-
Compteur de contenus
1 331 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Monikebek
-
Baloo revient et tout le monde se précipite sur tes messages ! Tu nous manquais, vois-tu ! Par contre, quelle nouvelle, dis donc ! Encore un défi à relever - ce qui ne te fait pas peur, je pense. Quand on a ton moral d'acier, ta volonté et ta gentillesse, le succès t,attend quelque part, j'en suis convaincue. Je te souhaite de pouvoir profiter du printemps naissant sasn devoir utiliser les droits de chômage ! Amicalement Monika
-
Est-ce qu'à 41 ans, il n'est pas trop vieux pour être admis en auberge de jeunesse ?
-
A mon humble avis c'est évidemment TRES important que le couple soit stable, mais il doit aussi être d'accord sur cette immigration. Ce qui se passe bien souvent, c'est que l'un des deux est tout feu tout flamme et passe son temps à convaincre l'autre qui finit par céder, convaincu ou non, et le résultat n'est pas forcément ce que le premier espérait. Une immigration, c'est aussi contraignant que la naissance du premier enfant : un changement tellement complet et brutal que cet événement devient une pierre angulaire de la (sur-)vie du couple. Ce qu'il faut savoir aussi, et ce n'est pa la première fois que j'en parle, c'est que les femmes Québécoises sont extrêmement ... hm... comment dire sans fâcher là... ben, elles font pas mal ce qu'elles veulent. L'autre extrême ce serait la femme soumise en gros. C'est bien évidemment caricatural, mais c'est l'idée en grandes lignes, telle que moi, je l'ai vécue et perçue au Québec et même encore ici, avec des femmes Franco-canadiennes d'autres provinces, mais moins fort. Pour un homme c'est difficile à vivre que sa belle d'un seul coup ne tient plus compte de ses besoins à lui et ose vivre une vie sans lui demander son avis, toucher un salaire elle-même (eh oui, il y a encore aujourd'hui en 2006, des femmes en France qui ne touchent pas leur salaire parce que le mari prend charge de tout cela, et je ne parle pas d'autre culture là, je parle de Français de France "pure souche"). Tout d'un coup, les femmes existent, ont le droit d'exister, et pour les latins et autres mâles du sud, ce n'est pas si simple. Et la femme qui découvre qu'elle a droit à un compte en banque à elle, elle saute sur cette nouvelle liberté et souvent veut toute la liberté tout de suite et condamne le style de vie d'avant où l'homme règlait tout, régnait sur elle et la maisonnée. Alors imaginez des personnes venant de pays où la femme n'a carrément rien à dire... C'est un choc auquel personne ne prépare les nouveaux arrivants. L'Amour, même avec un "A" majuscule, ne suffit pas. Il faut savoir assumer son passé et toute la culture inculquée depuis la tendre enfance. Vouloir changer de vie ne suffit pas. Un couple subit l'immigration, surtout si seulement l'un des deux l'a voulue. Comme on subit les effets "secondaires" de la naissance du premier enfant... on croit savoir ce qui va se passer mais la réalité dépasse largement les attentes, positives et négatives d'ailleurs. Et si vous avez décidé d'y aller quand même (quelle que soit la raison de ce "quand même"), il est possible que votre couple en sorte plus fort que jamais parce que vous êtes passé au travers de quelque chose d'unique, de fort, mais il est aussi possible que l'élastique de la patience se fatigue à force de se faire érier, et qu'il casse brutalement ou petit à petit. L'immigration n'est pas un facteur de brise-ménage en soi, pas plus que la naissance du premier enfant, mais si les deux du couple ne le voulaient pas de tout leur coeur, le risque est tellement plus gros ! Bon courage, et parlez, parlez, parlez, et soyez sincère(s) !!! Monika
-
