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Bonsoir tout le monde. 

Ça est un bon sujet qui me donne envie de le lire et d'en tirer de bonnes conclusions.... 

Qu'en pensons nous ? 

...... 

De mon point de vue, ça me permettrait de bien renforcer notre belle langue française, parfois un envie d'anglais, connaître d'autres idées sur tous plans, le Québec, la literature, l'immigration, les contacts au moins virtuelle avec d'autres gens, autres mentalité, autres philosophies,... Autres façons de vivre en général quelles soient bonnes ou moins bonnes... Le bon contact et le bon rapprochement humain avec respect et tolérance, qu'on souhaiterait ou aimerait bien qu'il soit réel positif et avantageux.... Benifique quoi... 

J'avoue que cet un bon sujet d'actualité. 

# journal L'actualité#

très bon journal 

__La quotidienne __

Le bon des médias sociaux

Les médias sociaux devraient servir à se donner rendez-vous ailleurs. Pour se parler pour de vrai.

24 octobre 2020
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Photo : L'actualité

J’aime les médias sociaux. Parce qu’ils me permettent d’être avec vous, d’avoir de la répartie, de faire des blagues, de niaiser. D’y aller de mes observations sur la vie. Mais il y a des matins où je me déteste parce que j’ai passé trop de temps à « scroller » dans la salle de bains et que j’ai fini par avoir des fourmis dans les jambes. Ce que je hais de ces tribunes populaires, c’est qu’elles n’engendrent en rien un dialogue.

Au contraire, elles ne font que permettre à chacun de se camper sur sa position en espérant obtenir le plus de « likes » possible plutôt que d’encourager une réflexion et d’aider chacun à se nourrir de l’argument de l’autre pour se bâtir un point de vue, faire avancer un sujet. Ces plateformes encouragent surtout à chercher qui a raison. Et du moment où quelqu’un a raison, c’est que l’autre a tort, et alors, le but du dialogue est de gagner et non pas de réfléchir. 

C’est pour ça que je débats rarement sur Twitter; je trouve que ça ne mène à rien. Il n’y a pas la place. On n’a pas le ton de la personne, chacun a des a priori et je trouve difficile d’en retirer quelque chose de constructif. Ça, c’est quand ça vire pas aux insultes, aux retweets de mauvaise foi et, dans le pire des cas, au lynchage public.

Ça va devoir cesser. Nous allons devoir trouver des méthodes pour que le lynchage sur les médias sociaux devienne criminel. Mais comment encadrer les débats sans nuire à la liberté d’expression ? Nous pataugeons dans le sujet à cause du cas de l’Université d’Ottawa. Si j’avais à résumer, je dirais que c’est le bordel. Ce que je sais : par pitié, tentons de nous rappeler que les gens sont meilleurs dans le réel que dans le virtuel. Ils sont plus raisonnables et plus empathiques devant nous que derrière leur clavier.

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J’ai entendu dernièrement Patrick Lagacé à son émission de radio quotidienne parler – et non pas débattre – avec l’humoriste Renzel Dashington à propos du scandale de l’utilisation du « mot en n ». Lagacé a été malmené sur les médias sociaux pour avoir utilisé le terme à plusieurs reprises à la radio en parlant avec son collègue Bernard Drainville pour expliquer le cas de la professeure de l’Université d’Ottawa. Dashington faisait partie de ses détracteurs, mais ils ont fini par employer les médias sociaux pour se parler « en vrai » par téléphone, à la radio.

Ça, c’est bien. Les médias sociaux devraient servir à se donner rendez-vous ailleurs. Pour se parler pour de vrai. Sinon, ça donne au mieux un dialogue de sourds, au pire une traînée de poudre qui peut générer la plus grande des violences. Et surtout grossir les mensonges. Nous éloigner les uns des autres. Se trouver mieux que l’autre et s’en méfier.

J’aime pas ça. À la suite de cette conversation entre Patrick et Renzel, eh ben, figurez-vous que j’ai changé de point de vue. Ça m’a permis de comprendre qu’effectivement, même dans un contexte académique, ou journalistique, le « mot en n » est un très gros mot. On ne lancerait pas à qui mieux mieux des « tabarnak » à la radio juste pour expliquer que c’est un gros mot. Je pensais que je comprenais, mais, après avoir écouté Renzel, je me suis rendu compte qu’il m’en manquait des bouts. Ça, c’est ce que permettent la radio, le téléphone, une rencontre dans la vraie vie…

Mais je ne peux pas dire que je l’ai vue sur les médias sociaux, la vraie vie.

 

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