les journalistes au Quebec, je les adore...

[Petit-Lion]

Bref, tout est dans l'art de présenter les choses, dans ce qu'on choisit de mettre en exergue ou pas, et dans l'ordre où l'on présente les faits. Étant monteuse, je peux te dire qu'il est très facile d'avoir des points de vue complètement différents avec les mêmes images. Étant pour ma part gaugauche et souverainiste, j'essaies toujours de tirer la couverture de mon bord, en mettant les images où Paul Martin ou Jean Charest ont l'air le plus fous par exemple. Pourtant, les reportages sont "objectifs"...

C'est curieux, je m'en serais douté J'aime beaucoup ta franchise, qui est une sorte d'objectivité. Gaugauche et souverainiste ? On est d'accord à 50 %, hihi !

Radio-Canada, gaugauche? Je n'irais pas jusque là.

Un poisson dans l'eau ne sait pas qu'il vit dans l'eau

[cherry]

Radio-Canada, gaugauche? Je n'irais pas jusque là.

Un poisson dans l'eau ne sait pas qu'il vit dans l'eau

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Qui sait? Je travaille peut-être chez les communistes à TQS...?

[Nicolas]

Qui sait? Je travaille peut-être chez les communistes à TQS...?     

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Tu es la nouvelle poupoune blonde qui présente FLASH sur TQS ?

[cherry]

Qui sait? Je travaille peut-être chez les communistes à TQS...?     

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Tu es la nouvelle poupoune blonde qui présente FLASH sur TQS ?

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Non, je suis une pitoune rousse - mais brunette - qui monte les infos... en quelque part. C'est-ti assez précis, ça?

[Petit-Lion]

Elle apparaît quelque part dans le sigle TQS en bas à droite

[cherry]

Elle apparaît quelque part dans le sigle TQS en bas à droite

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Merde! Démasquée!

[Curieuse]

"À ça, s'ajoutent les problèmes reliés à la convergence des médias, ce qui fait que tel film, tel livre, telle émission de télé, telle entreprise, aura une très bonne critique, une très bonne couverture, une très bonne publicité, car le big boss en haut PKP de Québécor veut faire du cash (TVA, LCN, Argent, Journal de Montréal, Journal de Québec, Vidéotron, Archambault Musique, TVA Films, imprimeur Québécor World, Sun Media, etc.). Même chose pour la télé publique: Radio-Cadenas, comme l'appelle affectueusement Pierre Falardeau, doit faire attention pour ne pas choquer le gouvernement fédéral, son pourvoyeur. Cette chaîne est liée d'assez près à la Presse, journal appartenant à la société Gesca dont le big boss est Paul Desmarais, proche ami de Jean Chrétien (la fille de JC est mariée avec le fils de Desmarais). À noter que Gesca possède aussi le Soleil et le Droit et que la société est une branche de Power Corporation, une méga entreprise canadienne. Eux, naturellement, sont "vendus" à l'économie libérale et au fédéralisme. Un chiffre ahurissant pour finir: 97,2 % de la presse écrite québécoise est contrôlée par deux groupes, Québécor et Gesca/Power!!! "

Très, très bonne analyse succinte et directe de la situation. Merci Cherry...

Au fait, je me suis toujours posé la question sur PKP....il est quoi au juste? nationaliste comme son père ou fédéraliste? entre les deux? Aux deux?? Au cash?sans objet? nil? toutes ces réponses?

[yams]

vraiment très intéréssant ce fil

y a t il eu des cas connu de journalistes francais qui auraient excercé ou qui excerce toujours leurs métier au québec?

y a t il des débouchés dans ce domaine pour les gens de métiers provenant d'un autre pays, étant donné que la manière de traiter l'information est assez différente?

christophe qui s'en pose des questions

[Petit-Prince]

vraiment très intéréssant ce fil

y a t il eu des cas connu de journalistes francais qui auraient excercé ou qui excerce toujours leurs métier au québec?

y a  t il des débouchés dans ce domaine pour les gens de métiers provenant d'un autre pays,  étant donné que la manière de traiter l'information est assez différente?

christophe qui s'en pose des questions

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Frédéric Arnould de Radio-Canada... il est dans l'Ouest canadien. Il me semble bien être l'unique Français qui a réussit dans le journalisme télévisuel.

Ce n'est certainement pas aussi vérrouillé qu'en France, mais ça l'est tout de même pas mal...

[cherry]

Au fait, je me suis toujours posé la question sur PKP....il est quoi au juste? nationaliste comme son père ou fédéraliste? entre les deux? Aux deux?? Au cash?sans objet? nil? toutes ces réponses?  

