Monikebek

Je viens faire un tour à Ottawa le 11-12-13 octobre... emploi fédéral oblige Vanille, je t'envoie un message MP Monika

Ah là vous m'avez touchée, la famille La Smala... Des BOURGUIGNONS ! J'étais mariée avec un Bourguignon d'Autun, et j'ai vécu presque 20 ans à et près de Dijon... Mon fils aîné est toujours dans les parages (24 ans), entre Sochaux et Lyon ces temps-ci. Son Papa, mon ex... habite toujours à Dijon. Et une floppée d'amis également bien sûr. Et, comble de coincidence : nous avons habité à Waterloo en Estrie pendant 4 ans, et nous y avons toujours une maison (qui est en vente, mais... sombre histoire ). D'ailleurs je m'envole vers l'Estrie ce samedi, et j'ai bien hâte de revoir mon petit monde là-bas ! Oui, je confirme, c'est certainement une très belle région, et ce qui nous a fait partir n'a rien à voir avec la gentillesse incroyable des gens, ni manque de boulot dans nos métiers respectifs, ni climat ou paysage. Nos raisons ne peuvent pas être compris par des Français ou des Québécois francophones (nous sommes Belge-Flamand et Allemande, et nos enfants Français et "États-Unien"...), donc je ne vais pas m'attarder làa-dessus d'autant plus que ça n'a RIEN à voir avec le sujet non plus Je serai RAVIE de vous aider du loin du Grand Nord, si je peux ! Monika

Ah ma tite Marie-Claire... Tu vas manquer à beaucoup de monde, surtout ceux et celles qui ont compris qu'il existe une vie en dehors des murs d'une grande ville et qui veulent en savoir plus ! Mais tu le sais, je suis passée par là aussi, et je partage ton impression de ne plus avoir de choses "intéressantes" à dire. Nous ne sommes pas non plus au courant de beaucoup des dernières modifications quant aux étapes etc de l'immigration d'un point de vue "paperasseries". Que je suis contente de te connaîte en dehors du forum aussi... je connais même ton adresse couriel par coeur, na ! Gros bisous du Grand Nord qui t'attend... Monika

Ben oui, Cocottes, on ne devient pas citoyen du Canada comme ça, que veux-tu... D'abord, les résidents canadiens doivent cumuler 3 ans de présence dans le territoire à l'intérieur de 4 ans si mes souvenirs sont bons, et une fois cela "accompli", on peut faire une demande de citoyenneté. Suite à cette edmande, on reçoit un beau petit livre avec plein d'infos sur le Canada, son histoire, son économie, la politique, la géographie, et j'en passe, avec une invitation à en prendre connaissance le plus profondément possible. Plus tard, environ 6-7 mois après avoir déposé la demande, on reçoit une invitation très officielle à une très officielle cérémonie qui est... précédée par un examen écrit basé sur la brochure qu'on a appris par coeur ou presque, entretemps. Je te rassure : il est difficile de râter cet examen-là si on est quelqu'un de moyennement curieux et intéressé à son nouveau pays et son fonctionnement au quotidien. On a 1/2 h pour répondre aux questions (à entrée multiple pour la plupart, et soit en anglais, soit en français, au choix), et j'ai rendu ma feuille au but de 10 minutes après avoir revérifié mes réponses 75 fois... Faut vraiment pas angoisser pour ça. Quand tout le monde a rendu sa feuille et repris son passeport, on se retrouve tous dans une belle salle où un(e) juge va procéder à la cérémonie de citoyenneté qui inclut le serment d'allégence à la Reine (ben oui, désolée...), O Canada et la remise individuelle (avec photo pour ceux qui veulent) par le/la juge. Attention émotions possibles... préparez les mouchoirs ! Amicalement Monika

Ce qui nous a frappés, c'est que tant en Europe qu'au Québec (nous sommes au Yukon depuis un an), nous y avons laissé un certain nombre d'amis, mais ce ne sont pas forcément ceux qu'on croit qui continuent de faire partie de notre vie. C'est surprenant comme ce ne sont pas forcément ceux avec qui toi, tu pensais avoir une relation très étroite ou suivie, qui vont poursuivre le dialogue, s'intéresser à ton parcours loin de leurs yeux. C'est là que tu vois l'impact que toi, tu as eu sur la vie de ton entourage, et c'est très étonnant. Si toi, tu entretiens le dialogue, tu ne perdras pas tes VRAIS amis, c'est certain.

