Habitués La Féline Posté(e) 11 septembre 2011 Habitués Posté(e) 11 septembre 2011 Salut, Voilà, je me pose la question car je vois beaucoup de messages concernant des retours au pays après quelques années de vie au Canada mais pas grand chose sur un éventuel retour, suite à des regrets d'être rentrés peut-être trop tôt. En fait, je me pose cette question car, après 7 ans de vie au Québec (anniversaire la semaine prochaine !), je me plais toujours ici mais j'ai vraiment l'impression que ma famille me manque de plus en plus, et certains endroits où j'avais l'habitude d'aller aussi, en week-end ou en vacances. Mais comme je ne me sens pas du tout prête à rentrer, je ne prendrai pas cette décision avant d'être certaine de le vouloir car j'ai peur de regretter la vie que j'aurai connu ici. Retrouver son pays natal après plusieurs années d'absence me semble une réadaptation plus difficile que celle qu'on connaît quand on arrive dans un nouveau pays (je crois que j'ai peur de faire une grosse déprime en retrouvant tout ce que je n'aimais pas à l'origine...) Bref, avant de commettre une telle erreur, ça me prendra des mois de réflexion mais je voudrais savoir s'il y en a beaucoup parmi vous qui ont connu ça : le retour, les regrets, et l'envie de revenir... lamine38 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 12 septembre 2011 Habitués Posté(e) 12 septembre 2011 J'ai de très chers amis, maintenant retraités, à qui c'est arrivé. Après 2 ans de vie au Québec, lui n'en pouvait plus de vivre loin de sa famille et redoutait d'avoir fait le mauvais choix. Elle, d'une sagesse exemplaire, a accepté de le suivre dans ses hésitations. Ils ont vendu la maison qu'ils avaient en accession à la propriété, ont lâché leur job respective et s'en sont retournés en France avec une petite fille de plus dans les bagages. Il n'a pas tenu 6 mois et a dit à sa femme, au bout de ce temps, qu'il réalisait que sa vie était vraiment au Québec et qu'il fallait absolument qu'ils y retournent. Chose qu'elle a de nouveau accepté. La conclusion? Elle m'a dit qu'elle aimait profondément son mari et qu'elle ne pouvait pas le laisser dans son indécision. Qu'elle savait que c'était le prix à payer pour que leur couple tienne et une preuve pour lui de sa solidité. Ils ont perdu beaucoup d'argent, mais elle ne l'a jamais regretté. Et ils viennent de passer les 35 années suivantes dans la paix et l'harmonie. Ils sont à la retraite, la deuxième maison est entièrement payée, et il retourne au travail en tiers temps, pour le plaisir car il exerce un métier toujours en demande actuellement : boucher. Ils sont allés au bout de leur questionnement et aujourd'hui, ils sont apaisés. La Féline, je te souhaite un bon anniversaire dingo, Memnoch, audrey.B et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués Automne Posté(e) 12 septembre 2011 Habitués Posté(e) 12 septembre 2011 ça dépend à quelle fréquence tu revois ta famille? si ça fais 5 ans que tu n'es pas retourné, c'est normal que ça te manque.. peut être un petit voyage s'impose? Citer
Habitués Deblou Posté(e) 12 septembre 2011 Habitués Posté(e) 12 septembre 2011 Sans avoir jamais réellement immigré, j'ai bossé dans pas mal d'endroit différents, la Corse, la Suisse notamment et différentes régions de France. Chacune d'entre elle m'a laissé de bons souvenirs. Je retournerai bien en Suisse, quoique la Corse était sympa aussi . Mais quand même, le Québec... Enfin bref, malheureusement on est obligé de faire un choix. Si en plus tu te plait au Québec, pourquoi ne pas juste retourner an vacances dans ton pays d'origine et profiter uniquement des bons côtés qui te plaisaient ? Bonne chance dans cette réflexion. Citer
