Cherrybee

j'avoue ne pas voir du tout compris le rapport entre le titre de ce fil et ce dont il traite...

Par contre je reste sans voix devant les propos du ministre français : «vertus d'accueil et d'humanité du Canada, dans le respect de l'indépendance de sa justice»
Un ministre français qui sous-entend qu'il serait inhumain pour une famille de revenir résider en france

Je sais, je déforme un peu les propos du ministre

Les raisons sont expliquées sur l'avis de refus. Le rapport d'évaluation est joint. Si c'est un problème de santé insoluble, un diplôme qui manque, cela ne sert à rien de faire appel. Si c'est une lacune genre insuffisance en français, en anglais, oubli de fourniture d'un original, c'est sûr qu'il faut bouger. À quoi ça sert de toujours vouloir se faire bien voir des forumeurs en leur donnant de faux espoirs? Il vaut mieux essayer de lui donner l'heure juste. Au moins, il ne perdra pas des mois ou des années de sa vie.

Tu as certainement raison. Moi, ce qui m'inquiète, en voyant certains ne serait-ce qu'évoquer le sujet et l'admettre comme une possibilité valable, c'est la poudrière qu'on est en train de monter et sur laquelle on est assis. Ne pas oublier que, dans d'autres temps et d'autres lieux, on en a déjà fait l'expérience. Ah, les Québécois trouvent que leur vie quotidienne a changé depuis quelques années, et pas en bien? Cela n'est pas prêt de s'arranger! Ils vont être servis. Quand les mentalités changent, c'est tout l'avenir d'un pays qui change.

Les raisons sont expliquées sur l'avis de refus. Le rapport d'évaluation est joint. Si c'est un problème de santé insoluble, un diplôme qui manque, cela ne sert à rien de faire appel. Si c'est une lacune genre insuffisance en français, en anglais, oubli de fourniture d'un original, c'est sûr qu'il faut bouger. À quoi ça sert de toujours vouloir se faire bien voir des forumeurs en leur donnant de faux espoirs? Il vaut mieux essayer de lui donner l'heure juste. Au moins, il ne perdra pas des mois ou des années de sa vie.

Moi itou, ça ne me donne pas plus le droit de juger, mais j'aurais ressenti et je ressentirais toujours à l'heure actuelle une grande honte et un profond sentiment de déchéance et d'infériorité si je devais en arriver à demander le BS. C'est d'ailleurs une chose que je ne ferai jamais. Je sais très bien qu'on peut trouver si on veut vraiment ici. C'est pourquoi j'ai tant de mal avec ceux qui envisagent ça rapidement, ou bien avant même leur arrivée. Ils me font vraiment penser à des assistés de naissance. Et c'est pourquoi j'ai tendance à ressentir envers eux, ce que j'aurais ressenti envers moi-même. Désolée, mais il fallait que ça sorte!!!

J'aime beaucoup cette façon d'inciter les gens à se faire prendre en charge au lieu de les secouer pour qu'ils bougent quand on ne connait rien de la situation économique du Canada en ce moment. Avec les chiffres du premier trimestre, la croissance de 2010 oscillera entre 3,3 et 3,5% http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/canada/201006/01/01-4285609-pib-une-bonne-nouvelle-pour-les-finances-publiques.php

Déjà et surtout, n'écoute pas toutes les bêtises qui peuvent être écrites comme ci-dessus par des gens qui ne sont même pas au courant. En tant que métier recherché, tu as bien sûr toutes tes chances, mais le parcours sera difficile et onéreux.

Je te conseille d'envoyer un MP à Equinox qui sera mieux à même de te renseigner comme tu pourras le constater sur le fil suivant:

http://www.forum.immigrer.com/index.php/topic/100121-pourquoi-quitter-mon-pays-pour-un-autre/page__st__20__p__1118620__fromsearch__1&#entry1118620

Bonne chance.

Un enseignant d'éducation physique se présente un jour d'hiver à son cours avec 12 paires de patins. Il dit à ses 24 petits élèves de 6 ans qu'ils iront se promener sur la rivière glacée. Douze d'entre eux feront le parcours en marchant, les autres feront le même parcours en patinant. L'un d'eux leva sa main :

- Mais Monsieur, je ne sais pas patiner!
- Tu apprendras, comme tous les autres, ne t'inquiète pas.

