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Ce qu'il ne faut pas entendre....!


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Bonjour,

Je me demande si ce n'est pas un héritage anglo-saxxon car j'ai des amis en Angleterre, et là bas la prescription pour "calmer" l'enfant hyper-actif est plutôt un marché prospère 

En fait, Kremmig je pense que c'est plus un mal de société moderne et riche. L'Europe est toute touchée et la France aussi.

J'imagine que tu sais que 1 Français sur 4 consomment des psychotropes (anxiolytiques, des antidépresseurs, des somnifères...) ce qui fait de la France la plus grande consommatrice au monde de ces produits...au grand plaisir des compagnies pharma en effet.

Laurence

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Pour en revenir au Ritalin....

Mon fils Antoine est né à Montréal. Enfant TRES agité, un jour à la Biblio de Montréal, Antoine devait avoir 3 ans et gigotait pendant que je faisais la file pour rendre mes livres, j'entends la Bibiothécaire me dire : faut le mettre sous Ritalin ct' enfant là, vous tiendrez pas longtemps comme ça. C'était il y a 8 ans ! et je l'ai pris à la blague, je ne voulais pas y croire sleep.gif

Le temps passe... Antoine toujours aussi turbulent est diagnostiqué dyspraxique et va chez l'ergothérapeute. Bien. On déménage en France, maternelle, "ou là là, il a de la vie votre gamin". CP : "il y a qq chose avec Antoine, il faut lui faire passer des tests" Résultats du psy : enfant "doué", saut de classe, la dyspraxie touche très souvent les enfants doués, faut faire un suivi c'est tout !! Et depuis, il va impec mon Antoine, avec un suivi psy et ergo de temps en temps. Retour au Québec, adaptation impeccable dans sa nouvelle école, toujours avec un an en avance, car il va vite le pti maudit tongue.gif

Comme quoi d'un avis à l'autre, la vie d'un enfant peut basculer, et ça c'est dur à accepter. Tu vas voir un psy qui te dit noir, l'autre te dit blanc. J'ai eu de la chance, Isseo, vas voir qq d'autre car franchement quand je pense qu'Antoine aurait pu se faire dire la même chose que ton gamin iark ph34r.gif

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"Le seul problème, c'est qu'ici, dans ma région, souvent, ils l'imposent. Et si vous ne voulez pas, et bien votre enfant n'est plus accepté en classe."

J'avoue que là je suis un peu choquée Bouh es tu sur de cela???

en tout cas c'est effrayant !!! Marie laure nous te souhaitons bonne chance et pleins de bizous à Alexis

Posté(e)
Bonjour,

Le seul problème, c'est qu'ici, dans ma région, souvent, ils l'imposent. Et si vous ne voulez pas, et bien votre enfant n'est plus accepté en classe.

Bouh, tu veux dire qu'ils font des pressions sur les parents, ça c'est possible. On ne peut empêcher l'accès à l'école à un enfant à cause de cela. Ça ferait la manchette dans les journaux. Autrement, si c'est le cas de tes amis, qu'ils contactent les médias.

laurence

J'ai pris des renseignements complémentaires auprès de mon amie.

Le fils de son mari (issu d'un premier mariage), a de gros problèmes de comportements. Je tiens à préciser pour l'avoir cotoyé un peu qu'il ne s'agit pas d'hyper-activité, mais de vrais troubles mentaux (crises de colère effrayantes et perte totale du self-contrôle, violences, agressivité etc...)

A l'école, il a été diagnostiqué "hyper-actif" et on a demandé aux parents de le mettre sous ritalin. On leur a dit que s'ils ne mettaient pas leur fils sous ritalin, lécole ne l'accepterai plus. Effectivement, l'école n'a pas le droit de refuser un enfant. Mais ils exercent beaucoup de pression sur les parents, et les parents acceptent souvent de peur que l'école mette sa menace à exécution (manque d'information ?)

Bien sûr, l'école n'est pas apte à prescrire du ritalin. Leur parade à cela est qu'ils téléphonent au médecin de famille pour lui demander de prescrire le fameux médicament à l'enfant.

Et vous, parents... confiants... et parfois ignorants de ce qui peut être bon ou mauvais... et bien vous faites confiance à votre médecin de famille... (surtout que l'école vous avait déjà dit la même chose !)

