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Un nouveau système de sélection des immigrants dès jeudi


IMM1000

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Il s'agit de deux changements:

1) La valorisation du critère Niveau de scolarité du facteur Formation de la grille de sélection par la bonification du pointage accordé aux diplômes universitaires de 3e cycle (doctorat)
2) La valorisation du facteur Offre d’emploi validée applicable aux travailleurs qualifiés
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  • Habitués

Publié le 30 décembre 2014 à 19h32 | Mis à jour le 30 décembre 2014 à 23h15

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À compter de janvier, le gouvernement canadien pourra faire passer devant les autres certaines candidatures qui auront le plus de chances d'être acceptées, peu importe le moment où elles auront été admises dans la banque Entrée express.

Photo archives La Presse Canadienne

icoAdd.pngLa Presse Canadienne

OTTAWA

La réforme des conservateurs en matière d'immigration franchira une nouvelle étape ce 1er janvier.


Citoyenneté et Immigration Canada lancera en effet un nouveau système électronique, «Entrée express», pour sélectionner les immigrants dits «de la composante économique».

Entrée express servira à traiter les demandes de résidence permanente présentées au titre des programmes d'immigration économique fédéraux - le Programme des travailleurs qualifiés, le Programme des travailleurs de métiers spécialisés, et la catégorie «de l'expérience canadienne».

Ce système, essentiellement informatisé, remplace un modèle vieux de quelques décennies qui examinait chaque requête selon l'ordre chronologique de réception de la demande.

À compter de janvier, le gouvernement canadien pourra faire passer devant les autres certaines candidatures qui auront le plus de chances d'être acceptées, peu importe le moment où elles auront été admises dans la banque Entrée express.

Une fois que les candidats à l'immigration se seront inscrits en ligne au système Entrée express, une note leur sera accordée. Des points seront donnés si le candidat a reçu une offre d'emploi, s'il a obtenu un certificat de désignation d'une province ou d'un territoire, ou s'il possède les compétences et l'expérience professionnelle nécessaires.

Des «extractions» régulières seront effectuées dans le bassin de candidats ayant obtenu les meilleures notes, et seuls ces candidats pourront présenter une demande de résidence permanente, qui sera traitée rapidement.

http://www.lapresse.ca/actualites/national/201412/30/01-4831776-un-nouveau-systeme-de-selection-des-immigrants-des-jeudi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1

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Très bonne nouvelle même si cela ne concerne qu'une minorité de demandeurs .

Bonne année et que 2015 soit une année pleine de joie et de chance à vous tous

Modifié par rachidamr
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Très bonne nouvelle même si cela ne concerne qu'une minorité de demandeurs .

Bonne année et que 2015 soit une année pleine de joie et de chance à vous tous

Bonne Année aussi!

Mais où est la caricature habituelle? Tu me déçois, je pensais que tu en aurais une pour la Nouvelle Année :biggrin2:

Modifié par dentan
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Je n'ai pas de caricature , mais une chanson que j'aime

[url=http://www.youtube.com/watch?]http://www.youtube.com/watch?v=u1v60FITAfY

Modifié par rachidamr
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Bonjour à tous et à toutes. Je suis de l'Afrique de l'ouest. J'ai obtenu un stage post doctoral au Québec. Je souhaite être accompagné par mon épouse. Comment faire pour qu'elle obtienne un permis de travail ouvert ? Le stage est pour 6 mois renouvelable. Est ce que je peux demander un permis pour un an. Nous souhaitons aussi nous immigrer par Entrée Express (résidence permanente), quels avantages nous avons à le faire depuis notre pays ? Ou une fois au Québec ?

Merci pour vos réponses

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Bonjour à tous et à toutes. Je suis de l'Afrique de l'ouest. J'ai obtenu un stage post doctoral au Québec. Je souhaite être accompagné par mon épouse. Comment faire pour qu'elle obtienne un permis de travail ouvert ? Le stage est pour 6 mois renouvelable. Est ce que je peux demander un permis pour un an. Nous souhaitons aussi nous immigrer par Entrée Express (résidence permanente), quels avantages nous avons à le faire depuis notre pays ? Ou une fois au Québec ?

