Zogu

Ben franchement. Les francos hors-Québec se font massivement assimiler à l'Anglais et ne transmettent pas leur langue maternelle à leurs enfants (diminution du transfert linguistique intergénérationnel). Et à cause de l'absence d'un espace public où la langue française s'exprime, leur vocabulaire se teinte massivement de mots anglais et de structures linguistiques anglaises. Comment bien parler français si tu vis dans un environnement où les pubs, les étiquettes de produits, les contrats, les journaux, les panneaux de rues, etc., sont dans une autre langue que la tienne? Ils ne sont pas "parfaitement bilingues", ils parlent un français pauvre et complètement truffé de mots d'origine anglaise (ça atteint plus de 50% des mots d'une phrase, chez des gens du Nouveau-Brunswick que j'ai rencontrés). Ils sont une culture minoritaire et en déclin, malgré les efforts tardifs et insuffisants de leurs gouvernements (hé oui, maintenant l'enseignement du français n'est plus illégal au Manitoba! Wow!). De plus, dans quelques années il ne restera presque plus personne pour parler français en Ontario. Là-bas, dans le nord-est ontarien, ils ont l'équation français=pauvreté bien imprimée dans la peau. En Nouvelle-Écosse, j'ai visité la dernière communauté acadienne -- oui la dernière! -- les vieux parlaient un français très bâtard et vivaient dans la misère, les jeunes parlaient anglais. Ça m'a fait mal aux tripes. Vous n'avez qu'à consulter N'IMPORTE QUELLE table de statistiques démographiques (chez Statistiques Canada par exemple, qui tient les stats officielles du pays et qui fait des recensements) pour constater la vitesse effrayante de disparition du français hors-Québec. Alors avis à ceux qui veulent continuer à croire que le français va bien hors du Québec: arrêtez de jouer à l'autruche et consultez les chiffres et les rapports officiels. Il y en a des tas, et ils s'entendent pour dire que le français hors-Québec est mortellement blessé. Et si ça ne vous convainc pas, allez visiter la pointe sud de la Nouvelle-Écosse (cape St-Mary par exemple), Caraquet au N-B, ou les taudis du nord-est de l'Ontario. Alors laissez-moi rire de cet espèce de mythe des "parfaits bilingues hors-Québec". Et pour finir, laissez-moi citer les conclusions du rapport fédéral "Minorités francophones: assimilation et vitalité des communautés" par Micheel O'Keefe (1999). http://www.pch.gc.ca/progs/lo-ol/perspecti...il/tendnce2.htm Les principales tendances démographiques - faits saillants * Le pourcentage global de francophones hors Québec a diminué, en raison principalement de l'immigration et des faibles taux de fécondité. * Le nombre de francophones hors Québec est essentiellement demeuré le même. * Au sortir de l'explosion démographique, on compte moins de jeunes francophones. * On a observé une augmentation du transfert du français (comme langue maternelle) à l'anglais (comme langue parlée le plus souvent à la maison) au sein de la communauté minoritaire. * Il y a eu diminution du transfert linguistique chez les jeunes francophones (de moins de 10 ans). * Le pourcentage de familles exogames a augmenté. * Le taux de transmission de la langue maternelle minoritaire de génération en génération a augmenté. * Le nombre de personnes dont le français est la langue maternelle ou la langue seconde s'est accru au Canada. En fait, la situation est plus préoccupante que ça, mais puisqu'il s'agit d'un rapport fédéral il est normal que le ton soit "adouci" pour des raisons idéologiques évidentes.

