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Le double combat linguistique des immigrants francophones


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UN TEXTE DE LAÏSSA PAMOUPHOTOGRAPHIES PAR GAVIN BOUTROY

 
 
 



Les questions linguistiques au Canada se résument souvent aux langues officielles. Or, des familles immigrantes dont la langue maternelle n'est ni l'anglais ni le français mènent des luttes de survie identitaire acharnées. Elles font face non seulement à la difficulté de préserver une langue officielle en milieu minoritaire, mais aussi à celle de transmettre leur langue maternelle alors qu’elles se trouvent à des milliers de kilomètres de leurs terres natales.



Dans la maison de Solange Kiriza, à Winnipeg, on est accueilli en français ou en swahili. Derrière ces deux langues se cachent deux combats que parents et enfants mènent au quotidien.

Cette famille originaire de la République démocratique du Congo est installée au Manitoba depuis 2011. Les parents sont arrivés au Canada avec trois enfants d’âge scolaire, et trois autres sont nés dans la capitale manitobaine.

Tous ont été scolarisés en français dans les établissements de la Division scolaire franco-manitobaine, le conseil scolaire responsable des écoles françaises au Manitoba.
 

Solange Kiriza et son conjoint, Gilbert Bahiga, ont été formés en français en Afrique. Tous les deux parlent couramment cinq langues. Pour eux, assurer la scolarisation en français de leurs enfants au Canada tout en s’assurant qu'ils maîtrisent au moins une de leurs langues maternelles.

Nous sommes arrivés au Canada avec une culture, nos langues et des richesses que nous ne voulons pas perdre, dit Gilbert Bahiga.

Les parents ont dû choisir parmi les langues africaines qu’ils parlent. Ils ont opté pour le swahili, un choix stratégique, puisque cette langue compte plus de 200 millions de locuteurs, ce qui en fait l’une des 10 langues les plus parlées au monde.

Ce choix s'est fait avec un pincement au cœur, car le couple devait faire le deuil de la continuité de ses autres langues pour les prochaines générations.

Ce n'est vraiment pas facile! Malheureusement, il faut parfois ça pour avancer, lance Gilbert Bahiga, ajoutant que, après cette première étape déchirante, la famille n’a plus le droit à l’échec en ce qui concerne le swahili.



suite et source: https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/5438/double-combat-linguistique-minoritaire-immigration-francophone

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