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l'épopée d'un québécois en France : un autre point de vue


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  • Habitués
Posté(e)

Oui les profs sont déconnectés pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont, pour la grande majorité, jamais travaillé dans le privé :wink:

Pas pour rien qu'on a quitté la France nous :tongue:

Quand je cherchais du boulot en traduction, j'en ai vu plein des offres au SMIC ! Avec 5 ans d'études, tu regardes l'annonces comme ça :blink2: et puis plus bas tu vois des trucs genre : "bilinguisme allemand exigé - Niveau bac pro"

Véridique :Crylol:

c'est clair... Et les profs sont tellement fiers de la matière qu'ils enseignent (et c'est normal !) que pour eux, il faut un salaire à la hauteur du contenu de la formation !

Vous vous en sortez mieux financièrement au Québec qu'en France ? je veux dire avec les impôts (provinciaux et fédéraux !!!) et brefs, tous les prélèvements sociaux non déduits du salaire comme en France ?

Je suis étonnée quand même traductrice au smic !

Posté(e)

J'ai jamais bossé en France du coup car les offres sont très rares, en majorité sur Paris et extrêmement mal payées... donc je suis partie faute de trouver quoi que ce soit, même pas une question de salaire à l'époque puisque de toute façon je ne recevais AUCUN retour positif (pas d'expérience bla bla) !

Oui je gagnais mieux ma vie à Montréal que si j'étais restée en France (19-20$ de l'heure) et maintenant au Luxembourg aussi ! J'aurais pu gagner encore plus en adhérant à l'ordre et en faisant de la traduction chiante genre technique, juridique etc. mais non merci ;)

Posté(e)

Après y'a pas que ça évidemment mais bon ça va pas chercher très loin... en général entre 1500 et 2000 euro/mois brut donc ramené en net c'est pas lourd pour autant d'études !

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

La difference aussi c est que la plupart des Quebecquois continuent à apprendre ou etudier durant leur carrieres.

En France le raisonnement "Jme suis fais chié à faire des etudes (le plus souvent un bts voir meme un bac pro...) donc on doit me payer X euros" directement apres les etudes, est tenace.

Je trouve les Quebecquois + courageux la dessus, rentrer par une petite porte pour ensuite évoluer.

Je ne parle absolument pas du cas cité par contre.

+1 Je suis entré au Québec pour faire un premier certificat, puis un deuxième. Ensuite j'ai trouvé une job aussitôt mon dernier examen passé (2 jours après pour être exact). Pendant que je travaillais, j'ai recommencer à suivre d'autres cours pour obtenir un bac... puis encore d'autres cours en tant qu'étudiant libre (et encouragé par mon employeur). J'ai changé de job et j'ai commencé une maitrise (encore une fois encouragé par le nouvel employeur). Aujourd'hui, je gagne un salaire qui est au-delà de mes espérances (bien bien plus que si j'étais resté en France, et plusieurs fois le salaire minimum au Québec). J'aime cette vision que beaucoup d'employeurs ont qui apprécient l'effort que cela demande de suivre des cours en travaillant, et qui t'encouragent lorsque tu te lances.

J'aime me dire que c'est grâce à la France que j'ai cette chance; c'est un IUT qui m'a refusé le programme que je désirais parce qu'ils ont jugé mon dossier insuffisant (j'avais à peine la moyenne dans certains cours généraux... mais d'excellentes notes dans le domaine en question)...

Modifié par kzrystof
Posté(e)

Faut pas oublier que la grosse différences hormis la mentalité c'est surtout qu'il est beaucoup plus facile de reprendre des études au Québec qu'en France ! Déjà avec les cours du soirs etc. j'ai plusieurs amies qui ont repris des études à 0 après avoir eu plusieurs enfants en plus, très difficile en France !

Sans parler des formations qui n'acceptent plus les gens passé un certain âge ! Mon frère (25 as) vient de s'inscrire en master de je-sais-plus-quoi et ils ne prennent plus d'inscriptions passé 26 ans !!!

