Habitués Marcqc Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 Un peu cheap quand même Par Marie-Pier Cornellier | TVA NouvellesC'est au 109 rue Frontenac, au centre-ville de Sherbrooke, que Pascal Leyris se lance en affaire. Une boutique spécialisée en foie gras et magrets de canard.Français d'origine, il est arrivé avec ses deux enfants et sa femme au Québec il y a quatre mois.L'ouverture de son commerce est prévue pour le 10 décembre prochain et voilà que l'angoisse le gruge.Les institutions bancaires refusent de lui ouvrir un compte commercial, par le fait même, de le doter d'un TPV (terminal pour ventes), car il n'a pas d'historique de crédit au Québec.«On va contraindre les gens à avoir du comptant sur eux, c'est un mauvais départ. À ce jour, je ne sais pas comment je vais faire pour ouvrir ma boutique, encaisser l'argent des clients et gagner ma vie», indique Pascal Leyris.«Ça montre que la bureaucratie n'est pas juste au gouvernement», ajoute Martine Hébert de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante.Entrepreneur de carrière dans son pays, il dit avoir présenté un projet bien ficelé :- Plan d'affaire jugé viable par le cabinet Raymond Chabot Grant Thornton;- Attestation en hygiène et salubrité alimentaires obtenu au Centre de formation professionnelle 24 juin;- Société enregistrée au registre des entreprises.Mais ce n'est visiblement pas suffisant.«Que ce soit les Caisses Desjardins ou les grandes banques, on doit rencontrer les critères au niveau de la solvabilité de la gestion de nos risques, s'assurer que l'argent investi sera profitable à la personne à qui c'est prêté et à l'institution financière», explique André Chapleau, porte-parole Caisses Desjardins.«La majorité de nos membres mettent en garantie un bien personnel, par exemple, une maison», mentionne Martine Hébert.Dans le cas de M. Leyris, c'est bien difficile, car il vient d'immigrer au pays.«En tout et pour tout, c'est 60 000$ de ma poche que j'ai investi. J'ai pris toutes mes économies.»En fin de journée, les choses ont bougé. L'entrepreneur a reçu des nouvelles de la Banque nationale lui proposant une possible alternative.http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/sherbrooke/archives/2013/11/20131129-195634.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 Pourquoi triste, ça a l'air de s'arranger quand même... Citer
Jacky 72 Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Un peu cheap quand même http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/sherbrooke/archives/2013/11/20131129-195634.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter Et oui en ce moment au Québécoise c'est le grand néant !!! J'espère tout de même que tout va s"arranger pour cet entrepreneur, Bon courage pour la suite Citer
Habitués felipe Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 Mais non c'est de la faute à la mentalité française... Citer
Habitués mimssimo Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 Une banque ne peux pas accordé des prêts ni des facilitée de paiement sans la couverture de risque, dans certains cas l'entrepreneur fais appel a des société de capital risque ou des actionnaires mais la banque dois couvrir son risque c'est normal Envoyé par l'application mobile Forum IC Citer
Habitués Pandore Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 C'est comme ça ici. L'historique de crédit est la première chose dont on entend parler qu'on soit professionnel ou particulier. C'est pas "cheap", c'est business. Bienvenue en Amérique ! Citer
Habitués OuestCanadien Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 C'est comme ça ici. L'historique de crédit est la première chose dont on entend parler qu'on soit professionnel ou particulier. C'est pas "cheap", c'est business. Bienvenue en Amérique ! Je trouve ridicule cette histoire d'histoire de crédit. Parce que pour construire son historique du crédit il faut avoir eu du crédit et pour qu'ils t'accordent du crédit il faut qu'ils vérifient ton historique du crédit qu'un nouvel arrivant ne posséde pas. Donc c'est comme un cercle vicieux. Citer
Habitués Un Canadien errant Posté(e) 30 novembre 2013 Habitués Posté(e) 30 novembre 2013 Je trouve ridicule cette histoire d'histoire de crédit. Parce que pour construire son historique du crédit il faut avoir eu du crédit et pour qu'ils t'accordent du crédit il faut qu'ils vérifient ton historique du crédit qu'un nouvel arrivant ne posséde pas. Donc c'est comme un cercle vicieux. C'est loin d'être un cercle vicieux. Une réputation, ça se construit graduellement, petit à petit. Rien de plus normal. D'abord une preuve de revenu, si "petit" soit-il, ensuite, une régularité dans sa source de revenu, puis un "petit" prêt à la consommation ou une marge de crédit... Si "tout va bien", une carte de crédit par la suite. Où est le vice là-dedans? Ce processus peut être instantané pour certains, normal pour la majorité, et "très vicieux" pour d'autres. Les institutions de crédit ne sont pas si "ridicules" qu'elles en ont l'air, ce ne sont pas des oeuvres de charité. Elles ont vu neiger et elles connaissent parfaitement leurs "ouailles"... Citer
mornmegil Posté(e) 30 novembre 2013 Posté(e) 30 novembre 2013 Puis une banque fait des affaires et "aide" seulement si elle voit un profit. Comme dit juste au dessus, ce n'est pas une oeuvre de charité. C'est très chiant au départ pour un immigrant mais c'est une règle connue. Bon courage à lui en tout cas. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.