Zoom Airlines au banc d'essai

[grizzli]

http://www.cyberpresse.ca/article/20060531.../1016/CPVOYAGES

André Désiront

La Presse

Collaboration spéciale

«Zoom Airlines est-elle une compagnie fiable?» Cette question, qui reflète les inquiétudes habituelles des consommateurs à l'égard d'une nouvelle compagnie aérienne, m'a été posée plusieurs fois. Même si ce transporteur d'Ottawa existe depuis déjà quatre ans, il suscite encore des interrogations. D'une part, parce qu'il n'est pas aussi connu qu'Air Transat, par exemple, et d'autre part parce qu'il incite ses clients à réserver et à payer leurs sièges sur Internet.

C'est qu'il vend en direct, dans un marché où ce sont habituellement les agents de voyages qui commercialisent les compagnies offrant des vols à bas tarifs vers l'Europe. Ce qui permet, théoriquement, de proposer de meilleurs prix.

On m'avait invité à essayer le service vers l'Europe au début mai. J'ai donc pris un vol de Zoom Airlines pour Londres et je suis rentré, quelques jours plus tard, par un vol Paris-Montréal.

Sac au dos

Première constatation à l'aéroport : les jeunes, du style «étudiants qui effectuent leur premier voyage en Europe sac au dos», sont nombreux dans la file qui se presse devant les comptoirs d'enregistrement. Les membres de la «génération Internet» n'ont pas peur d'acheter leurs voyages sur le Web. Deuxième constatation: il règne une certaine confusion à l'enregistrement. Les préposés travaillent avec des listes et non sur ordinateur, ce qui ralentit un peu le processus. Mais pas assez pour retarder le vol.

La cabine de l'appareil dans lequel nous pénétrons a manifestement subi un lifting récent. Zoom exploite quatre Boeing 767-300 de 268 sièges. L'empattement (la distance entre la base d'un siège et celle du fauteuil précédent) est de 31 pouces, ce qui correspond à la norme des transporteurs de vols nolisés et de plusieurs compagnies régulières. Le transporteur a divisé la cabine en deux pour aménager une «classe économique Affaires» (en anglais, on utilise le terme Premium class) à l'avant. Elle comprend 62 fauteuils. Ce sont exactement les mêmes sièges qu'en classe économique, mais ils sont disposés avec un empattement de 36 pouces. On bénéficie donc de plus d'espace pour s'étendre les jambes, mais les sièges ne sont pas plus larges, contrairement à Air Transat, par exemple, qui a aménagé sa classe Club avec des sièges plus confortables. Sur les trajets transatlantiques, Zoom demande 149 de plus par vol, alors que sur Air Transat, les passagers déboursent 175 de plus pour s'asseoir en «Club». Sur Zoom, les repas sont les mêmes qu'en classe économique. Par contre, on ne paie ni les écouteurs ni l'alcool.

Une escale

L'équipage de cabine est très jeune, mais aimable et efficace. La moitié des agents de bord sont francophones. Le commandant aussi, du moins à l'aller. Toutes les annonces sont donc faites correctement dans les deux langues officielles.Un mauvais point, cependant: à l'aller, nous effectuons une escale à Halifax, pour embarquer une centaine de voyageurs. On nous avait prévenus quelques jours avant le départ, mais cela nous oblige à passer près de deux heures de plus dans l'avion.

Au retour, le trajet s'effectue sans escale, de Paris à Montréal.

Paris et le Royaume-Uni

Zoom dessert cinq villes du Royaume-Uni, au départ des huit principales agglomérations canadiennes. Le transporteur vole également vers Paris depuis Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver. L'an dernier, il a transporté 35 000 personnes sur ses routes transatlantiques et il offrira une capacité de 50 000 sièges, cette année. Il est difficile de comparer les prix avec ceux d'autres transporteurs comme Transat. Au départ, les tarifs sont moins élevés (199 par aller vers Londres ou Paris). Mais les prix augmentent en fonction de la saison et de la demande. Les tarifs grimpent également à mesure que l'avion se remplit. Une réservation fictive pour un départ vers Paris le 23 juin et un retour le 8 juillet nous vaut un prix de 1101,35. Air Transat nous proposait un tarif de 1099 pour des dates similaires.

Les frais de ce voyage on été payés par Zoom Airlines.

[rimouski29]

Tu m'as fait paniqué. J'ai cru qu'ils avaient un problème et que mon départ prochain au mois de juillet était compromis.

Je suis trop impulsive, j'ai eu un gros gros coup de stress

Ouf je respire

Modifié 31 mai 2006 par rimouski29