Habitués loblat Posté(e) 12 septembre 2011 Habitués Posté(e) 12 septembre 2011 Je suis rentrée il y a deux ans et je ne regrette pas. Bien sûr, tout a changé. La famille, les amis, l'environnement .. J'ai certes eu du mal à retrouver un emploi et je ne serai sans doute pas rentrée si j'avais eu un loyer à payer mais je suis heureuse de l'avoir fait. Ma famille me manquait mais pas seulement. Au bout de 6 ans, je me suis rendue compte que ne voulais pas passer le reste de ma vie à Montréal. Que j'avais besoin de retrouver des petites choses qui me manquaient au final terriblement. Je suis aussi très heureuse d'être partie, seule, m'installer dans un pays inconnu, un peu à l'aventure. Je suis fière de l'avoir fait, d'avoir vécu une belle expérience, d'avoir fait de belles rencontres (professionnelles et personnelles)... Je reviens pour des vacances à la fin du mois et, si tu le souhaites, je serai ravie de prendre un café afin d'en discuter avec toi ... Citer
Habitués La Féline Posté(e) 13 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 ça dépend à quelle fréquence tu revois ta famille? si ça fais 5 ans que tu n'es pas retourné, c'est normal que ça te manque.. peut être un petit voyage s'impose? J'essaie de retourner en France au moins une fois par an (le plus long sans y retourner = 1 an 1/2) mais justement, j'ai l'impression que plus je rentre, et plus c'est difficile de quitter ma famille à chaque fois. En fait, les premières fois que je rentrais, je ne restais que 2 semaines et je trouvais ça suffisant car au bout d'une semaine déjà, mon petit "chez moi" à Montréal commençait à me manquer. J'avais peur de trouver le temps long en restant plus longtemps, mais quand j'ai commencé à rester 3 semaines, je ne trouvais pas ça si pire. Et cette année, je suis restée un mois et j'y serais même bien restée plus longtemps ! Ça fait quelques années déjà que j'ai des périodes d'ennui comme ça, et le fait de voir mes réactions quand je rentre pour les vacances me font croire que c'est plutôt mauvais signe : que si je ne m'ennuie plus du Québec aussi rapidement quand je suis en France, et que c'est toujours plus difficile de quitter ma famille, ça veut peut-être dire que je ne vivrai pas toute ma vie au Québec comme je le voulais au départ. Je me rends compte que je manque plein de moments importants dans ma famille. Cette année, par exemple, une de mes cousines s'est mariée et j'ai pu revenir pour l'occasion. Mais ce n'est pas le cas pour tout : j'ai un neveu qui a 4 ans, je ne l'ai pas vu naître. Je ne le vois qu'une fois par an, donc je ne le vois pas grandir, je ne suis jamais là pour son anniversaire. Je n'étais pas là pour les 90 ans de ma grand-mère non plus. Ma mère est à la retraite (enfin presque) et j'ai peur qu'elle se mette à s'inquiéter pour moi sans arrêt quand elle ne s'occupera plus l'esprit à travailler. Je sais qu'elle a plutôt mal vécu mon départ et je vois de grosses larmes dans ses yeux à chaque fois qu'on se quitte (elle les retient, mais elles sont bien là, et je vois son air triste dès le matin quand elle sort la voiture pour me ramener à l'aéroport). Et comme me disait ma cousine, un jour, je le regretterai peut-être car les parents, on le sait, ne sont pas là éternellement. Plutôt que de profiter du temps qu'on pourrait passer ensemble, moi je m'éloigne à des km d'elle. Je remets souvent tout ça en question mais d'un autre côté, je sais que je risque d'être malheureuse si je devais revenir. Même en étant contente d'être enfin auprès de ma famille, je vivrais probablement un choc en retrouvant la mentalité française (violence, jemenfoutisme, etc) et les autres réalités que je trouverai forcément plus difficiles que celles que je connais ici (coût de la vie, loyers, etc). C'est pour ça que j'ai peur des regrets, je ne veux pas sacrifier mon bien-être pour une faiblesse affective mais en même temps, je me sens un peu égoïste envers ma famille, ma mère surtout... audrey.B et RMorisseaux ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 13 septembre 2011 Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 