Merci pour vos réponses

L'entrée express n'est pas pour que le Québec...

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Il s'agit de deux changements:

1) La valorisation du critère Niveau de scolarité du facteur Formation de la grille de sélection par la bonification du pointage accordé aux diplômes universitaires de 3e cycle (doctorat)
2) La valorisation du facteur Offre d’emploi validée applicable aux travailleurs qualifiés

A la lecture rapide de ses 2 changements intervenus sur la grille de sélection, quelques commentaires qui me sortent spontanément :

1. Le premier point (négatif) concerne cette politique de fuite en avant du MIDI qui consiste à favoriser d'avantage les demandeurs "hautement qualifiés" alors que n'importe qui, pas forcément connaisseur du marché du travail du Québec, qui jette un oeil sur les statistiques du marché du travil établis justement par Emploi-Québec (plate forme IMT : informations sur le marché du travail du Québec), constate que les offres d'emploi au Québec prend une sorte d'allure pyramidale, dans la mesure où les offres les plus nombreuses sont celles qui ciblent les personnes dont le niveau d'études ne dépassent pas le secondaire général (la base du pyramide), ensuite la tendance se rétricie rapidement en grimpant l'échelle jusqu'au sommet de cer dernier qui est consacré au niveau des fonctions de personnes hautement qualifiés. Alors l'on se demande, pour quelle raison l'on continue à favoriser de tels profils tout en ayant une infime chance d'avoir un poste similaire au leurs une fois ici au détriment d'autres (qui est la majorité des candidats) ayant des niveau minimum exigé ou moyen, tout en ayant de fortes chances et dans des délais plus rapides à occuper un emploi qui leur correspondera selon leur profils une fois ici.

2. Pour le deuxième point, relatif à valoriser encore plusle facteur de l'offre d'emploi validée au Québec, qui contient, certes, mais également un autre côté négatif, je m'explique :

- Ce qui est positif est que l'on donne plus de chance à ceux qui ont déjà un poste à occuper avant même d'immigrer ici et donc j'imagine que les chances de réussites de ces derniers, du moins pour le début de leur installation sont plus rassurantes et donc ceci est un bon point à encourager dans ce sens.

- Sauf qu'à contre partie, les modalités de recrutements d'un étranger ici au Québec sont très très réduite, dans la mesure où, et toujours sur les informations du site officiel du MIDI, un employeur ici qu Québec ne peut embaucher une personne depuis l'étranger, que dans certain cas, par exemple la non dispinibilité du profil rechercheé pour le poste convoité sur place au Québec et donc recourir à la recherche de cette personne depuis l'étranger.

De plus, cette "éventuelle chance"de se faire embaucher en tant qu'étranger ici au Québec, ne concerne qu'une infime catégories de gens et de nationalités, du moment que lorsque l'on désire recruter une personne ici, va falloir s'assurer déjà de la disponibilité de cette dernière pour passer son entretien d'embauche "en personne", car je ne parle pas d'éventuels entretiens par skype ou téléphone qui peuvent se faire dans un premier lieu entre l'intéressé et l'employeur, et ceci n'étant pas aisé pour toutes les personnes qui ne se trouvent pas sur place, ou pire, ceux qui leur faut un visa d'entrée au Canada, donc en gros, ce facteur est intéressant mais qui ne touche qu'une très mince minorité de demandeurs.

