Habitués futurquébecois Posté(e) 5 mars 2012 Habitués Posté(e) 5 mars 2012 Les couples montréalais ne sont pas riches La situation financière des couples de Montréal s'est empirée depuis 15 ans. Les chiffres démontrent qu'ils sont encore plus nombreux à éprouver des difficultés à boucler leurs fins de mois. Selon les derniers chiffres de l'Institut de la statistique du Québec, 13,6 % des couples de la métropole vivent dans la pauvreté. C'est deux fois plus que dans l'ensemble du Québec (6,9 %), et trois fois plus que dans la ville de Québec (3,8 %). «Ce n'est pas normal que, dans une société riche, il y ait des inégalités aussi prononcées», se désole Paul Villeneuve, chercheur à l'Université Laval qui s'est intéressé à la métropolisation et à l'humanisation des villes. Pour un couple, le seuil de faible revenu correspond à un salaire annuel de 20 454 $, 24 837 $ pour deux parents et un enfant, et 29 220 $ pour deux parents et deux enfants. «La recette, tout le monde la connaît: améliorer l'accès à la formation ou encore bonifier les programmes sociaux. Dans tous les cas, il faut de la volonté politique», soutient le chercheur. L'immigration contribue également à alimenter les mauvaises statistiques selon divers intervenants. Les couples débarquent souvent au Québec sans argent et sans travail, et parfois sans diplôme. La directrice du Centre d'aide aux familles latino-américaines, Cecilia Ivone Escamilla, évoque l'obstacle économique que vivent les immigrants. «Lorsqu'ils voient qu'ils n'ont plus d'argent, c'est le monde entier qui s'effondre», a-t-elle commenté, ajoutant que plusieurs couples éclateront à cause de leur incapacité à intégrer l'économie montréalaise. Ils joindront dès lors une autre catégorie encore plus précaire, celle des familles monoparentales. Pour le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, une partie de la solution réside dans la rétention de la classe moyenne sur l'île, ce qui permettrait de mieux répartir le fardeau fiscal. Du côté de Vision Montréal, Louise Harel souligne l'importance de poursuivre la lutte au décrochage scolaire, une disposition qui augmente les chances des moins nantis de décrocher un emploi. Proportion de couples à faible revenu — à Montréal: 13,6 % — à Sherbrooke: 6,5 % — à Laval: 6,3 % — à Longueuil: 6,3 % — à Trois-Rivières: 5,3 % — à Québec: 3,8 % source : http://fr.canoe.ca/artdevivre/ellelui/article1/2012/03/05/19460366-qmi.html mimichoux a réagi à ceci 1 Citer
Invité Posté(e) 10 mars 2012 Posté(e) 10 mars 2012 Intéressant mais je ne partagerai pas tout ce qui a été dit, notamment concernant le manque de formation des pauvres ou immigrants. En effet, certains peuvent être bardés de diplômes sans pour autant trouver un emploi à leur attente ou même rester sans emploi tout court. Après il y a aussi le cercle vicieux des emplois précaires, alimentaires payes au salaire minimum ou tu ne t'en sort que très difficilement. En vrai ce qui manque aux gens face à l'emploi, ce n'est pas tant un problème de formation mais surtout un problème de manque de resautage, patience/frilosité de la part des employeurs. Aujourd'hui on ne veut plus prendre le temps de former de nouveaux employés en entreprise, on le veut opérationnel et performant de suite. C'est comme les couples de nos jours, on apprend plus à vivre ensemble et à s'aimer, on se sépare au moindre accroc/problème. L'article parle des familles monoparentales qui pour moi résulte avant tout de la lâcheté des gens. Avant on s'unissaient pour le meilleur mais aussi le pire! De nos jours quand tout va bien on est tous copains et des qu'il faut se serrer les coudes c'est chacun pour soi. Alors bien sur les responsabilités envers la pauvreté sont partagés, mais personnellement je trouve que l'on doit aussi beaucoup à la façon dont nous vivons et voyons les choses. Et malheureusement pour beaucoup cela ne fait que rajouter de la misère à la pauvreté. Citer