ça dépend à quelle fréquence tu revois ta famille? si ça fais 5 ans que tu n'es pas retourné, c'est normal que ça te manque.. peut être un petit voyage s'impose? j'ai un neveu qui a 4 ans, je ne l'ai pas vu naître. Je ne le vois qu'une fois par an, donc je ne le vois pas grandir, je ne suis jamais là pour son anniversaire. Je n'étais pas là pour les 90 ans de ma grand-mère non plus. Ma mère est à la retraite (enfin presque) et j'ai peur qu'elle se mette à s'inquiéter pour moi sans arrêt quand elle ne s'occupera plus l'esprit à travailler. Et comme me disait ma cousine, un jour, je le regretterai peut-être car les parents, on le sait, ne sont pas là éternellement. Autrement dit, tu ne vis pas pour toi, tu vis uniquement pour les autres. Et comme dit ta cousine, les parents ne sont pas là éternellement. Et quand ils ne seront plus là, toi, tu resteras là, à être obligée de supporter tout ce que tu ne supportes pas actuellement, et cela jusqu'à la fin de ta propre vie. Ce n'est pas un jugement que je porte sur toi, mais effectivement, il y a des personnes qui n'arrivent jamais à couper le cordon ombilical. Moi, je suis la maman qui s'est éloignée. J'étais une vraie mère poule ... Quand ils étaient petits. Je me suis posée aussi des questions. Mais quel cadeau faire à mes enfants que celui d'une mère dépressive, au chômage, qui reste collée comme une sangsue à ses filles. Elles aussi ont le droit d'avoir un compagnon, des enfants, des amis, une vie. Leur destin n'est pas de s'occuper de moi jusqu'à la fin de mes jours! Je suis partie, j'ai trouvé du travail ici, j'ai une vie que je trouve extraordinaire. Je vais voir mes enfants et toute la famille une fois par an, eux viennent aussi une fois par an. On a Skype, internet. Et quand on se voit, on a vraiment des choses à se raconter, c'est enrichissant et vrai. Honnêtement, je ne sais pas si je finirai ma vie au Québec, mais le choix est fait et pour le moment, tout le monde vit bien avec ça. Réfléchis bien car le mauvais choix peut te poursuivre toute ta vie. Peut-être que tu n'es pas faite pour vivre loin de ton cocon familial, quoiqu'il t'en coûte. Lebleu, Puda et vané ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués loblat Posté(e) 13 septembre 2011 Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 Peut-être vaut-il mieux repartir ? De toute façon, il sera toujours possible de revenir au Canada. Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 13 septembre 2011 Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 Si elle a fait sa demande de citoyenneté, en effet, elle peut faire ce qu'elle veut sans problème. Mais pratiquement, à chaque fois il faut recommencer de zéro. Exemple: départ du Québec à 32 ans, vivre 5 ans en France, revenir au Québec à 37 ou 38 ans, recommencer à zéro... Ca fait réfléchir quand même. Citer
Habitués Deblou Posté(e) 13 septembre 2011 Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 Pas mieux que Cherrybee ! Et pourquoi ça serait toi l'égoïste ? Pourquoi ça ne serait pas ceux qui essaient de te faire culpabiler? Pourquoi ça ne serait pas ceux qui ne sont pas foutu de voir que ton bonheur n'est pas en France ? Entre voir un membre de ma famille une fois par an mais le savoir heureux et le voir tous les jours à faire la gueule, ben y'a pas photo !! Seule toi à la solution, mais j'avoue que je ne suis pas assez "famille" pour être objective ! Bon courage dans ta réflexion. Citer
