fidelcastro Posté(e) 17 janvier 2011 Posté(e) 17 janvier 2011 Et oui, il a reculé et alors ? C'est son droit le plus absolu. Tout le monde n'est pas un héros, tout le monde a le droit de se dire que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Cela est d'autant plus vrai que Willy ne décourage personne à tenter l'aventure. Et puis il est arrivé à un âge et pigkiller est arrivé à un autre. Le rapport au temps, au sacrifice n'est pas le même. Dire moi, je sais, j'ai réussi et les autres qui n'ont pas su et non pas réussi n'avait qu'à ou aurait du....baliverne. Un immigrant ne peut se mettre dans les bottes d'un autre, les leçons et les bons points ne sont donnés qu'à l'école. L'immigrant peut venir ici pressé par la nécessité, pour la liberté, pour l'exotisme et l'aventure, pour fuir ou par auto destruction ou bien encore parce qu'être nul ici, c'est mieux qu'être nul là d'où l'on vient. Au moins, ici personne n'a de miroir à vous tendre puisque vous ne connaissez personne. Comment est le Québec demande l'auteur de ce fil ? Et bien il est là, ni beau, ni laid. Certains jours, pourtant, mon Dieu, qu'il est moche... Il n'est ni fait pour vous ni contre vous. Il répondra seulement à ce que vous viendrez y chercher. Et ce que vous viendrez y chercher dépendra de ce que vous voulez quitter. Si vous voulez quitter une vie de miel, il vous donnera des racines amers à manger. Si vous mangez des racines, il vous donnera des feuilles qui pour vous auront le goût sucré du miel. Mais pour le québécois, ce ne seront que des feuilles. Ne l'oubliez jamais. La vie n'est pas plus agréable ici qu'en Sicile, mais elle l'est beaucoup plus qu'à Port au Prince. La famille et les amis, tous, vous les quitterez. Malheurs pour les uns, bénédictions pour les autres voilà comment est le Québec. Mais si vous voulez vraiment savoir comment est le Québec, la réponse n'est pas au Québec. Elle est en vous, cachée quelle que part entre l'enfer et le paradis la raison froide et le rêve éveillé. laureenfr, isseo17, Kweli et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Invité Posté(e) 17 janvier 2011 Posté(e) 17 janvier 2011 Et oui, il a reculé et alors ? C'est son droit le plus absolu. Tout le monde n'est pas un héros, tout le monde a le droit de se dire que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Cela est d'autant plus vrai que Willy ne décourage personne à tenter l'aventure. Et puis il est arrivé à un âge et pigkiller est arrivé à un autre. Le rapport au temps, au sacrifice n'est pas le même. Dire moi, je sais, j'ai réussi et les autres qui n'ont pas su et non pas réussi n'avait qu'à ou aurait du....baliverne. Un immigrant ne peut se mettre dans les bottes d'un autre, les leçons et les bons points ne sont donnés qu'à l'école. L'immigrant peut venir ici pressé par la nécessité, pour la liberté, pour l'exotisme et l'aventure, pour fuir ou par auto destruction ou bien encore parce qu'être nul ici, c'est mieux qu'être nul là d'où l'on vient. Au moins, ici personne n'a de miroir à vous tendre puisque vous ne connaissez personne. Comment est le Québec demande l'auteur de ce fil ? Et bien il est là, ni beau, ni laid. Certains jours, pourtant, mon Dieu, qu'il est moche... Il n'est ni fait pour vous ni contre vous. Il répondra seulement à ce que vous viendrez y chercher. Et ce que vous viendrez y chercher dépendra de ce que vous voulez quitter. Si vous voulez quitter une vie de miel, il vous donnera des racines amers à manger. Si vous mangez des racines, il vous donnera des feuilles qui pour vous auront le goût sucré du miel. Mais pour le québécois, ce ne seront que des feuilles. Ne l'oubliez jamais. La vie n'est pas plus agréable ici qu'en Sicile, mais elle l'est beaucoup plus qu'à Port au Prince. La famille et les amis, tous, vous les quitterez. Malheurs pour les uns, bénédictions pour les autres voilà comment est le Québec. Mais si vous voulez vraiment savoir comment est le Québec, la réponse n'est pas au Québec. Elle est en vous, cachée quelle que part entre l'enfer et le paradis la raison froide et le rêve éveillé. El Comandante, je salue ces commentaires d'une grande sagesse. Vous avez un excellent français ... dites-moi (nous sommes entre nous) ... vous venez de Cuba ? En tout cas, peu importe, j'ai beacoup aimé ce que vous avez écrit. Citer