Et l'enseignant distribua les patins à douze d'entre eux, prenant soin de ne choisir que des débutants. Le petit qui s'était manifesté plus tôt releva la main :

- Monsieur, je ne sais pas patiner et je préférerais laisser les patins à un autre qui a envie d'apprendre le patin.

Un autre enfant, plus volontaire, plus téméraire, plus courageux, allez savoir, prit avec grand plaisir ces outils qui effrayaient le petit. Et tout le groupe descendit sur la rivière glacée. L'enseignant donna ses consignes et indiqua le point de rendez-vous, plus loin sur la rivière. Alors les enfants qui avaient des bottes aux pieds se mirent en route pendant que ceux qui avaient ces nouveaux patins tentèrent de rester en équilibre. Certains pouvaient glisser un peu sur la glace, mais tombaient deux ou trois coups de lame plus loin. D'autres retombaient dès qu'ils tentaient de se lever.

Évidemment, les enfant qui marchaient arrivèrent les premiers à la fin du parcours. Ils attendirent les petits patineurs qui n'arrivèrent pas ce jour-là.

Les petits marcheurs étaient bien contents d'avoir atteint la cible, les petits patineurs étaient bien découragés d'avoir fait du surplace.

La semaine suivante, l'enseignant revint avec les mêmes patins et les redistribua aux mêmes élèves. Les petits marcheurs se dirigèrent vers le même objectif. Les petits patineurs furent capables plus rapidement de rester en équilibre et bien qu'ils n'atteignirent pas encore l'objectif, ils avaient beaucoup progressé.

Et le manège se poursuivit quelques semaines. À la fin, les patineurs avaient le temps de se rendre au lieu de rendez-vous et d'en revenir avant même que les marcheurs n'atteignent pour une première fois le point de rencontre au bout de la rivière glacée.

- J'aurais dû garder mes patins, se dit le petit garçon inquiet, ils ont du plaisir et ils vont si vite!

***


L'école québécoise utilise une méthode différente que celle utilisée en France. Je suis une des personnes qui enseignent à vos enfants. Et quand je regarde où les jeunes Québécois de quinze ans se classent dans les tests de l'OCDE, je n'ai pas honte, bien au contraire, j'en suis même fière. Il reste des choses à améliorer dans l'école québécoise, les principaux intervenants le savent et travaillent en ce sens.

http://www.pisa.gc.ca/pisa/brochure_f.shtml

Observez où se situe le Canada, et plus précisément le Québec, par rapport à la France ou à d'autres pays.

Pourquoi penses-tu déjà aux aides???

ça me fascine tpujours comment des gens sans même être allé à Montréal s'imagine devoir vivre dnas une ville énorme sans nature, bruyante... c'est bizarre mais j'habite Montréal, j'ai une maison avec un jardin ou poussent mes légumes, je suis a 5 min de pistes de ski de fonds, fleuve et plage, le soir c'est pas plus bruyant qu'en banlieue ou même en campagne ou roulent toute la soirée des 4 roues!!! bref faut explorez et pas juste rester sur des idées préconçues...

Oups, les papiers, je les ai tous bien rangés dans une malle! Je n'y ai pas jeté un seul coup d'oeil . Depuis que je suis toute petite dans la vie, j'ai l'habitude de me battre et de ne pas me faire assister. Donc, je ne suis allée à aucune réunion, ni rien. J'avais mon propre plan de bataille. Soit, chercher à faire des connaissances avant d'arriver ici, et demander conseil directement à ces nouveaux amis que je me faisais. Donc, effectivement, ce fut dans l'ordre, maison, papiers à faire, (nas, RAMQ etc), faire connaissance avec la vie quotidienne (magasins, bus, métro, horaires, mode de vie) et chercher un travail. Mes états d'âme, tout le reste était secondaire. C'était moi l'étrangère, c'était à moi de me faire humble et de me fondre dans la population québécoise.
Et ma spiritualité, elle n'appartient qu'à moi, elle est intérieure. Je n'ai pas besoin de remuer les foules pour faire mon chemin.
Je précise que tout ce que je viens d'écrire n'engage que moi, et que je respecte toute opinion d'autres immigrants. C'est dommage que certains aient été si brusques avec Palmeto, je voulais comme certains autres, juste savoir pourquoi elle avait collé cet article et si elle avait un avis à exprimer.
Evidemment que le porter à la connaissance de ceux qui avaient déja immigré était inutile puisqu'on a accès à la presse et qu'on nous rebat trop les oreilles avec cette histoire. Quant à ceux qui n'avaient pas encore immigré, j'ai donné le mien, de ressenti, au moment où j'étais dans ce cas.

