Habitués Lizzie Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 ma prof de Java à l'iut venait du Canada anglophone, elle avait vécu plus de 10 ans à Montréal et voulait immigrer en France. Apparemment "on a réussi à lui trouver un oncle-grand père-je ne sais quoi" anglais et elle a eu le droit de venir travailler en Europe sinon il aurait été très difficile pour elle de venir ici.Lizzie Citer
Habitués cam&leon Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Dans tous les cas... nous sommes prévenus d'avance...J'avoue être un peu étonnée de ta manière de tourner les choses fréderic : tu n'as même pas encore mis les pieds dans le monde du travail et des études au Québec et tu te permets déjà de dire "ça c bien, ça ça ne l'est pas".Personne ne nous oblige à partir au Québec, chacun le fait en connaissance de cause...Je sais pertinemment qu'en partant je vais perdre la valeur ajoutée de mes diplômes car là bas j'ai TOUT à prouver. C bien simple, pour l'avoir vécu, en France les grandes entreprises t'ouvrent grands les bras du moment que tu sors d'une grande école... et pourtant du haut de ma petite expérience je peux affirmer que cela n'est pas gage de qualité.Tout ça pour dire que le Québec a une franche politique d'immigration : il y a des plus, il y a des moins mais nous sommes libres de nos choix. La seule chose sur laquelle j'insiste c'est que qd on choisit une voie ce n'est pas pour la remettre en cause inlassablement... Citer
Habitués JayJay Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Zogu, Cognicase a "déposé le bilan" en France. Ils ont procédé à des licenciements "économiques" massifs, dont celui de ma meilleure amie en France, qu'ils ont licenciée "rétroactivement" pendant son congé de maternité... Ils étaient au bord de la faillite lorsqu'ils ont été rachetés par CGI (qui a fermé la succursale parisienne si je ne me trompe). Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Wow, moi qui croyais qu'ils étaient en bonne santé lors du rachat par CGI.Est-ce que les problèmes financiers touchaient l'ensemble du groupe Cognicase, ou bien seulement les activités en France? Citer
Habitués Redflag Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Salut la gang, Juste une petite rectification...Il n'y a pratiquement aucune sélection à l'entrée en fac en France... qd je pense à tous les gens que j'ai rencontrés qui se prétendaient "ingénieurs"... MDR. C'est peut-être bien plus difficile et rigoureux au niveau du bac, mais, désolée, je sais que je ne vais pas me faire de copains, mais au niveau des fac sérieuses québécoises, elles sont, pour la plupart bien plus rigoureuses et exigentes (et contingentées) que les fac françaises. Et j'ai un copain français ingénieur d'une grande école (qui lui, a obtenu l'aval de l'OIQ sans problème) qui me le dit!!! Jay Jay, le systèmes français ne permet pas à quelqu'un entré en fac de devenir ingénieur (à de très rares exceptions près). Soit tu as mal compris, soit ta connaissance française ingénieur t'as raconté des conneries. Ce qui ne m'étonnerait pas car les ingénieurs français méprisent souvent les gens de la fac, car ils n'ont justement pas suivi le même parcours. Aucune université française ne délivre un titre d'ingénieur. Il y a bien des "ingénieurs-maîtres" mais c'est une entourloupe bizarroïde. 99% des ingénieurs français doivent faire ce qu'on appelle des "classes préparatoires" (les fameuses math sup et math spé, 2 ans) aux "grandes écoles". Les "grandes écoles" sont des écoles d'ingénieurs. La scolarité dure 3 années supplémentaires, ce qui fait 5 ans après le bac français. L'accès aux classes prépa fait suite à une sélection impitoyable. Rares sont ceux qui font les deux ans de classes prépa en deux ans tellement c'est difficile. Donc il y a une sélection, et plutôt stringente !Quant à la fac, la sélection se fait d'elle même, même si la non-sélection à l'entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l'effectif