Bref... ils sont organisés. dry.gif

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Posté(e)
Bien sûr, l'école n'est pas apte à prescrire du ritalin. Leur parade à cela est qu'ils téléphonent au médecin de famille pour lui demander de prescrire le fameux médicament à l'enfant.

Et vous, parents... confiants... et parfois ignorants de ce qui peut être bon ou mauvais... et bien vous faites confiance à votre médecin de famille... (surtout que l'école vous avait déjà dit la même chose !)

Bref... ils sont organisés. dry.gif

J'ai le droit de vomir ? mad.gif

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pour avoir bosser avec des enfants TC (troubles du comportement) ou qualifiés d'hyperactifs des deux côtés de l'atlantique, je peux vous confirmer une nette différence quant à la prescription de médicaments type ritalin ou concerta ( encore plus fort que le premier). Cela penche du côté du Québec dans la fréquence de ce recours face à ce genre de problématiques.

Je me souviens avoir été très étonné de la facilité avec laquelle on prescrit ici ce genre de médication quand j'ai commencé à travailler dans un foyer pour enfants puis dans diverses structures sur Montréal.

Gérer les pilluliers de tel et tel au quotidien est vite devenu une de mes taches et je dois dire que formé à une école où l'on rappelle que souvent le problème est de l'ordre du psychologique et que le médicament ne reste qu'une camisole chimique, j'ai un peu de mal avec le côté parfois systématique de ce genre de prescription.

Je confirme par ailleurs les pressions évoquées par Bouh dans le milieu scolaire pour peu que l'enfant soit ou veuille intégrer un milieu académique classique. Il est en effet possible de s'entendre dire que l'admission de l'enfant ou son maintien doit être sujet à la prise de ritalin. Si l'école ne peut renvoyer un enfant pour ce motif, elle peut par contre tout à fait monter un dossier d'évaluation qui lui permettra de demander une réorientation de l'enfant dans une ressource spécialisée.

Il y a un côté un peu systématique et facile à faire prendre ce genre de médicaments quand on tombe sur un enfant en difficulté et je me suis souvent dit que le ritalin avait plus d'effet sur les inquiétudes des enseignants ou les éducateurs que sur l'enfant en lui-même...

Il est certain que ce genre de traitement peut aider des enfants en souffrance et présentant des troubles majeurs. De plus, pouvoir rester dans un milieu "normal" reste clairement un facteur socialisant qui offre des repères à des enfants parfois destructurés et en quête d'identité ou de repères et le ritalin peut contribuer à cela.

Maintenant, il y a tout un travail éducatif et/ou psychologique à faire autour car le médicament ne viendra jamais résoudre les troubles dont l'enfant souffre.

Avoir affaire à ce genre de problématiques n'est jamais facile et ce qui est méconnu amène parfois la recherche de solutions de facilité pour les adultes mais oubliant ainsi parfois le long terme et les conséquences sur l'avenir.

Tous les jours je vis les difficultés voire la violence d'enfants souffrant de troubles importants comme par exemple gille de tourette pour ceux qui connaissent. Mais je reste partisan d'un travail de fond basé sur des outils éducatifs et le temps semble me donner raison si j'en crois les changements dans les opinions et le regard porté sur l'enfant par des collègues face à l'évolution ou la disparition de certains symptômes. Ca prend du temps et aussi de la volonté mais les résultats sont là peu à peu. Il est possible d'amener ces enfants à trouver leurs repères et à développer leurs propres outils pour fonctionner et progresser. Travailler ensemble, parents, profs, éducateurs et tout autre professionnel, est la clé et ma foi, si on peut se passer des médicaments dans tout cela, ben il me semble que ce sera une victoire pour l'enfant.

Pour conclure, je ne suis pas contre ces médications dans des cas bien précis mais je suis absolument et résolument contre le systématisme de certains médecins ou professionnels qui voient dans le ritalin par exemple la solution à tout. Les solutions pour l'enfant se trouve la plupart du temps en lui-même, il suffit qu'il puisse disposer des bonnes personnes autour de lui pour les découvrir et se les approprier pleinement.