Vous en posez des questions , lol !!! Désolée, j'ai encore perdu mes smileys. Je vais essayer de vous répondre. Vous n'obtenez pas beaucoup de réponses car ici, il existe un monopole sur l'accès aux chaines TV. On vous dit que quand vous arrivez ici, il faut tout oublier de votre vie d'avant et c'est vrai, particulièrement en ce qui concerne la téléphonie, internet et les téléphones cellulaires. En général, quand on arrive ici, on a le choix entre quelques chaines gratuites, totalement débiles, entrecoupées toutes les 5 minutes de 8 minutes de pub, vous voyez le genre. Donc on se tourne vers les bouquets privés. Et là, premier accés, grosse pub, on a le choix entre Videotron et Bell. Ces deux fournisseurs ont des concepts légèrement différents ( choix d'un package de bouquets pour Bell, francophone, anglophone, etc... Choix d'un certain nombre de chaine "à la carte" pour lequel on peut changer 1 chaine par mois au choix, pour Vidéotron). À part ça, il faut se tourner vers des fournisseurs beaucoup plus petits, privés, et peu de monde se lancent dans l'expérience. Pour répondre à vos questions, TV 5 (France 2) CBC Montréal et CBC News Network sont offerts dans les services de base (gratuits), NBC, CNN sont offerts dans les services 15 chaines au choix minimum. Pour ma part, j'ai le bouquet 20 chaines au choix (TV et radio) + Superécran HD (3 chaines uniquement de films récents en HD et sans aucune publicité) Vous en avez quelques explications là: http://www.videotron...sure/30-chaines Pour ce qui est des chaines du Maghreb, peu d'informations. Le mieux serait d'aller vous renseigner auprès de la communauté maghrébine une fois que vous serez ici. Je précise en outre que ma réponse est assez succinte et ne concerne que l'exemple de Vidéotron puisque c'est celui que j'ai choisi et je ne peux que donner mon expérience là-dessus.

Félicitations! Maintenant, va falloir l'annoncer à Papa et Maman. Ils sont déjà à moitié au courant. Bienvenue au Québec...... Cet été???

Avant que le petit monsieur arrive ici, il savait pas que la petite madame travaillait? Il savait pas qu'il y avait des hommes à son travail? Il savait pas qu'elle avait déjà été mariée et que pour les enfants, forcément elle devrait communiquer avec son ex?

Lorsqu'il était de l'autre côté de l'océan, ce n'était pas grave tout ça, il l'aime... Mais rendu ici, bizarrement, rien n'est plus pareil....

C'est un peu ça l'arnaque.

Si le petit monsieur s'était montré sous son vrai jour, la petite madame aurait peut-être réfléchie à deux fois avant de faire les démarches.

Quoique dis ça mais n'en suis pas certaine, assurément, il y en a qui aurait continué en se disant: Il est jaloux, c'est normal, il m'aiiiimmme, (que c'est beau l'amour...!). Bref, qu'en tu es dû pour te faire arnarquer, même si c'est écrit en lettre capitale dans le front, tu vas te faire arnquer point à la ligne. Même après tout ça, certains continueront à penser qu'il n'y a pas eu d'arnaque, juste une relation qui n'a pas tenu le coup.

Bonjour Niceman,

Comme vous le savez bien, la tâche de modo est très ingrate. De surcroît, nous sommes bénévoles et pas nécessairement rivés à nos écrans 24 heures par jour.

Je vous donne quand même raison à l'effet que mes interventions ont été timides. Voyez-vous, cela ne me plaît pas de fermer des fils, c'est l'équivalent de donner raison aux délinquants qui pourrissent les sujets. Je préfère donc, et de loin, en appeler à la sagesse et la maturité des intervenants pour que les échanges soient profitables et respectueux. Malheureusement, à ce que je vois, je n'ai pas été entendu....