Je pense que tout cela dépend très largement des attentes que chacun peut avoir par rapport à son pays d'accueil, le pays qu'il a choisi et qui l'a choisi. Moi, j'étais très bien au Québec, mais mon mari l'était beaucoup moins. Maintenant on est au Yukon, loin de tout et dans un territoire 10 fois aussi grand que la Belgique mais seulement 31 000 habitants, et j'y suis bien aussi. Quand je vivais à Denver au Colorado, ça me plaisait énormément aussi. La déception ou l'intégration, le bonheur... une partie dépend de nous-mêmes et de nos capacités d'adaptation et de savoir faire la part des choses. Mais j'avoue - je ne VOULAIS pas me réadapter en France lors de notre retour du Colorado plus ou moins forcé par notre employeur en France... et donc, nous ne nous sommes absolument pas réadaptés. Monika
-
Wouah Baloo ! c'est SUPER ! Maintenant il ne me reste qu'à convaincre mon Nounours à moi... Merci beaucoup, Baloo ! Monika
-
Salut la gang, Mon mari doit aller à Vancouver vendredi (Greyhound Whitehorse-Vancouver...), pour présenter son dossier de récupération de la citoyenneté belge (rue Alma). J'aimerais très fort qu'il ne passe pas la nuit du Dimanche au Lundi dans la gare Greyhound ou autre endroit douteux, et je ne trouve pas d'hôtel pour moins de 100 $ à Vancouver via l'internet. Est-ce que ça existe à Vancouver et je me débrouille mal dans mes recherches ou est-ce que Vancouver n'est pa fait pour les Yukonnais et autres "pauvres" financièrement parlant ? Il va arriver Dimanche matin (à 6 h...) et repartira ou Lundi soir (20 h 30) ou mercredi matin. MERCI pour toute idée !!! Monika
-
Montréal - Vancouver se fait en 72 heures en Greyhound, donc pareil que le train. Pour 125 $ aller simple ou 230 $ aller-retour en achetant le billet 14 jours à l'avance. Moi, j'ai adoré. Mais moi, pas voir les $$ pour le train non plus, donc guère de choix Monika
-
Je viens de l'essayer moi-même, et je viens de voir qu'on peut voir les 3 autres photos aussi... Elles sont toutes de 2004 : moi à Banff, mon mari avec nos 2 garçons à Granby, et encore nos 2 petits gars, mais à Banff aussi. Et on ne savait pas encore qu'on allait vivre au Yukon quelques mois plus tard... Monika
-
Je voudrais bien partager les images de notre maison au Québec, mais j'ai besoin de ton adresse courriel pour t'invitr apparemment (Albums photo Yahoo partagés) - alors si tu veux envoie-moi un MP avec ton adresse ! Amicalement Monika P.S.: Je fais une tentative de lien ici... http://cf.pg.photos.yahoo.com/ph/monikebek...bac.jpg&.src=ph
-
Salut Ralf, Eh bien, si les hivers à venir sont à l'image de celui qui se termine là, tu auras moins froid au Yukon qu'à Québec ! Ceci dit, bien que je sois contente de ma facture de chauffage si basse en cette année de finances à la baisse, un hiver hors normes comme celui-ci ne fera probablement pas une belle saison estivale du côté des invasions d'insectes... Bah, on va bien voir ! En tous cas, tu es toujours le bienvenu si tu veux visiter un jour ! Amicalemnt Monika
-
Bienvenu au Québec et au Canada, Ralf ! Je te souhaite plein d'énergie pour le début de cette nouvelle page dans le livre de ta vie. Avec la volonté que tu as, je suis convaincue que tu vas réussir ! Amicalement Monika (moins 25 chez nous ce matin, mais ils promettent moins 7 plus tard dans la journée...)
-
Je ne sais pas pour la région de Gatineau, mais où j'étais moi, ce n'était pas possible pour les enfants en bas âge et jeunes (les cours d'anglais ne commencent qu'à la 4e année du primaire). Il y a une option cependant consistant à les envoyer dans des écoles privées moyennant $$... et il faut habiter dans le bon coin pour ça (nous étions à 65 km d'une école privée qui offre l'éducation bilingue dès le plus jeune âge). Par contre, je me suis laissée dire que c'était possible dans les graneds villes comme par exemple MTL.
