Habitués Redflag Posté(e) 22 novembre 2005 Habitués Posté(e) 22 novembre 2005 Moi je suis pour l'apprentissage obligatoire du Mandarin, parce que dans 50 ans quand les états-unis seront un pays du tiers monde dominé par la Chine, ça sera la langue utile ! Bien envoyé !Redflag Citer
Invité Posté(e) 22 novembre 2005 Posté(e) 22 novembre 2005 Je suis en partie d'accord avec toi sur le Mandarin, mais comme tu le dis c'est dans 50 ans, en attendant c'est l'anglais la langue universelle, je n'y peux malheureusement rien.Embaucher un traducteur ... oui pourquoi pas, mais vu les quantités d'infos échangées chaque jour dans les grands groupes à l'international c'est une armée de traducteur dans chaque pays qu'il faudrait, sans compter les délais et coûts engendrés ... celà me semble une proposition aussi peu viable que cette loi.Je trouve ce protectionnisme linguistique disproportionné. Citer
Invité Posté(e) 22 novembre 2005 Posté(e) 22 novembre 2005 Dans le passé, j'ai travaillé en France dans 2 multi-nationales implantées dans plus d'une centaine de pays dans le monde et comportant des employés de plus de 30 nationalités. Et oui, on écrivait TOUS nos courriels, nos documentations, nos compte-rendus de réunions en Anglais par ce que c'est plus simple de faire suivre un message déjà en anglais que d'embaucher plus de 30 traducteurs. Citer
Habitués cherry Posté(e) 22 novembre 2005 Habitués Posté(e) 22 novembre 2005 Tiens comme c'est bizarre les personnes nommées sont toutes des 'capitaines d'industries' multinationales ou des politiques exerçant des fonctions internationales ... pourquoi s'offusquer lorsqu'ils pronent ou imposent LA langue internationale par excellence qu'est l'anglais.On a aussi nos entreprises internationales ici et la loi exige la langue française dans les communications ou du moins le bilinguisme, ce à quoi elles se plient généralement. Cela n'empêche pas le Québec de faire affaire (du business comme vous dites) avec eux. L'un n'empêche pas l'autre! De toute façon, j'ai entendu dire que les Américains/Anglais ne comprennent pas du tout votre anglais dans les congrès. Ils préfèrent de loin le traducteur pro qui leur sussure des mots dans l'oreille pendant que vous vous exprimez dans votre langue maternelle... Pour ce qui est des notes de services, si la majorité des employés sont francophones, je ne vois pas pourquoi cela ne se refléterait pas dans les communications. Au pire, comme l'a dit Ulysse, engagez un traducteur et soyez bilingue. Citer
Habitués willy25 Posté(e) 23 novembre 2005 Habitués Posté(e) 23 novembre 2005 La ou on pourrait aller plus loin dans la défense de la langue française serait d'interdire à nos chers têtes blondes de rendre leurs copies à l'école rédigée en message texto!!!! Citer
Invité Posté(e) 23 novembre 2005 Posté(e) 23 novembre 2005 Petit Prince, quand tu dis que la loi 101 n'empeche pas le Quebec de commercer avec les USA, je doute que ce soit autrement qu'en Anglais.Et je ne comprends pas cette peur de l'utilisation de mots anglais dans la langue française, je ne parle pas du cas de la loi 101, je saisi sans difficulte la necessite de ce texte, mais il faut prendre conscience, que beaucoup, en tout cas de plus en plus de mots français sont utilises par les americains. C'est la touche chic.Et peu importe le motif.Et a mon avis, quand tu es vraiment bilingue, tu ne t'embarrasse pas de melange, tu parles tes deux langues, sans avoir besoin de les melanger.L'autre post relatif au français montre le peu d'efficacite de ces legislations.Peut être retardent elles un phenomene d'interpenetration, mais je n'en suis pas sur et en plus manifestement elles n'aident pas à atteindre le but escompté.L'interdit n'est jamais vraiment performant.Moi je m'accorde plus facilement a une promotion du biliinguisme, et là il peut être exigé une vrai obligation d'usage impermeable des langues. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 23 novembre 2005 Habitués Posté(e) 23 novembre 2005 Petit Prince, quand tu dis que la loi 101 n'empeche pas le Quebec de commercer avec les USA, je doute que ce soit autrement qu'en Anglais.