Alors, certains seront en vacances pour quelques jours....

Le sujet initial du fil étant d'ores et déjà dévié, nous aurions pu poursuivre la discussion autour de la question "fierté des Berbères", ce qui semble être un sujet qui ne fait pas l'unanimité. Comme les choses vont de mal en pis, le sujet est fermé immédiatement.

Après vérification de l'adresse IP, resident et anace (déjà sous modération) s'avèrent être la même personne. Nous allons bannir ce membre.

Bonne fin de journée à tous!

Resident
Tu finiras par te faire un nom, toi qui vient de t'inscrire au forum même pas 1 mois qui es tu exactement ? un ancien troll ?
Je te suis déjà pas mal de temps tu es en delicatesse avec pas mal de forumistes à commencer par un certain Ronan29 avec lequel que vous vous êtes insultés comme des chiffoniers.
Au fait tu viens au forum pour faire quoi ? les blagues sur l'accent quebecois ? inciter les moderateurs à interdir les autres de poster ? ce sont tes deux derniers sujets, je ne sais pas si tu t'ennuies de ton temps, ce forum est un lieu de partage et d'échange et non un lieu de polemique stérile !

Heuuuu ... je ne comprends pas là! Où est-ce que Macipsa dit qu'il ne faut pas critiquer l'Occident?

À moins que pour certains, avoir des idées plus proches de ceux des Occidentaux quand on y immigre soit un crime? Les immigrants sont-ils obligés de vivre en confrontation perpétuelle avec leur milieu d'accueil? Et pour quelle raison je vous prie? Par loyauté envers nos compatriotes? Alors même que je les ai quittés à cause d'un bon nombre de sujets sur lesquels je ne suis pas d'accord?

Maci restera étranger, la belle affaire. Et après? Moi aussi, pour mes collègues, mes voisins et mes amis Québécois, je suis une personne d'origine étrangère mais on partage pas mal de valeurs. C'est quoi le problème si je ne ressemble pas à 99% de mes voisins et mes enfants non plus?

Désolée, mais ton discours me rappelle celui d'un autre individu selon lequel je ne suis pas Rwandaise parce que je suis pour le choix en matière d'avortement.

Sinon, pour revenir au sujet, la vidéo de résident ne me fait pas rire du tout. D'ailleurs, elle n'est pas faite pour un public québécois. On peut faire mieux pour se moquer des différences entre le Québec et la France. Gad Elmaleh, Florence Foresti et d'autres y sont arrivés. Pas ces abrutis.

J'avoue que je n'ai pas lu ce message de resident!! Il est sur ma liste des ignorés
Mais bon tous le monde sait que je suis Algérien je le revendique souvent, mais je ne suis pas ARABE en effet, je ne l'ai pas choisi!!
Que tel ou tel me méprise c'est son affaire, moi contrairement à des gens comme resident, je n'ai aucun complexe d'infériorité, je respecte les valeurs des pays qui m'accueillent et si cela fait de moi un traitre ( comme on a l'habitude de me traiter par ici) et ben vogue la galère!!
Un forumiste est convaincu que je suis un fils d'un harki!! C'est un CONcitoyen à resident

Et si le problème était AUSSI ailleurs? Je m'explique. Une émission passée au début de l'année ( Islam Québec) sur Canalvie m'a fait réfléchir au problème lorsque j'ai suivi le parcours de ces familles fraichement immigrées. Et puis, j'ai fait des recherches.
J'en partage deux que je trouve assez intéressantes, et qui mentionnent:

Une étude l'Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) "Les difficultés d'insertion en emploi des immigrants du Maghreb au Québec" : une question de perspective" de Annick Lenoir-Achdjian, Sébastien Arcand, Denise Helly, Isabelle Drainville et Michèle Vatz Laaroussi vient de paraitre. Les auteurs ont rencontré des chercheurs d'emploi maghrébins et des intervenants en emploi. L'analyse fait ressortir trois zones de convergence dans ce que les uns et les autres font de la situation.
La première est reliée au fait que les immigrants ont de la difficulté à faire reconnaître leurs acquis : la scolarité et l'expérience de travail obtenues à l'étranger sont faiblement reconnues par les employeurs. La deuxième tient à des faiblesses des Maghrébins relativement à des aspects importants pour le marché de l'emploi québécois : méconnaissance de l'anglais, manque d'expérience de travail canadienne, absence d'un réseau professionnel et finalement difficulté de répondre rapidement aux conditions requises par les ordres professionnels. La troisième tient au fait que les employeurs font parfois preuve de discrimination.

