Le taux d'inocupation augmente

[Laurence Nadeau]

Bonjour,

Malgré encore des problèmes pour certains, il y a désormais plus de logements disponibles donc nous avons dépassé la p'tite crise du logement de ces dernières années. Voir cette article de LA PRESSE d'aujourd'hui :

mardi 21 décembre 2004

Photo Armand Trottier, archives La Presse

Logements au Québec

Le taux d'inoccupation augmente

Lia Lévesque

Presse Canadienne

Montréal

Il y avait un peu plus de logements inoccupés dans la plupart des grandes villes du Québec, en 2004, mais une pénurie de grands logements et de logements abordables demeure dans plusieurs de ces grands centres.

La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) a dévoilé, mardi, ses plus récentes statistiques sur le taux d'inoccupation des logements dans les immeubles locatifs privés comprenant trois logements et plus.

Il en ressort, de façon générale, qu'au Québec, ce taux d'inoccupation des logements est passé de 1,3 pour cent en 2003 à 1,7 pour cent en 2004.

Les taux d'inoccupation des logements ont également grimpé entre 2003 et 2004 à Saguenay, Montréal, Gatineau, Québec et Sherbrooke.

Seule la région de Trois-Rivières a vu sa situation s'aggraver, le taux d'inoccupation des logements y étant passé de 1,5 pour cent en 2003 à 1,2 pour cent en 2004.

C'est la région de Gatineau qui a vu sa situation s'améliorer le plus, entre 2003 et 2004, voyant son taux d'inoccupation passer de 1,2 à 2,1 pour cent.

Ce sont en général les appartements de trois chambres à coucher qui ont les taux d'inoccupation les moins élevés, preuve que les grands logements sont plus en demande.

Économiste en chef au Centre d'analyse de marché de la SCHL, Bob Dugan conclut que «la nécessité de produire des logements abordables persiste», puisque «même si les taux d'inoccupation ont monté dans de nombreux centres, beaucoup de ménages consacrent plus de 30 pour cent de leur revenu au paiement du loyer».

Il explique la hausse du taux d'inoccupation constatée dans cinq des six agglomérations par une plus grande accession à la propriété grâce aux faibles taux hypothécaires, de même que la construction d'un nombre «modeste» d'appartements locatifs.

Par ailleurs, les loyers moyens pour un appartement de deux chambres en 2004 atteignent 594 $ à Montréal, 596 $ à Québec, 495 $ à Sherbrooke, 457 $ à Trois-Rivières, 663 $ à Gatineau et 459 $ à Saguenay.

source : http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...2004,873147.php

Laurence

[queenie]

Bonne nouvelle pour ceux qui sont sur le point de partir !

Par contre l'article ne dit pas si la tendance se confirmera dans le futur ou est amenée à s'inverser.....

[Laurence Nadeau]

Bonjour,

Je ne pense pas qu'on reviendra à la p'tite crise du logement que nous avons eu ces dernières années au Québec. Et encore là cette crise n'était pas comparable à celle de Paris ou de d'autres grandes villes. Y'a un peu plus de logements disponibles mais ça reste tout de même plus difficile qu'il y a quelques années.

À Toronto, qui a connu aussi une crise ces dernières années, c'est tout à fait inversé maintenant. Les proprios recherchent des locataires en offrant des avantages...mais les logements sont toujours aussi chers.

Laurence

[seraphin]

Est-ce que ce taux d'innocupation va suivre avec une diminution des loyers ?

[Laurence Nadeau]

Est-ce que ce taux d'innocupation va suivre avec une diminution des loyers ? 

Ah ah !

Laurence

[Lleo]

Par ailleurs, les loyers moyens pour un appartement de deux chambres en 2004 atteignent 594 $ à Montréal, 596 $ à Québec, 495 $ à Sherbrooke, 457 $ à Trois-Rivières, 663 $ à Gatineau et 459 $ à Saguenay.

Je ne comprends rien... Québec est plus cher que Montréal?

[peanut]

à 2$ près, je dirais plutôt que c'est identique!

peanut

[P'tit Pierre]

En tous cas ca reste largement moins cher qu'à Paris. Environ 500 euros pour un studio

de 25 m² Rien que ca, ca donne envie de partir....

[Petit-Lion]

Pas question de baisser un loyer, car après on n'a plus le droit de l'augmenter. On donne des mois gratuits

[Invité]

d'après le sujet du téléjournal de radio canada il semblerait que la crise n'est pas finie et que le taux d'occupation à québec est encore trop élevé pour voir la solution à court terme,

et il était plus question d'augmentation des loyers qu'autre chose

[ago]

pénurie de grands logements...nous on est 5 et on a pas trop de sous...

Genre 1200 $ maxi por le loyer, qui peut me dire si j'ai des chances de trouver , genre un 7et demi un truc avec 3 ou 4 chambres

Sur l'ile bien sur, on va être un peu exigeant mais bon pour le quartier j'irais ou c'est possible?

Qlelques infos?

[StreptoB]

ça veut dire qu'on peut choisir le quartier où on veut habiter ??

ou peut-être que je rêve ?? car ici en France, c'est de la folie !!!

Renaud

[Laurence Nadeau]

Bonjour,

Dufferin, oui, j'ai vu le même reportage que toi. En fait, la représentante des locataires affirme qu'il faut 3 % pour un marché favorable aux locataires, ce que nous n'avons pas. Mais le taux augmente ce qui est tout de même positif.

La note finale du reportage se fait avec le cas que quelqu'un qui a de la difficulité à payer son loyer. Donc y'a pas vraiment d'explication sur la durée de la p'tite crise. En effet, les loyers ne vont pas baisser mais les locataires risquent d'avoir un peu plus le choix.

Laurence