas tout. Il continuera à répondre aux offres d'emploi des deux côtés de l'Atlantique et finira par rentrer "à cause d'une offre qu'on ne peut refuser".

- L'horrifié. Il a entendu l'accent de ses enfants au retour de l'école, et a décidé de rentrer en France avec le prochain Airbus. :elendil: :innocent:

  • Habitués
Posté(e)

:lol::lol:

Trop bon Zogu! :)

J'ai lu sur ce forum au moins une fois un témoignage de chaque exemple que tu donnes! :P

Zogu, vraiment, tu me sembles être un fin observateur!

peanut

  • Habitués
Posté(e)

D'après ce que j'ai pu voir autour de moi, les chiffres seuls n'expliquent pas grand chose. Il ne faut pas oublier que les immigrants d'Europe de l'ouest quittent volontairement des pays où les choses ne vont pas trop mal, où il y a un filet social... et en plus ils ont le droit d'y revenir. C'est certain que certains immigrants n'arriveront pas ou ne voudront pas couper le cordon ombilical. Je ferais pareil: après tout, on y joue son bien-être et son avenir.

Cela n'a aucune commune mesure avec ceux qui quittent des pays où tout va mal (guerre, famine, surpopulation, dictature, répression)... ceux-là s'accomodent de leur vie au Canada pour deux raisons principales: 1) leur présent est immensément mieux que leur passé, et 2) ils ne peuvent pas toujours revenir en arrière. Disons que la nécessité est un puissant motivateur.

Cela dit... chaque retour en France (ou dans un autre pays d'Europe) est unique, mais j'ai pu observer quelques histoires qui reviennent de temps en temps:

- L'immigrant à durée limitée. Certaines personnes ont une aventure à vivre, quelque chose à prouver, de l'expérience à aller chercher. Mais il est clair dans leur tête qu'ils retourneront dans leur pays d'origine à un moment déterminé (ou indéterminé!)... dans 2 ans, 5 ans, 10 ans.

- Le mésadapté chronique. Il quitte son pays européen parce que "tous ses horizons sont bouchés", parce que "les autres Français sont tous des ____" ou parce que "personne ne le comprend". Il arrive au Québec et est tout aussi mésadapté, en décalage total avec la société d'accueil et réfractaire à toute possibilité de changement. Ces gens-là ont des comptes à régler avec eux-même. Heureusement, ils sont une infime minorité.

- Le mélancolique. Il immigre en toute connaissance de cause, pour une raison bien précise (par exemple, pour suivre sa conjointe ou parce qu'on lui a offert un emploi superbe). Toutefois, il ne peut pas chasser de sa tête les images, les saveurs et les bruits de sa région d'origine. S'il vient des Alpes il se souviendra des hautes montagnes avec un soupir, s'il vient du Sud il s'ennuiera de la lavande et des cigales, etc. Il finira par rentrer en France... mais sera peut-être nostalgique du Québec aussi. Ah les rêveurs!

- L'enraciné. Il quitte sa famille, ses marques préférées, son voisin, son chien, sa rue, sa région, son fromage et sa voiture pourrie. Ahhhh la France... il essaie de la recréer à Montréal dans son 3 1/2, mais sans grand succès. Ses cinq enfants vont dans un Lycée français payant, qui lui bouffe les trois quarts de son budget. Il a une impressionnante collection d'adaptateurs 220v et une antenne satellite avec le logo TF1 dessus. Il tentera bien de "goûter" aux spécialités du Québec, par petites doses (cheddar, poutine, smoked meat, kraft dinner), mais rien n'y fait. Sa femme le ramènera en France après qu'il ait commencé à avoir des terreur nocturnes à propos de la disparition des rillettes. Il revient en France méconnaissable mais intact (selon ses vieux potes).

- L'ambitieux. À chaque semaine, il compare son salaire actuel et son nombre d'amis à l'extrapolation statistique de ce qu'il aurait actuellement s'il était resté en France. Trop critique de lui-même, il n'arrive pas à se relaxer et à se rendre compte que les chiffres ne sont pas tout. Il continuera à répondre aux offres d'emploi des deux côtés de l'Atlantique et finira par rentrer "à cause d'une offre qu'on ne peut refuser".

- L'horrifié. Il a entendu l'accent de ses enfants au retour de l'école, et a décidé de rentrer en France avec le prochain Airbus. :elendil: :innocent:

Mais qui reste alors ?

  • Habitués
Posté(e)

Mais qui reste alors ?

TOUS les autres (y compris toi!) :D:P

  • Habitués
Posté(e)

Mais qui reste alors ?

TOUS les autres (y compris toi!) :D:P

je ne suis ici que depuis 1 an et 1 mois.

ce n'est pas à considérer comme du long terme.

  • Habitués
Posté(e)

Il manque quand même des catégories d'exemples dont (nous !!!) nous avons l'impression de faire partie :

le découragé : parce que notre pays ne reflète pas ou plus ce qui nous attachait à lui (le travail, les gens, la société en elle même) parce que nous avons fait le tour de nos possibilités, parce que l'avenir parait tellement bouchée pour nos enfants...

peut-être que ce nouveau pays d'accueil ne nous apportera pas entièrement les espoirs attendus, peut-être que ce découragement n'est qu'une illusion personnelle et qu'elle continuera à nous pourrir la vie même ailleurs...

