Montréal serait une des villes les moins "courtoises" de la

[rimouski29]

Ils ont mis leurs parents à l'hospice parce que les vieux c'est pas cool... mais ils espèrent que leurs enfants ne feront pas de même.

Nous voilà donc à l'heure des choix...

Ouah quel discours.

Mes parents (55 et 56 ans, ils sont en France) se plaignent souvent.

C'est vrai ils ont eu une enfance misérable. Ils n'arretent pas de dire a tue tête, a quel point on a eu de la chance de naitre dans ce pays et a cette époque.

Ils se plaignent aussi que la vie a été dure financièrement pour eux.

Mais j'ai parfois l'impression que notre génération ne sera pas très gâtée dans la vie. Quand je vois qu'en 15 ans, ils ont payer leur 2 maison (c'est vrai a coup de sacrifice). Mais est-ce que moi avec des sacrifices je pourrais me payer une maison en 15 ans a notre époque ? Quand je vois les réformes qu'ils veulent toujours faire et que la population refuse, qui c'est qui devra un jour payer pour tous ces refus et rattraper tous le retard accumulé. Ca me fait peur. Parfois, j'ai l'impression qu'ils se rendent pas compte, a quel point avoir fait sa vie après la guerre en France leur a permis de s'enrichir, alors que notre génération va peiner pour vivre.

Je sais pas c'est un sentiment, ffaut dire aussi que je suis du style pessimiste.

Modifié 21 juin 2006 par rimouski29

[scanlolo]

salut la gang

Zogun voila une belle analyse caustique sur le conflit des générations, j'étais crampé de rire en lisant vos hstoires de petits vieux

Sinon concernant le sondage pour ne pas faire dévier le fil , voyageant pas mal en france, j'ai du mal à considérer Paris plus courtoise que Montréal même si j'idéalise un peu mes souvenirs montréalais.

Jimmy, je confirme que tu es un maudit chanceux d'avoir connu cette époque . Mes premiers souvenirs remontent au JO de 76 (années de mes 5 ans) et avoir vécu la St Jean Baptiste en 90 à Montréal avec la redi fu discours de De Gaulle reste un des grand moment de ma vie, pour la premiére fois j'ai senti vibrer un pays entier ,je n'ai ressenti cette impression en france qu'avec la coupe du monde 98.

A+

Laurent

[superunknown78]

Perso, j'ai jamais eu de problèmes avec des vieux... vu que c'est de ça qu'il s'agit sur les derniers post...

Même dans le bus, y'en avait toujours une qui essayait d'engager la discussion avec moi, il faut dire qu'il y en a ceux qui souffrent de la solitude, ce qui fait qu'ils deviennent méfiants, le coup de la fuite lorsque certains leur demandent l'heure la solitude qui dure n'est pas facile à gérer pour l'être humain quel qu'il soit. Alors j'imagine qu'il y'a ceux qui entrent dans une phase de méfiance obssessionnelle, qui se referment sur eux, ou bien ceux qui cherchent à engager des discussions avec les gens, ces derniers peuvent être des voisins, un marchand, ou un simple inconnu. C'est en tout cas l'impression que j'ai des vieux dont vous parlez.

Je sais pas si c'est une plaisanterie, mais je trouve que c'est pas sympa de désorienter les personnes qui demandent leur chemin, quel qu'ils soient, le coup du mado !!! je sais pas si j'ai tout compris mais bon...

[Invité]

Je pense qu'en général plus la ville sera dense moins les gens courtois. Plus les gens seront les uns sur les autres et moins ils se supporteront.

[jimmy]

Jimmy, je confirme que tu es un maudit chanceux d'avoir connu cette époque . Mes premiers souvenirs remontent au JO de 76 (années de mes 5 ans) et avoir vécu la St Jean Baptiste en 90 à Montréal avec la redi fu discours de De Gaulle reste un des grand moment de ma vie, pour la premiére fois j'ai senti vibrer un pays entier ,je n'ai ressenti cette impression en france qu'avec la coupe du monde 98.

Exact, ca vibrait, c'était une époque exaltante.

Mais vous en ferez d'autres époques exaltante n'est-ce pas les "X" ?

On compte sur vous la .

jimmy

Modifié 21 juin 2006 par jimmy

[Zogu]

Jimmy, je confirme que tu es un maudit chanceux d'avoir connu cette époque . Mes premiers souvenirs remontent au JO de 76 (années de mes 5 ans) et avoir vécu la St Jean Baptiste en 90 à Montréal avec la redi fu discours de De Gaulle reste un des grand moment de ma vie, pour la premiére fois j'ai senti vibrer un pays entier ,je n'ai ressenti cette impression en france qu'avec la coupe du monde 98.