-
Oupseke... j'avais oublié Phil. Je devais penser qu'il savait... Mais il ne doit absolument RIEN payer puisqu'il est Canadien pour le moment. SI plus tard, il n'est plus que Québécois, je ne sais pas ce qu'ils vont mettre en place !
-
Leslie, Les RP vont aux USA avec un visa à 6 $US valide 3 mois, et cela s'obtient au point depassage de douane en question (si vous allez à Sqagway, vous y aurez droit aussi...). Attention, il faut absolument rendre VOTRE petit coupon à la fin des trois mois à un poste de frontière (qui peut être l'éroport de Whitehorse, je crois. Les Européens n'ont rien à payer mais doivent remplir l'habituel feuillet vert. Quant à tes Parents pour leur vol retour via Fairbanks, ils n'ont qu'à garder le coupon vert qu'ils auront eu à Juneau ou Sqagway ou autre frontière Canada/USA et le rendre au moment de RE-prendre l'avion de Fairbanks à Francfort (oui, ils vont descendre du coucou, passer l'immigration et remonter dans l'oiseau de fer... tout en l'espace d'environ 2 heures). Par contre, s'ils ont donc déjà leur petit coupon d'un voyage précédent avec toi, ils passeront moins de temps à faire la queue et aurot plus de temps pour dévaliser les deux magasins touristiques de cette section de l'aéroport de Fairbanks Croisières Juneau & autre Alaska : soupir... les prix prohibitifs du peu que j'ai vu m'ont obligée à abandonner tout rêve dans cette direction, et donc je ne sais rien du tout là-dessus sauf que c'est réputé être absolument MAGNIFIQUE ! A creuser... Momo
-
Pour autant que je sache les salaires ne sont pas vraiment plus élevés en dehors du Québec, mais les prix pour l'immobilier sont BIEN plus élevés, oui. Impossible de trouver une maison à 3 chambres à coucher ici à moins de 200-250 000 $, et à ces prix-là, pratiquement pas de terrain avec la maison (600-800 m2 max). En dehors du noyau de la ville, topo semblable, et carrément aux limmites, ce sont des maisons énormes à plus de 300 000 $, mais là avec 1 500 - 3 000 m2 de terrain. Pour un prix au-dessous de 200 000 $ pour une maison, faut aller à 50-100 km de la ville. Et ici n'est pas le plus cher : juste pour voir, promenez-vous donc sur mls.ca du côté de Vancouver, et là vous allez comprendre que peu peuvent se permettre de devenir propriétaire d'une maison dans un quartier raisonnablement correct. Calgary et Edmonton voient également des prix très élevés, amis au moins en Alberta, les chances sont plus grandes d'avoir une job qui paie bien ! Partout au Canada, vous trouverez des prix très raisonnables loin des villes. Faut alors voir comment on peut subsister sans job ou si on a une job via ordinateur (à distance), ou si on est le boulanger-dépanneur du village ! Et ce n'est pas donné à tout le monde d'aimer la vie loin des centres commerciaux, cinéplex, choix de restaurants et complexes sportifs. Tout comme en Europe, vivre en dehors des villes qui offrent des transports publics, implique l'achat d'une (voire deux) voiture(s) avec les frais annexes que cela entraîne, car il n'y a pas de transport public dans la majorité des cas qui vous permette d'aller travailler "en ville" et en revenir aux heures normales d'une job. Ah, si on pouvait utiliser les bus scolaires en même temps que nos enfants... Les prix des maisons n'ont plus grand chose à voir avec une valeur réelle mais dépendant totalement du marché. Nous savons pertinamment que la construction d'une petite maion avec 2 chambres ne coûte pas plus de 50 000 $ en matéraux (et je suis très large là), mettons le terrain de 600 m2 autant, et elles ne sont pas vendues en-dessous de 200 000 $ - la main d'oeuvre et le profit est couvert par la différence ce qui veut dire que le constructeur s'en met plein les poches grâce au manque de concurrence de gens du métier. Juste un exemple : nous avons demandé le permis de construire pour notre petite maison de même pas 100m2, et d'emblée, elle est estimée à 80 $ le m2 (sans le terrain) parce que mon mari la construit lui-même de ses mains, et elle vaudrait 110 $ le mètre2 si c'était un contracteur (ses heures coûtent plus cher). La moyenne des maisons ici est dans les 180-200 m2 - je vous laisse faire le calcul ! En Colombie Britannique du sud, le terrain coûte une fortune à Vancouver et environs ce qui d'emblée met n'importe quelle cabane à un niveau de prix encore plus élevé. Et c'est probablement dans cet esprit que cela se passe aussi dans n'importe quelle autre province et territoire. J'espère que d'autres forumistes d'autres coins du pays pourront apporter leur grain de sel aussi...