en moyenne ne passe pas dans l'année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat. Voili voilà...Redflag Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Ah euh... alors pourquoi tous les français que j'ai rencontrés dans ma profession (informaticien) se disaient "ingénieur en informatique"??? D'ailleurs, aucun n'était membre de l'OIQ... sois dit en passant...Abus de langage, ou titre très répandu???Je n'arrive pas à me faire une idée précise sur ce qu'un ingénieur français est, exactement.Ici, c'est pas difficile, l'Ingénieur québécois doit faire le TRONC COMMUN d'ingénierie (1 an), puis trois années d'études dans sa spécialité.Le tronc commun inclut des cours jugés critiques à la profession d'ingénieur:- cours sur la profession d'ingénieur (pratique, législation, tenue de cabinet)- cours de santé et sécurité au travail- cours de résistance des matériaux- cours de mécanique- cours de physique électrique / électronique- cours de mathématiques pour ingénieur (calcul avancé)- certification pour l'accès aux chantiers ("carte de casque jaune"!)Et à la fin de ses études, il y a l'examen pour l'admission à l'Ordre.(Mais il n'y a pas d'examen d'entrée ou de classement au tout début des études.)Ce qui distingue un ingénieur diplômé et membre de l'Ordre, ce sont justement ces cours du tronc commun. Ceux qui étudient pour être spécialistes dans leur domaine, comme les informaticiens, les biologistes, les physiciens, les astronomes, etc., ne font pas ces cours du tronc commun et leur BACC dure 3 ans et non 4 ans. Citer
Invité Posté(e) 7 juillet 2004 Posté(e) 7 juillet 2004 avoir des immigrants français est une volonté politique qui n'est le reflet d'aucun désir et d'aucune attente de la population québécoise.cette volonté politique n'est assorti d'aucun effort pour aider à l'intégration les immigrants.Les québécois ne vous attendent pas, ety ils n'ont pas besoin de vous, dites le vous bien. C'est à vous de vous faire votre trou.Pour ma part, je constate que pour les québécois nous sommes des extraterrestres. Ils ne conçoivent pas du tout pourquoi nous avons pu avoir envie de quitter le france. Il y a là une incompréhension très forte. Citer
Invité Posté(e) 7 juillet 2004 Posté(e) 7 juillet 2004 A propos de l'accès aux études de 1er cycle, pour un français ayant le "bac", peut on postuler à l'université de suite ou alors il est conseillé de passer par le cegep puis ensuite accéder au baccalauréat? Les critères de certains programmes 1er cycle qui ont retenu mon attention ne semblent pas très clairs. En fait le diplome qu'on obtient à la fin d'un cégep pourrait il s'apparenter à un Associate of Applied Science américain? Citer
Habitués Redflag Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Salut Zogu, Ah euh... alors pourquoi tous les français que j'ai rencontrés dans ma profession (informaticien) se disaient "ingénieur en informatique"??? Probablement que tu as rencontré des gens titulaires d'un diplôme "d'ingénieur-maître", délivré par les universités françaises ces dernières années au sein d'IUP ou Instituts Universitaires de Professionnalisation (4 années après le bac de français).Cette formation, bien que de qualité je crois, n'EST PAS un diplôme d'ingénieur, comme ont tendance à croire leurs titulaires, et surtout à leur faire croire leurs professeurs (j'ai pu voir leur publicité quasi-mensongère dans divers salons étudiants...). D'ailleurs, on ne comprend pas très bien l'existence de ces IUP, qui sont là pour "faire comme les ingénieurs" et constitue une 3 ème voie parallèle (!!!), cette fois à l'université (!!!!!!!), pour obtenir un diplôme supérieur qui n'est ni une maitrise ni un diplôme d'ingénieur. Alors on s'est carrément donné le double-titre ronflant d'ingénieur-maître, qui n'a en fait aucune valeur officielle. Être titulaire d'une maîtrise ne donne d'ailleurs aucun titre en France. Bref, la connerie française dans toute sa splendeur. Depuis, les maîtrises françaises doivent paraît-il s'allonger pour intégrer les DEA-DESS et faire 5 ans d'études comme en Amérique du Nord, et les IUP.... font de même ! Ces deux diplômes parallèles quasi-identiques (majeure partie des cours en commun !!) vont-ils persister ??? J'espère que non et que les IUP passeront à la poubelle !Redflag Citer