Je me demande souvent si ce que je fuis n'est pas seulement dans ma tête mais j'ai toujours ce petit refrain qui revient et qui me dit que partir, en soi, c'est déjà être un immigrant et qu'il ne suffit pas de passer une frontière mais tout simplement quitter nos habitudes et souvent nos familles.

J'ai le sentiment d'avoir déjà fait une fois ce choix, il y a 20 ans quand j'ai quitté la région parisienne pour venir en Provence. Et bien je vous garantie que souvent vos témoignages me donne l'impression de vécu.

Je crois, pour finir, que partir ce n'est pas une question de géographie, c'est une question de choix. Et peut-être bien que pour moi la limite c'était la langue ! non pas la distance.

Forte de cette idée, moi je pense que je vais réussir mon intégration, que déjà, je sais que je ne reviendrai pas pour les quelques raisons évoquées (je ne suis jamais retourné en arrière). Et la preuve en est que mon mari après quinze jour a conquis Suzan, québécoise pure souche et doutant des motivations des immigrants.

Je suis peut-être un peu hors sujet mais je voulait juste signaler que l'on ne fait pas forcement parti d'une catégorie et que chacun d'entre nous à ces raisons (que la raison ne connais pas :wacko::wacko: )

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

le découragé : parce que notre pays ne reflète pas ou plus ce qui nous attachait à lui (le travail, les gens, la société en elle même) parce que nous avons fait le tour de nos possibilités, parce que l'avenir parait tellement bouchée pour nos enfants...

Oui mais attention, le thème ici est "les gens qui REVIENNENT en France", et non pas ceux (comme toi) qui quittent avec de l'espoir et un certain découragement. Tu es au premier chapitre de ton processus d'immigration, alors que d'autres (ceux qui reviennent, parfois amers) viennent de fermer le livre.

Je suis peut-être un peu hors sujet mais je voulait juste signaler que l'on ne fait pas forcement parti d'une catégorie et que chacun d'entre nous à ces raisons (que la raison ne connais pas :wacko::wacko: )

Oui c'est certain. D'ailleurs, j'ai pris la peine de spécifier qu'il s'agit d'histoires qui reviennent de temps en temps. Leur valeur est purement anecdotique; je ne prétends pas catégoriser les gens, et surtout pas être exhaustif!

ps pour Isabelle04: Je remarque que les Français sont souvent allergique à toute forme de catégorisation, qu'elle soit officielle ou humoristique! -_- Cela dénote un fort individualisme et un certain esprit d'anti-conformisme...

ps pour Laulau: 1 an et 1 mois, c'est déjà pas si mal. J'en ai connu qui étaient déjà retournée en France avant cela.

Modifié par Zogu
  • Habitués
Posté(e)

- L'horrifié. Il a entendu l'accent de ses enfants au retour de l'école, et a décidé de rentrer en France avec le prochain Airbus. :elendil: :innocent:

:lol::lol::lol:

  • Habitués
Posté(e)

ps pour Isabelle04: Je remarque que les Français sont souvent allergique à toute forme de catégorisation, qu'elle soit officielle ou humoristique! -_- Cela dénote un fort individualisme et un certain esprit d'anti-conformisme...

Tu as surement raison, on baigne tellement dans le tout et n'importe quoi qu'on fini par se sentir différent ou en décalage. Peut-être encore une raison du désir de partir et ne plus revenir. J'ai pourtant l'impression d'être sociable :innocent:

Bon plus sérieusement, je crois que c'est vraiment compliqué de comprendre pourquoi les gens partent ou reviennent, sincérement c'est vraiment une question très perso !

  • Habitués
Posté(e)

Ho il ya bien l'opportuniste :) , celui qui en ai a sa troisième faillite personnelle, qui est toujours au cegep malgré ses 35 ans , qui change d'appart tous les 1 er juillet et en profite pour en faire autant avec sa blonde :D promis l'été prochain il va voir le rocher de Pércé et manger du homard tout seul dans son mini van chevrolet qu'il a acheté à son voisin (celui qui travaille à wall mart , a la ferme porcine , au bar du centre ville et comme aide comptable de "l'equipeur" le tout en même temps ),

puis peu ête qui tentera cette fois l'aventure de l'alberta :mmm: depuis le temps qu'on lui en parle , il parait qui il y a moins de taxe...(c'est ce que lui avait dit son ex blonde de Rimouski) de toute façon maintenant il parle nettement mieux angais depuis ses 5 ans passé à Montreal ( et une ex blonde anglo qui lui trouvait un charme fou..... :P ) connait aussi les ficelles du business à l'américaine qui permet de vendre facilement tout et n'importe quoi surtout si il y a un quartier d'immigrés , c'est sur il va faire forturne , pour fonder une famille par contre il hésite encore entre la docilité des filles du ROC et le charme sauvage des québecoise :girl_devil: il faut se dépécher dans 20 ans il est papy boomer.... :8):

Enfin ,les vieux Francais sont peu être cachés dans les bois et echappe a tout recencement... :D

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