Évidemment ! Je répondais au message qui disait qu'on ne pouvait pas favoriser une langue en interdisant une autre... une manière de dire, dans le fond, que ce n'est pas du tout le cas. Et que la loi 101 n'empêche absolument pas les Québécois d'être compétitifs en anglais. L'autre post relatif au français montre le peu d'efficacite de ces legislations.Peut être retardent elles un phenomene d'interpenetration, mais je n'en suis pas sur et en plus manifestement elles n'aident pas à atteindre le but escompté.L'interdit n'est jamais vraiment performant. Encore une foi, la loi 101 montre que c'est efficace au contraire. Avant la loi 101 (1976 me semble), Montréal était une ville où tout était en anglais : publicités, vitrines de magasins, communication dans les entreprises... maintenant, on peut voir ce que la loi a apporté. Quelques mots d'anglais dans une langue, ce n'est pas ça le problème... mais en ce qui concerne la France, ça devient ridicule. Ouvre un journal économique par exemple ! On se demande parfois en quelle langue c'est écrit !!! Le pire, c'est que c'est juste un effet de "mode" pour la plupart du temps. Et puis faut voir comment ces termes sont prononcés, même un Anglais ne comprendrais pas !Alors où est l'utilité ? ... à part de devenir une carpette anglaise ! Citer
Invité Posté(e) 23 novembre 2005 Posté(e) 23 novembre 2005 c'est tout aussi valable pour le français il serait bon de bien le parler, au lieu d'utiliser et d'enseigner le franco-quebecois ,qui est assez loin de la langue et de la grammaire française actuelle par moment.Eux meme aux journaux televises deplorent un tres bas niveau de français enseigné dans les écoles .Certes, mais il y a des raisons tout à fait compréhensibles à cet état de fait. Ce n'est que très récemment que les Québécois ont pu accéder à des niveaux d'études supérieures... pendant longtemps, les Anglais écartaient systématiquement les francophones, en essayant de les cantonner dans des niveaux d'éducation inférieurs. Il n'y avait que l'église catholique pour enseigner... ce qui n'est pas toujours l'idéal.Oui, il y a de gros efforts à faire, mais les Québécois reviennent de loin ! C'est pour ça qu'il est de bon ton de comprendre un peuple avant de le juger. il me semble que ce n'est pas à l'université que l'on apprend à maîtriser sa langue maternelle,d'autre part j'ai pu constater que des ouvrages de référence comme "le bled", ou le "bescherelle",le Larousse ne sont pas utilises pour l'enseignement du Français alors même que des québecois eux mêmes disent ne pas avoir d'ouvrages de référence valables pour l'enseignement du français. :angelus: Citer
Habitués Demetan Posté(e) 23 novembre 2005 Habitués Posté(e) 23 novembre 2005 il me semble que ce n'est pas à l'université que l'on apprend à maîtriser sa langue maternelle,d'autre part j'ai pu constater que des ouvrages de référence comme "le bled", ou le "bescherelle",le Larousse ne sont pas utilises pour l'enseignement du Français alors même que des québecois eux mêmes disent ne pas avoir d'ouvrages de référence valables pour l'enseignement du français. :angelus:Peut-être que je suis trop vieille (sûrement) et peut-être que c'est parce que je suis allée à l'école privée (ce dont je doute), mais j'ai étudié le français au primaire et au secondaire avec le Larousse, le Robert, le bescherelle, le Grévisse... Et au Québec! Mais avec les réformes, ça ne me surprendrait pas qu'on ait abandonné l'usage de ces livres.:glups: Citer
Invité Posté(e) 24 novembre 2005 Posté(e) 24 novembre 2005 Petit Prince, quand tu dis que la loi 101 n'empeche pas le Quebec de commercer avec les USA, je doute que ce soit autrement qu'en Anglais.