Habitués Redflag Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Et pour rester dans le fil de discussion, avoir des immigrants français est une volonté politique qui n'est le reflet d'aucun désir et d'aucune attente de la population québécoise.Effectivement. Mais faudrait être niaiseux pour croire le contraire... Ou vraiment péter plus haut que l'trou.... hein Pour ma part, je constate que pour les québécois nous sommes des extraterrestres. Ils ne conçoivent pas du tout pourquoi nous avons pu avoir envie de quitter le france. Il y a là une incompréhension très forte. C'est parfois vrai. Les Québécois croient qu'en France, c'est le paradis On peut dire qu'il rendent bien leurs rêves aux Français qui rêvent du Canada Redflag Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 avoir des immigrants français est une volonté politique qui n'est le reflet d'aucun désir et d'aucune attente de la population québécoise.cette volonté politique n'est assorti d'aucun effort pour aider à l'intégration les immigrants.Les québécois ne vous attendent pas, ety ils n'ont pas besoin de vous, dites le vous bien. C'est à vous de vous faire votre trou.Pour ma part, je constate que pour les québécois nous sommes des extraterrestres. Ils ne conçoivent pas du tout pourquoi nous avons pu avoir envie de quitter le france. Il y a là une incompréhension très forte. Pas mal sombre comme vision !!! Mais c'est vrai, et comme le dit Red, il serait prétentieux et hors de propos de croire que les Québécois nous attendent ! Aucun étranger qui immigre dans un autre pays peut prétendre cela d'ailleurs ! ... n'enfonçons pas trop de portes ouvertes ! Pour le reste, je trouve que les Québécois nous adorent... en tout cas, c'est ce que je ressens tous les jours et cela, même au travail ! ... Ils sont curieux et même si ça ne me tente pas de parler de la France, ils vont me poser des questions. C'est fascinant !Par contre, on découvre qu'on leur apporte tout de même quelque chose... Un de mes boss me disait à un 5 à 7 que j'apportais un nouveau regard sur la job et qu'il y avait des idées intéressantes à adapter... mais d'un autre côté, j'ai énormément appris d'eux-autres. De nouvelles méthodes de travail, plus efficaces et plus nord-américaines... Bref, on apporte des petites choses, mais des choses que l'on échange avec d'autres. C'est comme ça qu'il faut voir l'immigration. On apprend beaucoup et on apporte notre richesse intellectuelle et professionnelle. C'est passionnant !Mais c'est faux de dire que nous sommes des extraterrestres. Ou alors, c'est peut-être que tu as du mal à t'adapter, car pour ma part, j'ai été très vite inclus dans le groupe et considéré comme leur égal. Peut-être que tu penseras différemment lorsque tu commenceras à travailler... Maintenant, pour le sujet... je suis assez d'accord avec ce qui a été dit : une volonté de fortifier la francophonie, mais aussi un défi économique : le Canada a une trop forte croissance économique comparativement à sa démographie. Citer
Habitués fred 1 Posté(e) 7 juillet 2004 Auteur Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 j'ai bien fait de lancer ce sujet car vous avez en partie répondu à mes interragations, le diplôme n'a pas la même signiation outre manche, je m'en étais rendu compte quand j'habitais aux états-unis, c'est plutôt la personnalité et la capacité à me trompe-je? et je trouves bien plus reposant car c'est vrai qu'un diplôme ne résume pas la capacité à exercer ces connaissances théoriques et puis comme le dit un proverbe américain "don't juge the book by his cover"pour la 1ére je suis content de l'évolution de ma rubrique car j'ai appris