Modifié par veniziano
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A la lecture rapide de ses 2 changements intervenus sur la grille de sélection, quelques commentaires qui me sortent spontanément :

1. Le premier point (négatif) concerne cette politique de fuite en avant du MIDI qui consiste à favoriser d'avantage les demandeurs "hautement qualifiés" alors que n'importe qui, pas forcément connaisseur du marché du travail du Québec, qui jette un oeil sur les statistiques du marché du travil établis justement par Emploi-Québec (plate forme IMT : informations sur le marché du travail du Québec), constate que les offres d'emploi au Québec prend une sorte d'allure pyramidale, dans la mesure où les offres les plus nombreuses sont celles qui ciblent les personnes dont le niveau d'études ne dépassent pas le secondaire général (la base du pyramide), ensuite la tendance se rétricie rapidement en grimpant l'échelle jusqu'au sommet de cer dernier qui est consacré au niveau des fonctions de personnes hautement qualifiés. Alors l'on se demande, pour quelle raison l'on continue à favoriser de tels profils tout en ayant une infime chance d'avoir un poste similaire au leurs une fois ici au détriment d'autres (qui est la majorité des candidats) ayant des niveau minimum exigé ou moyen, tout en ayant de fortes chances et dans des délais plus rapides à occuper un emploi qui leur correspondera selon leur profils une fois ici.

Justement. Si on se place du côté de l'immigration et non des immigrants qui veulent immigrer à n'importe quel prix, on peut constater que le taux de chômage des immigrants est 2 à 3 fois plus élevé que celui des Québécois ( tous postes confondus). Il faut aussi se demander pourquoi les Québécois de souche n'acceptent pas d'occuper ces postes dont le niveau d'études ne dépasse pas le secondaire. Tout simplement parce que ces postes sont payés au salaire minimum, corvéables à merci, instables ( pas de job, retour à la maison sans salaire), etc.

Je connais peu de personnes qui accepteraient de vivre dans ces conditions. Pourquoi alors les proposer à des immigrants? Cela s'appellerait de l'esclavagisme. Il ne leur resterait plus alors qu'à aller gonfler les rangs des chômeurs québécois, ce que l'immigration veut éviter à tout prix.

Pour ces postes, les ressources québécoises ne manquent pas. Simplement, elles ne veulent pas être exploitées au salaire minimum.

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@cherrybee, désolé de dire cela mais je trouve un peu ta façon d'analyse "trop catholique" et "naive", pour penser que l'immigration évite de faire subir des postes payés au salaires minimum aux immigrants et donc elle avantage mieux ceux qui ont plus de bagages "académiques" afin qu'ils qu'ils se trouvent des jobs plus rémunérés et pluis adaptés à leur niveaux d'études une fois ici .....

Dans ce cas là, où est l'apport de l'immigration pour soutenir la croissance économique, en comblant et en créant à chaque fois des postes d'emploi et donc selon le modèle pyramidal existant, en créant à chaque fois d'avantages de postes surtout à la base de ce pyramide (postes payés au salaire mimimum ou ceux de + 1 et 2 $/h par rapport à celui de la base.

Autre, chose, et même si j'en suis pas d'accord avec cette analyse mais supposons la chose par l'absurde, en disons que s'il se trouve qu'un pays dont la population refuse d'occuper certain postes (marginalisés, sans vraiment de plan de carrière, dangereux sur la santé , exigeants tant que sur le physique que le mental, très peu rémunéré ...etc), il est évident que ce pays s'il désire survivre "économiquement" est de bien ramener de la main d'oeuvre extérieure afin de combler en autres ces postes non occupés au lieu d'en faire toute une politique d'immigration pour en ramener tout un quotas d'étranger chaque année pour les inserrer dans des postes qui ont vivent un besoin moins urgen à être comblés (au milieu et au sommet de la pyramide) tout en laissant un nombre de postes plus important à se faire comblés (à la base de la pyramide), dans ce cas là est ce que cette politique d'immigration faite dans ce sens est bénéfique pour ce pays et à sa population?

