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sous-emploi chez les immigrants : 5 milliards en pertes salariales


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Sous-emploi chez les immigrants

5 milliards$ en pertes salariales

Première publication 30 janvier 2012 à 22h49

20120130-224941-g.jpg

Crédit photo : Agence QMI

Ines Anane, Tunisienne, a enseigné durant 18 ans avant de venir s’installer au Québec avec sa fille. Une fois à Montréal, elle n’a pu trouver mieux qu’un poste de surveillante du dîner dans une école primaire.

Par Étienne Laberge | Agence QMI

Le sous-emploi chez les immigrants prive l'économie montréalaise de 5 milliards$, selon une récente étude de Service économique RBC.

En comptabilisant les pertes salariales encourues par le sous-emploi des immigrants, Service économique RBC a calculé que le Canada se prive de 31 milliards $ de revenus. En accueillant 50 000 immigrants chaque année, Montréal se verrait pour sa part privée de quelque 5 milliards$ pour faire rouler son économie.

«La sous-utilisation de la main-d'œuvre qualifiée est une lacune qu'il nous faut combler», a insisté Dawn Desjardins, économiste à la RBC.

La Tunisienne Ines Anane en sait quelque chose. Elle a enseigné durant 18 ans avant de venir s'installer au Québec avec sa fille. Une fois à Montréal, elle n'a pu trouver mieux qu'un poste de surveillante du dîner dans une école primaire.

Grâce à l'aide aux devoirs qu'elle donne à quelques élèves, elle arrive à boucler ses fins de mois. « Je peux survivre, mais c'est un peu serré», a-t-elle confié.

Cette situation n'a rien d'un exemple isolé.

Daniel Pullen, un Anglais guidé jusqu'ici par amour il y a deux ans, est débarqué au Québec avec huit ans d'expérience dans la programmation. Mais depuis, il n'a pu trouver mieux qu'un emploi dans une quincaillerie.

Au banc des accusés du sous-emploi : «la fameuse expérience québécoise», comme le souligne Ines Anane.

Elle a remarqué qu'un immigrant doit se trouver un boulot en sol québécois dans n'importe quel domaine et doit le conserver un certain temps avant d'espérer avoir un « vrai » travail.

Ce point de vue est partagé par Nadia Faure, une Française qui a mis deux ans avant de trouver des conditions salariales équivalentes à ce qu'elle avait dans son pays.

«À la limite, tu es mieux de dire que tu as travaillé quatre mois dans un IGA ou un McDo de Montréal plutôt que de faire valoir un trop grand bagage professionnel acquis dans ton pays d'origine», a-t-elle expliqué.

Les ordres professionnels, les syndicats et, évidemment, les préjugés persistants à l'égard des immigrants sont autant de facteurs qui servent à expliquer le sous-emploi dans ce segment de la population.

source : http://tvanouvelles....130-224941.html

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Posté(e)

Ah! la fameuse expérience québécoise.... !!

  • Habitués
Posté(e)

On voit bien que cet article est publié par un des torchons de Péladeau par contre...

Parler des syndicats comme une des causes du sous-emploi (alors que l'étude de la RBC n'en dit mot), c'est un peu fort de café ! On peut émettre des tas de critiques envers les centrales syndicales, mais à la FTQ et à la CSN (et sûrement au sein d'autres centrales aussi) il y a plein de programmes et d'activités pour essayer de favoriser l'intégration des personnes immigrantes - des comités, des formations, des conférences, des activités de francisation, etc etc.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

On voit bien que cet article est publié par un des torchons de Péladeau par contre...

Ben ça, que les journaux de Québécor soient objectifs, ça serait une grosse nouvelle :biggrin2: Un peu comme l'interdiction (ou presque) de montrer ou parler des produits Apple sur les chaines du groupe TVA, juste parce que Vidéotron est pas capable d'avoir un réseau sur lequel il peut fonctionner.

Mais bon il a promis un retour des Nordiques, alors on l'aime quand-même :whistlingb:

Ce qui est drôle c'est que c'est une étude publiée par une banque qui aime bien l'argent des immigrants :smile: Forcément quand on est la RBC, on aimerait bien que tous les immigrants réussissent leur immigration et ramènent ces 5 milliards qui ont disparu :tongue:

Modifié par crazy_marty
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

On voit bien que cet article est publié par un des torchons de Péladeau par contre...