Évidemment ! Je répondais au message qui disait qu'on ne pouvait pas favoriser une langue en interdisant une autre... une manière de dire, dans le fond, que ce n'est pas du tout le cas. Et que la loi 101 n'empêche absolument pas les Québécois d'être compétitifs en anglais. L'autre post relatif au français montre le peu d'efficacite de ces legislations.Peut être retardent elles un phenomene d'interpenetration, mais je n'en suis pas sur et en plus manifestement elles n'aident pas à atteindre le but escompté.L'interdit n'est jamais vraiment performant. Encore une foi, la loi 101 montre que c'est efficace au contraire. Avant la loi 101 (1976 me semble), Montréal était une ville où tout était en anglais : publicités, vitrines de magasins, communication dans les entreprises... maintenant, on peut voir ce que la loi a apporté. Quelques mots d'anglais dans une langue, ce n'est pas ça le problème... mais en ce qui concerne la France, ça devient ridicule. Ouvre un journal économique par exemple ! On se demande parfois en quelle langue c'est écrit !!! Le pire, c'est que c'est juste un effet de "mode" pour la plupart du temps. Et puis faut voir comment ces termes sont prononcés, même un Anglais ne comprendrais pas !Alors où est l'utilité ? ... à part de devenir une carpette anglaise ! comme je l'ai dit j'ai parfaitement saisi la necessite de mettre en place la loi 101,toutefois je persiste dans le fait que ces legislations ne permettent pas d'ameliorer la qualite ecrite de la langue, c'est vrai en France, avec la loi Toubon, et ici.Je crois qu'il y a effectivement une paresse qui entoure l'apprentissage et la pratique.D'une certaine maniere je comprends, ça n'a rien d'amusant. Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 24 novembre 2005 Habitués Posté(e) 24 novembre 2005 Merciii Cherry ! Certains ne se rappellent plus que la langue officielle de la France est le français, et voilà exactement pourquoi il faut une loi 101 en France, et si ça ne tenait qu'à moi, les lauréats ci-dessous seraient en PRISON ! (Bon oké, un euro symbolique d'amende pour leurs multinationales... par mot d'anglais inutile trouvé dans les courriels, et multiplié par le nombre de destinataires, bien sûr ! )Par besoin de niaiser sur les traductions de Power-Point(MC) et autres football. Des règles très précises existent sur ces détails. Demandez-nous, on sait faire, au Québec. MC : Marque commerciale, traduction officielle de TM.Connaissez-vous l'Académie des carpettes anglaises? Créée en 1999, cette institution décerne chaque année un prix d'indignité civique à un membre des élites françaises « qui s'est particulièrement distingué pour son acharnement à promouvoir la domination de l'anglo-américain en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française ».--------Les lauréats du prix (ta-taram-tam-tam): 1999 - Louis SCHWEITZER, PDG de Renault, qui impose l'usage de l'anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de Renault.2000 - Alain RICHARD, ministre de la Défense, pour avoir obligé les militaires français à parler anglais dans le sein du corps européen alors qu?aucune nation anglophone n?en fait partie.2001 - Jean-Marie MESSIER, pour favoriser systématiquement l'anglais comme langue de communication dans ses entreprises.Prix spécial du jury à titre étranger :Nicole FONTAINE, présidente du Parlement européen, pour son goût immodéré de la langue anglaise dans l'exercice de ses fonctions.2002 - Jean-Marie COLOMBANI, directeur du journal Le Monde, pour avoir publié, sans réciprocité, un supplément hebdomadaire en anglais, constitué d'articles du New York Times.Prix spécial du jury à titre étranger:Romano PRODI, président de la Commission européenne, qui ne manque aucune occasion de promouvoir la langue anglaise comme langue unique au mépris des règles communautaires. La récente affaire de l'étiquetage en anglais des produits alimentaires en est une illustration, l'anglais comme langue de l'élargissement en est une autre.2003 - Le Groupe HEC, dont le directeur général, Bernard RAMANANTSOA, qui a déclaré en décembre 2002 : « Dire que le français est une langue internationale de communication comme l?anglais prête à sourire aujourd?hui. »Prix spécial du jury à titre étranger:Pascal LAMY, commissaire européen au commerce, pour l?utilisation systématique de l?anglais dans les réunions internationales, au désavantage du français.2004 - Claude THÉLOT, président de la Commission du débat national sur l'avenir de l'école, pour considérer «l'anglais de communication internationale» comme un enseignement fondamental, à l'égal de la langue française, et pour préconiser son apprentissage par la diffusion de feuilletons américains en VO.Prix spécial du jury à titre étranger :Jean-Claude TRICHET, président de la Banque centrale européenne, qui a présenté en anglais la politique de l?