-
Effectivement peanut, faut comparer ce qui est comparable. Donc, il serait peut-être utile pour toi d'aller faire un tour sur mls.ca pour Waterloo et Granby et environs pour te rendre compte de ce que le marché semble dicter comme prix entretemps. En plus, nous connaissons beaucoup des maisons qui sont en vente actuellement par là-bas pour y avoir vécu pendant 4 ans, et ce n'est pas une grande ville. Nous avons acheté cette maison sur ce grand terrain en 2000 pour 109 000 $, et nous avons effectivement amélioré tant au niveau du jardin que de la maison. Mais pas pour une valeur aussi élevée que ce que la maison semble valoir aujourd'hui pour la revente. Le prix a été fixé par deux agents immobiliers qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre et à plusieurs mois d'intervalle. Nous ne sommes pas des petits jeunes de 25 ans complètement innocents non plus, faut pas exagérer. Et nous ne sommes pas des immigrants récents non plus. Par contre oui, nous essayons bien évidemment de tirer notre épingle du jeu du mieux que nous pouvons compte tenu du marché local et du bien à vendre. C'est vrai qu'un contracteur nous a bien eus avec des promesses signées qu'il n'a pas tenues au point de nous empêcher de conclure une vente, mais ça c'est une autre histoire qui nous a coûté financièrement et humainement car c'est notre gentillesse qui nous a valu de nous faire traiter de méchants. Bref, je passe sur cet épisode regrettable qui s'est passé sans ma présence puisque j'étais déjà au Yukon. D'ailleurs entretemps, il ya eu évaluation municipale et celle-ci confirme ce que les agents immobiliers ont avancé. Juste pour info. Monika qui aimerait bien ne plus devoir se soucier de tout ça !
-
Euh la mienne st toujours en vente en Estrie, dans un villagde de 4.000 habitants à 16 km de Granby, 100 km de MTL et 50 de Sherbrooke... Environ 220 m2 sur 2 étages, gardin de 5.000 m2, à deux pas des écoles primaires et secondaires et garderie aussi. 174.900 $. Terrain peut être subdivisé pour autres constructions (trois terrains plus celui où la maison se trouve). Juste pour montrer ce qui se vend en "région"... On a du mal à la vendre parce qu'apparemment personne ne veut du grand terrain (pelouse, 12 arbres fruitiers, deux très vieux érables et quelques sapin et autres de la même famille qui ont plus de cent ans également). Nous on la voulait PARCE QUE le terrain est grand. Enfin, que voulez-vous !