Les immigrants indiquent clairement que leur attentes (améliorer rapidement leurs conditions de vie et leur situation professionnelle) conditionnent les perceptions qu'ils ont des démarches à faire et des difficultés qu'ils éprouvent. Les Maghrébins considèrent qu'ils ont droit à un emploi et à un accompagnement individualisé, puisqu'ils ont été sélectionnés selon des critères liés à leurs compétences. Ils ne s'interrogent donc pas sur ce qu'eux-mêmes pourraient faire pour intégrer le marché de l'emploi ; ils questionnent plutôt les critères à partir desquels ils ont été sélectionnés, le type d'aide qu'ils reçoivent et l'attitude des employeurs.

Dans le cas des intervenants en insertion en emploi, le filtre d'interprétation est basé sur une approche d'intervention selon laquelle les chercheurs d'emploi peuvent et doivent agir de façon autonome. Ils considèrent plutôt les immigrants sur le même pied que les autres chercheurs d'emploi et estiment qu'ils sont les premiers responsables des démarches à faire. Ils pensent que ce sont certaines caractéristiques propres aux Maghrébins qui expliquent leurs difficultés : leurs attentes irréalistes, la nécessaire mise à niveau de leur formation, leur manque d'expérience canadienne et leurs exigences liées à leur culture et à leurs pratiques religieuses.

http://akova.wordpre...nts-du-maghreb/

et

... Par religion et selon les données du recensement 2001, ce sont les femmes de confession musulmane qui affichaient les taux d'activité et d'emploi les plus faibles au Québec, avec 50 % et 40 % respectivement. C'est aussi ce qu'avaient trouvé Boudarbat et Gontero (2008) au niveau du Canada; le pays d'origine et la religion ont un lien significatif avec la participation des femmes au marché du travail canadien.Les femmes immigrantes venant de la région " Asie-centrale et Moyen-Orient" ou qui sont de religion musulmane étaient beaucoup moins susceptibles de participer au marché du travail comparativement aux autres femmes immigrantes.
Comme on l'avait indiqué, l'Algérie et le Maroc ont émergé parmi les principaux pays sources d'immigration au Québec. Sachant que l'islam est la religion principale dans ces pays, les répercussions en termes de contribution au développement économique de ce gain du poids relatif des immigrants venant de ces pays dans l'immigration totale au Québec ne devraient pas être négligées. La région d'origine serait donc un facteur important à considérer lorsqu'on veut analyser les performances des immigrants sur le marché du travail. Il serait aussi possible que, plus que la région d'origine, ce soit la religion, les traditions ou les facteurs culturels de la structure familiale qui ont une incidence sur la participation au marché du travail et ce, surtout pour les femmes immigrantes.

http://www.cirano.qc...n/2010RP-05.pdf , pages 57 et 58.

En clair, la culture des immigrants entre aussi pour beaucoup en ligne de compte. Comme tu dis, Daria, il est certain qu'une job à 9,50 $ pour nourrir toute la famille ne mènera pas très loin.

Depuis de nombreuses années, les femmes québécoises en particulier et occidentales en général, sont au travail dès leurs études terminées. Ce qui évidemment, quel que soit le salaire familial, le double. Et c'est vrai que vivre ici avec un bas salaire est peut-être possible, mais quand on écoute la radio nous marteler ses pubs, regarde la télé, les magasins débordants de victuailles, les restaurants toujours plein, les incitations permanentes aux achats, les collègues qui parlent presque tous de leurs prochaines vacances en RP ou à Cuba, on finit par ne plus supporter de rester sur le bord de la route à regarder la belle caravane passer.