Parler des syndicats comme une des causes du sous-emploi (alors que l'étude de la RBC n'en dit mot), c'est un peu fort de café ! On peut émettre des tas de critiques envers les centrales syndicales, mais à la FTQ et à la CSN (et sûrement au sein d'autres centrales aussi) il y a plein de programmes et d'activités pour essayer de favoriser l'intégration des personnes immigrantes - des comités, des formations, des conférences, des activités de francisation, etc etc.

Le lien de l'étude est ici:

http://www.rbc.com/e...mmigrationf.pdf

Il semblerait que le journaliste ait tellement apprécié ses mois de lock-out qu'il en redemande :whistlingb:

Bon, on s'attend que TVA ne s'adresse pas aux personnes dont le Qi dépasse 80 quand même :biggrin2:

Modifié par Kweli
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Il semblerait que le journaliste ait tellement apprécié ses mois de lock-out qu'il en redemande :whistlingb:

:biggrin2:

En attendant, juste un exemple exprrrrrrès pour toi en dix secondes de Google:

http://ftq.qc.ca/mod...id=4&item_id=45

Et j'imagine qu'au sein des autres centrales c'est à l'avenant.

Modifié par bencoudonc
  • Habitués
Posté(e)

Il semblerait que le journaliste ait tellement apprécié ses mois de lock-out qu'il en redemande :whistlingb:

:biggrin2:

En attendant, juste un exemple exprrrrrrès pour toi en dix secondes de Google:

http://ftq.qc.ca/mod...id=4&item_id=45

Et j'imagine qu'au sein des autres centrales c'est à l'avenant.

Oh, merci :biggrin2:

Je ne pense pas que ma représentante va faire le voyage à Montréal (je travaille dans un endroit qui n'est pas spécialement "diversity-sensitive" mettons) mais je vais lui faire suivre quand-même.

Pour ma remarque sur le lock-out: maintenant que j'y regarde de près, il me semble que l'âge me rend de plus en plus cynique :sad:

  • Habitués
Posté(e)

Il semblerait que le journaliste ait tellement apprécié ses mois de lock-out qu'il en redemande :whistlingb:

:biggrin2:

En attendant, juste un exemple exprrrrrrès pour toi en dix secondes de Google:

http://ftq.qc.ca/mod...id=4&item_id=45

Et j'imagine qu'au sein des autres centrales c'est à l'avenant.

Oh, merci :biggrin2:

Je ne pense pas que ma représentante va faire le voyage à Montréal (je travaille dans un endroit qui n'est pas spécialement "diversity-sensitive" mettons) mais je vais lui faire suivre quand-même.

Raison de plus... ;-)

Posté(e)

C'est peut-être exagéré de parler de 5 milliards de pertes pour Montréal, puisque si c'est le cas c'est de l'argent épargné par des entreprises montréalaises. Donc pas de panique, rien ne se perd dans ce cas.

Sinon pour ce qui est de la précarité du travail chez les immigrants, c'est un fait établit depuis quelques années. C'est à dire depuis le boom de l'immigration.

J'en connais des tas qui feraient n'importe quoi pour avoir la fameuse expérience québecoise mais qui n'arrivent tout de même pas à se frayer un chemin dans le marché du travail local.

Il s'agit pour eux de travailler pour 9 dollars, sans rechigner même si le travail en demande plus. Puis si t'ai pas content, y a des remplaçants à la chaine. Ce n'est pas par manque de courage qu'ils restent et subissent mais pour obtenir cette expérience qui, soit dit-en passant, ne garantit pas un emploi. Ensuite il ya justement le genre de travail de sac que font des entreprises appartenant à québecor médias. Dénigrer l'étranger des qu'il y a une affaire quoi met en ''vedette'' un immigrants. Je dirais a la limite de la droite ou de l'extrême droite, des paroles et des mots tirés du jargon des animateurs vendeurs de paroles qui cassent du sucre sur le dos des immigrants pour se faire une popularité. Et du cout, les employeurs redoutent tout ce qui vient de l'immigration. Refusent de les embaucher.

je dirais pour ne pas m'étaler sur le sujet que la meilleure façon d'aider les immigrants dans ces cas de figure, c'est d’arrêter de les considérer comme des étrangers. Cesser des les considérer comme des réfugiés qui ont survécut à une extermination, qui vivaient dans la précarité, a l'age de pierre avant d’atterrir dans l’Eldorado.

Malheureusement, le temps ne permet pas de revenir en arrière...

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