Salut! Tout à fait d'accord! Il est injuste de couper de manière aussi brutale dans les prêts et bourses. Pourquoi pénaliser une génération d'étudiants et pas les autres? S'il y avait vraiment matière à couper (ce qui n'est vraiment pas prouvé!), ça pourrait au moins se faire graduellement et de manière civilisée. Je crois, moi aussi, à une société qui tente d'être et de demeurer égalitaire. L'égalité, je la considère de deux manières: 1) Deux personnes de même âge et de milieux économiques différents devraient se voir offrir des chances équivalentes (même si l'un d'eux aura certainement à travailler plus fort pour y arriver, peu importe l'aide qu'on lui donne). Exclure les cerveaux des moins nantis, c'est priver la société d'une quantité incroyable de talents et même de génies. 2) Deux personnes de générations différentes (disons, l'un qui est actuellement à l'université et l'un qui y entrera dans 10 ans) devraient se voir offrir des chances équivalentes. Autrement dit, il faut essayer d'éviter qu'une génération profite au détriment de la génération suivante. Cela implique qu'on évite l'endettement massif des universités, la dégradation des installations, et qu'on investisse avec un plan sérieux à long terme. A cause du point #1, je crois qu'il est impératif d'avoir un programme de prêts et bourses le plus juste possible. Et que son budget soit convenablement financé. A cause du point #2, cependant, je ne crois pas au gel des frais de scolarité. Les frais de scolarité devraient évoluer en fonction du niveau économique des familles qui envoient leurs jeunes étudier. L'effort économique demandé aux familles devrait être maintenu constant, par souci égalitaire. Si on est capable de contrôler le prix des denrées dites essentielles, comme le lait et le pain, on devrait être capable de faire pareil avec l'éducation, qui est... essentielle. Bref, une indexation au coût de la vie et/ou à l'inflation serait raisonnable. Toute hausse supérieure à ces taux est inacceptable, puisqu'elle augmenterait le fossé "intellectuel" entre pauvres et riches. PS: J'ai été très pauvre pendant la moitié de mes études universitaires. Vraiment pauvre. Sans les prêts et bourses, j'aurais dû lâcher mes études pour travailler à temps plein afin de survivre (me nourrir, me vêtir, me loger). Alors que j'avais d'excellentes notes... ç'aurait été terrible de tout lâcher! Grâce aux prêts et bourses, j'ai pu survivre jusqu'à temps de pouvoir travailler dans mon domaine, à temps partiel (travail d'été, contrats)... puis j'ai fait de la recherche universitaire et j'ai reçu des bourses de recherche. Je suis donc reconnaissant envers la société québécoise, qui m'a permis de ne pas gaspiller mon talent pour des raisons de situation économique temporaire. Et j'espère que d'autres pourront en bénéficier, s'ils sont dans la même situation. Soutenons nos étudiants, soutenons notre avenir collectif.

Ne vous attendez pas à trouver quoi que ce soit qui ait l'air d'une communauté francophone à Hamilton. Voir les données de recensement: http://www.hrma-agrh.gc.ca/ollo/reimplemen...-PM200103_f.asp Hamilton: 1.7% de francophones noyés dans une population totale de 655000 habitants Donc si vous êtes chanceux, vous trouverez quelques collègues francophones ou une Alliance Française... peut-être même un cinéma qui présente des films en français (j'en doute, mais on sait jamais)... mais pour vivre en français, bonne chance!

Moi je suis un pro-Kabi. J'ai pris un café avec lui une fois, et je dois dire qu'il a une attitude super positive et un sourire qui fait ouvrir les portes!

Le dollar canadien a presque la parité avec le Franc Suisse. (1.00 FS = 1.07$). Je sais, c'est complètement inutile comme info mais je trouve cela amusant! Par contre, les prix sont beaucoup plus élevés en Suisse (à Zurich en tout cas, c'était mortel, un espresso tout juste correct à 8 FS...) PS: J'utilise parfois le convertisseur de devises de xo.com ... je ne sais pas si c'est le meilleur. De toute manière, si vous voulez avoir un taux ultra précis, il faut consulter une source sérieuse (genre, une banque ou un journal économique).

Petit article trouvé sur Internet... http://schiavonmj.com/genealogy/histories/maisonrenaud.php

Il y a des maisons de cette époque un peu partout au Québec; par exemple, dans la région d'où je viens (Lanaudière), il y avait des seigneuries très anciennes. Les maisons les plus anciennes sont à Lachenaie et à Mascouche. Par exemple... La maison Renaud, la plus ancienne de Mascouche, a été construite en 1741. Elle est encore en très bon état, très jolie, et a été habitée par la famille Renaud depuis les origines! Encore aujourd'hui, elle est habitée... mais une ville de 35000 habitants a poussé tout autour! Un peu d'Histoire sur la région: http://www.moulinternet.qc.ca/moulins/mascouch.htm

Très sympa comme chronique, FrenchPeg!!! J'aime bien, moi aussi, les Cantons-de-l'est, avec les petits villages tout jolis... et le mélange d'anglophones, de francophones et de... pâtissiers français! Mes coups de coeur: le lac Brome, Cookshire, Dunham (et les "Blancs-Côteaux", le moins pire vin blanc de la province!), Compton (et l'auberge super romantique "Le Bocage")... À propos: puisqu'au siècle dernier, les anglophones étaient LES riches ici, ils ont construit des tas de chalets et de villages de loisirs autour des lacs de cette région; les hameaux francophones sont invariablement situés loin des lacs, dans les terres agricoles. Ah, les "deux solitudes"... Côté hiver, beh, ici au Bic y'en a encore en masse d'la neige. Les gens font encore du ski-voile sur un bout de banquise à Rimouski, c'est pour dire. Et le tiers des cabanes de pêches sur la glace sont encore en place. Donc pour repousser encore un peu le printemps, faut aller en direction de la Gaspésie!!! N'est-ce pas Benito?