Merci pour cette petite clarification, peanut ! Je pensais que c'était général, moi... Je me coucherai moins bête ce soir !

Juste pour la petite histoire, mon ami Dinoulet... L'hiver 2004/2005, nous avons eu un exceptionnel 3.000 mm (3 MÈTRES...) de neige à Whitehorse même et on continue de me dire que c'était tout à fait exceptionnel, inhabituel, incroyable... Calgary : moi ce que j'aime c'est la proximité des Rocheuses... et c'est tout. La ville même ne me plaît pas. Si je devais vivre dans une grande ville en Alberta, ce serait Edmonton sans une fraction de seconde d'hésitation. Mais je ne veux pas vivre dans une grande ville, où que ce soit, de toute façon Comparer l'immobilier de Montréal avec l'immobilier de Calgary ou Edmonton ne peut que donner un résultat choquant. Faut savoir que les prix sont extrêmement bas au Québec par rapport au reste du Canada. Même ici dans le Grand Nord, on paie plus de 200.000 $ pour une maison avec 2-3 chambres à coucher tandis qu'au Québec, c'est une super-belle maison à ce prix-là (OK, ça dépend où, je sais).

Je pense que ce n'est rien d'autre que le hasard. Il suffit que ces femmes aient accepté des emplois plus facilement que leurs maris, qu'elles regardent moins la perte de salaire peut-être ou que simplement, elles se trouvaient au bon endroit au bon moment aveec la bonne expérience rpofessionnelle. Dans mon cas personnel, j'ai trouvé plus vite que mon mari à chaque fois pour une unique raison: je suis utilisable dans n,importe quel bureau et pour pas cher (par rapport à quelqu'un qui a fait des études et qui veut être payé en conséquence). Un employeur sera toujours plus prudent à embaucher un décisionnaire qu'un commis (employé de bureau, secrétaire, etc). Et oui, au Canada (j'insiste, au CANADA,...) les femmes ont priorité par rapport aux hommes avec un profil équivalent. Une femme de minorité visible en fauteuil roulant aura LA priorité en face d'un homme blanc en bonne condition physique À CONDITION toutefois de présenter le même profil professionnel. J'ai une Amie conductrice d'engins lourds ici à Whitehorse, et la job qu'elle préfère c'est de déblayer la neige sur l'aéroport en hiver ! Le reste de l'équipe, c'est des hommes... qui ne lui rendent pas la vie bien plus facile, surtout en été. On pourrait peut-être faire une enquête sur le forum au sujet de l'emploi des femmes et des hommes (qui a trouvé en premier) ?

Je confirme : c'est possible mais on n'a pas le salaire ni la signature (car au Québec un ingénieur a un statut différent de la France et compte comme personne honorable qui certifie des copies conforme et des choses de ce style). Mon mari avait un salaire sensiblement le même qu'un ingénieur de l'Ordre parce qu'ils avaient proposé de lui payer les heures supplémentaires.

Non non, pas besoin d'être bilingue forcément. Seulement pour certains postes (comme le mien )

