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naomi a reçu une réaction de Tylerhammond dans voyage en france avec un permis post etude
Bonsoir,
C'est marqué sur le site du Consulat général de France à Montréal : https://montreal.consulfrance.org/COVID-19-Informations-sur-les-mesures-a-l-arrivee-en-Fran
Pour votre arrivée en France, vous devrez compléter et avoir sur vous 2 documents, en plus des documents habituels de voyage :
Une attestation de déplacement international dérogatoire vers la France métropolitaine. Cette attestation est à présenter aux compagnies de transport avant l’utilisation du titre de transport et aux autorités en charge du contrôle aux frontières (liaisons aériennes, maritimes, terrestres, dont les liaisons ferroviaires). Une déclaration sur l’honneur que vous ne présentez pas de symptômes de la COVID-19. Ces documents sont téléchargeables en français et en anglais sur le site du Ministère de l’intérieur
De plus, selon votre lieu de départ, si vous avez plus de 11 ans vous serez soumis à une obligation de test avant d’embarquer ou lors de votre arrivée :
A. Afrique du Sud, Algérie, Bahreïn, Chine, Equateur, Emirats arabes unis, Etats-Unis, Irak, Iran, Israël, Liban, Maroc, Panama, RDC, Turquie, Russie, Ukraine et Zimbabwe :
vous devrez présenter un résultat de test PCR négatif, réalisé moins de 72 heures avant le départ, avant l’embarquement. Vous ne pourrez pas embarquer si vous ne pouvez pas présenter ce document.
B. Si vous venez d’un autre pays, il vous est fortement recommandé de présenter un résultat de test négatif, réalisé moins de 72 heures avant le départ, lors de votre arrivée en France. Si vous n’avez pas ce résultat, vous serez soumis à un test à l’aéroport d’arrivée
Dans tous les cas les restrictions habituelles de voyage s’appliquent (visa, durée de séjour, etc).
Les documents autorisant le séjour en France qui auraient expiré entre le 16 mars 2020 et le 15 juin 2020 ont par ailleurs été prorogés pour une durée de 6 mois.
Attention, d’autres règles s’appliquent aux voyages vers et depuis les territoires d’Outre-mer français.
Pour plus d’information, consultez le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
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naomi a réagi à Cèdre dans Mon premier (court) bilan au Québec
Salut la compagnie,
Ça fait maintenant un mois et 10 jours qu’on a posé nos valises à Sherbrooke, l’heure pour moi de vous partager mon premier (micro) bilan. Certes la période est très courte, mais ce n’est pas la taille de l’expérience qui compte, c’est ce qu’on en fait 😉
Disons-le d’emblée, on en a tellement fait durant cette période que j’ai l’impression que ça fait un an qu’on vit ici. Pour rappel, nous partons du 0 absolu. Nous sommes arrivés dans un appartement entièrement vide, qu’il a fallu meubler de A à Z, électros inclus. De fait, nous avons dû dormir dans un AirBnb durant 3 jours. Je vous laisse imaginer la fatigue (mes filles ressemblaient à des enfants de 65 ans les premiers jours), entre le décalage horaire, le magasinage des items sur market place (heureusement que j'avais loué un RAM), etc… mais on gardait les yeux ouverts, malgré la fatigue, émerveillés par toutes ces choses nouvelles qu’on découvrait.
Même si parfois le style pourrait le laisser penser, je ne fais aucune généralité ici, il ne s’agit que de mon ressenti, celui d’un français qui s’est installé à Sherbrooke. J’entends bien que selon son origine ou l’endroit où l’on s’est installé, les expériences peuvent être très différentes. Pis encore une fois, je suis encore un nouveau-né, donc c'est vraiment un ressenti à chaud. Il évoluera forcément, quelle que soit la direction qu'il prendra.
Bref, voici mon premier bilan, que j’ai segmenté en différents thèmes :
Le travail : Tout a été incroyablement facile pour nous. J’ai trouvé du travail 3 jours avant de prendre l’avion, lors d’un entretien en visio, pour une offre d’emploi que j’avais trouvée sur Linkedin. Pour mon épouse, elle a trouvé 1 semaine après être arrivée, et travaillait la semaine suivante. Si nous ne sommes pas encore exactement dans nos domaines de prédilection, il y a, notamment pour ma part, une incroyable opportunité d’évolution qui pourrait m’amener à occuper le meilleur poste de ma carrière. Et c’est plutôt bien parti. Les relations au travail sont bonnes, j’aime beaucoup ce côté beaucoup moins vertical qui existe ici dans les relations managériales, en comparaison avec la France. Je ne suis pas naïf, la contrepartie est que le marché est ultra flexible, et si une entreprise souhaite se séparer d’un salarié, ça peut aller très vite. Mais ça reste agréable.
Le coût de la vie : C’est pas mal cher (pardon, dispendieux 😊), mais si on fait attention, on peut avoir de belles opportunités, notamment concernant l’épicerie. Les autos sont certes moins chères qu’en France, mais il y a des frais ici que nous n’avions pas au pays (immatriculation et permis à payer tous les ans, pneus hiver/été). Et les assurances sont méga chères, surtout pour les nouveaux arrivants. Les vêtements sont généralement assez accessibles, et je pense même qu’il y a de meilleurs opportunités ici qu’en France, surtout concernant les marques américaines (Nike, Adidas…). Au final, je dirai que si la vie est chère, elle l’était également devenue en France, donc je ne rencontre pas l’enfer qu’on m’avait annoncé. Ou en tous cas j’y étais préparé.
Les québécois : Je reconnais que c’est vraiment très court pour émettre un avis définitif, et il y a évidemment encore pas mal de choses qui doivent m’échapper. Cela étant dit, en me basant sur ce que j’ai vu, le québécois est globalement de meilleure humeur, et surtout plus positif que le français. Bon, vous me direz, c’est vraiiiiiiiiment pas compliqué là… c’est agréable, surtout lorsqu’on arrive de ronchonland 😁
Je ne peux pas dire que l’on se soit réellement fait des amis québécois pour le moment, plutôt des connaissances. Nous fréquentons des français et des latinos pour le moment. On sent que c’est un peu plus long avec les autochtones avant de lier de vrais liens. Mais ça viendra j'en suis sûr.
Concernant la mentalité globale du pays, je me rends compte qu’il existe 2 Québecs : Celui de Montréal, et tout le reste. Les québécois, d’une manière générale, ne semblent pas porter la plus grosse métropole de la province dans leurs cœurs.
