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Ces longues classes buissonnières qui inquiètent les enseignants


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Ces longues classes buissonnières qui inquiètent les enseignants

Mise à jour le samedi 18 janvier 2014 à 20 h 10 HNE

L'absentéisme des élèves, notamment chez les enfants issus de familles immigrantes, pendant plusieurs semaines en pleine année scolaire inquiète le corps enseignant.

Ces absences sont de plus en plus fréquentes et sont expliquées par une multitude de raisons, qui vont du simple match de hockey aux visites familiales pendant des mois à l'autre bout de la planète.

C'est le cas de Pinky, Bedan et leurs enfants qui quitteront le Québec pendant trois mois pour aller au Bangladesh.

Le phénomène est particulièrement important à l'école Barthélemy-Vimont, à Montréal, où la vaste majorité des parents sont nés à l'étranger. Pendant l'année scolaire, près de 90 jeunes quittent l'école pour plus d'une semaine, dont près de 50 s'absentent pour au moins un mois.

« En janvier, après les fêtes, les billets d'avion sont plus bas. On a plusieurs parents qui viennent nous voir et nous disent : "on va quitter, on va être de retour en février ou mars prochain" », avance Marie Péloquin, directrice de l'École Barthélémy-Vimont.

Ces absences ne sont pas sans conséquence sur le cursus scolaire de ces enfants et constituent un véritable casse-tête pour les enseignants et la direction.

Pierre Pelletier, enseignant en maternelle à l'école Camille-Laurin, a du mal à cacher sa frustration : « il y en a qui doublent à cause de ça [...] pour les plus vieux c'est la catastrophe ».

Les enseignants avouent également leur impuissance devant les parents qui gardent leurs enfants à la maison pour s'occuper de leurs frères et sœurs plus jeunes.

D'après un reportage de Louis-Philippe Ouimet

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2014/01/18/001-absenteisme-eleves-familles-immigrantes-enseignants-inquiets.shtml

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sujet intéressant,est-ce que vous avez vécu ce genre de cas ou bien vous attendez les vacances d'été pour partir dans les pays de vos familles?

est-ce que pendant l'année scolaire, ces vacances ont affecté vos enfants dans leurs notes? ?

Modifié par Automne
  • Habitués
Posté(e)

Dans notre cas, nulle question d'affecter ni le cursus scolaire de nos enfants, ni nos emplois à nous, parents. Nous paierons donc nos billets d'avion au prix fort.

  • Habitués
Posté(e)

dans ces cas là, pourquoi les profs donnent pas un cahier ou bien une liste de devoirs ou de 'choses à faire' pour que l'enfant soit quand même pas trop en retard avec les autres. comme quand on était malade quelques jours et que nos amis nous apportaient nos devoirs

  • Habitués
Posté(e)

Des accomodements raisonnables... :smile:

Un ami de mon fils est effectivement parti l'an passé, durant la saison basse.

Je comprendrais dans le cas d'une urgence, pas pour des soucis d'économie.

  • Habitués
Posté(e)

J'ai vu un reportage, il n'y a pas longtemps, sur un cas, en Grande-Bretagne.

Les parents ont eu à s'expliquer devant le juge et se sont vu imposer une amende salée, eux qui avaient décidés de partir en voyage en septembre.

Je pense, qu'à moins d'une réelle urgence, il n'y a aucune excuse acceptable.

Il y va de la réussite scolaire de leurs enfants batince !!

Posté(e)

Malheureusement on ne peut pas interdire aux idiots de se reproduire.

  • Habitués
Posté(e)

L'absentéisme des élèves, notamment chez les enfants issus de familles immigrantes, pendant plusieurs semaines en pleine année scolaire inquiète le corps enseignant.

Ces absences sont de plus en plus fréquentes et sont expliquées par une multitude de raisons, qui vont du simple match de hockey aux visites familiales pendant des mois à l'autre bout de la planète.

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sujet intéressant,est-ce que vous avez vécu ce genre de cas ou bien vous attendez les vacances d'été pour partir dans les pays de vos familles?

Malheureusement oui, j'ai été témoin de ce genre de cas en France. Non seulement pour des voyages de l'autre côté de la Méditerranée, mais également simplement lors de certaines fêtes religieuses liées à la culture de l'immigrant. Dans ce cas-là, les familles préparent la fête et cuisinent, et les enfants vont jouer ailleurs.

Comme dit Futurquébécois, heureusement que les parents attentifs à l'évolution de leur enfant dans le pays d'accueil n'embarquent pas dans ce mode de fonctionnement.

Effectivement, il faut de tout pour faire un monde, mais ce n'est pas un cadeau à faire à la future génération, quand on pense au monde professionnel dans lequel ils vont devoir se battre.

  • Habitués
Posté(e)

Faut quand même apprécier les journalistes :tongue: J'ai regardé la vidéo. Alors ça commence par les parents et les enfants font partir pendant 3 mois et ça finit par les parents ont décidé de remettre leurs vacances au mois de Juin.

  • Habitués
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Pour moi il y a quand meme une différence entre manquer trois mois (insensé) et quelques jours parce que les billets sont moins chers, surtout si c'est l'occasion de faire un beau voyage, découvrir une autre future, etc.