Pas la peine de t'énerver Eric, je ne dis pas que Granby est une ville bilingue, faut pas pousser non plus. Mon seul point est que les gens bilingues ont plus de chances de décrocher un boulot mieux payé, point à la ligne. Waterloo est environ 35-40% anglophone, mais dans la boîte où j'ai été l'assistante du président pendant 4 belles années, il n'y a qu'une dizaine d'anglophones qui ont du mal avec la langue de Molière dans une mer de pas loin de 100 francophone dont peu peuvent prétendre à parler couramment l'anglais. Jamais ce ne sera une condition d'embauche dans cette compagnie lorsqu'il s'agit d'une job pour travailler sur une machine. Mais dès que cette personne devient responsable d'autres personnes, un minimum d'anglais devient nécessaire au cas où il faudrait traiter avec un employé purement anglophone. La seule chose qu'on dit depuis le départ, c'est que la connaissance de l'anglais en plus du français est directement proportionnelle aux chances de se trouver un emploi mieux payé, rien d'autre. Qui a plus de cordes à son arc, a plus d'opportunités, c'est normal. Si les Français ou qui que ce soit d'autre pensent qu'ils ne doivent pas apprendre une autre langue que la leur, soit. Qu'ils en supportent les conséquences. C'est LEUR choix. Ici à Whitehorse, j'ai une Amie qui prend des cours d'anglais alors qu'elle est anglophone parce qu'elle pense qu'il y a toujours de la place pour s'améliorer et qu'elle veut plus tard viser un travail au bureau au lieu de continuer à opérer le chasse-neige et d'autres engins lourds. C'est son choix : elle veut quelque chose, donc elle s'engage et trouve le moyen d'apprendre ce qu'il faut pour augmenter ses chances de l'obtenir. Elle apprend aussi le français parce qu'elle a réussi à mettre ses deux jeunes enfants à l'école française alors qu'elle n'avait pas le droit... (pour les mêmes raisons qu'on ne peut pas mettre les enfants en école anglophone au Québec si on ne fait pas partie des ayant-droits). Elle a dû s'engager à apprendre le français sans aucun soutien financier pour qu'elle soit capable d'aider ses enfants avec leurs devoirs. La question selon moi n'est pas "qu'il faut" ou que "ce n'est pas utile", la question est de savoir ce qu'on VEUT. Et d'agir en conséquence. Rien ne va venir en se croisant les bras. On est en Amérique du Nord. On se bouge pour arriver à ce qu'on veut, on travaille à réaliser son rêve. Maintenant je ne puis que soutenir Sarmi en ce qui concerne la soit-disant désinformation des immigrants potentiels : avec l'internet, faut vraiment habiter sur la lune ou plus loin pour ne pas avoir accès à ce genre d'informations ! Faut arrêter de vivre dans une bulle. Le monde uniligue n'existe plus, quelle que soit la langue. Et ceux qui s'enrichissent à s'ouvrir vers d'autres langues et cultures, s'enrichissent d'une façon que personne ne peut leur prendre et qui a souvent une valeur pécunière de par le niveau salarial qu'ils arrivent à décrocher tôt ou tard. C'est le choix personnel de chacun. Et comme tout choix, faut assumer, c'est comme ça. Never mind...

Eric, notre ami Freddyquebec habite à Bromont, et c'est justement proche de Granby et pas très loin de Sherbrooke. J"ai habité à 10 km de là pendant 4 ans et 6 mois à Drummondville avant ça, et je confirme que l'anglais est SOUVENT demandé. Moi je suis trilingue et n'ai donc pas de problème à me trouver des jobs bien payées, mais c'est connu que la moyenne des immigrants de France ou autres pays francophones viennent au Québec (et non au ROC) parce qu'ils peuvent évoluer 100% dans leur langue maternelle... alors que la réalité d'aujourd'hui n'est pas vraiment cela.

Va te promener sur www.cyperpresse.ca - tu vas trouver quels journaux couvrent quel secteur : Le Soleil pour Sherbrooke et région, La Voix de l'Est vers Granby par exemple. Le samedi, regarde les publisacs avec leur petit journal gratuit. Amicalement

Quelle émotion ! MERCIIIII à vous tous me me souhaiter mon anniversaire ! Comme mon mari est au Québec, je ne fête pas maintenant, mais gare à son retour dans 15 jours !!!

Moi, je suis à Whitehorse au Yukon depuis quasiment une année (14 septembre).

Je n'ai qu'un mot à dire : FELICITATIONS !!! Quant à ton français, il me semble qu'il est déjà très bon, alors pas d'angoisse de ce côté-là va !

Justement, j'y pensais, Fortsympa... Quand Leslie sera avec nous, on va s'organiser un ti quelque chose avec Kroston, Florence et Leslie. A suivre...

Jamais je n'aurais cru que nous serions tant de "forumistes" à venir vivre au Yukon... C'est incroyable ! Au moins, il y aura des témoignages très différents sur ce bout du Canada souvent oublié voire inconnu... Viens t'en, Leslie, on t'attend avec ton chum ! Bises ! Maman Yuki

Si ce n'était pas en hiver (ben oui, en novembre, c'est l'hiver dans les Rocheuses de la Colombie Britannique du Nord), la solution serait U-Haul : ils louent le gros camion 26 ou 27 p3 pour quelque chose comme 4 500 - 5 000 $, à laisser au Yukon (donc trajet aller simple), pour un chargement de 3 000 kg. Pas besoin de permis de camion. On a environ 10-12 jours pour faire les 6 000 km. A deux, c'est facile. Par déménageur professionnel, on aurait pu TOUT déménager en une seule fois pour environ le double, ce qui nous arrive maintenant de toute façon puisqu'on doit retourner au Québec chercher notre 2e tranche de 3 000 kg la semaine prochaine... Le mieux c'est de contacter les entreprises que je t'ai données en MP d'abord, puis va voir s'il y en a d'autres sur MTL qui font de la pub dans ce sens. De toute façon, ils iront tous d'abord à Edmonton, et de là ils ont d'autres options. Fais faire plusieurs devis, ne serait-ce que pour connaître ton volume et poids de marchandises à transporter. Je continue mes recherches sur Edmonton, on ne sait jamais ! Bises ! Monika