Concernant le politiquement correct, je m’attendais vraiment à atterrir à wokeland, mais il n’en est rien. Les gens sont globalement plutôt respectueux des minorités, mais sans tomber non plus dans le militantisme débile et ses dérives, ce que je m’attendais à expérimenter. Mais ça doit plutôt être sur Montréal et les grandes métropoles Canadiennes j’imagine.
En parlant de politiquement correct, le québécois est à des centaines de lieues de ce que j’imaginais à ce niveau. Je me souviens avoir lu sur ce forum un membre qui disait que bien souvent le québécois osait dire tout haut ce que le français avait honte de penser tout bas. Ben je l’ai vécu et ça décoiffe 🤣. Ca donne un côté vraiment authentique et j'aime ça.
En tant que français justement, je reçois un accueil global plutôt amical. C’est assez drôle de se chambrer au travail sur nos différences culturelles, de vocabulaire (je ne le dirai jamais assez : le soccer n’existe pas), ou encore de prononciation. C’est marrant, lorsque l’on a vécu toute sa vie en France, de se faire chambrer sur son accent (ils m’imitent même les enflures 😅).
La nourriture : On ne va pas se mentir, c’est clairement le seul point noir (jusqu’ici en tous cas). La culture culinaire, qu’on peut avoir en Europe (je pense à la France, la Belgique, l’Espagne, le Portugal et l’Italie, pour ne citer que les pays que je connais), s’est échouée sur les plages du littoral Nord-américain comme une vieille baleine en fin de vie. J’exagère un peu car Il existe vraiment de bons produits et des producteurs locaux, si on cherche bien, même si ça peut grimper assez vite. Non, le scandale réside dans les grandes surfaces, dans lesquelles une bonne partie de ce qui y est trouvé est catastrophique. Au début, nous achetions sans trop y prêter attention, mais lorsqu’on s’est penché dessus… produits saturés en graisse, en sodium, en sucre, et surtout des additifs qui pour certains sont tellement à risque qu’ils sont carrément interdits en Europe. Je ne dis pas qu’on a systématiquement du premium en France, hein, on s’entend. Mais enfin, si je dois faire une moyenne, c’est quand même pas si pire en comparaison d’ici. Depuis, on a téléchargé une application qui nous permet d’être bien plus vigilants.
Et que dire de la dernière réponse que j’ai obtenue lorsque j’ai demandé à des collègues de travail où était la meilleure pizzeria de Sherbrooke (réponse : Domino’s…).
L'école: Là encore, expérience très courte, mais je peux déjà tirer un petit bilan. Mes filles (12 et 8 ans) sont simplement heureuses. Elles préfèrent largement le système et la relation au professeur d'ici. Elles se sont très rapidement fait de nouveaux amis. Avec ma femme, on respire beaucoup face à ça, car c'était vraiment une de nos grandes craintes en venant ici. Elles s'éclatent, tout simplement.
Seul point négatif, (et je vais faire bondir @jimmy 😬) : le niveau d'anglais. Je m'attendais vraiment à un meilleur niveau. Alors certes, ma grande, qui vient de rentrer en secondaire, était dans un collège privé en France, avec une option d'anglais renforcé. Mais quand même, je ne m'attendais pas à ce qu'elle trouve le niveau trop facile. C'est une petite déception pour moi (et pour elle aussi), je pensais qu'en public il était possible d'atteindre un bon niveau sur un cursus classique. ça prendra des cours particuliers si on veut qu'elles deviennent bilingues.
Sherbrooke et l'Estrie: Je ne suis pas loin d'avoir gardé le meilleur pour la fin. Cette ville est simplement ce que je voulais vivre. Elle est gigantesque (plus de 3 fois la superficie de Paris), tout en n'ayant que 180000 habitants. En résulte une densité assez faible. C'est bien simple, je me suis vu traverser des forêts, des no man's land, entre 2 quartiers, tout en réalisant que j'ai toujours techniquement dans la ville. C'est comme si on avait pris une ville, on l'avait étirée au max, et on l'avait placée au milieu d'une gigantesque forêt. Je ne saurais pas l'expliquer autrement.
Les habitants y sont tellement détendus du string que j'ai dû entendre le klaxon 2 ou 3 fois depuis que je suis arrivé.
La région de l'Estrie est sublime également. Entre Magog, Coaticook, les balades dans les vergers, dans les gorges, le mon Orford il y a vraiment pas mal à faire pour les amoureux de la nature comme nous.
Vous l’aurez compris, le seul gros défaut que j’ai trouvé pour le moment vient de la nourriture en grande surface. Mais je suis conscient que je viens d’arriver, je suis encore en lune de miel là. Pis j’ai pas encore vécu l’hiver certains diront 😅.
M’enfin, le Québec, c’est quand même pas mal ce que j’en attendais. Je pourrais bien finir par m’y habituer, d’autant que nous venons de devenir officiellement résidents permanents (depuis hier)…
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naomi a réagi à PowerRanger dans Elles ont quitté la France pour enseigner au Canada : "On m’a proposé un salaire 3 fois supérieur"
Magnifique, ce genre d'articles. Ça fait rêver, mais ce n'est pas la réalité. Quand des enseignants français tentent d'intégrer les districts scolaires francophones, mais qu'ils ne sont pas assez acadiens pour enseigner. Alors que les mêmes québécois qui sont dénigrés dans l'article sont pris (ils ne sont pas non plus acadiens).
Par contre, ces mêmes français sont pris dans les districts anglophones avec beaucoup moins de problèmes. Mais, ce n'est pas simple pour autant.
Parmi les personnes de l'article, pas certain que ce soit non plus une référence...
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naomi a réagi à QCmonCA dans Jeux de Paris vu par un Québécois!
C'est normal c'est un avis clair et net
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naomi a réagi à valerie flamin dans 12 ans déjà ... ça passe vite
Bonjour à tous,
Je vois et lis beaucoup de témoignages d'expatriés qui repartent en France après seulement 3, 4, voire 10 ans pour des raisons plus ou moins bonnes, qui leur sont propres.
Ce n'est pas mon cas. Malgré les épreuves que j'ai pu vivre au quotidien et que je continuerai à affronter, ma vie en France est loin derrière moi. Même si j'apprécie y retourner pour de trop courtes vacances et passer du temps avec mes parents, au fil du temps, mes quelques rares amis ne le sont plus, et ce n'est pas plus mal.