Il m'est arrivé, plus jeune, de manquer quelques semaines de cours pour des raisons familiales. On proposait toujours un projet au prof (genre un exposé sur le voyage), je rattrapais les cours, et c'était pas dramatique. Je parle de la maternelle et du début du primaire. Après, c'est sur que moins on manque, mieux c'est.

  • Habitués
Posté(e)

Faut quand même apprécier les journalistes :tongue: J'ai regardé la vidéo. Alors ça commence par les parents et les enfants font partir pendant 3 mois et ça finit par les parents ont décidé de remettre leurs vacances au mois de Juin.

oupss! j'avais même pas remarqué la vidéo hihi, j'ai juste vu l'article, la vidéo c'était pas affiché à ce moment là.

dans la vidéo ça dit que dans cette école là cette année 90 élèves se sont absenté plus d'une semaine et 50 pendant plus d'un mois. je sais pas combien il y a d'élèves dans cette école mais je trouve ça énorme..

Pour moi il y a quand meme une différence entre manquer trois mois (insensé) et quelques jours parce que les billets sont moins chers, surtout si c'est l'occasion de faire un beau voyage, découvrir une autre future, etc.

Il m'est arrivé, plus jeune, de manquer quelques semaines de cours pour des raisons familiales. On proposait toujours un projet au prof (genre un exposé sur le voyage), je rattrapais les cours, et c'était pas dramatique. Je parle de la maternelle et du début du primaire. Après, c'est sur que moins on manque, mieux c'est.

mais si pendant les 2 semaines que l'enfant n'est pas là, c'est à ce moment là qu'ils sont en train d'apprendre une nouvelle lettre de l'alphabet ( juste un exemple) et que quand il revient, il est 2 semaines en retard par rapport aux autres?

  • Habitués
Posté(e)

Pour moi il y a quand meme une différence entre manquer trois mois (insensé) et quelques jours parce que les billets sont moins chers, surtout si c'est l'occasion de faire un beau voyage, découvrir une autre future, etc.

Il m'est arrivé, plus jeune, de manquer quelques semaines de cours pour des raisons familiales. On proposait toujours un projet au prof (genre un exposé sur le voyage), je rattrapais les cours, et c'était pas dramatique. Je parle de la maternelle et du début du primaire. Après, c'est sur que moins on manque, mieux c'est.

Effectivement, là, on parle d'un choix d'éducation et de principes de la part des parents. Je viens d'une lignée familiale où on respectait l'enseignement et l'enseignant coûte que coûte. On ne remettait jamais sa parole en question et on ne manquait jamais l'école pour des "arrangements personnels". Je pense que c'est d'ailleurs une des raisons qui plombent le rythme scolaire des enfants en France que de les faire travailler toute la semaine non stop, sans autre jour de repos que le samedi et le dimanche pour qu'ils puissent "partir en week-end" avec les parents.

Et j'ai retransmis ces principes à mes enfants. Pas un jour d'absence autre que pour des maladies.Maintenant ils constatent les bénéfices de leur ponctualité. Surtout mon fils qui travaille ici et qui est stupéfait de voir l'absentéisme de certains de ses collègues.

  • Habitués
Posté(e)

Pour moi il y a quand meme une différence entre manquer trois mois (insensé) et quelques jours parce que les billets sont moins chers, surtout si c'est l'occasion de faire un beau voyage, découvrir une autre future, etc.

Il m'est arrivé, plus jeune, de manquer quelques semaines de cours pour des raisons familiales. On proposait toujours un projet au prof (genre un exposé sur le voyage), je rattrapais les cours, et c'était pas dramatique. Je parle de la maternelle et du début du primaire. Après, c'est sur que moins on manque, mieux c'est.

Effectivement, là, on parle d'un choix d'éducation et de principes de la part des parents. Je viens d'une lignée familiale où on respectait l'enseignement et l'enseignant coûte que coûte. On ne remettait jamais sa parole en question et on ne manquait jamais l'école pour des "arrangements personnels". Je pense que c'est d'ailleurs une des raisons qui plombent le rythme scolaire des enfants en France que de les faire travailler toute la semaine non stop, sans autre jour de repos que le samedi et le dimanche pour qu'ils puissent "partir en week-end" avec les parents.

Et j'ai retransmis ces principes à mes enfants. Pas un jour d'absence autre que pour des maladies.Maintenant ils constatent les bénéfices de leur ponctualité. Surtout mon fils qui travaille ici et qui est stupéfait de voir l'absentéisme de certains de ses collègues.

Ben j'ai l'impression d'ere d'une famille où on respectait l'enseignant. On prévenait avant, ma famille demandait pour me faire rattraper les leçons, et je ramenais toujours un projet scolaire quelconque a partager avec la classe. On parle de manquer quelques jours en maternelle... Ca ne me semble pas un drame.

Et je ne parle pas de "partir en weekend" (en passant, au Canada aussi, les enfants on les weekends de libre, alors qu'en France j'avais cours le samedi matin - je vois mal en quoi c'est une supposée tare du système français), mais de longs voyages pour maintenir le contact avec une famille éclatée aux quatre coins du monde. J'ai découvert des pays de fou, appris à parler d'autres langues, et fait un parcours scolaire irréprochable. J'espère que je transmettrais ça à mes enfants aussi.

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