Yep, le coût de la vie est environ 10% plus élevé qu'au Québec, et le logement BEAUCOUP plus élevé qu'au Québec (mais inclus dans le 10%). Et ici les salaires les plus bas ne sont pas à 7 $ mais plutôt 10/12 - beaucoup de colocations parmi les jeunes et les moins jeunes, célibataires principalement. Quant à la culture et la vie nocturne, côté culture c'est tellement riche en tout temps qu'on ne peut même pas tout voir ! Vie nocture, je ne sais pas trop car en tant que mère de famille ben tranquille, je n'ai pas l'occasion (ni l'envie d'ailleurs, ça n'a jamais faity partie de ma vie les bars etc) de juger. Et je n'ai aucune idée de ce qui se passe à Yellowknife. Le Yukon c'est superchouette pour voir grandir ses enfants si on aime la vie sans "chichis", l'absence de hauts talons et l'esprit pionnier et solidarité. La vie ici, c'est relativement simple, avec juste un Wal-Mart, un Canadian Tire et un grand supermarché et deux moyens. Le sport s'écrit avec un "S" majuscule tout au long de l'année. Idem pour Culture, Fêtes de tout genre, Education, Bénévolat, Politesse, Priorité aux Piétons en tout temps et partout,... Voilà

Bon, finalement je sais où je pourrais te trouver des infos mais ça va alelr à mardi : à la garderie du petit cheval blanc, il y a une dame qui esta rrivée de Yellowknife l'année passée. Sauf si je la croise en ville aujourd'hui ou demain (lundi férié au Yukon), je vais pouvoir t'en dire plus mardi. Et si je ne me trompe pas, elle bossait à la garderie francophone là-bas, mais je ne suis pas 100% certaine. Ce que je sais c'est que les salaires ne sont pas superbes en milieu de petite enfance, mais ça c'est le cas n'importe où. Et s'ils sont si désespérés de trouver quelqu'un, peut-être qu'ils vont y mettre le prix ? Prends l'entrevue, et pose toutes les questions qui te viennent. Surtout ne te gêne pas ! Puis surfe un max sur l'internet au sujet de Yellowknife en TNO. Je te reviens dès que j'ai quelque chose ! A mardi ! Monika

Il a une scie à chaîne Gilles ? Bon OK, je t'apelle sous peu ! Monika

Ben oui, c'est TRES cher par ici. Mais les salaires sont pas mal plus élevés aussi. Faut pas oublier que Whitehorse est la capitale... et bien évidemment, à Faro par exemple, à 350 km au nord, on peut acheter de belles maisons avec 4-5 chambres à coucher pour 45,000 $ et moins ... MAIS il n'y a que 400 habitants et pas de boulot ! Mais c'est un village extrêmement dynamique et ils font tout pour attirer des familles (j'y suis allée en avril pour le boulot, et la directrice de l'école me demandait l'âge de mes enfants pour voir s'il y avait un intérêt à me convaincre de venir habiter à Faro...). Donc je confirme ton impression peanut, c'est effectivement peu dispendieux dans la brousse et aussi plus loin de ce géant pôle de 22,000 habitants (ben quoi, par rapport à 30,000 au total dans tout le Yukon, c'est GRAND ). On a accepté de payer 130,000 $ pour ces 10 acres (4 hectares = approx 40,000 m2) de terrain (ils en voulaient 125,000 $ pour 7 acres initialement). Dans un an, je pourrai vous dire le coût du matériel de construction etc. Et oui, B & B en vue sérieusement cette fois-ci - reste "seulement" à bâtir maintenant ! Monika