en partie ce que je recherchais en l'ouvrant, s'il vous plaît, certains(peu) n'arrêtent pas de faire des remarques sur ceci ou cela ou pourquoi cette question, excusez nous de ne pas savoir et d'être assez idiot pour s'informer avant de décider, ceci dit quand je dis qu'il y a un décallage entre la volonté politique et la perception des québécois par rapport à l'immigration, c'est que je le ressens, mais il est possible que je me trompes alors je ne demande pas mieux que de lire des idées la-dessus, moi je fais un constat d'aprés mes recherches mais il va évoluer, je sais le perception de l'immigration que nous avons ici et j'aimerais savoir comment la vivent le peuple québécois c'est tout!a+fredps:petit prince, tu l'as trouvé ou ce look sur la photo? Citer
Habitués Nicolas Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Quant à la fac, la sélection se fait d'elle même, même si la non-sélection à l'entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l'effectif en moyenne ne passe pas dans l'année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat. 50% qui passent pas la première année c'est la sélection... est-on à 1 an près dans sa vie ?Quant aux 20 qui ont un doctorat sur 1000 entrants... tout le monde a pas envie de faire un doctorat (moi j'ai arrêté à la maîtrise) et beaucoup de métiers s'exercent sans aller au doctorat Enfin on va pas revenir à un autre débat... sinon je lâche mon Totof06 sur la foule Citer
Habitués JayJay Posté(e) 7 juillet 2004 Habitués Posté(e) 7 juillet 2004 Jay Jay, le systèmes français ne permet pas à quelqu'un entré en fac de devenir ingénieur (à de très rares exceptions près)Dans ma hâte de répondre (surf "illégal" du boulot... ), je suis passée du coq à l'âne dans ma tête mais ne suis pas arrivée à transmettre par écrit ma pensée... J'ai donc confondu fac et université.En fait, ce que mon copain ingénieur disait, c'est que même sorti d'une grande école qui prétend faire du génie, ce n'est pas garanti qu'on ait affaire avec un "vrai" ingénieur. Le cas s'était posé lorsque nous avions reçu une candidature d'un soi-disant ingénieur informatique d'une Grande École de Belfort (pas sûre de la localisation). Mon boss m'avait demandé de faire des recherches pour savoir si sa candidature était "sérieuse" et mon pote français m'avait dit que son école n'était pas reconnue comme formant des ingénieurs pouvant être reconnus comme tels en Am du Nord. Ce que je ne comprends pas, c'est que j'ai une amie ingénieure aéronautique de formation (de Toulouse!) qui a fait les prépa, et elle nous disait justement cette semaine à d'autres copines et à moi qu'elle déconseillait fortement la prépa. Serait-il donc possible de devenir ingénieure (au sens où on l'entend au Qc) sans prépa? Je m'y perds. Zogu, les filiales européennes de Cognicase ont été abandonnées par Cognicase en 2002 je crois bien. Ma copine a été licenciée pendant son congé de maternité au début de 2002 - il faut le faire quand même. Pour faire un licenciement sans raison (même pas de raison économique) pendant un congé de maternité, en France, faut vraiment avoir du front tout le tour de la tête! CGI a fait une OPA sur Cognicase, dont la santé financière (y compris au Canada) était lamentable à ce moment (pertes de plusieurs centaines de millions de dollars). CGI est implantée en France, mais à ma connaissance, elle n'a pas ré-embauché les employés de Cognicase. Du moins pas ma copine qui, depuis, n'a pas retrouvé d'emploi et supplie son homme de rentrer au Québec! Elle a une maîtrise en informatique... et devinez quoi? ses compétences sont à peine considérées en France, malgré sa maîtrise et ses 10 ans d'expérience!!! Elle s'est fait dire par un employeur, un jour : "Je ne peux pas vous embaucher, madame, vos compétences dépassent celles de votre chef et ça ne marcherait pas". Je ne veux pas avoir l'air de dire "fermez vos yeules", mais on parle beaucoup des Français qui ont de la misère niveau boulot au Québec, mais très peu des Québécois qui ont de la misère niveau boulot en France... Non mais tant qu'à critiquer, critiquons des deux bords... Citer