Exact, ca vibrait, c'était une époque exaltante.

Mais vous en ferez d'autres époques exaltante n'est-ce pas les "X" ?

On compte sur vous la .

jimmy

Ben... j'ai absolument trippé pendant la chute du mur de Berlin, c'était hallucinant... pour quelqu'un de politisé comme moi. "Wind of Change" chanté autour du feu de camp en buvant de la Black Label, "The Wall" jouissif, la fin de l'URSS, tous les espoirs auxquels on ne croyait plus... et puis le renouveau musical du début des années 90... totalement vautré dans la musique planante des Bloody Valentine et de Slowdive live... c'était vraiment une période incroyable. Je le répète, j'ai trippé.... jusqu'à ce que la guerre de Bosnie commence et que tous les optimistes retombent brutalement sur terre. Le party s'est terminé avec un sacré mal de tête et Bono chantant "Miss Sarajevo". Sans compter le traumatisme d'un certain rendez-vous manqué avec l'Histoire, en 1995... les années trippeuses étaient bien terminées.

Modifié 21 juin 2006 par Zogu

[jimmy]

Tsé nous il y avait la guerre du Vietnam, la menace de guerre nucléaire, les missiles de Cuba, l'assassinat de Kennedy, c'est roulait pas rond tout le temps...faque on se roulait autre chose :stuart:

jimmy

[Zogu]

Tsé nous il y avait la guerre du Vietnam, la menace de guerre nucléaire, les missiles de Cuba, l'assassinat de Kennedy, c'est roulait pas rond tout le temps...faque on se roulait autre chose :stuart:

jimmy

Oh oui, ça je peux comprendre! Surtout pour les rouleaux impérieux au gazon joyeux (ça rime)... lol

Quoique notre Guerre du Golf #1, même si elle a été courte, a impressionné les gens. J'étais en Secondaire 5 et tout le monde était très nerveux de savoir si ça allait dégénérer et s'il allait y avoir conscription. Un de mes amis a fait une dépression.

Mais tu te demandes QUAND la génération "Passe-Partout" a trippé... et moi je te réponds (sans prétendre que je parle pour toute cette génération)... entre 1990 et 1995. Une guerre (la Guerre du Golf 1 avec en trame sonore "SOS" des Parfaits Salauds), la fin d'un monde (l'URSS), la fin d'une époque (la Guerre Froide), l'arrivée de Clinton au pouvoir et son vent de fraîcheur après des années de conservatisme, la musique de Manchester, la musique de Seattle, l'effervescence des bières "alternatives" suivies des micro-brasseries, les années de pionniers d'Internet, la lente montée et le crescendo vers le Référendum de 1995... c'était des maudites bonnes années. Pis au lieu d'écouter "Les Baronnets", à cette époque c'était plutôt "Vilain Pingouin", "French B" et "Handful of Snowdrops" (un bon groupe de Québec en passant).

Modifié 21 juin 2006 par Zogu

[Petit-Prince]

Un méchant party mon gars...mais bon maintenant faut ramasser les dégats qu'on a fait...et j'y participe malgré mon jeune âge (ou plutôt, grâce a mon jeune âge )

jimmy

Maudit Beatnik !

[Zogu]

Jimmy, si tu aimes Kurt Vonnegut je te pardonne tout.

[jimmy]

Attend que je "checke" sur internet c'est qui ce gars la ...et je te reviens

jimmy

[jimmy]

Jimmy, si tu aimes Kurt Vonnegut je te pardonne tout.

Humm, ca l'air intéressant, merci pour l'info...sauf que ca veut dire que tu ne me pardonnes pas tout...zut de zut

Maudit Beatnik !

Aille PP, j'te l'ai déja dit, c'est avant moé les Beatniks, tsé veux dire

jimmy

ps. il me semble que l'on s'éloigne un tantinet du sujet, non ?

Modifié 21 juin 2006 par jimmy

[Petit-Prince]

Jimmy, si tu aimes Kurt Vonnegut je te pardonne tout.

Humm, ca l'air intéressant, merci pour l'info...sauf que ca veut dire que tu ne me pardonnes pas tout...zut de zut

Maudit Beatnik !

Aille PP, j'te l'ai déja dit, c'est avant moé les Beatniks, tsé veux dire

jimmy

ps. il me semble que l'on s'éloigne un tantinet du sujet, non ?