  • Habitués
Posté(e)

Tu n as pas tort sur ce point, en formation "scolaire" a part les cours par correspondance ya pas grand chose en france. La VAE est un bon principe mais concerne tres peu de diplome malheureusement, le mien avait été supprimé faute d effectif, m avait on repondu ( Licence pro en facilities management).

Par contre je maintient qu en sorti d etudes, un francais veut un poste correspondant exactement à son diplome, quitte à passer plusieurs mois voir années sans job.

Mettons Directeur communication et marketing, alors qu ici un quebecquois n aura pas peur de rentrer sur un poste d assistant market, community manager, voir encore plus bas

Posté(e)

Ouais mais au Québec t'as de bonnes chances d'avoir très rapidement des promotions et de monter très vite... et au pire si ça ne le fait pas, de donner ton préavis de 2 semaines et te barrer ;)

En France, tu stagnes, les promos et la grimpette dans l'échelle sociale c'est lent, très lent et si tu veux te sauver en courant parce que tu as un autre truc en vue, tu dois attendre ton préavis de 3 mois :P

Bref c'est aussi en partie la faute de la société sclérosée et très peu flexible ;)

  • Habitués
Posté(e)

La difference aussi c est que la plupart des Quebecquois continuent à apprendre ou etudier durant leur carrieres.

En France le raisonnement "Jme suis fais chié à faire des etudes (le plus souvent un bts voir meme un bac pro...) donc on doit me payer X euros" directement apres les etudes, est tenace.

Je trouve les Quebecquois + courageux la dessus, rentrer par une petite porte pour ensuite évoluer.

Je ne parle absolument pas du cas cité par contre.

+1 Je suis entré au Québec pour faire un premier certificat, puis un deuxième. Ensuite j'ai trouvé une job aussitôt mon dernier examen passé (2 jours après pour être exact). Pendant que je travaillais, j'ai recommencer à suivre d'autres cours pour obtenir un bac... puis encore d'autres cours en tant qu'étudiant libre (et encouragé par mon employeur). J'ai changé de job et j'ai commencé une maitrise (encore une fois encouragé par le nouvel employeur). Aujourd'hui, je gagne un salaire qui est au-delà de mes espérances (bien bien plus que si j'étais resté en France, et plusieurs fois le salaire minimum au Québec). J'aime cette vision que beaucoup d'employeurs ont qui apprécient l'effort que cela demande de suivre des cours en travaillant, et qui t'encouragent lorsque tu te lances.

J'aime me dire que c'est grâce à la France que j'ai cette chance; c'est un IUT qui m'a refusé le programme que je désirais parce qu'ils ont jugé mon dossier insuffisant (j'avais à peine la moyenne dans certains cours généraux... mais d'excellentes notes dans le domaine en question)...

Exactement. Ici je travaillais à temps plein et j'ai en même temps un master.

Cours du soir ? rattrapage ? impossible ! J'ai pris un 80% pour pouvoir aller en cours au moins un jour sur deux. Gagner moins, je m'en sortais pas et les cours, impossible à dépasser. Ma chef m'a soutenue (congés, heures supplémentaires), mais je me rends bien compte que c'est rare !

au québec j'espère bien prendre des cours du soir dès ma RP (si je l'a reçois !) d'ici là, j'aurai eu le temps de me poser et de trouver des petits boulots dans mon domaine....

Félicitations pour ton parcours ! Courageux !

C'est ce que j'ai noté dans un autre post sur le forum ("la vie à la québécoise"), les efforts individuels sont récompensés (logique anglo saxon ?) : ici, si tu sors du lot, tu es critiqué, jugé, sauf bien sûr si tu casses la baraque et que tu dégages l'image de quelqu'un qui a réussi (belle voiture, maison, voyages de luxe).