Il y a des méthodes très intéressantes au Québec et des outils formidables et c'est avant tout sur cela qu'il faut s'appuyer. Donner un cadre adapté et des limites à un enfant pour lui permettre de mieux gérer ses troubles à l'intérieur de celui-ci doit rester le premier réfexe même s'il est vrai que le chemin sera plus long mais tellement plus construit en fin de compte. La médication oui mais avec mesure et intelligence et non ce côté systématique qui prend de plus en plus pied de nos jours. Sans nécessairement prêcher pour ma paroisse, il y a des gens compétents et volontaires, qu'on les utilise, même si c'est plus cher que des petites pillules.

Après tout, c'est d'enfants dont on parle, pas d'une vulgaire marchandise ou d'une cible commerciale pour laboratoires pharmaceutiques en mal de profits !!!!

Modifié par PoM
  • Habitués
Posté(e)
Bien sûr, l'école n'est pas apte à prescrire du ritalin.

L'école est-elle apte à accueillir des TC? est-elle faite pour ça, ou les parents doivent-ils choisir entre le Ritalin et les ressources spécialisées dont parle PoM?

Faut-il avoir beaucoup de chance pour que l'enfant dyspraxique tombe sur un prof qui sait quoi faire, et qui en a le temps?

Posté(e)
Bien sûr, l'école n'est pas apte à prescrire du ritalin.

L'école est-elle apte à accueillir des TC? est-elle faite pour ça, ou les parents doivent-ils choisir entre le Ritalin et les ressources spécialisées dont parle PoM?

Faut-il avoir beaucoup de chance pour que l'enfant dyspraxique tombe sur un prof qui sait quoi faire, et qui en a le temps?

Je pense que les écoles ne sont pas prêtes à accueillir des TC. Les pofs ne sont pas formés pour ça, et ce n'est pas leur boulot de toute façon. Eux, leur job, c'est d'enseigner... Et c'est déjà beaucoup.

En revanche, lorsqu'ils s'apercoivent qu'un enfant semble avoir de réels problèmes, il ne faut pas non plus qu'ils sortent systématiquement le diagnostique facile "hyper-activité => ritalin" glare.gif

Dans le cas de ma copine, le fils de son mari a finalement pu bénéficier de soins spécifiques. Mais pendant longtemps, il est resté à l'école... sous ritalin... alors que ce n'était pas vraiment ce qui lui fallait... Comme dit PoM, le ritalin n'est qu'une "camisole chimique" (j'aime bien le terme) mais cela ne résoud rien.

Le problème, c'est que les parents sont parfois mal informés, et mal conseillés. Et lorsqu'enfin, ils peuvent choisir entre ritalin et ressources spécialisées comme tu dis... Ben le choix est encore difficile... Parce que des structures spécialisées... Y en a pas beaucoup par icitte... sleep.gif

  • Habitués
Posté(e)
Je tiens à préciser que son enseignant l'a très bien cerné en 4 mois et je lui tire mon chapeau. Il a pris son temps et avec l'ortopédagogue ,ils ont des tas de projets pour lui!

D'ailleurs, en France, la réponse d'Alexis  aurait été: " J'ai horreur de l'école" Ici, c'est juste: " j'aime pas trop" J'ai l'espoir que l'année prochaine ce soit: " C'est OK ! J'aime ça! C'est pas pire!" laugh.gif

Marie-Laure,

La citation, c'est vraiment positif et encourageant !

Je comprends tout à fait ton "bouleversement" !

Comme d'autres personnes, je t'apporte mon soutien et te souhaite de trouver la meilleure de solutions pour ton fils, mais il semble que c'est déjà sur la bonne voie ! blush.gif

Amitiés,

M smile.gif

Posté(e)

oulala,

Sur ce sujet, il y a quand même pas mal de bétises de dites. Moi en tant que chirurgien je suis dépassé par la question mais ma femme est pédopsychiatre et connaît donc bien le sujet.

Donc il est vrai que le traitement par Ritaline est sujet à des effets secondaires. C'est un psychostimulant et non un neuroleptique. Son indication est bien evidemment lu syndrome hyperkinétique. Il faut savoir que le traitement initial repose sue l'approche psychothérapeutique et familiale. Cependant, un traitement médicamenteux (Largactil ou Ritaline) est possible. Il est controversé mais est TOUJOURS associé à l'abord psychothérapeutique.