établissement devant le Parlement européen de Strasbourg.--------------Parmi les candidats qui n?ont pas eu « l?honneur » de gagner ce prix, mentionnons:En 1999 :Claude ALLÈGRE, pour sa phrase immortelle « Les Français doivent cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère » . (La Rochelle, 30 août 1997);Martin BOUYGUES, PDG du groupe industriel du même nom, qui diffuse des notes internes en anglais;François-Régis HUTIN, PDG d' « Ouest-France », qui a lancé un concours pour définir la devise de l'Europe, qui devra être proposée en anglais et langue locale;Bernard KOUCHNER, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU au Kosovo qui, alors que l'ONU a deux langues officielles (le français et l'anglais), n'utilise que la seconde, y compris avec ses interlocuteurs francophones;Marc LASSUS, PDG de la société Gemplus, qui impose à ses cadres et à ses employés l'usage de l'anglo-américain en France;Alain MINC, qui souhaite publiquement que l'anglo-américain soit la langue d'usage courant en France;Christian NOYER, vice-président français de la Banque européenne (BCE), qui a répondu en anglais à un député français au Parlement européen;Serge TCHURUK, PDG d'Alcaltel, qui a imposé l'anglais comme langue de travail à tout le groupe, ne laisse sortir aucune note de son bureau en langue française.En 2000:Jean-Cyril SPINETTA, PDG d?Air France, qui fournit des documents et manuels uniquement en anglais à ses employés, en plus d?avoir tenté d?imposer l'anglais entre les pilotes francophones et les contrôleurs aériens à Roissy;Bernard RAOULT, président d?Édufrance, qui préconise d'organiser des cursus complets en anglais dans nos universités pour attirer les étudiants étrangers. Il demande également que la connaissance du français ne soit plus un préalable à la délivrance des visas aux étudiants étrangers;Nicole FONTAINE, présidente du Parlement européen, pour sa dévotion à la langue anglaise;Jean GLAVANY, ministre de l?Agriculture, initiateur d'un site Internet officiel agroalimentaire baptisé « Frenchfoods »;Daniel HANGARD, directeur de l?INPI;François PINAULT, PDG du groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), promoteur d'une campagne de publicité rédigée en anglais;Alain FAUPIN, général français à la retraite et professeur, qui déplore que les spécialistes de défense et de sécurité ne s'expriment pas en anglais : «Le français, c'est fini. Il faut accepter que l'anglais soit la nouvelle lingua franca. Avec le français, nous nous enfonçons dans l'anonymat.»En 2001:Henri DE CASTRIES, président d'Axa, pour présenter les résultats de son groupe uniquement en anglais;Arnaud LAGARDÈRE, co-gérant de Lagardère Groupe, pour avoir notamment torturé l'orthographe du mot "relais" en "relay" dans l'enseigne des kiosques de gares et de ses autres boutiques de presse;Christian PIERRET, secrétaire d'État à l'Industrie, pour avoir fait adopter par la France le protocole de Londres autorisant la langue anglaise à avoir valeur juridique en France pour les brevets.En 2002 :L'Académie des Sciences pour avoir préféré l'anglais au français pour ses Comptes rendus;Jean-Marie CAVADA, président de Radio-France, pour avoir créé un service de radiodiffusion parisien dénommé "CityRadio de Paris";La société DIOR, qui baptise le plus souvent de noms anglais les nouveaux produits de sa gamme (Higher, Maxim'eyes, No Age Crème, Hydra-Move, etc.);Jack LANG, pour avoir notamment, en sa qualité de ministre de l'Éducation nationale, fait modifier par décret le nom du diplôme de 3ème cycle « Mastaire » en « Master »;Bernard LARROUTUROU, président de l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique, établissement public national), pour sa volonté d'utiliser exclusivement l'anglais dans le processus d'évaluation des projets de recherche, le français devenant une langue accessoire;Serge TCHURUK, président d'Alcatel, pour ses déclarations en langue anglaise, pour ses publicités en anglais (One Touch, High Speed Company, High