Au Québec, on privilégie souvent l'expression "Couette et Café". Cela peut vous aider grandement si vous faites des recherches sur Internet. J'ai fait une recherche sur Google.ca et ça a donné plusieurs dizaines de chambres intéressantes à travers le Québec. Exemples: http://www3.sympatico.ca/couette/ http://www3.sympatico.ca/monts-marees.jack-gill/ http://pages.infinit.net/couettes/ http://www.montrealplus.ca/portalf/profile...rofileID=158315 ...

Rahima, il y a dans ce forum des gens qui essaient de t'aider à trouver la réponse. SVP peux-tu rester courtoise? Dans le doute, tu peux contacter par courriel ou par téléphone des écoles qui t'intéressent.

Si peu de films québécois ou canadiens... dommage...

Le foulard n'a jamais été interdit au Canada. Le débat touche uniquement le milieu scolaire (étudiants) puisque les écoles désirent éviter l'expression de symboles religieux (surtout vestimentaires) comme le foulard, le kirpan, les petits crucifix, etc. Le débat est toujours ouvert. Il y a eu un débat similaire dans les années 1980 à propos du turban des Sikh, et ils ont même gagné le droit de porter leur turban dans la gendarmerie royale canadienne (GRC/RCMP)...

La profession d'ingénieur est réglementée partout au Canada. Le CIC y veille. Attendez-vous à des démarches similaires peu importe la province. Évidemment, il n'y a qu'au Québec et au Nouveau-Brunswick que vous trouverez une société où le français a un statut officiel.

Si tu es en RH, ton premier exercice devrait être de rendre ton CV absolument impeccable. Sinon t'es un cordonnier mal chaussé!

Courage Fortsympa, tu vas trouver les accents sur le clavier!!!

Attention, ils ont aussi les brownies au beurre d'arachides!!!

Bon... arrêtez de vous lamenter, les petits. Voici l'adresse qu'il vous faut: CAPITOL 158 Place du Marché Nord (Métro Jean-Talon, sortie Marché Jean-Talon) Montréal (514) 276-1345 - Sirops Tesseire (dont grenadine): 8.00$ pour une grosse bouteille - Sirops de griotte ou de grenadine, importation italienne - Cafés Illy et Lavazza (en grains ou moulus) - Prosciutto italien importé Etc.

Alors cherche les sachets Yogourmet (produits par la société Lyo-San de Lachute, QC), qu'on trouve souvent dans les supermarchés (comme Metro). http://www.lyo-san.ca/

PS: Le gluten est une protéine contenue dans certaines céréales comme le BLÉ, l'AVOINE, le SEIGLE, l'ORGE. Il n'y en a pas dans le maïs, le riz, le tapioca, la patate, le sarrasin... ce qui en fait des farines dites "de remplacement". Cependant, tout n'est pas simple! On trouve du blé dans presque tous les mets préparés (épaississants, panures, croûtes) et les farines de remplacement ne donnent pas des préparations aussi moelleuses. Impossible de fabriquer des croissants ou des baklavas sans gluten, donc! Le pain "sans gluten" est souvent raide, massif. Il se mange surtout grillé et se conserve au congélateur. Les gens qui ont une allergie/intolérance au gluten montrent un ensemble de symptômes: crampes abdominales, alternance de diahrrée et constipation, perte de poids, fatigue extrême, dépression, irritabilité. Des analyses en labo montrent souvent des lésions importantes aux intestins, ce qui limite l'absorption des vitamines. Tous ces symptômes sont causés par une réponse immunitaire incorrecte à la protéine "gluten". Chez certaines personnes, la maladie peut provoquer des crises d'arthrite rhumatoïde, de l'anémie et des retards de développement. La personne qui arrête de consommer du gluten voit son état s'améliorer lentement (cela peut prendre 3 mois). La consommation de blé, même accidentelle et en petites quantités, provoque alors un retour passager de certains symptômes (pendant 2-3 jours, le temps que le corps s'en remette). Contrairement à l'intolérance au lactose, qui peut se contrôler (à la rigueur) par la prise d'enzymes lactiques, l'intolérance au gluten ne se contrôle que par... l'abstinence! Il n'existe pas à l'heure actuelle de palliatifs ou de suppléments alimentaires permettant le contrôle du gluten (comme l'insuline pour les diabétiques). Ajoutons qu'entre 5% et 20% des adultes tolérent mal le gluten... même si, pour la plupart, l'inconfort est léger.