Pour leRITALIN, il faut savoir que d'après les derniers études il est efficace dans 75% des casdans les 15 jours. Il doit être poursuivi plusieurs mois et évalué par de échelles du comportement. Il est contrôlé tous les 28 jours comme un stupéfiant.

Voilà l'explication d'ordre médical. En conclusion, il faut dire que ces prescriptions sont différentes d'un pays à l'autre et même d'un région à l'autre. Je pense qu'il ne fait pas jeter l'opprobre sur ce médecin (bien sur c'est mon côté confraternel qui parle !!!) mais respecter son choix et voir quelq'un d'autre au cas échéant. Ne dites pas qu'il est intérressé par le labo fabricant acr cet argument n'a pas lieu d'être.

Voila pour la polémique sur ce médicament... blink.gif

  • Habitués
Posté(e)
Il est controversé mais est TOUJOURS associé à l'abord psychothérapeutique.

Je peux t'assurer par expérience qu'ici c'est loin d'être de l'ordre du systématique et que bien des enfants en ont eu de prescrit par le médecin généraliste sans plus de suivis que cela ensuite.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Je suis choquée par beaucoup de choses que j'ai lue ici à propos de la Rilatine.

Chaque enfant est différent et ce que est bon pour l'un ne l'est pas spécialement pour l'autre.

Allez faire un tour sur ce site

http://www.tdah.be/ lisez et informez-vous.

Nanne J-5 donc j'ai pas le temps de vous en dire plus

Modifié par Nanne
  • Habitués
Posté(e)

Petite mise au point:

Je ne nie pas que la ritaline puisse être efficace, donnée à bon escient et avec un suivi convenable!

Ce que je dénonce ici, c'est la facilité avec lequel ce médecin s'est attaché à un diagnostique d'hyper activité (démenti par ses collégues français!) et le recours systématique a un tel traitement, sans plus d'étude préalable du comportement de l'enfant. Il ne m'a pas proposé de suivi psy, ni de rééducation, ni de quelconque évaluation, mais juste une ordonnance de Ritalin.

Pour moi, c'est comme si on se mettait à prescrire une chimiothérapie à tous les enfants qui ont des grains de beauté, en disant : " De toute façon, si ça ne lui fait pas de bien, ça ne lui fera pas de mal" (je précise que c'est une des phrases exacte du médecin en question!). Je suis bien placée pour savoir que la chimio à une efficacité certaine, mais il serait dangereux de la généralisée. Je pense que pour le Ritalin, ce doit être la même chose. Réservons le aux cas où il sera efficace et non à chaque enfants pas tout à fait dans les normes admises.

Ceci dit, j'ai vu beaucoup de médecins en France pour Alexis (nous avons pas mal déménagé) et aucun , aprés examen, ne s'est déclaré pour la solution médicamenteuse. Tous ont prescrit une rééducation psycomotrice ou psycologiqu. Mais aucun n'a jugé ses troubles assez graves pour avoir recours à autre chose.

La remise en cause, soudaine, rapide et brutale de tous ces médecins, ne m'inclinerais pas à l'indulgence confraternelle!

Bien sûr, je ne pense pas réellement qu'il y ait un lien financier entre ce médecin et le labo (ça, c'est la partie colère!), mais je pense que c'était pour lui une solution de facilité. Il m'a dit: "moi, il n'y a que la partie médicament que je connais. Je ne sais pas ce que font les ergothérapeutes, ni les psy...donc, vous venez me voir: je le mets sous médicament."

Moi, je voulais juste un référencement médical pour de l'ergothérapie et j'étais obligée de passé par un pédiatre, apparement!

Croyez moi, j'ai beaucoup de respect pour le corp médical et son savoir. Mais j'ai trouvé cette attitude particulièrement critiquable.

Voilà pour la mise au point!

Posté(e)

en france aussi cette solution ou toute autre mmédicament est souvent choisi pour "régler' ou plutôt camoufler ce problème de comportement.quand un enfant a un souci on dit tout de suite que c'est de l'hyper activité! je travaille avec des collégiens et je peux te dire que c'est souvent la solution de facilité adoptée par les médecins et parfois les parents aussi qui se sentent impuissants.à mon avis, tu devrais consulter un autre psy et choisir une école adaptée pour ton fils, ou essayé une autre école publique, peut-être avec plus de moyens humains pour l'encadrer.