Ah que cest compliqué que de se trouver un coin ici au Yukon ! Quand je suis arrivée ici en septembre 2004, jai eu la chance incroyable de trouver tout de suite une belle maison jumelée à louer, et ceux qui veulent acheter une maison « en ville » nauront aucune difficulté (sauf quici les prix sont très différents du Québec, et cest quasiment impossible de trouver une maison avec deux chambres à coucher non jumelée au-dessous de 200,000 $...) sauf peut-être celle darriver trop tard ! Les maisons ici se vendent comme des petits pains chauds, même celles au-dessus de ce seuil de 200,000 $. Mais nous, on voulait un terrain de plusieurs acres, voire hectares et surtout construire la maison nous-mêmes. Et là, la désillusion est venue très vite : il ny a PAS de terrains de cette taille à vendre. Ni à Whitehorse ni proche de la ville. Et moi, je ne peux pas concevoir habiter à 100 km et faire cette distance matin et soir (je ne vois pas bien dans le noir, je ne veux pas gaspiller mes sous en frais de voiture, et je ne veux pas non plus que nos enfants passent trop de temps dans lautobus scolaire). Alors on a fini par se décider pour un terrain dans le développement où nous habitons, et comme il est grand, il ny a pas grand monde qui en veut certainement à cause dune contrainte de construction qui est de taille : le terrain de 1,100 m2 est lié à une obligation de construction de 140 m2 au-dessus du sol, soit, avec le sous-sol, on se retrouve avec une baraque de 280m2 !!! Le terrain était vendu à 65,000 $ et son emplacement très sympa (vue imprenable sur les montagnes, exposé sud comme on voulait, et au bord de la forêt), mais au bord du « lotissement » aussi. On avait 60 jours pour revenir sur notre décision dachat, et comme cest lhabitude ici quand on achète un terrain auprès du Gouvernement du Yukon, on ne devait payer que 20% de sa valeur (+ TPS sur la valeur totale et 2,500 $ pour la Ville pour raccord aux égouts). Alors en juin et juillet, on a poursuivi notre chasse au terrain de nos rêves Dabord il y a eu une loterie (tirage au sort) pour 2 terres agricoles de 60,000 m2 chacune. Mais au moment de remettre la candidature, nous avons vu quil fallait être résident du Yukon depuis 12 mois ou plus. OK, on retire notre candidature. Soupir Le principe des terres agricoles ainsi obtenues du Gouvernement cest de payer 20% de la valeur marchande qui dans ce cas aurait été de 50,000 $ donc on aurait payé 10,000 $. Puis dans les 5 ans à venir, faut investir le double du restant de la valeur marchande : 40,000 x 2 = 80,000 $. Et comme investissement, ils comptent un max de 10,000 $ pour la maison dhabitation, 18 $ par m2 de chaque serre, 15$ (je crois) par m2 dun atelier, tant par m2 de déboisement, tant par mètre linéaire de clôture, ils tiennent aussi compte de la mains duvre. Bref, pour nous il aurait été facile datteindre lobjectif de 80,000 $ dinvestissement, et on aurait probablement pu obtenir le titre de propriété avant le délai max de 5 ans. Cependant, ceux qui ny arrivent pas, on leur enlève leur terre et elle est remise en loterie. Et daprès ce que lon nous a dit, ils ne sont pas « chiens » puisque sils voient que les gens font des efforts sérieux pour y arriver, ils vont avoir une prolongation par exemple. Mais bon, on ne peut pas y prétendre avant mi-septembre prochain, et la loterie a eu lieu en juillet. Alors on nous a dit et confirmé quon pouvait aussi, comme dans le temps, définir une terre et la réclamer au Gouvernement (moyennant paiement) soit agricole (pas avant septembre pour nous) soit « résidence en campagne ». Une autre famille de 4 et nous sommes donc partis dans les bois un samedi matin, accompagnés dun ami avec un GPS, et trois gros chiens avec nous. Ben quoi, on ne se balade pas dans les bois comme ça ici animaux sauvages obligent ! On a attaché des rubans oranges aux coins des deux terres boisées de 60,000 m2 chacune, et le copain avec son GPS a enregistré tout ça en plus de la position des poteaux électriques le long du chemin. On sy voyait déjà Mais un peu plus tard, on nous a confirmé que les gens qui habitent alentours ne veulent pas de développements nouveaux et garder jalousement pour eux cette paix quils refusent à dautres maintenant. Donc on a laissé tomber cette idée. Et là, surprise, une nouvelle loterie était annoncée pour des terrains dans le quartier où nous habitons, et quelques-uns aussi grands que celui que nous avions acheté mais avec une contrainte de taille de construction bien moindre ! Et pour cette loterie-là, pas la peine dêtre résident de 12 mois ou plus. Alors on a redonné le terrain que nous avions déjà acheté, et on sest porté candidats pour une des 39 parcelles en loterie (on indique ses préférences dans lordre, et si on a de la chance, personne na encore « gagné » le terrain convoité en premier). On était presque désespérés de ne pas avoir de terrain, et les 5 premiers choix que nous avions indiqués étaient même de meilleurs terrains que celui que nous venions dabandonner. Puis, lundi de la semaine passée, je suis allée sur mls.ca une fois de plus, et rien de nouveau. Ne me demandez pas pourquoi, mais mardi matin, jy suis retournée, et là, une nouvelle annonce qui disait « Land ! Land ! Land ! » et 7 acres et pas loin de la ville. Hm. Je me demandais pourquoi notre agente immo ne nous en avait pas parlé. Mon mari la appelée, et on a appris que cétait une terrain bizarre de 60 m de large sur presque 500 m de long. Une piste datterrissage quoi. Mais on a demandé à voir quand même, et on a fini par trouver une idée : comme la propriété totale est de 23 acres, on voudrait demander 10 au lieu de 7 pour le même prix, et changer la disposition du terrain en forme de « drapeau avec bâton » au lieu de la piste datterrissage. Plus tard dans la soirée de ce mardi, on a appelé notre agente pour lui dire quon voulait faire une offre. Le lendemain, on a fait notre offre, avec un dessins très technique à lappui que Pascal avait fait le mardi soir, pour expliquer pourquoi on voulait le découpage comme ça et pas autrement. En quelques heures, il y a eu contre-proposition que nous avons acceptée (ils nous ont demandé 5,000 $ de plus pour les 3 acres de plus). Alors on a retiré notre candidature pour la loterie « en ville » parce que là, on a maintenant un terrain de 40,000 m2 à 23 km de mon bureau et à 6 km dune piscine de sources chaudes. On ne peut pas commencer tout de suite avec les travaux car le géomètre doit encore soumettre cette subdivision du terrain des vendeurs, et ça prend entre 60 et 90 jours. Probablement que les vendeurs vont nous permettre de commencer à déboiser pour le chemin et la maison moyennant paiement de 30% (en fiducie, pas à eux), et avec un peu (beaucoup !) de chance, on pourra déménager juste avant lhiver. Malheureusement, la maison au Québec nest toujours pas vendue ce qui ne facilite pas vraiment les choses mais ne les rend pas impossibles non plus. Nous ne faisons pas construire parce que cest Pascal lui-même qui va le faire, et donc le coût sera bien moindre et le temps de construction certainement plus long aussi ! Avec 40,000 m2 on a de beaux jours devant nous. Une maison, une serre, un garage, un atelier, une petite grange pour la vache et le poney, un poulailler On ne va pas sennuyer de sitôt ! Mais dabord, il faut aiguiser la scie à chaîne pour se faire un chemin (env. 200 m) et dégager lemplacement de la maison etc. Laventure yukonnaise va commencer pour de vrai, yeehaa ! Voilà les dernières de Yukonika !