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A la lecture rapide de ses 2 changements intervenus sur la grille de sélection, quelques commentaires qui me sortent spontanément :

1. Le premier point (négatif) concerne cette politique de fuite en avant du MIDI qui consiste à favoriser d'avantage les demandeurs "hautement qualifiés" alors que n'importe qui, pas forcément connaisseur du marché du travail du Québec, qui jette un oeil sur les statistiques du marché du travil établis justement par Emploi-Québec (plate forme IMT : informations sur le marché du travail du Québec), constate que les offres d'emploi au Québec prend une sorte d'allure pyramidale, dans la mesure où les offres les plus nombreuses sont celles qui ciblent les personnes dont le niveau d'études ne dépassent pas le secondaire général (la base du pyramide), ensuite la tendance se rétricie rapidement en grimpant l'échelle jusqu'au sommet de cer dernier qui est consacré au niveau des fonctions de personnes hautement qualifiés. Alors l'on se demande, pour quelle raison l'on continue à favoriser de tels profils tout en ayant une infime chance d'avoir un poste similaire au leurs une fois ici au détriment d'autres (qui est la majorité des candidats) ayant des niveau minimum exigé ou moyen, tout en ayant de fortes chances et dans des délais plus rapides à occuper un emploi qui leur correspondera selon leur profils une fois ici.

Justement. Si on se place du côté de l'immigration et non des immigrants qui veulent immigrer à n'importe quel prix, on peut constater que le taux de chômage des immigrants est 2 à 3 fois plus élevé que celui des Québécois ( tous postes confondus). Il faut aussi se demander pourquoi les Québécois de souche n'acceptent pas d'occuper ces postes dont le niveau d'études ne dépasse pas le secondaire. Tout simplement parce que ces postes sont payés au salaire minimum, corvéables à merci, instables ( pas de job, retour à la maison sans salaire), etc.

Je connais peu de personnes qui accepteraient de vivre dans ces conditions. Pourquoi alors les proposer à des immigrants? Cela s'appellerait de l'esclavagisme. Il ne leur resterait plus alors qu'à aller gonfler les rangs des chômeurs québécois, ce que l'immigration veut éviter à tout prix.

Pour ces postes, les ressources québécoises ne manquent pas. Simplement, elles ne veulent pas être exploitées au salaire minimum.

Ton message contient pourtant la réponse à ce dilemme: il y a des candidats prêts à immigrer à n'importe quel prix (début de ton message). Tout le monde ne peut pas faire une immigration de luxe. Il y en a qui immigrent non pas pour eux-mêmes, mais pour offrir aux générations suivantes une vie meilleure. Quitte à sacrifier leur ancien niveau de vie, carrière, etc. Ce sont ces gens qui sont caissiers au Dollarama du coin, emballeurs au Provigo, préposés aux bénéficiaires dans les CHSLD. Ce sont ces gens qui vont travailler dans les forêts québécoises chaque été, qui nettoient les centres commerciaux pour qu'on y aille magasiner le matin en marchant sur des planchers propres. Et oui, ce sont aussi ces gens qui remplissent les centres de formation parce que leurs diplômes n'ont pas été reconnus, faisant, du même coup, fonctionner lesdits centres et les banques (les prêts-bourses, ça se paye sur plusieurs années avec des intérêts!!)

S'il est vrai que le taux de chômage peut atteindre 20% et même 30% chez ces gens, il en reste 70% qui travaillent en occupant ces emplois dont les natifs ne veulent pas. Aussi, ce nouveau système ''Entrée express'' me semble problématique à maints égards:

1. Si les natifs ne veulent pas d'emplois sous-payés, ils ne vont pas plus les vouloir en 2016 qu'en 2012. Et je ne vois pas d'où viendra la baguette magique qui fera que les employeurs vont se mettre à offrir un salaire décent à une caissière de Dollarama ...

2. Le marché du travail est cyclique par définition. Il y a quelques années, les jeunes se ruaient vers les sables bitumineux. Maintenant, le baril du pétrole coûte des peanuts et même l'Alberta en arrache. Que fera-t-on de ces gens recrutés si le marché pour lequel ils ont été recrutés s'effondre? Je connais déjà la réponse: on leur offrira des mesures de réorientation ailleurs. Ce qui revient exactement à ce qu'on a aujourd'hui. Où est le changement tant vanté finalement?

3. Dans un système normal, l'immigration s'inscrit dans une vision plus large qui comporte des dimensions économiques, mais aussi des dimensions démographiques et culturelles. C'est pour cela que les jeunes familles avaient plus de points dans la grille de sélection. Maintenant, on va privilégier des gens qui ont été repérés par des employeurs. Donc, les dimensions démographiques et culturelles peuvent aller au diable. Dans un pays dont la croissance démographique dépend en grande partie de l'immigration. Super! Ça va être beau notre retraite ...