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Son père Pierre Péladeau était souverainiste. Pour ce qui est est de PKP, j'en ai aucune idée. P't-être ben que oui, p't-être ben que non. Je serais tentée de dire oui pour ce qu'on peut lire dans ses journaux et voir à la TV, et non pour sa situation financière, les hommes d'affaires qui roulent sur l'or étant souvent fédéralistes.

Or, on voit parfois PKP dans des soirées mondaines consacrées à des artistes québécois, comme par exemple l'hommage au cinéaste Gilles Carle, une initiative de Québécor et d'Ex-Centris, qui a permis d'amasser des fonds. Québécor est aussi le principal commanditaire du Théâtre du Rideau Vert, donne des bourses à des écrivains francophones d'ici par l'intermédiaire d'Archambault, a donné 50,000.00$ (qqch comme ça) à un parolier québécois de la vieille garde dont j'oublies le nom. Bref, PKP aime beaucoup les artistes québécois (et pas juste ses poulains ), alors qui sait...?

Frédéric Arnould de Radio-Canada... il est dans l'Ouest canadien. Il me semble bien être l'unique Français qui a réussit dans le journalisme télévisuel.

Ce n'est certainement pas aussi vérrouillé qu'en France, mais ça l'est tout de même pas mal...

Le hic, c'est que pour travailler comme journaliste télé, autant à Radio-Canada qu'à TVA, il faut très bien connaître la politique internationale, mais aussi canadienne et québécoise. Les journalistes passent un test d'embauche, où on leur pose toutes sortes de questions, et pas juste liées à l'actualité, mais à l'histoire, de même qu'à la géographie. Comme notre histoire est très peu connue à l'extérieur de nos frontières...

Modifié 11 juillet 2005 par cherry

[Invité]

A mon humble avis le journalisme à la française tout comme le journalisme à la québécoise ne constituent certainement pas un modèle de référence. Si la presse française pêche trop souvent par sa propension à distiller un discours empreint de suffisance et rarement en porte-à-faux avec la tonalité générale du discours politique local, son homologue québécoise semble plutôt se conformer aux seules et uniques exigences de la sacro-sainte loi du marché. Conséquences : une presse très peu ouverte sur le monde extérieur, voire même sur le reste du Canada, privilégiant l'information-spectacle et le fait divers. Presse de marché = information de proximité = rubrique des chiens écrasés. C'est une tendence qui se généralise dans l'ensemble du monde occidental et qui devrait nous mener à nous interroger sur le sens véritable du vocable globalisation qu'on nous ressasse à longueur de colonnes et de discours...

[cherry]

Radio-Canada, une télé publique, est nettement moins portée vers les fait divers.

Et détail à ne pas oublier quand on parle de la loi du marché: ultimement, c'est le public qui décide...

[Invité]

C'est aussi le "public" qui décide s'il préfère le Coca au Pepsi ! L'information n'est pas pour autant une simple marchandise, soumises aux seuls aléas de l'offre et de la demande.

[cherry]

C'est aussi le "public" qui décide s'il préfère le Coca au Pepsi ! L'information n'est pas pour autant une simple marchandise, soumises aux seuls aléas de l'offre et de la demande.

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Les télés privées n'en ont cure, leur but ultime étant de faire du fric. Elles se fient donc aux cotes d'écoute pour faire leur grille horaire et, dans une moindre mesure, pour décider du contenu de leurs bulletins de nouvelles. Certaines nouvelles sont incontournables et sont couvertes par tous les médias, d'autres sont facultatives, et c'est là où ça se joue. Le public est le premier à blâmer... et peut zapper ailleurs s'il n'est pas content. Il peut aussi envoyer des lettres de plaintes et je sais par expérience que les directeurs de l'info sont trèèèès sensibles à ça.

[Invité]

Conclusion : on a l'information qu'on mérite !

[cherry]

Conclusion : on a l'information qu'on mérite !

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C'est drôlement dit, mais c'est à peu près ça. SVP ne tire pas sur le messager: c'est ce que des collègues me répondaient quand je critiquais leurs choix douteux pendant mes premières années dans une salle des nouvelles. J'ai fini par comprendre que je n'y pouvais rien... et qu'ils voulaient que je me la ferme.

[Invité]

Le journaliste passe la première moitié de sa carrière à dire ou écrire ce qu'il ne sait pas et la seconde moitié à taire ce qu'il sait...

[cherry]

Le journaliste passe la première moitié de sa carrière à dire ou écrire ce qu'il ne sait pas et la seconde moitié à taire ce qu'il sait...

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Elle est pas mal celle-là!

Je la garde en banque, tu permets?

[Invité]

Pas tous quand même !

Et Laurence ?

[Invité]

Le journaliste passe la première moitié de sa carrière à dire ou écrire ce qu'il ne sait pas et la seconde moitié à taire ce qu'il sait...

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Salut, Kaoumez tu parle de quel journaliste?