Bonne route Colonel, et à très bientôt au Québec (octobre si tout va bien). Il en faut du courage pour remettre cap sur une autre destination, mais nous avons fait la même chose l'année passée (en sens inverse), et c'est une belle expérience que de se remettre en question comme vous le faites. Quant à la vie en communauté francophone, nous on ne la prend que partiellement mais nous sommes plus bilingues que vous ce qui nous rend les choses plus faciles. Mais je ne puis que confirmer pour la énième fois que l'on peut tout à fait faire sa vie en français ici, quoi qu'en disent les gens qui vivent loin d'ici et pensent le contraire. Si on n'a pas l'opportunité par le boulot ou l'école par exemple, de connnaître des anglophones, on se fait enfermer dans le "village de Yukonix"! Et comme toi, Colonel, il n'en est absolument pas question pour nous... Avec la petite différence que moi, oui, j'aime partager certaines choses de notre vie en communauté mais pas spécialement linguistique. Moi, j'aurais plutôt tendance à dire que nous faisons notre part dans la communauté yukonnaise en général, comme par exemple participer activement à la levée de fonds pour aider les parents à faibles revenus à aller voir leurs enfants hospitaliés longue durée à l'hôpital d'enfants à Vancouver (pour ceux d'entre vous qui ne savent pas : mon fils Antoine (8 ans) et moi avons fait don de nos cheveux pour la cause le 1er juillet dernier). Ou aider une dame âgée à oublier sa solitude en allant la voir de temps à autre selon un planning mis sur pied toutes les semaines par le curé francophone. Ou donner un coup de main à la bibliothèque municipale. Bah, je m'égare. Bon vent, cher Colonel, et je suis certaine que où que tu ailles, tu vas finir par trouver ton petit coin, toi aussi ! Yuki