Bonne chance

  • Habitués
Posté(e)

Pour reprendre les interrogations de Petit Lion sur le rôle de l'École face à des enfants TC, je pense que tout dépend des troubles d'une part et des moyens dont elle dispose d'autre part.

Lorsque je parle de ressources, il ne faut pas voir uniquement cela en terme de classes ou écoles spécialisées mais aussi en terme de personnes ressources au sein même des établissements lorsque cela se justifie par la présence d'enfants en difficulté ou présentant des troubles psychologiques par exemple. Il s'agit d'une étape intermédiaire entre la classe normale et la classe spécialisée qui peut permettre à l'enfant de continuer à évoluer dans un milieu ordinaire avec une prise en charge ponctuelle pour les raisons que j'évoquais la fois précédente.

Travaillant pour une commission scolaire de Mtl, et dans une école primaire cette année, je peux vous donner l'exemple de cette dernière. Interviennent ponctuellement une psycho-éducatrice et une psychologue et de manière quotidienne une orthopédagogue et un éducateur spécialisé ( moi en l'occurence). Nous pouvons aussi avoir recours à des personnes plus spécialisées dans tel ou tel domaine par le jeu des formations face à des problématiques précises.

Donc oui ces enfants peuvent avoir une place dans un cursus classique mais cela prend des moyens autour. Il existe ensuite une échelle dans les possibilités de prise en charge, avec des classes spécialisées dans quelques écoles, voire certaines écoles spécialisées.

PS: Isséo, je ne perds pas de vue tes questions et j'y réponds dès que j'ai des infos pertinentes pour vous. smile.gif

  • Habitués
Posté(e)

Salut Marie Laure

Comme tout le monde, je trouve la réaction du pédiatre révoltante. Comment peut-on droguer des enfants tout simplement parce que c'est la facilité ? blink.gif

J'ai connu en France des gens qui faisaient prendre des sirops genre téralène ou nopron à leurs enfants pour les "faire tenir tranquille".

Résultat : ces enfants étaient à moitié endormis la plupart du temps, mais qu'en aviendra-t'il d'eux plus tard ? Quels sont les effets de tous ces médicaments à longue échéance ? NOCIFS, comme tout le monde le sait. Seulement, on continue à utiliser tous ces produits, je trouve ça dingue mad.gif

Sur ce, aie confiance en ton petit bonhomme : comme tu dis, le fait de grandir et de murir l'aidera dans ses problèmes et lorsqu'il aura 20 ans, vous rigolerez de toutes ces idioties !!

Bonne chance !! smile.gif

  • Habitués
Posté(e)

Aujourd'hui, je prends le temps d'écrire parce que je DOIS le faire. Je suis révoltée à vous lire. La rilatine N'EST PAS UNE DROGUE, informez-vous. Il n'y a aucune dépendance. Les enfants qui prennent la rilatine sont loin d'être des plantes, ils ne sont pas endormis du tout. Avez-vous déjà vu des enfants qui prennent de la rilatine?????????? je me pose la question?

S'il vous plait allez lire le site que je vous ai déjà donné http://www.tdah.be/ il en vaut vraiment la peine.

cliquez sur traitement et puis rilatine

La Ritaline entraîne une amélioration du contrôle de la motricité fine. Elle améliore nettement la fonction d'attention et renforce ainsi la mémoire à court terme et les activités de concentration.

Biensûr, la rilatine ne doit pas être prescrite à n'importe qui et n'importe comment, ça c'est certain. Au début, même, les enfants ne reçoivent qu'un quart de comprimé pour voir si il le supporte et puis la dose évolue si besoin est. En plus, l'enfant doit être suivi par un neurologue ou neuropédiatre. Et ce n'est pas après la première rencontre que le médecin doit prescrire la rilatine.

Ce qui est certain encore, ce sont les effets négatifs du médicament (perte d'appétit, difficultés d'endormissement) d'où la nécessité de bien le doser. Ces effets ne sont pas tous présents chez tous les enfants qui prennent la rilatine.