Récapitulatif :
- Arrivée le 25 mars 2012 avec un PVT à 29 ans
- 9 mars 2015 : obtention de la résidence permanente
- Septembre 2019 : convocation pour passer l'examen de citoyenneté
- 24 octobre 2019 : examen de citoyenneté (20/20)
- 27 janvier 2020 : cérémonie de citoyenneté
Retour en France :
- Mars 2014 (11 jours)
- Octobre 2015 (3 semaines)
- Octobre 2022 (3 semaines)
- Septembre 2023 (15 jours)
J'ai passé 5 ans à Montréal (HOMA) avant de déménager le 7 juillet 2017 à Trois-Rivières. J'ai changé 3 fois de boulot, été virée deux fois, démissionné une fois, et depuis avril 2024, j'ai enfin un emploi où je me sens bien, où je peux m'épanouir et déployer mes ailes en tant que cuisinière et pâtissière, après 9 mois d'une longue traversée du désert. Ce que la France m'a "volé", le Québec me l'a rendu. Ici, je me sens moi-même, je vis. En France, je me regardais vivre (survivre). Quand je suis arrivée il y a 12 ans à l'aéroport de Québec, j'ai "enlevé" un manteau de misère parce qu'un certain petit homme a dit : "La France, on l'aime ou on la quitte." Donc je l'ai quittée pour continuer à l'aimer, et je me sens moins étrangère ici que dans mon propre pays.
Négatif :
- Mauvaise nourriture ou compliquée à trouver de bonne qualité. Beaucoup trop de malbouffe très américaine, et la bonne qualité se paie très cher, donc pas facile de bien se nourrir, manque de raffinement, de variété. Vu que c'est mon métier, c'est sûr que je suis exigeante.
- Loyers de plus en plus chers, surtout depuis 2020. Pourtant, les murs de mon appart ne s'écartent pas.
- Rare de se faire de vrais amis. Beaucoup de connaissances qui finissent par tomber dans l'oubli, même au travail, surtout quand on change de place. Finalement, les collègues de boulot restent des collègues.
- Les transports à Trois-Rivières sont horribles, rares en semaine, voire inexistants le week-end. Trop cher pour me payer une voiture et je garde mon salaire pour les billets d'avion.
- Les appartements sont très mal insonorisés (mais ça doit être partout, ça l'était déjà à Montréal).
- Certains appels médicaux ou autres deviennent de plus en plus compliqués et pas toujours accessibles.
Positif :
- J'ai eu la "chance" d'avoir un docteur de famille après deux ans d'attente, je n'en avais jamais eu à Montréal.
- Même au centre-ville de Trois-Rivières, c'est calme la plupart du temps, sauf lors des sorties de bars où ça crie comme si les jeunes se croyaient seuls au monde.
- J'ai fini par m'y habituer. Ça a été long, mais les hivers ne sont pas si pires. Je redoute seulement le verglas, surtout après une grosse chute qui m'a coûté 9 mois d'arrêt et des ligaments aplatis.
- La facilité à quitter un emploi et les aides pour en retrouver rapidement.
- Me sentir en sécurité, ne plus avoir peur de marcher seule dans la rue, ne pas me faire regarder de travers, même si les "cons" sont partout.
- L'eau gratuite ! Surtout avec le nombre de douches que je prends l'été.
- Livraison de l'épicerie à ma porte, sans voiture ça prend tout son sens.
- Beaucoup de commerces, de restaurants, de parcs ou de cinémas accessibles à pied (dans mon village en France, sans voiture, on ne fait pas grand-chose).
J'ai eu quelques aventures avec des Québécois, mais rien de sérieux, donc pour l'instant, j'attends de voir pour la suite.
Bilan : assez mitigé, mais rien n'est parfait. Quand je suis partie de France, il n'y avait jamais eu d'attentat. Un mois après mon départ, j'ai appris que l'école maternelle où mon patron livrait le pain avait été victime d'une fusillade et que dans la même année, la boulangerie avait été braquée au fusil. Je préfère garder et m'accrocher aux bons souvenirs parce qu'il y en aura d'autres. Obtenir la citoyenneté a été l'un des plus beaux jours de ma vie et un soulagement. Maintenant, je vais en France en tant que touriste canadienne. J'y retourne l'an prochain, trop compliqué cette année et pas assez d'argent non plus.
Un conseil à ceux qui m'ont lue : ne perdez pas espoir. Même si vous décidez de retourner en France, ne considérez pas cela comme un échec, bien au contraire, comme une très belle expérience de vie. Accrochez-vous à vos rêves, ils valent la peine d'être vécus. J'en suis le bon exemple à bientôt 42 ans.
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naomi a reçu une réaction de qwintine dans L’acteur canadien Donald Sutherland est mort
Pour les connaisseurs. 😀
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naomi a réagi à PowerRanger dans Problème de rétention NB
C'est la distinction entre les besoins réels et la contrainte des ordres ou des professions. Le ministère n'est pas responsable de la gestion des métiers mais de promouvoir une province. Après quand on se lance là-dedans, il faut faire ses devoirs. Et aussi écouter les immigrants qui partagent leurs difficultés et ne pas penser que c'est une exception. Car combien refusent les vrais conseils négatifs pour un hypothétique positif?
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naomi a réagi à qwintine dans Témoignage retour en France après 12 ans au Québec
Wow plutôt intense comme réaction. C'est vraiment interpellant. Pourquoi après 11 ans rester ici et ne pas partir ailleurs si cela vous rend malheureuse à ce point ?
Dans la pratique, les gens ont bien plus de congés, facilement 6 semaines plus jours fériés.
Entre les semaines négociées ou offertes en plus par les employeurs, les banques d'heures supplémentaires, les congés sans soldes, les congés maladies à prendre, les congés pour raison personnelle à prendre, les fermetures entre 25 décembre et 1er janvier. Ça en fait du congé en titi.
Pas pour rien que les gens (la classe moyenne) ici ont plein de loisirs (ils arrêtent pas) et voyagent beaucoup. Bon d'accord, le prix à payer est souvent un fort endettement (le plus élevé d'Amérique du Nord).
Les gens veulent tout en même temps, une job cool et consommer à outrance et tout de suite.
En résumé, au Québec, on travaille pour vivre ! Pas comme en Europe ou au USA ou on vit pour travailler.
Même si c'est le cas dans pas loin de 50% des emplois où il y a de bons congés. Il faut être honnête, des jobines, des emplois au Tim, c'est pas aussi hot pour les congés. Mais ce sont des tremplins ou parachutes, c'est flexible et pas si mal payé pour rebondir, se propulser et apprendre. Ils tombent quand même à point pour pouvoir travailler !