Habitués JayJay Posté(e) 8 juillet 2004 Habitués Posté(e) 8 juillet 2004 Pour en revenir à la question initiale, je ne suis pas sûre qu'il ne soit pas question de "philantropie" parfois dans la politique d'immigration. Le Canada accepte un nombre phénoménal de réfugiés (certes, il en refuse également beaucoup). Aucun pays ne se compare à ça dans le monde. Pour l'immigration de travailleurs, il s'agit évidemment de combler un besoin en main-d'oeuvre. Le hic, c'est qu'il y a souvent un décalage entre les besoins réels du marché, et les critères de sélection du MRCI. Un gouvernement c'est gros, et avant que les études nécessaires soient faites, les besoins identifiés, et l'orientation d'un autre ministère modifiée, ça prend ben, ben, ben du temps. Citer
Habitués peanut Posté(e) 8 juillet 2004 Habitués Posté(e) 8 juillet 2004 eh ben mon ti nourson... ça n'a pas l'air d'aller fort là! euh...mais ce que tu dis est vrai en partie...c'est surtout les instances gouvernementales qui insistent sur l'importance de l'immigration(surtout francophone)...mais dans la vie de tous les jours, on s'en fout un peu nous... Avant de connaître mon chum français, je n'étais pas vraiment au courant de l'importance de l'immigration francophone... et comme dit petit prince, on est toujours agréablement surpris que vous ayez tout quitté pour le québec...euh...quand tu parles qu'il n'y a aucun effort d'aide à l'intégration pour les immigrants, tu veux dire quoi??? Le MRCI vous informe bcp il me semble et il a des associatons pour les immigrants aussi...peanut qui espère que ça ira mieux pour nourson... Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 8 juillet 2004 Habitués Posté(e) 8 juillet 2004 Quant à la fac, la sélection se fait d'elle même, même si la non-sélection à l'entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l'effectif en moyenne ne passe pas dans l'année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat. 50% qui passent pas la première année c'est la sélection... est-on à 1 an près dans sa vie ?Quant aux 20 qui ont un doctorat sur 1000 entrants... tout le monde a pas envie de faire un doctorat (moi j'ai arrêté à la maîtrise) et beaucoup de métiers s'exercent sans aller au doctorat Enfin on va pas revenir à un autre débat... sinon je lâche mon Totof06 sur la foule Je pense que Red voulait dire 50% des étudiants qui sortent de la fac sans diplômes... en tout cas, ce sont les statistiques que j'ai de mon côté. 50% après 3 à 5 ans (avec les dérogations), 5 ans de perdus... sortir de la fac à 23/25 ans sans rien, hum... Citer
Habitués Redflag Posté(e) 8 juillet 2004 Habitués Posté(e) 8 juillet 2004 Salut la gang, Quant à la fac, la sélection se fait d'elle même, même si la non-sélection à l'entrée est fortement discutable. Plus de 50% de l'effectif en moyenne ne passe pas dans l'année suivante. Ce qui fait que sur 1000 étudiants en 1ère année, 20 sortiront avec un doctorat. Je pense que Red voulait dire 50% des étudiants qui sortent de la fac sans diplômes... Eh non, pas en sciences ! Dans mon domaine, sciences biologiques à Toulouse III, on était 2000 en 1ère année, 500 en 2ème année, 250 en licence, 125 en maîtrise, moins de 60 dans 3 DEA et au final 20 faisaient un doctorat (12 bourses ministère + 8 autres bourses). La difficulté des examens était je crois le principal crible de sélection. Où ont échoué les 50% recalés chaque année, je me le demande encore... Bon y'en a quand même qui ont fini par avoir leur DEUG en 4 ans (super !), leur licence ou leur maîtrise en 6 ans...Pour Zogu : le "tronc commun" français des ingénieurs est représenté par les classes prépa = 2 ans à ne faire que de la physique et des maths + des "sciences de l'ingénieur", du matin 8h jusqu'à minuit au minimum. De l'informatique également en option. En 2ème année c'est uniquement Math et physique. Il y a aussi des filières prépa orientées physique/chimie et physique/technologie. Après ce tronc commun, l'étudiant doit réussir un concours d'entrée pour chaque école d'ingénieur à laquelle il a postulé. Et c'est reparti pour 3 années, nettement plus spécialisées. Pour CessnaFlyer, c'est aux universités où tu veux t'inscrire de juger ton dossier, mais tu as de bonnes chances d'être admis pour commencer un baccalauréat de 3 ans (équivalent licence française). Citer