Habitués juetben Posté(e) 17 janvier 2011 Habitués Posté(e) 17 janvier 2011 il faut aussi être objectif et arrêter de dire des conneries, du genre que c'est impossible d'ouvrir une entreprise de construction en moins de 5 ans... il aurait pu le faire dès son arrivée, mais bien sur il aurait du travailler comme n'importe quel québécois pour l'ouvrir et ne pas attendre qu'on lui offre son entreprise sur la table... c'est aussi ça la réalité du Québec et quelque soit l'age ou on arrive, si on veut quelque chose, il ne faut pas attendre qu'on nous l'offre, il faut se battre et faire ses preuves pour l'obtenir, commencer en bas, prouver son expérience et ses capacités... on recommence une vie, on ne change pas juste de région ou de ville!! si vous voulez quelque chose, bâtir un projet vous le pouvez mais il ne faut pas se chercher des mensonges et des excuses, les résultats viennent en travaillant et pas en attendant un dû pour je ne sais quel parcours professionnel ou autre acquis dans un autre pays... car lego peut parfois faire très mal... surtout si on arrive pas à le mettre de côté pour avancer en se remettant en question Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 17 janvier 2011 Habitués Posté(e) 17 janvier 2011 Pigkiller, je crois que tout le monde a bien compris votre point de vue. Maintenant, nous pourrions clore ce débat et revenir à la question initiale. Merci La modération Citer
Habitués Happymusher Posté(e) 17 janvier 2011 Habitués Posté(e) 17 janvier 2011 (modifié) il faut aussi être objectif et arrêter de dire des conneries, du genre que c'est impossible d'ouvrir une entreprise de construction en moins de 5 ans... il aurait pu le faire dès son arrivée, mais bien sur il aurait du travailler comme n'importe quel québécois pour l'ouvrir et ne pas attendre qu'on lui offre son entreprise sur la table... c'est aussi ça la réalité du Québec et quelque soit l'age ou on arrive, si on veut quelque chose, il ne faut pas attendre qu'on nous l'offre, il faut se battre et faire ses preuves pour l'obtenir, commencer en bas, prouver son expérience et ses capacités... on recommence une vie, on ne change pas juste de région ou de ville!! si vous voulez quelque chose, bâtir un projet vous le pouvez mais il ne faut pas se chercher des mensonges et des excuses, les résultats viennent en travaillant et pas en attendant un dû pour je ne sais quel parcours professionnel ou autre acquis dans un autre pays... car l'ego peut parfois faire très mal... surtout si on arrive pas à le mettre de côté pour avancer en se remettant en question Tu te rendras compte en vieillissant qu'on a physiquement moins d'énergie et que ce qui parait envisageable comme sacrifice à 20 ans l'est moins à 40. Ce n'est d'ailleurs pas que physique, on est aussi moins enthousiastes car on connait la vie Il est clair que quand on immigre au Québec, vers la quarantaine, il faut vraiment avoir un goût pour redémarrer à zéro...Ce peut être un point fort si par exemple, on a envie à terme de faire un autre métier. Je parle pour les migrants français qui viennent d'un pays où ils ont toute une planquée d'avantages sauf un: la flexibilité de l'emploi et la possibilité de changer de métier sur le tard... Mais si comme Willy, tu veux rester dans ta branche, je pense que vu que, l'expérience hors Québec n'est pas immédiatement valorisée (par les recruteurs ou les ordres vu qu'il faut tout repasser), ce n'est pas intéressant d'immigrer sur le tard, ce ne peut être que frustrant car tu te retrouves en concurrence avec des pt'its djeuns du crû qui ont plus la niarque...Je comprends que Willy ait voulu revenir pour retrouver un niveau de vie, un confort et surtout une considération/une valorisation qu'il n'a pus obtenir au Québec. On ne le dira jamais assez: si vous immigrez au delà de 30 ans, vous prenez votre CV et vous le mettez à la poubelle car votre expérience de plus de 5-10 ans n'a aucune valeur au Québec... Le seul point fort d'immigrer sur le tard comme cela, c'est que normalement, vous devriez avoir un budget plus conséquent pour votre immigration qu'un jeune qui sort de l'école... Je voulais remercier Willy d'être aussi positif et de nous faire partager son expérience: c'est important aussi pour des gens plus âgés de savoir à quoi s'attendre... Modifié 17 janvier 2011 par Happymusher Citer
fidelcastro Posté(e) 17 janvier 2011 Posté(e) 17 janvier 2011 <br />Tu te rendras compte en vieillissant qu'on a physiquement moins d'énergie et que ce qui parait envisageable comme sacrifice à 20 ans l'est moins à 40. Ce n'est d'ailleurs pas que physique, on est aussi moins enthousiastes car on connait la vie <img src='http://www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/wink.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /><br /><br />Il est clair que quand on immigre au Québec, vers la quarantaine, il faut vraiment avoir un goût pour redémarrer à zéro...Ce peut être un point fort si par exemple, on a envie à terme de faire un autre métier.<br /><br />Mais si comme Willy, tu veux rester dans ta branche, je pense que vu que, l'expérience hors Québec n'est pas immédiatement valorisée (par les recruteurs ou les ordres vu qu'il faut tout repasser), ce n'est pas intéressant d'immigrer sur le tard, ce ne peut être que frustrant car tu te retrouves en concurrence avec des pt'its djeuns du crû qui ont plus la niarque...<br /><br />Je voulais remercier Willy d'être aussi positif et de nous faire partager son expérience: c'est important aussi pour des gens plus âgés de savoir à quoi s'attendre...