Design) et pour avoir sommé ses cadres de communiquer en anglais.Et à titre étranger :La société LEGO, fabricant danois de jouets pour enfants, qui présente en France et dans le monde sa nouvelle gamme uniquement en anglais sous les expressions « explore being me », « explore together », « explore logic » et enfin « explore imagination ».En 2003:David KESSLER, directeur général du Centre national de la cinématographie, pour sa défense du nouveau système, sous contrôle européen, des aides à la production cinématographique française qui minorent les facteurs linguistiques. Ainsi, un film en langue anglaise, financé à 20 % par une société française, aura accès aux aides françaises;L?Equipe de France de Rugby, pour avoir choisi comme hymne, la chanson « Standing Ovation » en langue anglaise;L?IFREMER pour obliger ses chercheurs à rédiger leurs rapports en anglais;Bruno BICH, président du groupe Bic, pour sa nouvelle gamme uniquement en anglais, Round Stic, Softfeel Widebody, 4 Color, Celebrate, Intensity Metallic, etc;Les Éditions Hachette pour avoir abandonné l?orthographe française des noms de lieu dans l?édition 2004 du "Guide bleu" consacrée à l?Egypte.Et à titre étranger:Jean-Claude TRICHET, président de la Banque centrale européenne, pour avoir déclaré en anglais devant la commission économique et monétaire du parlement européen « I am not a Frenchman ».En 2004:Claude SIMONET, président de la Fédération française de football (FFF), qui a choisi une chanson anglaise (Can you feel it) comme hymne de l?équipe de France ;Bernard ARNAULT, président du conseil d?administration de la société Dior, pour sa gamme de produits aux intitulés anglomaniaques, notamment son pure poison où « pure » est écrit selon l?orthographe anglaise ;Philippe BAUDILLON, président du Groupement d?intérêt public de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012, qui a présenté en anglais, à Athènes à l?occasion des Jeux 2004, la candidature de Paris dans une conférence de presse ;Michel PRIGENT, président du directoire des Presses universitaires de France, pour avoir publié dans la collection « Que sais-je ? » un ouvrage sur les investissements financiers rédigé uniquement en langue anglaise et intitulé « Investments ».Et à titre étranger :Stéphane GARELLI, président du conseil d?administration du journal suisse Le Temps, pour publier à l?instar du journal Le Monde, un supplément hebdomadaire en anglais du New York Times ;Louis SCHWEITZER, pour l?anglicisation forcée du réseau Renault à l?étranger (en Pologne, Renault a imposé l?anglais aussi bien à ses cadres français qu?à ses employés polonais).---------Certains cas sont plus graves que d'autres, je vous le concède. Or, beaucoup ? trop - de membres influents de l?élite française font tout pour que l?anglais ait une place de choix en France. Méfiez-vous de l?eau qui dort? Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 24 novembre 2005 Habitués Posté(e) 24 novembre 2005 (modifié) le fait meme de vouloir legiferer sur la langue a utiliser au sein d'une entreprise est une atteinte a la libertécette position est totalement extremiste,et connaissant le niveau d'anglais des français avoir quelques mots anglais dans leur vie courante ne leur fait pas de mal...d'autant qu'il n y a aucun risque qu'ils abandonnent le français.Arretons d'avoir peur de toutAu fait... m'obliger à correspondre en anglais avec un interlocuteur francophone est une atteinte à MA liberté et à MON identité culturelle. J'espère que la future loi 101 française me permettra d'attaquer mon employeur sur ces griefs, le cas échéant. Je suis sûr qu'on aura encore de bons syndicats et autres conseils des prud'hommes, d'ici là Re-au fait... Connaissant le niveau d'anglais des Français, ils feraient généralement mieux de parler... français. Ils ignorent le plus souvent le sens exact d'une bonne partie des quelques centaines de mots d'anglais qu'ils ont dans la vie courante.Et encore : au Québec, plus on est éduqué, moins on a de mots anglais dans sa conversation. Tiens...Et de quatre : l'anglomanie des élites parisiennes est une forme de snobisme. Et le snobisme est qu'une forme raffinée de