Habitués La Féline Posté(e) 13 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 Non, je ne vis pas que pour les autres, puisque moi-même je commence aussi à souffrir de cette situation. Je n'ai pas l'intention de faire mes valises dès demain de toute façon. J'ai fait ma demande de citoyenneté cet été donc, le temps de l'obtenir, ça me donne largement le temps de réfléchir. Peut-être que si je ne retournais pas aussi souvent en France, j'y penserais moins. Cette année, il y a aussi le fait que j'ai revu beaucoup de membres de ma famille d'un coup lors du mariage (des cousins que je n'avais pas vu depuis longtemps, etc), donc ça fait prendre conscience de certaines choses aussi. Je trouve que c'est un dur dilemme car d'un côté, il y a des gens que j'aime et qui ne seront pas là éternellement. D'un autre, il y a une vie que j'apprécie beaucoup et que je regretterai à coup sûr si je l'abandonnais pour en retrouver une à laquelle j'aurai du mal à ma réadapter. On dit qu'il faut tenter sa chance tant qu'on est jeune, mais si c'est pour revenir (si on revient) quand la moitié de la famille n'est plus là et se retrouver seul(e), je ne sais pas trop ce qui est le mieux finalement... Citer
Habitués Automne Posté(e) 13 septembre 2011 Habitués Posté(e) 13 septembre 2011 (modifié) bien d'accord avec Cherybee! et puis on peut pas être là pour tous les événements dans la vie d'un parent, d'un cousin, d'un voisin... sinon ça finirait plus moi ma mère habite à 600km de chez moi et pourtant je ne la voit qu'une ou deux fois par année.. on a chacune nos vies et c'est pas aussi facile que ça de se voir ( travail, horaires, $ etc..). et c'est pas parce que je sais qu'un jour elle va mourir que je vais aller habiter juste à côté d'elle et être là le plus souvent possible.. il faut laisser les bébés oiseaux voler du nid il faut pas te culpabiliser parce que ta mère supporte mal la situation, elle devrait être heureuse pour toi, t'encourager dans tes projets etc.. Modifié 13 septembre 2011 par Automne Citer
Habitués loblat Posté(e) 14 septembre 2011 Habitués Posté(e) 14 septembre 2011 Il y a tout de même une belle différence en cas de réels problèmes (santé, décès etc ...) quand tu vis au Canada pour rentrer en Europe que d'habiter (même à 600 kms) dans le même pays ... De toute façon, chacun vit ses relations familiales différemment et s'il est facile d'écrire "y a qu'à" il est plus difficile de le vivre... ailebleu a réagi à ceci 1 Citer
Habitués La Féline Posté(e) 14 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 14 septembre 2011 et s'il est facile d'écrire "y a qu'à" il est plus difficile de le vivre... Exactement ! Citer
Habitués new caledonia Posté(e) 15 septembre 2011 Habitués Posté(e) 15 septembre 2011 moi ma famille vit à 20 000 km de moi, je suis en contact avec eux grace à skype et lorsque je vais en frce c pr 1 mois et eux viennent egalement ns voir environ 1 mois. Si j'habitais en frce je ne les verrais que quelques jours par an car je prendrais mes vacances ailleurs! En faisant la démarche de venir s'installer au quebec, ma famille ne sera plus qu'à 6 000 km! Du coup la distance est relative. Je pense que tout dépend de comment chacun vit sa relation avec sa famille que l'on soit à 6 000 km ou 600 km cela n'a pas d'importance. Citer
Habitués Splouch Posté(e) 15 septembre 2011 Habitués Posté(e) 15 septembre 2011 Je trouve que certains ici y vont un peu fort avec La féline. Il n'y a absolument rien de mal à se sentir plus heureux près de sa famille et autres proches dans notre pays de base que dans un étranger ou l'on se sent seul et ce, même si d'autres points peuvent compenser. La valeur de la famille est d'ailleurs généralement plus important qu'ici, ce qui n'aide pas forcément à ce sentir compris. Je comprend bien que pour beaucoup ici, le fait d'avoir immigrer est le combat de leur vie et qu'ils veulent défendre leurs choix face au reste du monde qui peu se montrer souvent borné, mais comme il a été dit, on a qu'une seule vie. Si dans son fort intérieur, elle sent que c'est ce qu'elle a envie de faire et bien qu'elle le face. Dans le pire des cas, elle reviendra au Québec, mais avec le cœur net sur la vie qu'elle désire. vané a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Automne Posté(e) 15 septembre 2011 Habitués Posté(e) 15 septembre 