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Canada: PVT, PEQ, stages... L'immigration courte durée


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Canada: PVT, PEQ, stages... L'immigration courte durée

Par Laurence Pivot, publié le

01/07/2013

Il existe de nombreux programmes permettant aux 18-35 ans d'expérimenter la vie et le travail au Canada. Avant, peut-être, une immigration permanente.

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Constance de Valonne a choisi le V.I.E pour une mission couronnée de succès.

© dr

"Les Français qui choisissaient l'émigration, jusqu'il y a peu, l'envisageaient pour toute la vie ou presque. Aujourd'hui, beaucoup souhaitent rester seulement quelques années", explique Ève Bettez, du Bureau d'immigration du Québec. La tendance est la même pour l'ensemble des provinces.

Les autorités ont donc adapté leurs modalités d'immigration et les passerelles entre les visas temporaires et les visas permanents sont de plus en plus nombreuses. "D'autant que, précise Louise Van Winkle, de l'ambassade du Canada en France, la plupart des demandeurs actuels de résidence permanente sont déjà sur place." Et bien souvent, ils sont déjà munis d'un PVT (Programme Vacances Travail).

Tenter l'aventure

À l'instar de Nathalie Curtaud, 34 ans, qui a débarqué en mars 2012 à Toronto. "Je ne connaissais pas ce programme, mais il était parfait pour moi qui voulais tenter l'aventure canadienne", explique cette ex-réceptionnaire de marchandises au Hilton de Lyon. Le PVT est un visa temporaire émis dans le cadre de l'initiative Expérience Internationale Canada (EIC), destiné à favoriser la mobilité des 18-35 ans.

Le programme (inscription en ligne uniquement, début novembre) remporte un succès tel qu'en 2012, le quota officiel des 6750 PVT a été atteint en à peine 50 heures! Important à noter : à partir de 2014, la durée d'un PVT sera de deux années consécutives au lieu d'un an jusqu'à maintenant. Les modalités sont relativement simples: une lettre de motivation et la garantie d'une réserve de fonds de 2200 euros au minimum.

Une expérience en VO

Vous souhaitez faire un stage, poursuivre des études, trouver un emploi temporaire ou une mission de formation au Québec? Depuis plus de quarante ans, l'Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ), offre aux 18-35 ans une large panoplie de programmes de mobilité. L'organisme propose un véritable accompagnement -logistique, financier et administratif- aux porteurs de projets, qu'ils soient jeunes sans qualification, étudiants bac+5, demandeurs d'emploi, jeunes professionnels ou entrepreneurs. Près de 5000 Français bénéficient chaque année des programmes de l'OFQJ..

L'EIC, c'est également, trois autres programmes: Jeunes professionnels (24 mois), Stage pratique (12 mois) et Job d'été (3 mois), soit 7250 visas temporaires supplémentaires. S'il n'est pas possible de renouveler un PVT, il est autorisé, par contre, d'enchaîner avec un autre programme comme le permis de jeunes professionnels. C'est le choix de Nathalie dont la patronne, qui tient plusieurs restaurants à Toronto, a bien voulu faire les démarches pour lui obtenir un visa de travail de deux ans.

Autres possibilités pour un séjour temporaire: le Programme de l'Expérience québécoise (PEQ) ou, ailleurs au Canada, la Catégorie de l'Expérience canadienne. Attention, les conditions d'accession à ces programmes sont sensiblement différentes. Pour le Québec, sont concernés les étrangers en possession d'un permis de travail régulier jusqu'à 48 mois (une année d'expérience suffit), ou les étudiants diplômés dans la province.

Le délai d'obtention du Certificat de sélection du Québec est raccourci: deux mois maximum. Dans le reste du pays, sont concernés les travailleurs temporaires ayant un an d'expérience de travail local, ou les étudiants titulaires d'un diplôme canadien avec une expérience de travail d'au moins un an.

Être francophone, c'est aussi un atout

Autre filière à connaître, hors Québec: le programme des Candidats des provinces. Celles-ci recrutent directement des étrangers, d'après leurs besoins, qui varient d'une province à une autre, et selon des modalités d'accès différentes.

Bon à savoir, si les Français sont encore peu nombreux à choisir ce dernier programme, être francophone est considéré comme un atout dans de nombreuses provinces. "Mon problème à moi, c'était l'anglais! reconnaît Nathalie, qui a mis quelques mois à se familiariser avec la langue de Shakespeare. Mais j'ai pu suivre, au Centre pour l'emploi de la ville de Toronto des cours de langue, gratuits, ainsi que des ateliers sur la recherche d'emploi.

Après ça, je me suis sentie un peu plus en confiance et j'ai commencé à chercher du travail. Mais ce n'est pas si facile quand on n'a pas, au préalable, d'expérience au Canada." Elle est très heureuse dans son nouveau poste même si le salaire est encore modeste: "Je n'ai pas de diplômes autre que le Bac et, malgré mon expérience professionnelle en France, je dois faire mes preuves ici. Mais je suis optimiste!"

Aux dernières nouvelles, après une expérience de colocation, elle se cherchait un appartement et rêvait, lorsqu'elle obtiendra sa résidence permanente, d'ouvrir un petit business "avec la french touch bien visible, parce que ça marche toujours ici!"

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/canada-pvt-peq-stages-l-immigration-courte-duree_1259806.html#SgqcDEvvtz4tygHp.99

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  • Habitués

Mouais et que dire du passage suivant :

Autres possibilités pour un séjour temporaire: le Programme de l'Expérience québécoise (PEQ) ou, ailleurs au Canada, la Catégorie de l'Expérience canadienne. Attention, les conditions d'accession à ces programmes sont sensiblement différentes. Pour le Québec, sont concernés les étrangers en possession d'un permis de travail régulier jusqu'à 48 mois (une année d'expérience suffit), ou les étudiants diplômés dans la province.


Les programmes PEQ et CEC ne sont pas du tout des programmes pour un séjour temporaire à mettre sur le même plan que ceux de l'initiative EIC.

Ils sont là pour aller vers la résidence permanente, premièrement, et les conditions sont bien plus limitatives qu'ils ne l'indiquent :

  • tous les diplômes ne sont pas éligibles au PEQ diplômé du Québec
  • toutes les expériences de travail ne sont pas non plus valables pour le PEQ travailleurs et pour CEC. C'est uniquement pour du travail qualifié (poste de niveau supérieur à C au niveau de la CNP) et à temps plein (plus de 30h par semaines). Donc les jobines ça ne marche pas.

Ils disent que c'est réservé au titulaires d'un PT régulier. Faux, une personne en PVT ou JP c'est bon aussi.

Bref, de l'à peu près. Comme d'habitude... :whistlingb:

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