-
Merci Jimmy. Ici aussi, ceux qui ont passé par ce qui s'appelle l"'immersion tardive" et donc à partir diu secondaire, n'ont pas l'air de se servir de leurs connaissances en langue français à part un "merci" ou "bonjour" par-ci ou là. Mais je n'en connais pas assez pour pouvoir vraiment en juger. Leur esprit a cependant été ouvert à d'autres cultures et langues etc. et c'est mieux que rien du tout. Par contre, il y a certainement de meilleures chances dans les cas d'immersion dès la première année du primaire car nos petites têtes blondes sont de vrais éponges, et ici, beaucoup de couples sont composés d'une personne francophone et une personne anglophone, et là je vais te faire plaisir : et on parle anglais à la maison chez beaucoup de ces familles-là. Ceci dit, ceux qui sortent de l'école française (et là je ne parle pas d'immersion) de Whitehorse, ils sont vraiment bilingues (et j'ai été en classe avec les 9 à 12e année moi-ême pour remplacer la prof.... d'anglais !), à tel point que j'ai eu du mal à savoir quelle était leur langue maternelle. Ce qui confirme que les francophones "créent" le plus de bilingues... On a effectivement très peu de spectacles en français, mais l'association franco-yukonnaise fait ce qu'elle peut avec les moyens qu'elle a pour parer à cela. Mais on a la radio en français, un journal, et la bibliothèque publique (gratuite) offre un éventail de choix en langue française qui est assez large. Non, nous n'avons pas "besoin" de vivre en français du tout. Nous sommes un famille bizarre composée d'un Papa Belge Flamand (pas francophone... mais francophile), d'une Maman Allemande (francophile...), de deux garçons nés en Bourgogne en France et donc francophones (dont un vit en France d'ailleurs), et un garçon nà au Colorado. Avoir accès à la francophonie est un plus pour nous que nous chérissons beaucoup, mais ce n'est pas vital pour notre bien-être ou bonheur. Nous soutenons activement la francophonie, mais elle n'a pas été un facteur pour nous établir ici, et elle ne l'aurait pas été ailleurs non plus. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, nous n'avons pas la même histoire que les Français, les Québécois francophones et les Wallons de Belgique. Nous ne nous identifions pas à leur(s) causes. Simplement nous supportons de notre mieux ce que nous croyons être bon, et entre autres, la présence de la langue française ici. Tu sais, il y a le fait de pouvoir s'exprimer dans une langue seconde, mais il y a aussi ceux qui se glissent dans la langue, qui savent instinctivement comment elle fonctionne, qui arrivent à percevoir les petites finesses qui font la différence, dans n'importe quelle langue c'est ainsi. L'école ne peut pas nous apprendre ça. Seulement la vie de tous les jours peut le faire, et seulement lorsque l'on s'y intéresse. En principe les services de traduction disent toujours que leurs traducteurs traduisent exclusivement VERS leur langue maternelle. Dans mon cas, ça ne fait pas de sens car la langue que je maîtrise le mieux, ce n'est pas l'allemand mais le français. Donc ma préférence personnelle sera toujours de traduire VERS le français, que ce soit depuis l'allemand ou l'anglais. Je suis incapable de suivre une messe en anglais - j'ai besoin que ce soit en français. C'est mon confort perso à moi, la langue française. Et comme tout le monde, on veut partager ce qu'on aime, alors j'encourage l'utilisation de la langue française quand je peux et que cela peut se faire de façon décente. Ma nouvelle boss est anglophone bilingue (elle l'est vraiment), et je ne lui parle qu'en français... na ! Je pense que je parle un peu trop de moi là - vais m'arrêter alors. Je suis contente de voir que je peux finalement être d'accord avec Jimmy sur certaines choses - je suis de celles qui détestent la discorde ! Bonne soirée ! Moniyuka
-
Euh non, ils existeront tout pareil ! Ce ne sont pas que des ex-Québécois qui y vivent. Il y ades Franco-Manitobains, des Saskafrois, des Franco-Albertains, des Franco-Ontariens, des Suisses, des Belges, et dans d'autres coins que le Yukon, des gens de pays francophones d'Afrique par exemple. En ce qui concerne Dawson : oui, j'aimerais très fort aller voir de ce côté-là, mais je ne recherche pas la francophonie comme cadre de vie. C'est un plus, si je peux y accéder. Et comme c'est moi maintenant qui fais vivre la petite famille de 4 que nous sommes, pas question d'abandonner ma job - et en plus je l'aime celle-là ! Mais on a trouvé une solution qui nous convient à tous les 4 : on a acheté un terrain hors de la ville (10 acres dans la forêt), et je serai à 23 km de mon bureau seulement. Ce qui nous laisse également tout un choix d'options pour l'école... Sinon, pour vivre carrément loin de Whitehorse, si on avait les moyens, ce serait à Faro, ancienne ville minière. Mais bon... une fois dans notre cabane à l'automne qui vient, on devrait être heureux comme des poissons dans l'eau ! Merci pour les cartes du Yukon et de la francophonie au travers du pays ! C'est très instructif effectivement, et je partage ma préférence pour le visuel avec toi, Petitboudange. Et oui Jimmy, je suis convaincue que le bilinguisme est le plus fortement représenté là où l'on trouve les francophones (et les allophones peut-être...). Ceci dit, il y a ici une très forte tendance de la part des anglo- et allophones, de scolariser leurs enfants en "immersion française" afin de leur donner une plus grande ouverture d'esprit ! Mais bon, les gens d'ici ne sont probablement pas représentatifs de la moyenne nationale, des illuminés que nous sommes, nous autres fous dans le Grand Nord...