Habitués Passemots Posté(e) 8 juillet 2004 Habitués Posté(e) 8 juillet 2004 dans ce que tu dis sur les personnes ayant passés des diplômes reconnus par l'éducation québécoise et non au niveau du ministére, c'est bien ça? si c'est ça alors ça me fait un peu peurTu n'as vraiment pas bien compris. Je sisais que certaines écoles ont un permis d'enseigner mais q Citer
Habitués Passemots Posté(e) 8 juillet 2004 Habitués Posté(e) 8 juillet 2004 Encore un message qui est parti tout seul.Je recommence: dans ce que tu dis sur les personnes ayant passés des diplômes reconnus par l'éducation québécoise et non au niveau du ministére, c'est bien ça? si c'est ça alors ça me fait un peu peurTu n'as vraiment pas bien compris. Je disais que certaines écoles ont un permis d'enseigner mais la formation qu'elles donnent ne peut être reconnue comme équivalente à une formation collégiale (cégep) ou universitaire.Avoir le droit d'enseigner est une chose. Que son programme d'études soit approuvé en est une autre. Certaines écoles de formation professionnelle privées mettent en gros dans leur publicité leur numéro de permis d'enseignement. Cependant, celles-ci se gardent de dire que les programmes d'études qu'elles offrent ne correspondent pas aux exigences de diplômation gouvernementales.Contrairement à ce que tu exprimes, le gouvernement juge que ces programmes d'études ne couvrent pas totalement la matière que l'étudiant devrait voir ou tout simplement que le niveau de l'enseignement est inférieur aux normes.Moi ça me rassure que le gouvernement ait son mot à dire dans ce qui s'enseigne au privé. C'est pas parce que tu paies le gros prix que les cours sont nécessairement d'un meilleur niveau. Heureusement Il s'agit d'une minorité d'écoles. De toutes manière, lorsqu'on s'inscrit à des cours, peu importe le domaine, on doit s'assurer que la formation est reconnue par le ministère de l'éducation et demander à voir les preuves. Un permis d'enseigner ne suffit pas, tout le monde ne suit pas un cours dans le but d'avoir un diplôme officiel. Il y en a qui suivent des cours pour leur culture personnelle, d'autres des cours d'appoint dans leur domaine sans pour autant avoir besoin que celui-ci soit reconnu par le ministère de l'éducation. Par exemple, certaines compagnies donnent des formations à leurs employés, formations qui même si parfois elles sont obligatoires, ne mèment à aucun diplôme et ne peuvent pas être créditées dans un programme d'études.Donc, en clair, ce que je disais, c'est que même ici au Québec, les programmes d'études doivent satisfaire aux exigences minimales sinon, on ne peut revendiquer un titre sous prétexte qu'on a suivi une formation de x heures. J'espère que tu as bien compris cette fois-ci. Ce n'est pas deux poids, deux mesures, l'une pour les étrangers et l'autre pour les québécois de souche ou d'adoption. Toute formation académique, doit répondre à des normes minimales et celles-ci sont les mêmes pour tous.D'après ce que l'ai lu sur ce forum, le titre d'ingénieur est pas mal galvaudé en france. Dès que tu as un certain niveau de formation tu peux te dire ingénieur. Ici ça ne marche pas comme ça, je regrette. Avant que tu ne te fâches, ce dernier paragraphe est lié à la perception que certains donnent sur ce forum. Il y a eu plusieurs fils de discussion sur le sujet. Corrigez moi si j'ai tort mais c'est une perception que j'ai.Passemots Citer
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