Pour ce qui est de choisir entre avoir du fun et se taper la "corvée famille en Europe et ses coûts exorbitants", rappelez vous que c'est votre choix (on peut pas avoir le beure, l'argent du beure et le sourire de la crémière), il faut s'autoriser des compromis et pensez que c'est également votre sentiment de culpabilité au dessus duquel vous ne parvenez pas à passez au dessus.
Vos anciens amis et famille, s'ils veulent vous voir, rien ne les empêche de venir aussi icite en vacances. Ils sont aussi responsable d'entrernir le "lien" qui vous "unis".
Mais bon, on sait pourquoi ils viennent jamais, pour beaucoup, le Québec c'est pas hot pantoute et ils préfèrent aller en Espagne, Grèce où sur la côte d'Azure.
C'est là qu'on voit que tout le monde s'investit pas dans une relation.
Ah oui, pensez-y bien à ceci pour envisager les choses autrement : quand vous allez les voir, ils font peu de compromis et sont bien souvent peu flexibles pour vous voir, c'est vous qui devez composer avec leur "contraintes" qu'ils ne veulent pas adoucir, vous les déranger dans leur petite routine réconfortante qui n'aime pas le changement. Et pourtant c'est vous qui faites l'effort (temps et finances) de venir les voir.
À méditer
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naomi a réagi à Ajer123 dans Témoignage retour en France il y a deux mois et démarches – procédures - difficultés
Témoignage retour en France il y a deux mois et démarches – procédures - difficultés.
Pour les curieux qui ont gout de suivre mon aventure « retour en France » suite à mon témoignage posté sur le site il y un mois de ça intitulé : « Témoignage retour en France après 12 ans au Québec »
voici le lien : https://www.immigrer.com/temoignage-retour-en-france-apres-12-ans-au-quebec/
Je tenais à faire un petit témoignage quelques mois après mon installation de nouveau en France en novembre 2023.
Tout d’abord, j’aimerais dire que ma situation était des plus simples car je suis célibataire et sans enfant. J’avais aussi liquidé toutes mes possessions au Québec avant mon départ puisque je préparais celui-ci depuis déjà fin 2022. Je suis donc rentrée avec 4 valises et 2 sacs à dos.
Le timing du changement de résidence fiscal: pour toute personne voulant sauter le pas, je dirai que le timing est à considérer pour simplifier vos démarches. J’avais donc opté pour avoir et déclarer des revenus seulement dans un des pays en 2023, le Canada. Donc ma déclaration de revenus 2023 sera uniquement faite au canada. Pour les impôts français, après les avoir contacté, voici l’info fournie : Au vu des éléments indiqués, vous devrez, en avril/mai 2024 nous transmettre via cette messagerie sécurisée, une déclaration 2042NR (millésime 2024) en indiquant votre adresse au 01/01/2024 ainsi que la date de votre retour en France. Vous n'aurez pas de revenus à indiquer puisque vous n'avez pas perçu de revenus étranger ou français depuis votre retour en France. »
La santé : J’ai eu la malheureuse chance de devoir aller à l’hôpital avant d’être couverte par la sécurité sociale française (le transfert RAMQ-CPAM n’étant pas encore fait). Même en n’ayant pas la carte vitale, j’ai été considérée comme n’importe quel individu et ai eu accès à des soins. Je n’ai pas eu à avancer les frais non plus (la facture est envoyée par la suite et à payer sous 2 mois).
J’ai passé 3h au total a l’hôpital : rentrée à 22h, pris en charge à 22h20 par l’infirmière (prises des infos de base tension, palpitations etc., prise de sang), 23h15 par le médecin qui m’explique la suite de la procédure, 23h30 réception des résultats de la prise de sang, 0h15 passage au scan, 0h45 le médecin revient avec les résultats, le traitement et me donne les papiers de sortie.
Honnêtement je m’attendais à y passer la nuit. Une chose est sure, je suis surprise dans le bon sens de l’efficacité de l’hôpital public. Malgré les plaintes de beaucoup de français, c’est une situation qu’on ne voit jamais vraiment au Québec. Par contre, j’étais dans un hôpital de province et non à Paris ou à Lyon. Peut-être cela fait une grande différence.
Facture totale remboursée 100% par mon assurance privé : 190€ soit 280CAD (compris analyse complète de sang, 3 transfusions, scan, et suivi médecin et infirmière).
Deux conseils pendant cette période charnière entre 2 pays :
- prenez une assurance privée pour couvrir les pépins, ça aide à dormir sur ses deux oreilles le temps d’être affilié de nouveau
- ou bien demander à l’ avance / partir avec le document d’entente entre Québec et France pour la réaffiliation. Cela facilitera grandement vos démarches. J’ai reçu le papier de la RAMQ en France 4 semaines après ma demande initiale, donc ça prend du temps quand même.
A titre indicatif, cela a pris ensuite 4 semaines au total entre le dépôt du dossier et la réception du courrier de couverture par la sécurité sociale française sur le compte Ameli.fr.
Ligne téléphonique : il faut des justificatifs français pour ouvrir une ligne téléphone en France : justificatif domicile de moins de 3 mois, une pièce d’identité, un RIB, un chèque annulé ou une carte bancaire française. Cela va s’en dire que si vous n’avez pas gardé de compte en banque en France ou bien si vous n’avez pas encore de logement, il est difficile d’avoir une ligne de téléphone. (Et pour toute démarche, on vous demande votre téléphone). Ma famille m’a aidé dans cette démarche et a pris une ligne à leur nom au départ. Ensuite, j’ai pu transférer la ligne à mon compte quand j’avais tous les justificatifs nécessaires. (Procédure très simple)
Pour la ligne canadienne, attention, votre numéro vous permet d’accéder aux sites gouvernementaux comme Revenu Québec ou Revenu Canada, votre plan de retraite privé etc. Vérifiez bien que cela ne posera pas de problème en ayant par la suite un numéro étranger. Pour Sunlife, cela n’a pas posé de problèmes, pour Revenu Canada et Québec par contre, il y a l’identification à deux facteurs. Revenu canada ne prend pas les numéros de téléphones étrangers donc il faut appeler pour changer le mode de connexion.
J’ai lu aussi que certaines personnes ont transféré leurs numéros canadiens au Service Fongo pour y avoir encore accès par la suite. Cela me parait une option à considérer (hélas que je n’avais pas exploré au départ).
L’ouverture d’un compte en banque : vraiment une grosse frustration. Je n’avais pas pu garder mes comptes en France il y a 12 ans puisque je ne résidais plus en France et ma banque m’avait demandé de les clôturer. La réouverture du compte en banque a été un sacré parcours. J’ai fait 3 banques différentes qui ont refusé de traiter avec moi car situation compliquée pour finalement être acceptée à la caisse d’épargne car ma sœur avait ses comptes la bas.
