16 500 départs à la retraite prévus d'ici 2013

[Invité]

les retraités qui reviennent à la charge ce "fléau" existe partout alors ?, et que font les législateurs canadiens pour contrecarrer ce "fléau" ?

Difficile de faire quelque chose, Chaplaw. Personne ne peut interdire à quelqu'un de travailler.

Mon mari a une couple de collègues facteurs qui ont largement travaillé les années nécessaires pour leur pleine pension. Ils travaillent finalement pour quelques dollars par semaine. Mais ils font partie de ceux qui disent qu'une fois à la retraite, ils vont s'ennuyer. C'est leur problème ... et pendant ce temps, tout au bout de la ligne, il y a de jeunes facteurs qui sont « sur appel » et se tournent les pouces.

Par conséquent, si ces facteurs qui ont près de la soixantaine décidaient enfin de prendre leur retraite, il y a au moins quelques jeunes qui auraient un boulot à temps plein et non sur appel. Mais l'employeur ne peut absolument pas les forcer à tirer leur révérence.

Idem à peu près partout; il y a des profs d'université qui enseignent à 70 ans, deux médecins du quartier Rosemont ont pris leur retraite et fermé leur clinique l'automne dernier; ils avaient tous deux 73 ans ... mais bon, des médecins on en a besoin, mais à un certain âge, on a le goût de faire autre chose et je les comprends. Ils avaient donné pour la cause !

Comme je le mentionnais plus haut, plein de gens où je travaille ont pris leur retraite ... et ils se repointent le bout du nez un mois plus tard, comme contractuels, alors ...

Par ailleurs, je dois dire que dans mon cas, je ne m'identifie pas à mon travail. À une époque où ce qui s'offrait aux femmes c'était surtout infirmière, enseignante ou secrétaire, et venant d'une famille plus que modeste, je me suis empressée de faire mon petit cours commercial et suis devenue secrétaire; j'ai ainsi pu aider ma mère qui se retrouvait sans le sou à l'aube de la vieillesse.

Je suis néanmoins retournée à l'université vers la fin vingtaine pour étudier justement dans un domaine qui me passionnait, qui correspondait davantage à mes goûts et mes aspirations. Too bad ... ce domaine est trop petit au Québec, et tout fonctionne par piston, par connaissances. Je suis donc redevenue secrétaire.

[chaplawn]

Difficile de faire quelque chose, Chaplaw. Personne ne peut interdire à quelqu'un de travailler.

Je crois que le code du travail stipule qu'il faut au moins six mois pour qu'un retraité puisse être réembauché, et encore avec des conditions.

Certes les employeurs trouvent l'art et la manière de déroger à cette règle, mais, bon les jeunes payent de cette mascarade législative. Avant peut-être le problème ne se sentait pas au bout des doigts mais aujourd'hui ça devient critique pour l'emploi des jeunes, avant la technologie (surtout l'outil informatique) l'ancienne génération ne se servait pas, et s'était le seul point faible des retraités à la réembauche, aujourd'hui le problème ne se pose plus,

fin des courses, la relève est en voie de distinction.

PS: Le travail de secrétariat est aussi une fonction en voie de disparition puisque en parle aujourd'hui du nouveau management. (désolé mes smileys ne fonctionnent pas, sinon c'est un clin d'oeil)

[Invité]

Difficile de faire quelque chose, Chaplaw. Personne ne peut interdire à quelqu'un de travailler.

Je crois que le code du travail stipule qu'il faut au moins six mois pour qu'un retraité puisse être réembauché, et encore avec des conditions.

Certes les employeurs trouvent l'art et la manière de déroger à cette règle, mais, bon les jeunes payent de cette mascarade législative. Avant peut-être le problème ne se sentait pas au bout des doigts mais aujourd'hui ça devient critique pour l'emploi des jeunes, avant la technologie (surtout l'outil informatique) l'ancienne génération ne se servait pas, et s'était le seul point faible des retraités à la réembauche, aujourd'hui le problème ne se pose plus,

fin des courses, la relève est en voie de distinction.

PS: Le travail de secrétariat est aussi une fonction en voie de disparition puisque en parle aujourd'hui du nouveau management. (désolé mes smileys ne fonctionnent pas, sinon c'est un clin d'oeil)

Oui, en effet, il y a bien des façons de contourner les règlements.

Dans certains postes particuliers (chercheurs, sociologues, etc.) qui ont des expertises très pointues, il est bon qu'ils restent encore semi-actifs. Cependant, on essaie de se tourner un peu plus vers le mentorat afin de transmettre les connaissances aux plus jeunes.

Pour ce qui est du boulot de secrétaire, ce n'est plus du tout ce que c'était avant. Avec l'arrivée des ordinateurs, tout a basculé. Et aujourd'hui, force est de constater que tous les patrons se servent d'un ordinateur, travaillent à la maison. Bien souvent, la secrétaire ne fait que la mise en page, corrige les fautes ... et gère les agendas.