<br /><img src='http://www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/smile.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /><br /><br /><br /><br /> +1 Yes, sir !!!! Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 17 janvier 2011 Habitués Posté(e) 17 janvier 2011 Tu te rendras compte en vieillissant qu'on a physiquement moins d'énergie et que ce qui parait envisageable comme sacrifice à 20 ans l'est moins à 40. Ce n'est d'ailleurs pas que physique, on est aussi moins enthousiastes car on connait la vie Il est clair que quand on immigre au Québec, vers la quarantaine, il faut vraiment avoir un goût pour redémarrer à zéro...Ce peut être un point fort si par exemple, on a envie à terme de faire un autre métier. Je parle pour les migrants français qui viennent d'un pays où ils ont toute une planquée d'avantages sauf un: la flexibilité de l'emploi et la possibilité de changer de métier sur le tard... On ne le dira jamais assez: si vous immigrez au delà de 30 ans, vous prenez votre CV et vous le mettez à la poubelle car votre expérience de plus de 5-10 ans n'a aucune valeur au Québec... Le seul point fort d'immigrer sur le tard comme cela, c'est que normalement, vous devriez avoir un budget plus conséquent pour votre immigration qu'un jeune qui sort de l'école... Je voulais remercier Willy d'être aussi positif et de nous faire partager son expérience: c'est important aussi pour des gens plus âgés de savoir à quoi s'attendre... Ma jolie Happymusher dont j'apprécie très souvent les commentaires tout à fait pertinents, je voudrais te mettre juste un petit peu en garde contre les idées très arrêtées. J'ai heureusement un travail qui demande peu d'efforts physiques, mais pas mal intellectuels. Je suis encore plus enthousiaste qu'à 20 ans, car maintenant je connais la vie AU QUÉBEC comparativement à celle en France. Il m'a suffit de demander à mon ex-employeur de me faxer au travail une attestation d'emploi pour que mon expérience de 25 ans en France soit reconnue ici avec le salaire qui va avec. Sinon .... Pour le budget, je suis d'accord avec toi En fait, il y a autant de formes d'immigrations différentes qu'il y a d'immigrants. Citer
Invité Posté(e) 17 janvier 2011 Posté(e) 17 janvier 2011 Tu te rendras compte en vieillissant qu'on a physiquement moins d'énergie et que ce qui parait envisageable comme sacrifice à 20 ans l'est moins à 40. Ce n'est d'ailleurs pas que physique, on est aussi moins enthousiastes car on connait la vie Il est clair que quand on immigre au Québec, vers la quarantaine, il faut vraiment avoir un goût pour redémarrer à zéro...Ce peut être un point fort si par exemple, on a envie à terme de faire un autre métier. Je parle pour les migrants français qui viennent d'un pays où ils ont toute une planquée d'avantages sauf un: la flexibilité de l'emploi et la possibilité de changer de métier sur le tard... On ne le dira jamais assez: si vous immigrez au delà de 30 ans, vous prenez votre CV et vous le mettez à la poubelle car votre expérience de plus de 5-10 ans n'a aucune valeur au Québec... Le seul point fort d'immigrer sur le tard comme cela, c'est que normalement, vous devriez avoir un budget plus conséquent pour votre immigration qu'un jeune qui sort de l'école... Je voulais remercier Willy d'être aussi positif et de nous faire partager son expérience: c'est important aussi pour des gens plus âgés de savoir à quoi s'attendre... Ma jolie Happymusher dont j'apprécie très souvent les commentaires tout à fait pertinents, je voudrais te mettre juste un petit peu en garde contre les idées très arrêtées. J'ai heureusement un travail qui demande peu d'efforts physiques, mais pas mal intellectuels. Je suis encore plus enthousiaste qu'à 20 ans, car maintenant je connais la vie AU QUÉBEC comparativement à celle en France. Il m'a suffit de demander à mon ex-employeur de me faxer au travail une attestation d'emploi pour que mon expérience de 25 ans en France soit reconnue ici avec le salaire qui va avec. Sinon .... Pour le budget, je suis d'accord avec toi En fait, il y a autant de formes d'immigrations différentes qu'il y a d'immigrants. En effet, il y a autant de formes d'immigration qu'il y a d'immigrants et c'est ce que chacun devrait retenir. Arrvier ici seul à 20 ans ou 30 ans ou arriver au Québec à 30, 40 ans, avec une famille, ce sont des choses bien différentes qui engendrent des stress différents. Certains arrivent avec juste le montant demandé par le gouvernement (car s'ils attendent d'avoir plus, ils ne viendront jamais !), tandis que d'autres arrivent avec des sommes importantes qui leur permettent de s'établir rapidement (maison, auto) et qui leur permet aussi de ne pas trop stresser s'ils ne trouvent pas de travail dans le mois qui suit. Citer
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