Peut-être que l'intégration passera aussi par une meilleure introduction de la femme maghrébine au travail. Bien sûr, pour certains, cela risque de se faire avec quelques grincements de dents...
La belle madame prend son envol et son autonomie... Changer de mentalité et changer LES mentalités.
Au final, ce ne peut être que bénéfique à chacun, ainsi qu'au Québec

Et si le problème était AUSSI ailleurs? Je m'explique. Une émission passée au début de l'année ( Islam Québec) sur Canalvie m'a fait réfléchir au problème lorsque j'ai suivi le parcours de ces familles fraichement immigrées. Et puis, j'ai fait des recherches.
J'en partage deux que je trouve assez intéressantes, et qui mentionnent:

Une étude l'Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) "Les difficultés d'insertion en emploi des immigrants du Maghreb au Québec" : une question de perspective" de Annick Lenoir-Achdjian, Sébastien Arcand, Denise Helly, Isabelle Drainville et Michèle Vatz Laaroussi vient de paraitre. Les auteurs ont rencontré des chercheurs d'emploi maghrébins et des intervenants en emploi. L'analyse fait ressortir trois zones de convergence dans ce que les uns et les autres font de la situation.
La première est reliée au fait que les immigrants ont de la difficulté à faire reconnaître leurs acquis : la scolarité et l'expérience de travail obtenues à l'étranger sont faiblement reconnues par les employeurs. La deuxième tient à des faiblesses des Maghrébins relativement à des aspects importants pour le marché de l'emploi québécois : méconnaissance de l'anglais, manque d'expérience de travail canadienne, absence d'un réseau professionnel et finalement difficulté de répondre rapidement aux conditions requises par les ordres professionnels. La troisième tient au fait que les employeurs font parfois preuve de discrimination.

Les immigrants indiquent clairement que leur attentes (améliorer rapidement leurs conditions de vie et leur situation professionnelle) conditionnent les perceptions qu'ils ont des démarches à faire et des difficultés qu'ils éprouvent. Les Maghrébins considèrent qu'ils ont droit à un emploi et à un accompagnement individualisé, puisqu'ils ont été sélectionnés selon des critères liés à leurs compétences. Ils ne s'interrogent donc pas sur ce qu'eux-mêmes pourraient faire pour intégrer le marché de l'emploi ; ils questionnent plutôt les critères à partir desquels ils ont été sélectionnés, le type d'aide qu'ils reçoivent et l'attitude des employeurs.

Dans le cas des intervenants en insertion en emploi, le filtre d'interprétation est basé sur une approche d'intervention selon laquelle les chercheurs d'emploi peuvent et doivent agir de façon autonome. Ils considèrent plutôt les immigrants sur le même pied que les autres chercheurs d'emploi et estiment qu'ils sont les premiers responsables des démarches à faire. Ils pensent que ce sont certaines caractéristiques propres aux Maghrébins qui expliquent leurs difficultés : leurs attentes irréalistes, la nécessaire mise à niveau de leur formation, leur manque d'expérience canadienne et leurs exigences liées à leur culture et à leurs pratiques religieuses.

http://akova.wordpre...nts-du-maghreb/

et

... Par religion et selon les données du recensement 2001, ce sont les femmes de confession musulmane qui affichaient les taux d'activité et d'emploi les plus faibles au Québec, avec 50 % et 40 % respectivement. C'est aussi ce qu'avaient trouvé Boudarbat et Gontero (2008) au niveau du Canada; le pays d'origine et la religion ont un lien significatif avec la participation des femmes au marché du travail canadien.Les femmes immigrantes venant de la région " Asie-centrale et Moyen-Orient" ou qui sont de religion musulmane étaient beaucoup moins susceptibles de participer au marché du travail comparativement aux autres femmes immigrantes.
Comme on l'avait indiqué, l'Algérie et le Maroc ont émergé parmi les principaux pays sources d'immigration au Québec. Sachant que l'islam est la religion principale dans ces pays, les répercussions en termes de contribution au développement économique de ce gain du poids relatif des immigrants venant de ces pays dans l'immigration totale au Québec ne devraient pas être négligées. La région d'origine serait donc un facteur important à considérer lorsqu'on veut analyser les performances des immigrants sur le marché du travail. Il serait aussi possible que, plus que la région d'origine, ce soit la religion, les traditions ou les facteurs culturels de la structure familiale qui ont une incidence sur la participation au marché du travail et ce, surtout pour les femmes immigrantes.

http://www.cirano.qc...n/2010RP-05.pdf , pages 57 et 58.