Le mot beatnik apparaît pour la première fois le 2 avril 1958 sous la plume de Herb Caen dans ses Chroniques de San Francisco. Le terme, forgé à partir du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à montrer que les beats étaient une communauté de communistes illuminés. Le terme resta et devint l'emblème d'une génération de jeunes gens chevelus et débraillés. Salut, beatnik! est le titre d'une chanson écrite et interprétée par Léo Ferré en 1967.

Anyway, m'en fout, j'trouve qu'il te va bien ce terme ! :w00t:

[superunknown78]

hum...

De l'humour ésotérique... ok ça ne fait pas de mal.

[cherry]

Je pense qu'en général plus la ville sera dense moins les gens courtois. Plus les gens seront les uns sur les autres et moins ils se supporteront.

Assez d'accord avec cette affirmation. C'est pour ça qu'à Paris, eeeeeeeeuh... :biohazar:

Aille PP, j'te l'ai déja dit, c'est avant moé les Beatniks, tsé veux dire

Yes sir! On va quand même pas te vieillir encore plus, hein?

Maudit hippie... devenu yuppie!

[jimmy]

Maudit hippie...

Hippie après ?

jimmy

[Demetan]

Tsé nous il y avait la guerre du Vietnam, la menace de guerre nucléaire, les missiles de Cuba, l'assassinat de Kennedy, c'est roulait pas rond tout le temps...faque on se roulait autre chose :stuart:

jimmy

Mais tu te demandes QUAND la génération "Passe-Partout" a trippé... et moi je te réponds (sans prétendre que je parle pour toute cette génération)... entre 1990 et 1995. Une guerre (la Guerre du Golf 1 avec en trame sonore "SOS" des Parfaits Salauds), la fin d'un monde (l'URSS), la fin d'une époque (la Guerre Froide), l'arrivée de Clinton au pouvoir et son vent de fraîcheur après des années de conservatisme, la musique de Manchester, la musique de Seattle, l'effervescence des bières "alternatives" suivies des micro-brasseries, les années de pionniers d'Internet, la lente montée et le crescendo vers le Référendum de 1995... c'était des maudites bonnes années. Pis au lieu d'écouter "Les Baronnets", à cette époque c'était plutôt "Vilain Pingouin", "French B" et "Handful of Snowdrops" (un bon groupe de Québec en passant).

Ohlala que de souvenirs tout d'un coup! Juste le nom d'un groupe, Handful of Snowdrops, et ça me ramène à mes années de fin secondaire (école privée de filles) au CEGEP, ou je commençais vraiment à vivre! C'est clair qu'on a trippé! Mais je ne suis pas sûre que je retournerais à cette époque, même si je l'ai vraiment vécue intensément... Disons que je suis mieux dans ma petite peau, maintenant

Pis changement de sujet, rapport aux queues d'attente aux arrêts d'autobus: pas besoin d'aller à Paris, à Québec non plus on fait jamais la queue, le phénomène montréalais surprend n'importe quel québécois (lire de Québec) quand il le vit pour la première fois Pourtant c'est pas non plus l'anarchie, juste un joyeux bordel quand il est 17h15 et qu'une 800 arrive au pavillon Desjardins de l'Université Laval :gokujr:

[geez]

Mais la génération dite des "Baby Boomers" n'a pas fini de faire parler d'elle.

Ils se sont révolté contre leurs parents (trop durs) et, plus tard, contre leurs enfants (trop mous).

Ils ont fait évoluer la société pour qu'elle soit à leur image et qu'elle colle à leurs aspirations. Ce fut un spectaculaire bond en avant... mais maintenant, il faudrait qu'ils passent le flambeau. Ah non?

Ils n'en finissent pas de dire qu'ils doivent s'exprimer, s'exprimer, s'exprimer... tellement qu'ils prennent toute la scène à eux seuls.

Certains ont d'ailleurs surnommé leurs enfants la génération "Ferme-la". C'est pas facile de discuter avec un pépé qui te coupe la parole à tous les deux mots pour te dire que ta génération est trop matérialiste à son goût et que tu n'as pas "la passion".

Ah, le beau principe du "tout pour ma gueule"...

C'est marrant (enfin, pas trop en réalité), mais chez nous aussi, les soixante-huitards sont nos actuels vieux cons, qui ont tout vu tout fait (et surtout pour leur petite personne), car les plus anciens ont plus d'humilité et de compassion, je trouve (le fait d'avoir connu la guerre et la reconstruction, sans doute).

Leur révolution semble avoir servi leurs seuls intérêts et planté les générations suivantes, puisqu'ils campent maintenant sur leur petit pécule sonnant et trébuchant ou immobilier. D'engagés à renverser un système, ils sont devenus des rentiers frileux devant les révoltes de leurs enfants et petits-enfants (on a pu voir clairement le mur d'incompréhension qui les séparaient de la jeunesse au cours des événements qui se sont produits ces derniers mois) !