Pour ouvrir un compte dans une banque 100% en ligne, il faut un RIB d’une institution française classique à la base. (Un peu absurde au final) donc l’option n’était pas envisageable.
Pour les pièces justificatives, il faudra une pièce d’identité, encore une fois un justificatif de domicile ou par défaut l’attestation de votre hébergeur si votre famille vous loge (et donc aussi une quittance de loyer et la carte d’identité de l’hébergeur), l’information de votre compte en banque au Canada (les 3 derniers relevés), 50€ pour le dépôt à l’ouverture, un justificatif de revenus (à défaut votre inscription a pole emploi).
Pour les transferts d’argent, j’ai utilisé Wise. Le problème étant que le taux de change est au plus bas en ce moment, il vaut mieux prévoir ceci quand la conjoncture est favorable pour ne pas perdre trop d’argent.
Le logement : très très très compliqué. A part si vous essayez pour un logement social d’urgence, il est quand même inaccessible pour la simple raison que vos revenus canadiens seront surement supérieurs à la limite pour y accéder (de tête c’est un 20000€ par an) ou bien parce que vous ne résidez pas en France depuis plus de 3 mois encore.
Il reste donc le parc de logements privés. Encore là, en province ou je suis, 95% sont gérés par des agences immobilières. 2 agences sur 3 ne voulaient pas faire affaire à des cas compliqués de personnes revenant de l’étranger sans justificatif français comme le mien. Sans revenus en France, vous avez aussi peu de chances que votre dossier passe avec le propriétaire. Je n’ai pas eu le choix que d’être logée chez ma famille le temps de trouver un emploi. Et l’emploi doit être CDI ou alors vous serez en bas de la liste.
Il vous faudra aussi un garant pour l’appartement. Un site d’aide « action logement » vous permet de vous orienter pour vous aider à trouver un garant (garantie visale), voire avancer la caution et les frais au départ. (Cela dépend de votre situation a l’arrivée : emploi trouvé, âge etc)
Inscription pôle emploi : une des premières choses à faire et qui va souligner votre retour en France. Ce fut la démarche la plus facile dans tout le lot. J’ai eu un RDV 3 semaines après. Si cela fait moins de 3 ans que vous êtes partis de France, certains droits peuvent encore être accessibles (dépendant de votre situation encore une fois). Si cela fait plus de 3 ans, vous êtes considérer comme n’avoir jamais travaillé en France donc Pole emploi (maintenant France travail depuis le 1er janvier 2024) ne vous indemnisera pas. Ce qui est tout à fait normal au final. Il faut juste s’attendre à la situation et le savoir.
Le RSA (revenu solidarité active) : si vous n’avez pas de revenus encore ou n’avez pas encore de travail, c’est la dernière solution de dépannage. Sachez néanmoins qu’il faut justifier de 3 mois de retour en France. Ne partez pas dans l’optique que vous serez aidé à votre retour, préparez votre budget en conséquence. Je trouve cela normal car personne ne devrait toucher une aide que j’appelle « de secours » si on n’habite pas en France de façon régulière.
La CAF : si vous êtes quand même rendus à devoir demander le RSA, il vous faudra soit remplir le dossier papier soit faire la demande en ligne via votre compte CAF. Le mien n’était pas à jour et je n’ai pas pu faire aucune démarche ni même le mettre à jour moi-même. On vous demandera par contre justificatifs de domicile et attestation de la sécurité sociale entre autre. Donc cette démarche passe automatiquement après l’affiliation à la sécurité sociale française.
La recherche d’emploi : c’est ce que j’ai commencé de suite à mon arrivée via Indeed et Linkedin (cela peut aussi être anticipé au Canada a l’avance). En parallèle de mon inscription pôle emploi, j’ai postulé à une trentaine d’emplois en 2 semaines. J’étais très surprise du retour rapide et du suivi des entreprises françaises comparé à la situation au Québec. Les emplois sont réellement à pourvoir et même si vous n’êtes pas retenus, on vous fait un retour, ce qui est que très rarement le cas au Québec. Sur les dix premières candidatures que j’avais envoyées la première semaine, j’ai eu 6 entrevues en visio dès la deuxième semaine. Une grosse surprise au final. L’expérience à l’étranger n’est pas vue négativement, au contraire. (Au Québec, il fallait une expérience québécoise la plupart du temps). J’ai postulé à une offre vers le 15 décembre, et signé 3 semaines après un contrat CDI après une série de 3 entrevues à différents échelons.
Le bémol est pour ma part d’être en province et il faut impérativement une voiture pour avoir plus de chance de trouver un emploi. Prévoyez un budget si ce sera votre cas. Ceci est peut être aussi idéal pour un retour car les employeurs ont moins de candidats en province, donc peut être plus facile de trouver un emploi rapidement.
La recherche d’une voiture : oulala, ça fait mal car je cherchais une bonne occasion et celles-ci partent comme des petits pains sortis du four. Considérant ma localisation dans une petite ville de province, il a fallu me déplacer dans une plus grande ville pour trouver un véhicule. Impossible de trouver un véhicule pas cher en bon état sans mettre une somme assez conséquente. Je pense que le marché de l’occasion est aussi très difficile au Québec actuellement. J’ai fini par trouver un véhicule dans un budget 6500-7000€. Je n’avais pas prévu autant au départ pour être honnête.
Attention aussi, sans justificatif français de revenus et autres, il faudra payer le véhicule comptant, même si vous passez par un garage. Ils ne prennent aucun risque sur les paiements.
L’assurance voiture : compliqué quand on a passé plus de 3 ans à l’étranger. Au vu de l’assurance, vous recommencez à un statut équivalent à celui de jeune conducteur (ni bonus ni malus). Certains assureurs peuvent essayer de faire passer une attestation d’assurabilité étrangère qui justifie que vous étiez assuré les 3 dernières années sans accident. Je vous conseille vivement de l’avoir pour ne pas repasser par la case départ. De mon côté, j’avais vendu mon véhicule un an avant de partir et n’est pas retrouvé les papiers pour demander à l’assureur que j’avais à l’époque. J’ai donc appelé et fait faire des devis a 6 assurances différentes en France pour avoir des tarifs entre 40 à 110€/mois.