En clair, la culture des immigrants entre aussi pour beaucoup en ligne de compte. Comme tu dis, Daria, il est certain qu'une job à 9,50 $ pour nourrir toute la famille ne mènera pas très loin.

Depuis de nombreuses années, les femmes québécoises en particulier et occidentales en général, sont au travail dès leurs études terminées. Ce qui évidemment, quel que soit le salaire familial, le double. Et c'est vrai que vivre ici avec un bas salaire est peut-être possible, mais quand on écoute la radio nous marteler ses pubs, regarde la télé, les magasins débordants de victuailles, les restaurants toujours plein, les incitations permanentes aux achats, les collègues qui parlent presque tous de leurs prochaines vacances en RP ou à Cuba, on finit par ne plus supporter de rester sur le bord de la route à regarder la belle caravane passer.

Peut-être que l'intégration passera aussi par une meilleure introduction de la femme maghrébine au travail. Bien sûr, pour certains, cela risque de se faire avec quelques grincements de dents...
La belle madame prend son envol et son autonomie... Changer de mentalité et changer LES mentalités.
Au final, ce ne peut être que bénéfique à chacun, ainsi qu'au Québec

Et si le problème était AUSSI ailleurs? Je m'explique. Une émission passée au début de l'année ( Islam Québec) sur Canalvie m'a fait réfléchir au problème lorsque j'ai suivi le parcours de ces familles fraichement immigrées. Et puis, j'ai fait des recherches.
J'en partage deux que je trouve assez intéressantes, et qui mentionnent:

Une étude l'Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) "Les difficultés d'insertion en emploi des immigrants du Maghreb au Québec" : une question de perspective" de Annick Lenoir-Achdjian, Sébastien Arcand, Denise Helly, Isabelle Drainville et Michèle Vatz Laaroussi vient de paraitre. Les auteurs ont rencontré des chercheurs d'emploi maghrébins et des intervenants en emploi. L'analyse fait ressortir trois zones de convergence dans ce que les uns et les autres font de la situation.
La première est reliée au fait que les immigrants ont de la difficulté à faire reconnaître leurs acquis : la scolarité et l'expérience de travail obtenues à l'étranger sont faiblement reconnues par les employeurs. La deuxième tient à des faiblesses des Maghrébins relativement à des aspects importants pour le marché de l'emploi québécois : méconnaissance de l'anglais, manque d'expérience de travail canadienne, absence d'un réseau professionnel et finalement difficulté de répondre rapidement aux conditions requises par les ordres professionnels. La troisième tient au fait que les employeurs font parfois preuve de discrimination.

Les immigrants indiquent clairement que leur attentes (améliorer rapidement leurs conditions de vie et leur situation professionnelle) conditionnent les perceptions qu'ils ont des démarches à faire et des difficultés qu'ils éprouvent. Les Maghrébins considèrent qu'ils ont droit à un emploi et à un accompagnement individualisé, puisqu'ils ont été sélectionnés selon des critères liés à leurs compétences. Ils ne s'interrogent donc pas sur ce qu'eux-mêmes pourraient faire pour intégrer le marché de l'emploi ; ils questionnent plutôt les critères à partir desquels ils ont été sélectionnés, le type d'aide qu'ils reçoivent et l'attitude des employeurs.

Dans le cas des intervenants en insertion en emploi, le filtre d'interprétation est basé sur une approche d'intervention selon laquelle les chercheurs d'emploi peuvent et doivent agir de façon autonome. Ils considèrent plutôt les immigrants sur le même pied que les autres chercheurs d'emploi et estiment qu'ils sont les premiers responsables des démarches à faire. Ils pensent que ce sont certaines caractéristiques propres aux Maghrébins qui expliquent leurs difficultés : leurs attentes irréalistes, la nécessaire mise à niveau de leur formation, leur manque d'expérience canadienne et leurs exigences liées à leur culture et à leurs pratiques religieuses.