A ne pas vouloir du matérialisme, ils ont façonné une société encore plus matérialiste et individualiste qu'avant...

Et puis, ce sont eux qui sont au pouvoir aujourd'hui et franchement, je me demande où elles sont leurs belles idées pour changer le monde, maintenant qu'ils se sont coupés les cheveux et qu'ils ont troqué les pattes d'éph' contre le costard armani....

M'enfin, là encore, ce n'est pas une généralité !!

Finalement, je me dis que c'est mieux pour la légende que Jimi et Janis soient morts jeunes, parce que sinon, ils seraient certainement en train de faire la queue au supermarché dès l'ouverture, de mettre des coups de canne aux gens dans les bus ou de râler sur les jeunes qui font du bruit avec leur mobylette

Vais aller boire un kawa, ça va me détendre....

[petiboudange]

Finalement, je me dis que c'est mieux pour la légende que Jimi et Janis soient morts jeunes, parce que sinon, ils seraient certainement en train de faire la queue au supermarché dès l'ouverture, de mettre des coups de canne aux gens dans les bus ou de râler sur les jeunes qui font du bruit avec leur mobylette

Hé mon Dieu tu connais mon père toi là

Un maudit ex-cégétiste, ex-communiste, fiché à la DST dans les temps où le militantisme rouge était pas encore très libre, issu d'un peuple que les "soixantehuitards" états-uniens ne voulaient pas aller connaître dans la jungle tropicale (je les blâme pas d'ailleurs, au contraire )...

Et aujourd'hui, il comprend pas le monde qui l'entoure, gueule plus fort devant sa télé que dans la rue, a un avis sur tout sans connaître la réalité, cloîtrer dans sa maison allergique aux foules, qui râle contre les petits vieux (comprenez ceux qui ont au plus 20 ans d'aînesse) et contre les petits jeunes....

Seul avantage à subir cet énergumène: quand je faisais mes armes de manifestante au secondaire et à l'université, il avait toutes les combines pour la distribution de tracts (distance légale aux abords des établissements scolaires par exemple) et de repérage de policiers banalisés en factions (les "men in black" de la sécurité intérieure qui ramassent légalement vos tracts pour s'assurer que vous n'appelez pas à une guerre civile )...

[Petit-Prince]

On finira tous comme ça je pense ! hihihihi... Moi aussi j'ai connu mes grandes années d'activisme politique (mais pas du même bord que le père de PBA ) : distribution de tracts, parfois tout seul en milieu "hostile", collage d'affiches durant la nuit, collage parfois illégal qui se finissait au poste de police... coup de force pour ouvrir les portes de l'université afin de permettre aux étudiants qui voulaient travailler de le faire pendant une grève, quelques manifs (mais c'est vrai qu'à droite on en fait moins...), un peu de lacrymo dans les yeux, etc.

Bref, de l'activisme durant quoi ? Dix ans !... et puis aujourd'hui ? ... Ben... je suis bien carté au Parti Québécois, mais je n'ai pas encore assisté à une seule réunion. Je suis l'actualité politique, mais je m'y intéresse intellectuellement parlant, c'est tout. Trente-deux ans, une job pas pire, un chat, des amis, des blondes, des sorties, des 5 à 7 de beuveries avec des collègues...

Je me suis rangé...

L'âge peut-être... puis, pour reprendre l'exemple du père de PBA, lorsqu'on a une famille les priorités ne sont pas les mêmes. Passer les soirées sur le "terrain", après la job, c'est pas facile... car du coup, on a moins de vie sociale. Je me souviens que durant mes années de politique à Paris, j'avais pratiquement zéro vie sociale. Par choix, certes, mais à un moment donné on se lasse... même si l'on est passionné par ce que l'on fait.

Alors comme les Beatniks, Hippies et autres activistes de tous poils et de tous bords, on a envie de vivre SA vie et non pas de poursuivre ses utopies, qui, par définition, sont des chimères que l'on ne finit jamais de poursuivre. C'est bien beau de vouloir changer la vie, la société et tout le reste, mais ça ne fabrique que des solitudes ces affaires là !

Qu'il soit de mon bord ou pas, j'admire ceux qui ont le courage de s'engager... et surtout de le rester (contrairement à moi). Je méprise les "pas d'couilles" qui n'osent jamais dire ce qu'ils pensent, les "sans opinion", les baisseux de culottes... pour moi ils n'existent pas.

On parlait de quoi déjà ???