Donc 3 conseils encore :
- penser à demander une attestation de votre assureur canadien justifiant les 3 dernières années d’assurance (date contrat et bien faire mentionné que vous n’avez pas eu d’accidents)
- se mettre en conducteur second en France avec votre famille pour gagner des points en parallèle
- pensez à prendre à la SAAQ votre relevé d’incidents pour justifier de votre bonne conduite. (utile aussi quand vous allez devoir changer votre permis de conduire)
le permis de conduire : démarche facile sur le site ANTS (pour les documents officiels français). Par contre, j’ai fait ma demande début décembre et fin janvier, j’attends toujours. J’ai néanmoins toujours en ma possession mon permis français qui est toujours valide. Le format du permis français va changer prochainement donc si vous en demandez un nouveau, fort probablement il sera dans le nouveau format style carte d’identité et non plus le permis rose a 3 feuillets.
Déclaration de départ du Canada : je n’ai malheureusement pas pu la faire. Je ne me suis pas rappelée que mon inscription au registre des français à l’étranger était périmée. Je devais la renouveler durant le COVID mais impossible de se présenter au consulat à ce moment-là et puis après, j’ai tout simplement oublié. Donc je vous conseille d’être a jour (et pas comme moi d’être tête en l’air! Haha) et de vérifier.
Ensuite sur votre carte du consulat vous avez un numéro NUMIC. Vous avez besoin d’avoir une situation en règle sur le registre des français à l’étranger pour pouvoir déclarer en ligne votre départ du Québec sur le site français. Sans quoi vous ne recevrez pas le document :radiation au registre des français à l’étranger. Ce document semble important si vous revenez avec des biens en France au retour. Il est utile pour la douane et l’exemption de taxe apparemment.
Cout de la vie : les français se plaignent mais le pays suit les mêmes conséquences de l’inflation que le Canada. (Sauf pour le logement, rien n’égale la montée des prix au Canada!). La nourriture coute un 30% plus cher que les prix que j’avais relevés en 2021. Les négociations des centrales d’achats sont bientôt finies et il semble que des baisses de prix seront en vigueur très prochainement.
Pour le domaine immobilier, l’année 2023 a été catastrophique pour les ventes donc les vendeurs sont prêts à baisser leur prix. Néanmoins les taux d’intérêt sont de l’ordre de 4.5% actuellement.
L’électricité est censée prendre un autre 10% d’augmentation cette année, le gouvernement ne prendra pas à sa charge l’augmentation qu’il prenait les 2 dernières années.
Selon mon budget, mes dépenses prévisionnelles seraient de 1050€ par mois, soit un 1540CAD environ, comprenant un loyer de 550€ (2 chambres). Par contre il faut comparer le comparable : je suis installée en province dans une ville de 35 000 habitants, et je suis célibataire sans enfant. A Lyon par exemple le loyer serait dans les 800€ env.
Les gens : les premiers jours, il faut se réhabituer au franc-parler et au discours très direct des gens. Mais en général, j’ai eu de belles conversations et rencontres en peu de temps. La négativité est toujours très présente dans le discours, mais je pense que c’est culturel. Mon expérience au Québec m’aura appris à être positive et voir le verre plutôt à moitié plein.
L’insécurité semble par contre présente partout, aussi bien dans les grandes villes que les petites en province. Il faut faire attention. C’est une grosse adaptation à ce niveau. Mais encore une fois, en province, la situation n’est pas aussi dramatique même si il faut retrouver les réflexes oubliés : bien fermer sa porte, vérifier aussi de rien laisser dans sa voiture, ne pas trainer dehors le soir seule, et si ça vous rassure au final : avoir une bombe lacrimo ou le sifflet alerte attaque dans son sac quand on sort etc.
Budget de retour : Rien n’est facile. Pour ma part, j’ai pu être hébergée dans ma famille (donc pas de loyer à payer) jusqu’à ce que ma situation se stabilise et que je m’installe définitivement.
Le budget serait sinon :
- - subsistance : de 1000-1500€ en fonction de votre situation et lieu de résidence
- - achats voiture : de 5000 à 10000€ dépendant de vos critères = vous pouvez trouver moins cher mais le véhicule aura du km (plus de 250 000km ou l’état sera très moyen).
- - frais d’installation : ex ouverture compte gaz 20€, ouverture compte EDF 15€, mise en service ligne internet 50€, carte grise véhicule min 120€ env, frais dossier assurance auto 39€, frais agence immobilière entre 300 à 600€ (en général un loyer env. dépendant de l’agence), frais de caution aussi équivalente a un loyer, frais de banque 9.50€/mois etc.
- - rachat d’immobilier au neuf si vous n’en avez pas : j’avais estimé un 2000€ pour le minimum via Cdiscount. Sinon peut être à moitié prix si vous êtes patient sur le bon coin.
PPour conclure, je dirai qu’anticiper tous les aléas et difficultés procédurales avant votre retour va vous permettre de limiter les surprises et déceptions. J’espère que mon témoignage aidera certains dans leurs démarches et seront réalistes : le retour ou le changement n’est jamais simple, il faut être patient.
Je ne regrette pas pour l’instant mon retour mais cela fait juste quelques mois pour l’instant. Je vous tiendrai informée de la suite au prochain épisode J
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naomi a réagi à bencoudonc dans L’arnaque Québécoise (Ou pourquoi je te conseille de passer ton chemin)
Je sais. Mais ici, c'est fort.
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naomi a réagi à bencoudonc dans L’arnaque Québécoise (Ou pourquoi je te conseille de passer ton chemin)
Je crois quand même que c'est une insulte plus forte en français québécois.
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naomi a réagi à Cèdre dans L’arnaque Québécoise (Ou pourquoi je te conseille de passer ton chemin)
Alors je ne sais pas si je suis le seul, mais j'ai toujours interprété le mot cave selon la définition québécoise
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naomi a réagi à Rubies dans L’arnaque Québécoise (Ou pourquoi je te conseille de passer ton chemin)
Très vrai. Pour moi, la vraie intégration ce n'est pas d'encenser le Québec aux dépends de son pays d'origine, c'est d'arriver à voir les deux comme des endroits différents, et d'apprécier ce que chacun a à offrir. Normalement, la "lune de miel", suivie du "désenchantement" font partie des étapes normales du Choc culturel. Mais l'aboutissement sain devrait être l'équilibre entre les deux, une compréhension plus nuancée: https://www.bve.ulaval.ca/etudiants-international/vivre-a-quebec/choc-culturel-et-adaptation/
Et il y a effectivement une certaine mentalité française de défaitisme envers le pays, qui en réalité a plein d'atouts.