Je ne pourrais pas dire cependant si c'est une profession en voie de disparition. Les tâches vont changer, le rôle de la secrétaire change aussi. Encore faut-il qu'on lui laisse une marge de manoeuvre, de l'initiative. Et pour ce qui me concerne, dans un milieu syndiqué, l'initiative n'est pas particulièrement favorisée; je le sais pour l'avoir vécu. Au privé, c'est pas mal différent.

[Cherrybee]

les retraités qui reviennent à la charge ce "fléau" existe partout alors ?, et que font les législateurs canadiens pour contrecarrer ce "fléau" ?

Ce ne sont pas les retraités qui reviennent à la charge, ce sont souvent les employeurs qui retournent les chercher. Et pourquoi "fléau"?

C'est sympa quand on va en chercher la définition sur le dictionnaire: Être ou chose nuisible, funeste, redoutable. Traiter les retraités qui reviennent aider ou partager leur expérience irremplaçable de choses funestes ou nuisibles, je trouve ça un peu spécial. Moi, j'ai surtout en tête un proverbe chinois qui dit que lorsqu'une personne âgée meurt, c'est une encyclopédie qui disparait.

Et je ne vois pas pourquoi des étrangers viendraient critiquer un système qui convient à tout le monde, législateurs compris.

Nous avons des retraités qui reviennent au travail par plaisir dans notre organisation provinciale, et, si cela était interdit par la Loi, certain que nous ne verrions pas le bout de l'orteil d'un.

Moi, c'est ce que j'ai aimé dans ce pays : avoir la liberté de choisir. Donc, si ceux qui arrivent à l'âge de la retraite veulent la prendre et vivre leur vie comme ils l'entendent, je trouve ça génial. Ils ont le choix, ils font ce qu'ils aiment. Qu'on me laisse ce même choix.

[chaplawn]

Ça fait 4 ans qu'on nous la sert, celle-là. Ça n'a pas empêché mon chum d'être 1 an au chômage avec une maitrise et un PMP.

Les employeurs ne jouent pas le jeu et préfèrent retourner chercher leurs anciens employés retraités et les prendre à contrat.

Permettez-moi de plussoyer. En effet, c'était un sujet de rigolade hier au dîner. Plusieurs personnes sont parties récemment à la retraite ... pour revenir aussitôt à contrat. Et je pense que cela va se faire de plus en plus.

Ça fait le bonheur des retraités qui ne sont plus contraints à un horaire fixe et celui des employeurs qui économisent des sous, mais bénéficient encore d'une main-d'oeuvre de qualité ... et qualifiée !

Déjà que dans la fonction publique (domaine administratif), une seulement personne sur deux qui partent sera remplacée ... alors ça va forcément avoir une impact ça aussi.

En quoi ils économisent ? Ils engagent les retraités au double de ce qu'ils avaient avant après tout, ils ne vont pas revenir travailler pour un même salaire (pas fou non plus).

Quand je vois hydro qui engage des anciens ingénieurs retraités à 120$ de l'heure alors qu'ils en ont en interne à 50 de l'heure, je ne vois pas non plus où est l'économie et dire que les tarifs augmentent d'année en année, on sait pourquoi.

Ils économisent dans sa formation continue, le retraité n'en n'a plus besoin, l'employeur en fait un retour d'investissement grâce à l'expérience acquise de celui-ci.

Par contre, la nouvelle recrue coutera plus cher à cause de sa formation que l'employeur devra assurer.

[Cherrybee]

Mon mari a une couple de collègues facteurs qui ont largement travaillé les années nécessaires pour leur pleine pension. Ils travaillent finalement pour quelques dollars par semaine. Mais ils font partie de ceux qui disent qu'une fois à la retraite, ils vont s'ennuyer. C'est leur problème ...

Idem à peu près partout; il y a des profs d'université qui enseignent à 70 ans, deux médecins du quartier Rosemont ont pris leur retraite et fermé leur clinique l'automne dernier; ils avaient tous deux 73 ans ... mais bon, des médecins on en a besoin, mais à un certain âge, on a le goût de faire autre chose et je les comprends. Ils avaient donné pour la cause !

Par ailleurs, je dois dire que dans mon cas, je ne m'identifie pas à mon travail.

[chaplawn]

Ce ne sont pas les retraités qui reviennent à la charge, ce sont souvent les employeurs qui retournent les chercher. Et pourquoi "fléau"?

C'est sympa quand on va en chercher la définition sur le dictionnaire: Être ou chose nuisible, funeste, redoutable. Traiter les retraités qui reviennent aider ou partager leur expérience irremplaçable de choses funestes ou nuisibles, je trouve ça un peu spécial. Moi, j'ai surtout en tête un proverbe chinois qui dit que lorsqu'une personne âgée meurt, c'est une encyclopédie qui disparait.

Et je ne vois pas pourquoi des étrangers viendraient critiquer un système qui convient à tout le monde, législateurs compris.