http://akova.wordpre...nts-du-maghreb/

et

... Par religion et selon les données du recensement 2001, ce sont les femmes de confession musulmane qui affichaient les taux d'activité et d'emploi les plus faibles au Québec, avec 50 % et 40 % respectivement. C'est aussi ce qu'avaient trouvé Boudarbat et Gontero (2008) au niveau du Canada; le pays d'origine et la religion ont un lien significatif avec la participation des femmes au marché du travail canadien.Les femmes immigrantes venant de la région " Asie-centrale et Moyen-Orient" ou qui sont de religion musulmane étaient beaucoup moins susceptibles de participer au marché du travail comparativement aux autres femmes immigrantes.
Comme on l'avait indiqué, l'Algérie et le Maroc ont émergé parmi les principaux pays sources d'immigration au Québec. Sachant que l'islam est la religion principale dans ces pays, les répercussions en termes de contribution au développement économique de ce gain du poids relatif des immigrants venant de ces pays dans l'immigration totale au Québec ne devraient pas être négligées. La région d'origine serait donc un facteur important à considérer lorsqu'on veut analyser les performances des immigrants sur le marché du travail. Il serait aussi possible que, plus que la région d'origine, ce soit la religion, les traditions ou les facteurs culturels de la structure familiale qui ont une incidence sur la participation au marché du travail et ce, surtout pour les femmes immigrantes.

http://www.cirano.qc...n/2010RP-05.pdf , pages 57 et 58.

En clair, la culture des immigrants entre aussi pour beaucoup en ligne de compte. Comme tu dis, Daria, il est certain qu'une job à 9,50 $ pour nourrir toute la famille ne mènera pas très loin.

Depuis de nombreuses années, les femmes québécoises en particulier et occidentales en général, sont au travail dès leurs études terminées. Ce qui évidemment, quel que soit le salaire familial, le double. Et c'est vrai que vivre ici avec un bas salaire est peut-être possible, mais quand on écoute la radio nous marteler ses pubs, regarde la télé, les magasins débordants de victuailles, les restaurants toujours plein, les incitations permanentes aux achats, les collègues qui parlent presque tous de leurs prochaines vacances en RP ou à Cuba, on finit par ne plus supporter de rester sur le bord de la route à regarder la belle caravane passer.

Peut-être que l'intégration passera aussi par une meilleure introduction de la femme maghrébine au travail. Bien sûr, pour certains, cela risque de se faire avec quelques grincements de dents...
La belle madame prend son envol et son autonomie... Changer de mentalité et changer LES mentalités.
Au final, ce ne peut être que bénéfique à chacun, ainsi qu'au Québec

Je ne sais pas si cela valait la peine de veiller aussi tard. Résident, Ronan, arrêtez vos enfantillages de cour de récréation, ce post n'a aucun rapport avec les sujets qui doivent être entrepris sur ce forum.

Franchement, vous êtes de véritables gamins! C'est la pleine lune ou quoi?

Allez!!! Zou maï !!! Encore un !!!

Moi, j'ai un ami québécois qui m'a confirmé que les québécois n'aimaient pas les immigrants orgueilleux de quelque origine que ce soit. Comment se fait-il que la plupart des immigrants reçus soient hautement diplômés et qu'on en retrouve chauffeurs de taxis?

En tout cas, si tu viens ici, n'oublie pas qu'il y a une égalité entre les femmes et les hommes, qu'elles peuvent travailler avec des hommes et que tu as intérêt à ne rien dire à ce sujet, que quelquefois elle va sortir avec ses copines le soir, et que de ton côté, tu en feras de même avec tes amis! Sa fille de 17 ans a certainement son petit ami qu'elle ramène coucher de temps en temps à la maison, elle fête les victoires des Canadiens avec une bonne bière, et là non plus tu n'auras intérêt à rien dire. C'est tout à fait normal dans notre culture. Elle a son papa et sa maman pour s'occuper d'elle. Et enfin, tu as de grandes chances de ne pas exercer ton métier de technicien en informatique industrielle à ton arrivée. Ici, nous avons tous recommencé de bien plus bas. (et en parlant parfaitement le français, en plus ).

Voilà les vraies informations.

Hey, la gang, ça ne vous rappelle rien? Je n'ai rien oublié au moins ?