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naomi a réagi à jimmy dans Le coup de gueule d’un sportif qui relance le débat sur la place du français au Canada
Ah mais tsé, pas besoin de commotion cérébrales ou de sport violents pour être taré !
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-11-30/incident-linguistique-a-ottawa/le-en-anglais-s-il-vous-plait-d-une-conservatrice-ne-passe-pas.php
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naomi a réagi à jimmy dans Quelle est la différence entre Canadien français et Québécois?
Ouff, merci de m’éviter le goulag
😎😊
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naomi a réagi à Cèdre dans Quelle est la différence entre Canadien français et Québécois?
Du coup peine de mort ou prison à vie?
@jimmy elle est bien bonne celle là 😆
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naomi a réagi à jimmy dans VIDÉO 🇫🇷 Prolifération des anglicismes en France
Heureusement l'honneur est sauf....grâce (encore une fois) au Québec 😇
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naomi a réagi à jimmy dans VIDÉO 🇫🇷 Prolifération des anglicismes en France
Oui c'est triste.
Et dans le même esprit, voici des photos que j'ai prise cet été (j'ai passé le mois d'Août) dans la belle ville de Toulouse.
Toutes ces photos ont été prises rue Alsace Lorraine a Toulouse.
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naomi a réagi à qwintine dans VIDÉO 🇫🇷 Prolifération des anglicismes en France
Sujet intéressant qui demanderait des heures de nuances. discussions, échange, débats et de contextualisation.
Cela fait près de deux décennies que j'ai constaté cette attitude ridicule du côté de la France à mettre de l'anglais partout.
La tendance est un léger poil moins marquée en Belgique et en Suisse, mais la "grande soeur Française" qui habite juste à côté n'y est pas pour rien. La France influence (dicte sa "loi" ?) fortement ses voisins francophones.
En fait, le français de là-bas fait vieillot, pour utiliser un emprunt de l'anglais , il fait "has been". Ce constat est en partie lié au côté conservateur et réactionnaire des gens qui défendent la langue en France comme cet académicien ou ces deux ayatollahs de la défense du français avec leurs auto-collants. En effet, ils sont les premiers à empêcher la langue d'évoluer, se moderniser, se simplifier. Pour des raisons absurdes la plupart du temps. Et je ne parle pas de mots anglais. Ils fantasment sur cette langue, débilement compliquée, d'il y a 2,3 siècles. Dont la quantité d'execptions grammaticales, de vocabulaires, ... ne fait plus de sens. Mais cette complexité reste bien pratique pour cataloguer les gens ou les mettre dans des petites cases si on a le malheur de faire une "faute". Utile pour justifier une hiérarchie sociale ou de l'intelligence par rapport au véhicule essentiel de l'expression entre être humain. Ça aide à renforcer le sentiments de supériorité de supposées "Élites", les gens qui écrivent bien ou parle bien, même si cons commes des balais, sont considéré comme meilleurs, supérieurs aux autres. Ce n'est pas pour rien que le réflexe premier du français est de considéré le Québecois (et le Belge) comme un demeuré car il ne maîtrise pas le "Français" comme il le devrait selon une point de vue de "bon Français". Cette video des Têtes à claques résume bien la chose
En agissant de la sorte, ils poussent les gens encore plus vers l'anglais qui incarne (probablement à tort) la modernité, la jeunesse et le contemporain. Mais ce n'est pas seulement l'anglais, il suffit de voir la quantité de mots d'arabe qui sont utilisées par la jeunesse française ou le verlan. Le plus fou c'est que ce n'est pas que dans le contexte d'un usage du registre familier mais dans la vie de tous les jours, même en "bonne société".
Mes enfants écoutent de jeunes youtubeurs français, ça m'arrache les oreilles car entre l'anglais, le verlan, l'arabe, l'argo et le français normatif .... c'est un gloubi-boulga informe qui se crée.
Heureusement que je leur fait écouter la radio et la télévision québécoise pour les "décontaminer"
Au Québec, c'est différent. C'est ce qui m'a marqué dès mon arrivée. Le québécois, certes emprunte beaucoup d'anglais mais souvent dans des domaines techniques (j'inclus la construction, les sciences, le sport, ...) ce qui s'explique entre autre par les synergies avec les voisins directs anglophones (NFL, NBA NHL, MLS, normes et standards électriques ou de plomberie, ...). Mais pour le reste, le Québécois est décomplexé à faire vivre sa langue, la rendre plus contemporaine, jouer avec ses mots, la bonifier avec son époque. Tout en respecant l'essence du français en créant de nouveaux mot non emprunter (ex: courriel, divulgachage, ballado, clavardage,...)
Certes, le français du Québec a aussi de gros défauts, on pourra entre autre discuter de la légèreté de la maîtrise de certains fondamentaux (la base quoi) de la langue ou du vocabulaire. Et je ne parle pas des règles et exceptions d'un autre âge défendues ardemment par les réac-conservateurs de la langue mais des essentiels de la langue.
Malgré cela je trouve le français du Québec bien plus vivant que le français "normativo.reactionnairo.conservateur" de la France/l'Europe. Au Québec, on aime sa langue, on joue avec, on en est fier et on vit avec !
Tu vois @jimmy je dis du bien du Québec !
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naomi a réagi à PowerRanger dans Nouveau-Brunswick
Je suis resté 3 ans au NB. Je suis parti depuis. Sans regret. A aucun moment, je me pose la question d'un retour. Et mes enfants ont une multitude de possibilités avec les écoles privées, les différents programmes et à plus long terme, les variétés dans les universités, anglophones ou francophones.
Le problème est que beaucoup de personnes sur place, sauf Michoko, essaient de valider leur projet. On m'avait même sorti: il y a bien des médecins au NB... oui, c'est vrai, mais ça ne signifie pas excellence.
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naomi a réagi à PowerRanger dans Nouveau-Brunswick
Le système anglophone n'est pas meilleur. Ma femme a travaillé dans les 2 systèmes. C'est le NB au total qui est nul au niveau éducatif. Même au niveau universitaire.
Je connais une personne qui avait été refusé à toutes les universités à Montréal car il n'avait pas le niveau. Il a été pris à l'université de Moncton sans aucun problème et il se trimballait. Ce qui lui a permis de revenir au Québec où c'était plus dur.
Idem, des étudiants au NB avec soit-disant un bon niveau étaient partis en échange international en Europe. Leur niveau était catastrophique.
Oui, les français ont tendance à avoir certaines exigences, mais je me dis aussi que ce sont ces mêmes exigences qui nous ont permis de faire une immigration internationale. Et je veux que mes enfants puissent réaliser leur propre projet et pas de manière locale. Donc, avoir du choix, de la qualité et de la diversité. En gros, tout ce qui manque au NB.