-
Petitboudange, je te tire mon chapeau bas !!! C'est tellement bin écrit que ça ne paraît pas si long que ça. Merci ! Monika P.S.: Et oui, on a un journal 100% en français ici (Aurore boréale) et aussi la CBC en français (oui oui, avec les infos du Yukon, j'te jure !) P.S.2 : Wow ! c'est mon 1 000e message !
-
Si c'était à refaire, nous prendrions le temps de bien visiter une bonne partie de tout le Canada avant de choisir notre lieu d'implantation.
-
Nous on est chez Wawanesa ici, mais je crois que ING est dans l'Ouest aussi. Pas d'expérience dans le sens que nous n'avons jamais eu à réclamer des sous, donc... jene sais pas s'ils sont bons (pas plus que Desjardins d'ailleurs parce que parcours sans histoire au Québec). Monika
-
Voilà un message qui m'interpelle, nipal, MERCI ! J'ai essayé de tout lire, mais j'ai fini par le faire en diagonale car je n'ai pas étudié l'histoire du Québec ni du Canada au point de pouvoir m'exprimer avec toutes ces têtes intelligentes et instruites. D'ailleurs, je ne suis pas francophone ni anglophone, je suis une des allophones (Allemande) de ce beau pays. J'ai CHOISI la langue française pour mon quotidien, et malgré que nous vivions au Yukon, et malgré que mon mari soit allophone (Flamand) aussi, et malgré que lui et tous les Flamands aient eux souffert depuis la nuit des temps par l'arrogance des francophones de la Belgique, nous parlons français à la maison. Tous les allophones ne choisissent pas forcément la langue de Shakespeare pour fonctionner au quotidien. Ici, si on ne fait pas attention, on est vite enfermé dans la francophonie. Vous n'y croyez pas, mais on peut tout à fait vivre rien qu'en français dans notre petite bulle à Whitehorse. Mais nous, on ne VEUT pas de ça. Nous sommes des défenseurs non seulement du bilinguisme (de n'importe quelle paire de langues) mais même de multilinguisme. Mais nous n'avons pas la même histoire que les Français et les Québécois francophones. Nous avons appris l'anglais ET les français comme notre 2e et 3e langue étrangère dans nos pays d'origine qui sont l'Allemagne et la Belgique. Nous communiquons aujourd'hui entre nous dans la TROISIEME langue apprise, donc non, on ne peut pas comprendre vraiment pourquoi on s'enfermerait dans une seule langue, ou pourquoi on empêcherait les enfants d'apprendre une langue utile (anglais dans le cas de toute l'Amérique du Nord, voire l'espagnol) dans le pays dès leur plus jeune âge tout en leur montrant que leur langue maternelle est un trésor, elle aussi ! Pour moi, on ne peut pas forcer une culture sur quelqu'un. Si on ne l'adopte pas par choix, on ne la perpétuera pas. Et dire qu'il n'y a pas de culture dans le ROC est une insulte que je préférerais ne pas voir apparaître. Jimmy l'a très bien dit : ce n'est pas une question d'être meilleur ou pire, c'est simplement différent. Ne pouvez-vous pas vivre avec la différence ? Est-ce que la différence n'est pas partie de nous justement ? Quel intérêt pour un monde peuplé de personnes qui aiment toutes les mêmes choses ? Finie la diversité, finies les choix ! Nous sommes tous différents, et nous défendons tous nos points de vue du mieux que nous pouvons, mais est-ce que ça vaut des paroles dures et accusatrices ? Mais je me répète, je suis une allophone, mariée avec un autre allophone, et j'ai quitté mon pays d'origine il y a presque 30 ans. JE vais vous dire autre chose : j'ai quitté l'Allemagne parce que je préférais vivre en français (en France à l'époque) et que je n'aimais pas la façon de vivre des