  • Habitués
Posté(e)

Ouais mais au Québec t'as de bonnes chances d'avoir très rapidement des promotions et de monter très vite... et au pire si ça ne le fait pas, de donner ton préavis de 2 semaines et te barrer :wink:

En France, tu stagnes, les promos et la grimpette dans l'échelle sociale c'est lent, très lent et si tu veux te sauver en courant parce que tu as un autre truc en vue, tu dois attendre ton préavis de 3 mois :tongue:

Bref c'est aussi en partie la faute de la société sclérosée et très peu flexible :wink:

sur certain aspect, c'est encore très époque monarchique... les riches qui gouvernent, faut sortir de polytechnique ou autre pour avoir un bon palmarès. En fait, on est très élitiste ! Une étudiante qui bosse au Macdo ça sous entend "famille pauvre" et non "jeune personne autonome et motivée".

En tout cas, c'est comme ça que je le ressens. Mon copain l'a senti comme ça aussi entre le smic et 21$ de l'heure premier point, mais surtout la considération que les autres ont eu de lui en tant que travailleur du bâtiment...

Posté(e)

C'est clair ! Mon chum bosse en France actuellement même si on n'y vit pas et il trouve l'ambiance de travail particulièrement lourde...

  • Habitués
Posté(e)

pourquoi ?

  • Habitués
Posté(e)

C'est clair ! Mon chum bosse en France actuellement même si on n'y vit pas et il trouve l'ambiance de travail particulièrement lourde...

Perso j'avais travaillé en ma qualité de responsable réseau informatique .... et le patron se permettait d'hurlé sur les employer et je peu vous dire que l'ambiance de travail n'était pas très sympa, j'ai quitté après 1 mois

Sinon j'ai travaillé chez EDF (le fournisseur d'électricité) toujours dans le domaine de l'informatique, l'ambiance et super sympa car moins de pression et d'objectifs

Conclusion en France vaut mieux travailler chez le secteur Publique que le Privé

Posté(e)

Ouais encore que EDF a essuyé quelques affaires de suicides d'employés ces dernières années ;)

  • Habitués
Posté(e)

C'est clair ! Mon chum bosse en France actuellement même si on n'y vit pas et il trouve l'ambiance de travail particulièrement lourde...

Perso j'avais travaillé en ma qualité de responsable réseau informatique .... et le patron se permettait d'hurlé sur les employer et je peu vous dire que l'ambiance de travail n'était pas très sympa, j'ai quitté après 1 mois

Sinon j'ai travaillé chez EDF (le fournisseur d'électricité) toujours dans le domaine de l'informatique, l'ambiance et super sympa car moins de pression et d'objectifs

Conclusion en France vaut mieux travailler chez le secteur Publique que le Privé

Conclusion un poil rapide et surtout basée uniquement sur ta propre expérience :) Perso je préféré 1000 fois le privé, je suis en poste dans le public depuis 4 ans maintenant et j'en ai marre de devoir toujours ménager les susceptibilités de chacun, d'attendre que X veuille bien se bouger pour faire ce qu'il était censé faire il y a des mois, que les projets ne soient jamais finis à temps (quand ils sont finis), des gaspillages d'argent, et surtout que personne n'est responsable de rien (de toute façon personne ne demande des comptes ...) !

Après dans le privé tout n'est pas rose non plus, mais c'est rarement pire que dans le public ^^

Posté(e)

pourquoi ?

Hiérarchie très présente, checke des heures d'arrivées/départ, gens qui se tirent dans les pattes ou font du lèche-botte de peur de perdre leur sacro-saint CDI...

Bref :P

  • Habitués
Posté(e)

O

Quand je cherchais du boulot en traduction, j'en ai vu plein des offres au SMIC !

Il faut dire aussi que c'est un secteur ultra bouché et ça ne date pas d'hier...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Seulement autant au Québec tu peut t'attendre à quelque chose autant en France tu peut toujours courir ...

J'ai changé de compagnie à chaque fois que j'avais l'occasion de trouver de quoi de mieux, c'est pas pour ça que je me suis vu offrir grand chose au niveau du salaire, si il faut attendre d'avoir bosser 30 ans pour en arriver à un salaire décent très peu pour moi.