À mon avis, le changement était nécessaire. Mais qu'ils nous lâchent avec premier arrivé premier servi, ça n'a jamais existé, il y a toujours eu des privilégiés. Et le changement qu'ils proposent, bof ... Ça ressemble un peu à leur banque de candidats aux emplois, où tu gagnes tous les concours et tu attends 10 ans qu'on te propose ... un remplacement de congé maladie de trois mois.

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  • Habitués

Je comprends tout à fait votre point de vue, Veniziano et Kweli. Le problème, c'est que le gouvernement a cette vision de l'immigration s'inscrivant dans une vision plus large qui comporte des dimensions économiques, mais aussi des dimensions démographiques et culturelles.

Mais comme vous pouvez le remarquer ici, les employeurs ne vont pas jusque là et on constate une réelle préférence québécoise à l'embauche. Le gouvernement n'est pas arrivé à influencer les employeurs des PME vers sa vision.

Je suppose qu'il prend le virage de laisser les employeurs faire leur propre choix.

De toute façon, c'est très clair. Beaucoup d'employeurs, surtout en région, n'emploieront pas des étrangers par méfiance envers leur faculté d'adaptabilité, envers leurs capacités professionnelles ou leur culture différente.

Pourquoi donc faire venir ces travailleurs qui vont dépenser toutes leurs économies à l'installation et qui reprocheront plus tard peut-être à ce même gouvernement de les avoir trahis en leur faisant miroiter un avenir flamboyant au Québec.

C'est une véritable éducation des employeurs québécois de PMI qu'il faut ré-entreprendre, et pas via des messages publicitaires à la TV.

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  • Habitués

Je comprends tout à fait votre point de vue, Veniziano et Kweli. Le problème, c'est que le gouvernement a cette vision de l'immigration s'inscrivant dans une vision plus large qui comporte des dimensions économiques, mais aussi des dimensions démographiques et culturelles.

Mais comme vous pouvez le remarquer ici, les employeurs ne vont pas jusque là et on constate une réelle préférence québécoise à l'embauche. Le gouvernement n'est pas arrivé à influencer les employeurs des PME vers sa vision.

Je suppose qu'il prend le virage de laisser les employeurs faire leur propre choix.

De toute façon, c'est très clair. Beaucoup d'employeurs, surtout en région, n'emploieront pas des étrangers par méfiance envers leur faculté d'adaptabilité, envers leurs capacités professionnelles ou leur culture différente.

Pourquoi donc faire venir ces travailleurs qui vont dépenser toutes leurs économies à l'installation et qui reprocheront plus tard peut-être à ce même gouvernement de les avoir trahis en leur faisant miroiter un avenir flamboyant au Québec.

C'est une véritable éducation des employeurs québécois de PMI qu'il faut ré-entreprendre, et pas via des messages publicitaires à la TV.

Bah, pour l'instant le Québec n'est pas concerné, en tout cas pas avant un an ou deux. D'ici là, on verra bien si les employeurs de Toronto ou Calgary vont embarquer dans Entrée Express.

Pour ma part, je doute fort que les employeurs locaux vont faire l'effort de rendre les emplois de caissiers et de PAB plus attrayants pour les locaux, puisque ces emplois ne font même pas partie des catégories admissibles pour l'instant.

Je crois que l'intention du gouvernement est de mettre les employeurs le dos au mur: ou vous offrez les emplois aux natifs et vous serez obligés de leur offrir des conditions décentes, ou vous allez offrir une chance à des immigrants. Et là aussi, je crois que le gouvernement sous-estime la capacité des employeurs de se soustraire à leur responsabilité sociale. Ils ne vont faire ni l'un ni l'autre, ils vont trouver un moyen de sous-traiter en Inde et au Mexique ce qui se faisait ici.

Modifié par Kweli
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