Allemands. J'ai même carrément rejeté mes origines à ce moment-là. J'ai vécu en Bourgogne pendant presque 20 ans en refusant mes origines. Mais mon 2e mari m'a ramenée dans le "droit chemin" : même s'il est toujours hors de question d'aller vivre en Allemagne (idem pour l'Europe en général), j'ai retrouvé une certaine estime pour mon pays d'origine, un intérêt, même minime, et aujourd'hui, nous avons décidé que nos deux garçons allaient apprendre l'allemand. Ils seront au moins trilingues car le français et l'anglais, ça ne nous suffit pas, à nous, parents exigeants et probablement indignes qui ne parlent eux-mêmes que 4 langues et des poussières. Pour nous, allophones au Canada et au Québec, les langues sont d'abord un moyen de communication. Ensuite, on vit selon la culture qui nous interpelle le plus, et inévitablement, il y a des mélanges qui se font car nous avons vécu dans trop de pays différents où nous avons ramassé des coûtumes qui nous plaisent, et il n'est pas question de rejeter quoi que ce soit qui nous semble bon dans notre vie et celle de notre famille sous prétexte que ce n'est pas issue de "notre" culture ou de celle pratiquée de l'endroit où nous vivons. Les cultures, ça voyage aussi, il n'y a qu'à voir d'où vient la tradition du Père Noël (merci une marque de boissons gazeuses...). Je trouve que ce Monsieur a du mérite de vouloir améliorer son français, et il ne faut pas le casser mais être content de sa volonté à s'améliorer pour bien faire son boulot. Il n'a peut-être pas demandé à avoir ce poste (il l'a accepté, je sais). Il est peut-être francophile, le savez-vous ? Moi, je ne sais pas. Que Harper ait choisi bizarrement, je suis entièrement d'accord, mais nous ne connaissons pas ses critères ni ses choix. Donnons une chance à ce gars à prouver qu'il est à la bonne place, qu'il est la bonne personne. Après tout, je suis allophone, et théoriquement, je suis aussi capable que vous, les vrais francophones, à m'exprimer dans la langue de Molière. Parce que j'ai appris. Bon, je pense que ça suffit. L'allophone du forum vous envoie des becs du Grand Nord sous un début de coucher de soleil qui fait légèrement rosir les pics des montagnes enneigés... Yuki
-
Euh 'scusez, mais le Dernier Trappeur a été filmé au YUKON... désolée de faire revenir ce nom dans le paysage... Yukonika
-
'soir darkness ! Moi, quand je suis arrivée en vacances à Whitehorse, je suis allée à l'AFY (je connaissais déjà notre ami Kroston qui y travaillait déjà...), et ils m'ont conseillée tout de suite pour adapter mon CV à la sauce yukonnaise, et c'est grâce à l'AFY que j'ai eu mon premier contact avec celle qui allait devenir ma boss 3 mois plus tard à Whitehorse, soit 2 mois après mon arrivée définitive. C'est grâce à l'AFY que j'ai eu un boulot d'assistante admin à la Garderie francophone aussi. Non, ils ne m'ont pas aidée avec le logement... je ne leur ai pas laissé de temps pour ça - j'avais trouvé en moins de 24 heures. Insertion : je dirais que oui, l'AFY et la communauté francophone qui est une communauté très soudée et dynamique. Comme partout au Canda, un bon moyen pour accélérer l'insertion est de donner de son temps en tant que bénévole, concept quasi inconnu et pas apprécié en Europe mais très développé en Amérique du Nord. Photos Whitehorse sous la neige : j'ai commencé à m'en occuper, mais je ne suis pas très douée dans ce domaine... A suivre (avant que la neige ne fonde Mais ce sont des photos bien moins spectaculaires que celles de Kroston... A ciao ! Yukonika