Habitués kadoquebec2012 Posté(e) 10 mars 2012 Habitués Posté(e) 10 mars 2012 Intéressant mais je ne partagerai pas tout ce qui a été dit, notamment concernant le manque de formation des pauvres ou immigrants. En effet, certains peuvent être bardés de diplômes sans pour autant trouver un emploi à leur attente ou même rester sans emploi tout court. Après il y a aussi le cercle vicieux des emplois précaires, alimentaires payes au salaire minimum ou tu ne t'en sort que très difficilement. En vrai ce qui manque aux gens face à l'emploi, ce n'est pas tant un problème de formation mais surtout un problème de manque de resautage, patience/frilosité de la part des employeurs. Aujourd'hui on ne veut plus prendre le temps de former de nouveaux employés en entreprise, on le veut opérationnel et performant de suite. C'est comme les couples de nos jours, on apprend plus à vivre ensemble et à s'aimer, on se sépare au moindre accroc/problème. L'article parle des familles monoparentales qui pour moi résulte avant tout de la lâcheté des gens. Avant on s'unissaient pour le meilleur mais aussi le pire! De nos jours quand tout va bien on est tous copains et des qu'il faut se serrer les coudes c'est chacun pour soi. Alors bien sur les responsabilités envers la pauvreté sont partagés, mais personnellement je trouve que l'on doit aussi beaucoup à la façon dont nous vivons et voyons les choses. Et malheureusement pour beaucoup cela ne fait que rajouter de la misère à la pauvreté. Intéressant mais je ne partagerai pas tout ce qui a été dit, notamment concernant le manque de formation des pauvres ou immigrants. En effet, certains peuvent être bardés de diplômes sans pour autant trouver un emploi à leur attente ou même rester sans emploi tout court. Après il y a aussi le cercle vicieux des emplois précaires, alimentaires payes au salaire minimum ou tu ne t'en sort que très difficilement. En vrai ce qui manque aux gens face à l'emploi, ce n'est pas tant un problème de formation mais surtout un problème de manque de resautage, patience/frilosité de la part des employeurs. Aujourd'hui on ne veut plus prendre le temps de former de nouveaux employés en entreprise, on le veut opérationnel et performant de suite. C'est comme les couples de nos jours, on apprend plus à vivre ensemble et à s'aimer, on se sépare au moindre accroc/problème. L'article parle des familles monoparentales qui pour moi résulte avant tout de la lâcheté des gens. Avant on s'unissaient pour le meilleur mais aussi le pire! De nos jours quand tout va bien on est tous copains et des qu'il faut se serrer les coudes c'est chacun pour soi. Alors bien sur les responsabilités envers la pauvreté sont partagés, mais personnellement je trouve que l'on doit aussi beaucoup à la façon dont nous vivons et voyons les choses. Et malheureusement pour beaucoup cela ne fait que rajouter de la misère à la pauvreté. Exactement, Certes nous sommes diplômés mais souvent pas à leur goût, et former les employés cela est souvent plus possible dans les grandes entreprises or nous savons tous que le Québec regorgent de beaucoup de PME et c'est cette classe d'entreprise qui est parfois en offre d'emploi car le roulement est élevé dans certains domaines ce qui fait qu'on démissionne rapidement chez X pour aller chez Y pour Z salaire en plus. L'Etat devrait amener les employeurs et la population à mieux intégrer les immigrants dans leur société. L'immigration demeure encore plus une affaire politique que sociale. Bien que le Canada a besoin de la main d'oeuvre qualifiée. Cette précarité a amené beaucoup à se réfugier dans le BS et la faible action de l'Etat par rapport aux travailleurs c'est la prime de travail qui est moins significative par rapport aux impôts que les travailleurs cotisent par revenu gagné. Mais venir ici en couple s'entraider est l'un des grands succès de notre immigration. Vivre ici tout seul est très souvent pénible, certes d'aucuns me diront que mieux vaut être seul que mal accompagné mais restez solides et accrochez vous quelque soit la situation. Le meilleur reste à venir. Bonne chance à tous Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 11 mars 2012 Habitués Posté(e) 11 mars 2012 Ne faut pas oublier que les immigrants au Québec avons une forte tendance à nous établir à Montréal, en ignorant le reste de la province. Je me suis rendu plusieurs fois en Chaudières-Appalaches, dans la région de la Capitale Nationale et dans le Bas Saint-Laurent, puis il y a beaucoup d'opportunités. Je sais qu'il y a, en plus, quelques offres intéressantes en Abitibi et dans la Baie James, mais je ne suis jamais y allé. J'ai eu deux offres d'emploi à Rivière-du-Loup quelques mois après mon arrivée au pays, mais j'ai dû les réfuser puisqu'ils m'éxigeaient le permis de conduire :-(( Citer
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