bêtise...Et toc. Modifié 24 novembre 2005 par Petit-Lion Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 24 novembre 2005 Habitués Posté(e) 24 novembre 2005 (modifié) Le débat chez ruquier... Quelle masquarade quand on voit ce qu'en ont dit les chroniqueurs. Quand certains objectent le fait que si une entreprise française est une filiale d'un groupe internationale...STOP. On parle de cas de communication entre français là, pas de tartanpion qui écrit à son homologue chinois, mexicain ou russe.Qu'on arrête de dire que tous les mots anglais ne sont pas traduisibles en français dans un cadre technico professionnel. ils peuvent l'être si les pontes de l'Académie française étaient plus rapides dans la traduction d'un nouveau terme, plutôt que d'attendre que l'usage accepte le mot anglais et qu'on l'inscrive au dictionnaire!La France se prétend le berceau de la langue française? Soit mais c'est une bien mauvaise mère si elle n'est pas capable elle même de promouvoir et de défendre sa propre langue en son propre sein. Les québécois sont plus créatifs côté traduction de mots techniques, mais ont souvent aussi des tournures anglophones. Nous avons le vocabulaire anglophone pour la grammaire française. Et si on faisait enfin fonctionner cette bonne vieille machine appelé francophonie et que TOUS les membres du groupe se mettaient ensembles en permanence pour traduire les termes, créer un dictionnaire commun, un enseignement avec des règles communes. Si on dépoussiérait enfin les méthodes, et qu'on acceptait qu'une langue vivante ça bouge tant dans le vocabulaire que dans la grammaire. Certes établir une loi française ne serait pas la panacée, un réglement international serait bien meilleur, pourquoi pas soutenu par une francophonie plus vivante, plus active moins délibérante sans donner au final un outil pratique et efficace. Il me semble d'ailleurs que la Constitution Française stipule bien que "le français est la langue de la république", or d'un point de vue strictement théorique, utiliser volontairement une autre langue que le français dans une situation qui ne l'impose pas est une sorte d'acte anticonstitutionnel. Il y a donc bien déja une base de défense de la langue française, mais il n'y a aucune sanction en retour.Bref oui il y a des situations où l'anglais est nécessaire (toutes ces situations économiques où des anglophones sont en jeu) mais d'autres où l'anglais n'est qu'un effet de mode dévastateur sur le français (un PDG de renault qui écrit aux entreprises françaises, qui plus est en étant français lui-même, en anglais est-ce bien utile pour le bon fonctionnement de son entreprise? Et si Gerard Schröder avait fait sa campagne en anglais plutôt qu'en allemand, vous croyez qu'il aurait été élu parce que le reste du monde l'aurait compris? C'est un peu le même principe: l'anglais n'est pas plus efficace qu'une autre langue, et surtout pas quand l'énonciateur parle la même langue que tous les récepteurs. Sinon cela devient ce qu'on appelle en communication du bruit.). Modifié 24 novembre 2005 par petiboudange Citer
Habitués cherry Posté(e) 24 novembre 2005 Habitués Posté(e) 24 novembre 2005 J'ai l'impression que les entreprises françaises qui imposent l'anglais partout et même dans les communications internes entre Français, veulent par cette approche s'assurer que tous leurs employés soient bilingues, au cas où. Bref, ils ne croient tellement pas aux vertus des cours d'anglais dans les écoles, qu'ils se disent qu'en forçant leurs employés à utiliser l'anglais entre eux, ça va devenir un réflexe. On sent qu'il y a un complexe face à la langue anglaise derrière tout ça, nappé de la fausse impression que si tout est en anglais, ça fait "big shot" (gros joueur) et les affaires seront meilleures. C'est triste... Quelques extraits de la Charte de la langue française du Québec (communément appelée la loi 101): CHAPITRE VILA LANGUE DU TRAVAIL41. L'employeur rédige dans la langue officielle les communications qu'il adresse à son personnel. Il rédige et publie en français les offres d'emploi ou de promotion.