2011 (modifié) non il y a rien de mal dans ce qu'elle dit, c'est normal aussi. c'est juste que je trouve que la plupart de ceux qui retournent dans leur pays c'est à cause de cette raison là. avant d'immigrer, c'était quand même la chose la plus évidente ( l'éloignement de la famille). donc avant de faire le saut, est-ce que cet aspect là à bien été réfléchi? ou bien les futurs immigrants ne pensent pas être aussi attaché à leur famille et ils s'en rendent compte qu'après? Modifié 15 septembre 2011 par Automne Cherrybee a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Sacoflab Posté(e) 15 septembre 2011 Habitués Posté(e) 15 septembre 2011 Je trouve que c'est un dur dilemme car d'un côté, il y a des gens que j'aime et qui ne seront pas là éternellement. Certes... mais toi non plus tu n'es pas là éternellement si ? Bon je suis un peu brutal mais c'est pour te provoquer un peu. Je me pose aussi les mêmes questions et je viens d'arriver, donc quoi de plus normal ? je pense qu'il faut juste que tu saches ce que tu veux toi. Est-ce une forme d'égoïsme ? je ne pense pas, tu mènes ta vie donc à toi de choisir ton cap. non il y a rien de mal dans ce qu'elle dit, c'est normal aussi. c'est juste que je trouve que la plupart de ceux qui retournent dans leur pays c'est à cause de cette raison là. avant d'immigrer, c'était quand même la chose la plus évidente ( l'éloignement de la famille). donc avant de faire le saut, est-ce que cet aspect là à bien été réfléchi? ou bien les futurs immigrants ne pensent pas être aussi attaché à leur famille et ils s'en rendent compte qu'après? Je suis d'avis qu'effectivement rien ne te prépare à cet éloignement et tant que tu n'a pas posé tes valises ici, tu n'as pas testé grandeur nature ta résistance à ça. Et puis les choses évoluent indépendamment de nous : une naissance, un décès, un parent malade... de quoi changer d'avis en cours de route. Citer
Habitués argentino2003 Posté(e) 15 septembre 2011 Habitués Posté(e) 15 septembre 2011 non il y a rien de mal dans ce qu'elle dit, c'est normal aussi. c'est juste que je trouve que la plupart de ceux qui retournent dans leur pays c'est à cause de cette raison là. avant d'immigrer, c'était quand même la chose la plus évidente ( l'éloignement de la famille). donc avant de faire le saut, est-ce que cet aspect là à bien été réfléchi? ou bien les futurs immigrants ne pensent pas être aussi attaché à leur famille et ils s'en rendent compte qu'après? Une chose c'est de penser à l'éloignement de la famille. Une autre chose, bien différente, est de le vivre à tous les jours. Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 15 septembre 2011 Habitués Posté(e) 15 septembre 2011 non il y a rien de mal dans ce qu'elle dit, c'est normal aussi. c'est juste que je trouve que la plupart de ceux qui retournent dans leur pays c'est à cause de cette raison là. avant d'immigrer, c'était quand même la chose la plus évidente ( l'éloignement de la famille). donc avant de faire le saut, est-ce que cet aspect là à bien été réfléchi? ou bien les futurs immigrants ne pensent pas être aussi attaché à leur famille et ils s'en rendent compte qu'après? Une chose c'est de penser à l'éloignement de la famille. Une autre chose, bien différente, est de le vivre à tous les jours. Pour l'aide à la décision se baser peut-être sur le modèle qu'on vit chez soi avant l'immigration. Si on vit bien avec le fait de voir sa famille une fois aux 2 mois et de compenser par le téléphone, on peut imaginer qu'on arrivera à gérer l'éloignement initié par l'immigration. Si on ne peut s'empêcher de les voir toutes les semaines, de fêter ensemble absolument tout ce qu'il y a à fêter, d'emmener mamie âgée faire du magasinage une fois par semaine, c'est vrai que là, il vaut mieux réfléchir à deux fois avant d'immigrer. Automne a réagi à ceci 1 Citer
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