Nous avons des retraités qui reviennent au travail par plaisir dans notre organisation provinciale, et, si cela était interdit par la Loi, certain que nous ne verrions pas le bout de l'orteil d'un.

Moi, c'est ce que j'ai aimé dans ce pays : avoir la liberté de choisir. Donc, si ceux qui arrivent à l'âge de la retraite veulent la prendre et vivre leur vie comme ils l'entendent, je trouve ça génial. Ils ont le choix, ils font ce qu'ils aiment. Qu'on me laisse ce même choix.

1- C'est un fléau (remarque que je l'ai mis entre guillemets pour dire que c'est dans le sens figuré) pour la politique d'emploi, si les retraités ne vont pas en retraite ça reste un problème pour la relève, qu'advient-il des jeunes en quête d'emploi ?

2- Je ne parle pas du quebec seulement, j'ai bien dis que ce fléau existe partout alors? (faisant allusion au monde de l'emploi partout dans le monde)

3- Bonne réflexion à propos de l'encyclopédie ambulante, en effet un retraité est la seule personne qui peut former un jeune, sauf qu'il serait plus intéressant que le retraité fasse du consulting qu'être recruté car dans ce dernier cas il fait perdre un emploi à un jeune.

4- Enfin pour reprendre le chiffre évoqué par laurent tout au début du post, imagine un peu que 10% reviennent travailler, je te laisse le soin de faire les calculs.

A bon entendeur.

[Cherrybee]

Ce ne sont pas les retraités qui reviennent à la charge, ce sont souvent les employeurs qui retournent les chercher. Et pourquoi "fléau"?

C'est sympa quand on va en chercher la définition sur le dictionnaire: Être ou chose nuisible, funeste, redoutable. Traiter les retraités qui reviennent aider ou partager leur expérience irremplaçable de choses funestes ou nuisibles, je trouve ça un peu spécial. Moi, j'ai surtout en tête un proverbe chinois qui dit que lorsqu'une personne âgée meurt, c'est une encyclopédie qui disparait.

Et je ne vois pas pourquoi des étrangers viendraient critiquer un système qui convient à tout le monde, législateurs compris.

Nous avons des retraités qui reviennent au travail par plaisir dans notre organisation provinciale, et, si cela était interdit par la Loi, certain que nous ne verrions pas le bout de l'orteil d'un.

Moi, c'est ce que j'ai aimé dans ce pays : avoir la liberté de choisir. Donc, si ceux qui arrivent à l'âge de la retraite veulent la prendre et vivre leur vie comme ils l'entendent, je trouve ça génial. Ils ont le choix, ils font ce qu'ils aiment. Qu'on me laisse ce même choix.

1- C'est un fléau (remarque que je l'ai mis entre guillemets pour dire que c'est dans le sens figuré) pour la politique d'emploi, si les retraités ne vont pas en retraite ça reste un problème pour la relève, qu'advient-il des jeunes en quête d'emploi ?

2- Je ne parle pas du quebec seulement, j'ai bien dis que ce fléau existe partout alors? (faisant allusion au monde de l'emploi partout dans le monde)

3- Bonne réflexion à propos de l'encyclopédie ambulante, en effet un retraité est la seule personne qui peut former un jeune, sauf qu'il serait plus intéressant que le retraité fasse du consulting qu'être recruté car dans ce dernier cas il fait perdre un emploi à un jeune.

4- Enfin pour reprendre le chiffre évoqué par laurent tout au début du post, imagine un peu que 10% reviennent travailler, je te laisse le soin de faire les calculs.

A bon entendeur.

Je comprends ton point de vue. Cependant, nous parlons ici du Québec, un pays qui soit-disant manque de bras. Donc, dans la logique de l'affaire, il y a de la place et du travail pour tout le monde. Si nos élus reprennent des postiers retraités et gardent les jeunes sur appel, ça devient un problème politique. C'est la même affaire pour les infirmières. On essaie de leur faire porter le chapeau, alors que si les jeunes avaient de bonnes conditions de travail, nous ne serions pas en pénurie. Mais là, il faut avoir des c....... et prendre les bonnes décisions.

Si nos politiciens préfèrent s'occuper de leurs querelles de clocher plutôt que de faire avancer le pays, ce n'est pas mon problème. Ma vie est courte, je souhaite la vivre comme je l'entends, et si avec leur vide juridique il y a de la place pour moi, je la prends. De toutes manières, ce n'est pas moi, à mon niveau qui pourrai faire bouger les choses...

Et Ils feront comme ils voudront dans les autres pays.

[Invité]

En fait, pour certains facteurs ... on ne les reprend pas « après » leur retraite ... les facteurs ne prennent tout simplement pas leur retraite alors qu'ils auraient l'âge et une pleine pension. Ils restent ... parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils vont faire de tout leur temps libre. Un type à confié à mon mari qu'il n'avait pas envie de se retrouver toute la journée avec sa femme !