L'orthographe et la grammaire ne sont pas corrigés au NB et c'est une volonté.
Je sais aussi qu'un organisme local avait fait des demandes d'aides via des consultants externes. Des consultants de l'Ontario n'avaient pas été retenus car... ils étaient trop pro, trop organisés, trop efficaces. Fallait pas bousculer le rythme pépère des neobrunswickois. Ça montre le manque d'ambition de cette province. On le voit avec la politique également. Doucement et surtout pas trop vite.
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naomi a réagi à Hawaiienne 54 dans 15 ans au Québec
Le 29 juillet 2008, nous sommes arrivés sur le sol québécois avec nos 3 enfants, nos 5 valises et notre gros chien « Champion ».
15 ans que nous sommes québécois.
En 15 ans, nous avons expérimenté toutes sortes d’emplois, nous avons vu grandir et s’épanouir nos enfants, nous avons rencontré tant de gens qui ont changé nos vies, nous avons appris, nous nous sommes adaptés.
Il y a 15 ans nous avons tout recommencé à zéro, et ça a été une des plus belles et plus motivante expérience de notre vie.
Nous sommes retournés à l’école, nous avons retroussé nos manches et nous avons travaillé sans relâche.
Ça n’a pas toujours été facile.
Mais on l’a fait et on est très fiers.
15 ans que nous vivons loin de nos proches et ça a été notre plus grand défi… Quand la maladie frappe de l’autre côté, quand la vie nous rentre dedans…
15 ans que nous bâtissons notre vie, loin de chez nous.
Et chez nous, c’est devenu ici.
Après 15 ans, quand on rentre en France, on se sent un peu comme des touristes dans notre propre pays.
15 ans, des jobs, un livre, beaucoup d’aventures, des roadtrips, des shows, des voyages, des hivers, des retrouvailles, des adieux… tout a filé très vite.
15 ans plus tard, Bilou, après avoir été instructeur chez Air Richelieu, puis pilote chez Sky Service ambulance, puis pilote chez Air Transat, est maintenant pilote chez Air Canada. Il a continué de réaliser son rêve. Tous les 4, nous l’avons soutenu dans chacune des étapes de ce parcours dont nous sommes très fiers.
Mathilde termine son baccalauréat en droit international à l’université Mc Gill de Montréal, elle est déterminée et très travaillante. Elle est également assistante gérante dans un resto/bar à Montréal. Elle s’est mariée l’an dernier au Nicaragua avec son Roberto (qu’on espère voir arriver bientôt à Montréal).
Lilian est agent immobilier depuis un peu plus d’un an et il n’hésite pas à cumuler les kilomètres pour se rendre très disponible pour ses clients. Il avance tranquillement mais avec détermination dans son activité professionnelle. Il est aussi livreur de Pizza quelques soirs par semaine. Travaillant et débrouillard, ce québécois dans l’âme adore son pays d’adoption.
Guigui vient de terminer sa formation de pompier et il continue ses études les deux prochaines années pour accéder au sommet de sa passion. Il adore tout dans ce métier et c’est un véritable bonheur de le voir si motivé et heureux. Il sera bientôt au service de la population québécoise.
Gwen travaille depuis plus de 7 ans dans la même clinique, spécialisée en périnatalité et clinique d’urgence. En première ligne dans un réseau de santé fragile, j’essaie d’améliorer la santé des gens et de rendre leur vie plus douce (et plus drôle). Je fais aussi partie du Staff d’une petite salle de spectacle gérée par Marie-Annick Lépine et j’adore cette activité complémentaire, riche en découvertes culturelles.
Les petits Bilous quittent le nid. Mathilde vit dans son appart à Montréal depuis plusieurs années, Lilian volera bientôt de ses propres ailes, et Guigui loue une chambre à Laval.
La maison se vide mais notre coeur est toujours aussi rempli d’amour et de magnifiques moments.
En 15 ans nous n’avons jamais vécu de routine. Chaque jour est une aventure que nous vivons passionnément.
En 15 ans, nous avons tous grandi.
Merci à tous ceux qui nous soutiennent et nous accompagnent depuis 15 merveilleuses années, d’un côté ou de l’autre de cet océan.
Les Bilous
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naomi a réagi à PowerRanger dans Nouveau-Brunswick
Je ne regrette pas d'être parti du NB. Et j'aurais dû partir bien avant 3 ans. Mais j'ai voulu laisser sa chance au produit
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naomi a réagi à PowerRanger dans Nouveau-Brunswick
Personnellement, j'avais fait un voyage exploratoire. Mon constat était que Moncton était laid comme pas possible mais que la Province méritait d'avoir sa chance.
Je suis resté un peu plus de 3 ans. La pandémie nous empêchait de sortir du NB et les manques ont sauté aux yeux. Trail, trail et encore trails, rien d'autres à faire. Ce sont les enfants qui nous ont demandé de voir autre chose. Le manque au niveau des activités culturelles (musées par ex), le manque de diversité aussi, le manque de grandes villes (tu oublies les balades urbaines) ont été trop importants.
Le niveau scolaire très bas a aussi été un élément déclencheur.
Nous sommes maintenant au Québec et tout ce qu'on trouve au NB, on le trouve au Québec. La campagne et la nature incluses. L'inverse n'est absolument pas vraie.
Et je peux te garantir que beaucoup de personnes sont parties avant et après notre départ. Par contre, aucun ne te dira qu'il compte partir avant que ce soit fait, mais beaucoup souhaitent le faire. Michoko est peut-être le seul message réellement objectif d'une personne encore au NB. Capable de mettre en avant les manques et les atouts, alors que beaucoup vont te dire: viens c'est génial! Et dans 2 ans, ils seront partis.
Donc, je réitère mon conseil. Va visiter, de façon objective, le NB. Fais ta propre liste de pour et de contres, pas celle de gens des associations communautaires (qui te vendent la province, puisqu'un nouvel arrivant est un potentiel client qui amène un potentiel financement). Bon courage. Tu t'y plairas peut-être.
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naomi a réagi à juetben dans Un Français écope de 1300$ pour un saucisson à l'aéroport de Montréal
Ils inspectent pas les saucissons, ils inspectent LES VOYAGEURS entrant au pays et le con a fait une fausse déclaration avec son saucisson interdit à l'importation...
Imagine des douaniers alloués à l'inspection de la connerie? Tu ne rentrerais jamais au pays!