(...)45. Il est interdit à un employeur de congédier, de mettre à pied, de rétrograder ou de déplacer un membre de son personnel pour la seule raison que ce dernier ne parle que le français ou qu'il ne connaît pas suffisamment une langue donnée autre que la langue officielle ou parce qu?il a exigé le respect d?un droit découlant des dispositions du présent chapitre.Le membre du personnel qui se croit victime d?une mesure interdite en vertu du premier alinéa peut, lorsqu?il n?est pas régi par une convention collective, exercer un recours devant un commissaire du travail comme s?il s?agissait d?un recours relatif à l?exercice d?un droit résultant du Code du travail. Les articles 15 à 20 du Code s?appliquent, compte tenu des adaptations nécessaires.CHAPITRE VIILA LANGUE DU COMMERCE ET DES AFFAIRES51. Toute inscription sur un produit, sur son contenant ou sur son emballage, sur un document ou objet accompagnant ce produit, y compris le mode d'emploi et les certificats de garantie, doit être rédigée en français. Cette règle s'applique également aux menus et aux cartes des vins.Le texte français peut être assorti d'une ou plusieurs traductions, mais aucune inscription rédigée dans une autre langue ne doit l'emporter sur celle qui est rédigée en français.52. Les catalogues, les brochures, les dépliants, les annuaires commerciaux et toute autre publication de même nature doivent être rédigés en français.52.1 Tout logiciel, y compris tout ludiciel ou système d'exploitation, qu'il soit installé ou non, doit être disponible en français, à moins qu'il n'en existe aucune version française.Les logiciels peuvent être disponibles également dans d'autres langues que le français, pourvu que la version française soit accessible dans des conditions, sous réserve du prix lorsque celui-ci résulte d'un coût de production ou de distribution supérieur, au moins aussi favorables et possède des caractéristiques techniques au moins équivalentes.(...)55. Les contrats d'adhésion, les contrats où figurent des clauses-types imprimées, ainsi que les documents qui s'y rattachent sont rédigés en français. Ils peuvent être rédigés dans une autre langue si telle est la volonté expresse des parties.(...)57. Les formulaires de demande d'emploi, les bons de commande, les factures, les reçus et quittances sont rédigés en français.58. L'affichage public et la publicité commerciale doivent se faire en français.Ils peuvent également être faits à la fois en français et dans une autre langue pourvu que le français y figure de façon nettement prédominante.Toutefois, le gouvernement peut déterminer, par règlement, les lieux, les cas, les conditions ou les circonstances où l'affichage public et la publicité commerciale doivent se faire uniquement en français ou peuvent se faire sans prédominance du français ou uniquement dans une autre langue.(...)63. Le nom d'une entreprise doit être en langue française.64. Un nom en langue française est nécessaire à l'obtention de la personnalité juridique.65. Les noms qui ne sont pas en langue française doivent être modifiés avant le 31 décembre 1980, à moins que la loi en vertu de laquelle l'entreprise est constituée ne le permette pas.66. Les articles 63, 64 et 65 s'appliquent également aux noms déclarés au registre constitué en vertu de la Loi sur la publicité légale des entreprises individuelles, des sociétés et des personnes morales (chapitre p-45).67. Peuvent figurer, comme spécifiques, dans le nom d'une entreprise, conformément aux autres lois ou aux règlements du gouvernement, les patronymes et les toponymes, les expressions formées de la combinaison artificielle de lettres, de syllabes ou de chiffres ou les expressions tirées d'autres langues.68. Le nom d'une entreprise peut être assorti d'une version dans une autre langue que le français pourvu que, dans son utilisation, le nom de langue française figure de façon au moins aussi évidente.Ce qui est frappant quand on lit la Charte, ce sont les nombreux articles abrogés, à force de pousuites devant la Cour Suprême. Pour ce qui est de trouver des équivalents en langue française pour nommer les nouvelles réalités, 100% d'accord avec l'ange qui vient de passer... 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