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  • Habitués
Posté(e)

Oui ... LeBalladin c'est moé. RobinDesBois.

Ma femme était enthousiaste d'après les contacts qu'elle avait sur Lethbridge et cela montre surtout à quel point on peut se faire berner dans ce pays. Accessoirement ça montre aussi, mais je ne veux pas être trop mysogyne, ce qu'on dit sur la capacité des femmes à se faire une idée puis une autre. Car maintenant elle est repartie. Avec notre fille. Je ne vais pas chiffrer les milliers de dollars dépensés dans ce double déménagement dû à la sottise de venir sur cette ville paumée au fond de l'Alberta, ni non plus ceux perdus du simple fait de se trouver entourés de ces (...) de Rednecks qui pensent qu'on est là pour de la jobine bon marché. En effet, ce serait vertigineux.

Que tout un chacun se le dise, il est scandaleusement idiot de s'accorder un droit à l'erreur quand on passe d'un coin à un autre, car pour de bon, ça peut se mettre à tourner à la catastrophe.

Les jobines qu'on peut avoir ici, c'est du cauchemar.

Exemple : je connais un couple de gens venus ici, en doux rêveurs, avec résidence permanente mais qui ont à présent envie de retourner dans leur pays qui se trouve dans le Tiers Monde. Ils sont cependant ... comment dire ... enfin, disons, ils ne sont pas "minorité visible". C'est la soeur de Madame qui les avait convaincu, aidée par son mari qui est canadien et qui les assurait qu'ici il suffit de frapper à la porte d'un employeur pour être recruté. Enfin, quoi qu'il en soit, ils en sont à présent, les deux, alors qu'elle est architecte et qu'il est dessinateur graphique, à pousser un chariot rempli de petits pois et à manie la pelle, et attention, à raison de huit heures par jour hein, pour remplir des seaux (et les transporter, ça va de soi) de 30 livres de petits pois. Horaires tournants, ça peut être de nuit, de jour ou d'après-midi.

Alors ... Est-ce que ce genre d'aventure canadienne en tente beaucoup ??

Je foutrai le camp aussi de cette ville. Je suis dans les boites de carton, planifiant ce qu'on peut. Problème N°1 : faire le meilleur déménagement possible tout en étant fauchés, après près d'un an dans un coin pareil.

  • 4 weeks later...
Posté(e)

Pourquoi ne pas essayer Brooks ou alors Red Deer, pas trop loin de Lethbridge et quand même abordable avec de bonnes possibilité d'emploie à l’hôpital, Lakeside Packers ou encore sur les compagnies d'huile. J'habite à Brooks, je viens de Montréal et mon mari de l'Algérie. Nous aimons bien notre petite ville calme et en expansion.

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Ho god sa fait froid dans le dos

Bon courage!

Posté(e)

Bon courage RobinDesBois pour le déménagement !

Où en êtes vous dans votre expérience canadienne anglophone ?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour RobindesBois,

Je suis bien désolée de ce qui t'arrives ! :crying:

J'espère que tu arriveras à te retourner rapidement et à poursuivre ta route avec un avenir meilleur !

Bon courage pour tout çà et surtout bonne continuation ... :flowers::bye:

Modifié par Zemida
  • Habitués
Posté(e)

Oui ... LeBalladin c'est moé. RobinDesBois.

Ma femme était enthousiaste d'après les contacts qu'elle avait sur Lethbridge et cela montre surtout à quel point on peut se faire berner dans ce pays. Accessoirement ça montre aussi, mais je ne veux pas être trop mysogyne, ce qu'on dit sur la capacité des femmes à se faire une idée puis une autre. Car maintenant elle est repartie. Avec notre fille. Je ne vais pas chiffrer les milliers de dollars dépensés dans ce double déménagement dû à la sottise de venir sur cette ville paumée au fond de l'Alberta, ni non plus ceux perdus du simple fait de se trouver entourés de ces (...) de Rednecks qui pensent qu'on est là pour de la jobine bon marché. En effet, ce serait vertigineux.

Que tout un chacun se le dise, il est scandaleusement idiot de s'accorder un droit à l'erreur quand on passe d'un coin à un autre, car pour de bon, ça peut se mettre à tourner à la catastrophe.

Les jobines qu'on peut avoir ici, c'est du cauchemar.

Exemple : je connais un couple de gens venus ici, en doux rêveurs, avec résidence permanente mais qui ont à présent envie de retourner dans leur pays qui se trouve dans le Tiers Monde. Ils sont cependant ... comment dire ... enfin, disons, ils ne sont pas "minorité visible". C'est la soeur de Madame qui les avait convaincu, aidée par son mari qui est canadien et qui les assurait qu'ici il suffit de frapper à la porte d'un employeur pour être recruté. Enfin, quoi qu'il en soit, ils en sont à présent, les deux, alors qu'elle est architecte et qu'il est dessinateur graphique, à pousser un chariot rempli de petits pois et à manie la pelle, et attention, à raison de huit heures par jour hein, pour remplir des seaux (et les transporter, ça va de soi) de 30 livres de petits pois. Horaires tournants, ça peut être de nuit, de jour ou d'après-midi.

Alors ... Est-ce que ce genre d'aventure canadienne en tente beaucoup ??

Je foutrai le camp aussi de cette ville. Je suis dans les boites de carton, planifiant ce qu'on peut. Problème N°1 : faire le meilleur déménagement possible tout en étant fauchés, après près d'un an dans un coin pareil.

Tu as fais un bon choix de quitter les Prairies.

J'ai déjà travaillé là-bas (envoyé par mon employeur à Montréal), puis je n'ai pas aimé l'expérience du tout.

Des gens très fermés sur eux-mêmes, puis un niveau d'ennui mortel, astronomique dirais-je.

Trois-Rivières est Disneyland comparée à Red-Deer ...

Je préfère 10x rester au Québec à mourir d'ennui dans les Prairies.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pourquoi ne pas essayer Brooks ou alors Red Deer, pas trop loin de Lethbridge et quand même abordable avec de bonnes possibilité d'emploie à l’hôpital, Lakeside Packers ou encore sur les compagnies d'huile. J'habite à Brooks, je viens de Montréal et mon mari de l'Algérie. Nous aimons bien notre petite ville calme et en expansion.

Heureusement ma femme s'est rendue à la raison et s'est aperçue que tout compte fait on était mieux là où on était, loin dans le Nord, il y a un an. Elle qui vient d'un pays tropical, elle s'est décidée à rebrousser chemin. La chance, et le contexte local, là où elle est à présent (il y a de l'emploi, certainement), lui ont permis de se caser rapidement, doublant au passage son revenu et montant de deux niveaux dans la hiérarchie par rapport à ce qu'elle faisait ici. Quant à moi, j'ai encore à peu près une semaine encore à trainer par ici, dans les derniers préparatifs.

Son employeur nous a prêté sur un an le fric nécessaire à ce déménagement, qui serait impossible sinon. Jobine sur jobine, il nous faudrait des années pour épargner du fric ici.

Les déménagements : à consommer avec modération.

Le climat : dernier facteur à considérer. Je serai ravi dès ce mois de Septembre de voir les premiers flocons tomber, signalant que je suis sur un terrain où seuls les courageux se présentent, pouvant ainsi prendre les emplois que les autres leur laissent.

Modifié par RobinDesBois

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