Les réductions de charge sur les bas salaires en France c'est surement la meilleure idée à date pour tirer les salaires vers le bas.

Je suis bien d'accord sur la réduction de salaire... ça crée de l'emploi mais des emplois au Smic.

Je raccroche à l'instant avec une amie québécoise qui travaille comme technicienne de paye, 40h par semaine. Elle est montée progressivement et elle continue à se former à des cours très spécifiques (en paye et en gestion). Elle n'a pas encore son bac (l'équivalent licence en France) mais à presque 27 ans, elle dispose d'un un sacré bagage scolaire ainsi que de l'expérience. Elle travaille depuis 6, 7 ans, quelque chose comme ça.

Elle fait déjà 40 000$ (21$ de l'heure) soit 31 746€ ! BRUT

De mon côté, j'ai un bac + 4, issus de 3 diplômes différents (diplôme d'Etat, licence et maîtrise), je bosse dans ma branche spécifiquement depuis 3 ans, je travaille depuis 6 ans autrement. Je me donne à fond, sans compter mes heures et mon investissement, sur une base de 39.5h, je fais beaucoup de kilomètres, je bosse en service RH, ma qualification est agent de maîtrise et je déclare un peu plus de 19 000€ net ! je bosse souvent à côté, ce qui me fait gagner 400 à 1000€ supplémentaires par an déclarés.

La différence de salaire est de plus de 11 000€ ! Un Smic annuel !

Je n'omets pas ma super sécurité sociale et mutuelle, que ma retraite sera calculée sur la moyenne de mes 25 meilleures années de travail + la complémentaire (pas nécessairement besoin d'épargner - en tout cas encore aujourd'hui) et qu'en cas de chômage, j'y ai le droit durant 24 mois. Ma copine n'a pas tout ces avantages sociaux. De plus, j'ai 7 semaines de CP (5 + 2 de RTT), elle seulement 4.... (légalement c'est 2)

Laquelle des deux a la meilleure situation d'après vous ??

la réduction sur les bas salaires *

Forcément si tu compares les salaires bruts aux salaires nets, normal qu'il y ait quelques différences :whistlingb:

Par contre merci de le préciser dans tes textes pour éviter que les français s'imaginent qu'on gagne des pactoles au Québec....

Modifié par caroline77
  • Habitués
Posté(e)

La difference aussi c est que la plupart des Quebecquois continuent à apprendre ou etudier durant leur carrieres.

En France le raisonnement "Jme suis fais chié à faire des etudes (le plus souvent un bts voir meme un bac pro...) donc on doit me payer X euros" directement apres les etudes, est tenace.

Je trouve les Quebecquois + courageux la dessus, rentrer par une petite porte pour ensuite évoluer.

Je ne parle absolument pas du cas cité par contre.

Désolée mais quand tu fais des études supérieures et que tu es payé le salaire minimum, c'est une anomalie. C'est le cas dans les professions bouchées mais sinon c'est normal que tes qualifications soient reconnues sur le plan salarial, en France, au Québec, ou n'importe où. Les gens qui ont fait des études supérieures et qui acceptent de débuter au smic, c'est parce que le secteur est bouché, point barre.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Calme ton arrogance stp.

quand tu sors des études, tu n as pas la qualification pour occuper un poste de directeur, ou même de manager. Meme si as la chance d'accéder à un poste d encadrement, je trouve logique de ne pas être payé au même salaire que quelqu'un qui à plusieurs années d expérience.

Dans la vie il faut savoir être patient.

De + un bts ou un bac pro, ou meme une licence, je n'appel pas ça des "études supérieures", des candidats avec ce genre de bagages il y en a des dizaine de milliers sur le marché.

La théorie et la pratique ce sont deux choses bien différente.

Modifié par SoFarSoGood
  • Habitués
Posté(e)

Ouais encore que EDF a essuyé quelques affaires de suicides d'employés ces dernières années :wink:

ce ne sont pas les pires !!!

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