Moi non plus je ne voulais pas donner de la rilatine à mes enfants, mais quand on vit un enfer en famille et que VOS enfants ne sont ni heureux ni bien dans leur peau parce que hyperactif, impulsif, ayant des troubles de l'attention, étant provocateur et opposant et que tout cela n'est pas de leur faute, il faut trouver un moyen de les aider et de soulager la famille.

Nanne

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Encore une fois, Nanne, mon message ne se voulait pas un réquisitoire systématiquement anti Ritaline, mais un coup de gueule contre l'attitude de certains médecins.

Quand à la Ritaline, j'ai beaucoup lu à son sujet depuis l'autre soir et ce qu'on peut dire, c'est que les avis entre médecins sont très partagés à son sujet, d'un coté à l'autre de l'atlantique..

Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, mais un tel médicament, compte tenu des effets secondaires possibles (signalés y compris par le labo qui le produit!) et malgrè ses résultats, devrait être prescrit avec beaucoup plus de discernement que ce qu'on voit ici. Il y a sans doute des cas où il est nécessaire, voir indispensable à la vie de l'enfant et de sa famille. Ce n'est pas une raison pour prendre tous les enfants "différents" comme cobayes .

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Posté(e)
Encore une fois, Nanne, mon message ne se voulait pas un réquisitoire systématiquement  anti Ritaline, mais un coup de gueule contre l'attitude de certains médecins.

Quand à la Ritaline, j'ai beaucoup lu à son sujet depuis l'autre soir et ce qu'on peut dire, c'est que les avis entre médecins sont très partagés à son sujet, d'un coté à l'autre de l'atlantique..

Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, mais un tel médicament,  compte tenu des effets secondaires possibles (signalés y compris par le labo qui le produit!) et malgrè ses résultats, devrait être prescrit avec beaucoup plus de discernement que ce qu'on voit ici. Il y a sans doute des cas où il est nécessaire, voir indispensable à la vie de l'enfant et de sa famille. Ce n'est pas une raison pour prendre tous les enfants "différents" comme cobayes .

Marie Laure

je lis tout juste ton sujet et je ne commenterai pas la Ritaline, car je n'y connais rien en la matière ! pas la peine donc de polémiquer ...

par contre, je dirais que je suis tout a fait d'accord avec toi (et d'autres) il te faut absolument voir un autre pédiatre ! celui que tu as consulté était bien trop expéditif, et je sais que tu as une sacré éxpérience des médecins et des diagnostics ... donc.... closedeyes.gif !

je te souhaite plein de courage et tiens nous au courant smile.gif !

sandrine

ps : tu as raison de pousser des coups de gueule sur des sujets pareils mad.gif !

  • Habitués
Posté(e)
Encore une fois, Nanne, mon message ne se voulait pas un réquisitoire systématiquement anti Ritaline, mais un coup de gueule contre l'attitude de certains médecins.

Isséo, je suis d'accord avec toi. Et je trouve de toute façon que l'avis d'un pédiatre ne suffit pas, il faut un spécialiste comme un neuro ou neuro-pédiatre.

Pour moi, ce n'est qu'au bout de plusieurs années de recherche, qu'on est enfin tombé sur un neurologue qui a pu mettre le doigt sur le problème de mes enfants.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, et tu dois te battre si ton enfant n'en a pas besoin, c'est clair.

Mais ce que je ne voulais pas laisser passer ce sont tout les commentaires à propos de la rilatine et de l'effet "plante", "drogue" que ça produit sur les enfants.

Mes enfants ne sont pas devenus du jour au lendemain des "enfants sages" et "obéissants" ho non loin de là. Ils ont bien gardés leur personnalité mais au moins maintenant ils peuvent se concentrer un peu plus en classe, être un PEU moins "remuant", moins agressif......

Les effets secondaires, je les connais pour les vivre au quotidien. En ce qui concerne la diminution d'appétit, on s'arrange autrement. L'un de mes enfants, ne mange pas bcp la journée mais par contre le soir (la rilatine n'a plus d'effet) il mange énormément.

Mon souhait le plus cher est que mes enfants arrêtent de prendre la rilatine, ça c'est sûr.

Nanne

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