Salut! Avis à ceux et celles qui ont une allergie/intolérance au gluten. Ma femme a ce problème, et heureusement elle trouve tous les aliments et les farines dont elle a besoin. A Montréal et ailleurs au Québec, le support pour les céliaques (allergiques/intolérants au gluten) est excellent et on trouve les produits maintenant dans la plupart des supermarchés (même si c'est dans les boutiques santé comme Le Tournesol à Montréal ou ALINA à Rimouski qu'on trouve le plus de produits certifiés). Côté farines et produits préparés (croûtes de pizza, pains, gâteaux), il y a les marques "Marie-Nature", "Glutino" et "El Peto" qu'on trouve un peu partout. En particulier chez Loblaws, qui a une belle section pour le bio et pour les restrictions alimentaires (lait de soya, aliments végé, etc). Site en français: http://www.marie-nature.com/ Sites en anglais: http://www.glutino.com/ http://www.elpeto.com/ Le seul gros problème, c'est dans les restaurants. Très difficile et souvent frustrant de sortir au resto!!! Tu commandes une salade verte, ils t'ajoutent des croûtons. Tu commandes du boeuf "sans sauce s'il vous plaît" et ils arrivent avec du boeuf "avec un peu de sauce" parce qu'ils pensent que tu es simplement à la diète. Les sushi "à la mode" contiennent tous de la panure japonaise; c'est le nouveau fast food. Les desserts, que ce soit des glaces, des sorbets ou des mousses, arrivent avec une pirouline ou une gaufrette, quand ils ne sont pas pourfendus par un étage de gâteau-mousse! Dur dur, le "sans gluten" au restaurant! Problème aussi à trouver de la sauce soja sans blé (heureusement, il y a quelques marques disponibles maintenant). Et on a appris à éviter les bouillons en boîte de marque Knorr maintenant qu'ils mettent de la farine partout. (Utiliser plutôt Campbells, Aylmer.)

Ce n'est pas parce que l'entrevue est plus "relax", qu'elle est moins impitoyable! Méfiez-vous de toutes les questions... aucune n'est anodine!

Même si votre téléphone sans fil n'utilise pas une fréquence autorisée par le CSA... personne ne viendra inspecter votre installation!!! Donc ça peut valoir la peine, surtout si vous l'avez payé cher. Au pire, si ça ne marche pas, ramenez-le en France lors d'un voyage de vacances ou vendez-le sur eBay.

Ah zut, c'est un portable. J'avais mal lu. Merci Nat! Ben moi je dirais: apporte-le, ton portable! T'auras que le cordon d'alimentation à changer, possiblement. Et tu seras pris avec un clavier Azerty, ce qui ralentira quelque peu ton apprentissage du Qwerty canadien-français. Mais un bon portable, c'est un bon portable!!!

C'est pour cela que les Bougon ont perdu Mao...

Ah la la, ils n'ont pas de vraies entrevues sérieuses, en France? Bien sûr qu'ils vont poser ce genre de questions! Faut pas répondre bêtement "OUI", faut développer, donner des arguments, des exemples concrets et tirés des expériences de travail. La plupart des questions en entrevue au Québec sont pour évaluer vos compétences sociales et établir votre profil psychologique. Question: "Avez-vous de l'entregens?" Sous-entendu: "Allez-vous intégrer l'équipe ou être source intarissable de conflits? Allez-vous squatter le bureau dans le coin, dans l'ombre, et ne pas adresser la parole à vos collègues? Allez-vous engueuler les clients?" Exemple de réponse: "Oui, bien sûr que j'ai de l'entregens! Comme vous pouvez le constater, j'adore sourire! Et on dit souvent que je suis un leader naturel dans une équipe de travail. Dans mon dernier emploi en marketing, j'ai réussi à obtenir un espace publicitaire géant (très convoité) sur un immeuble du centre-ville... en invitant le gestionnaire de l'immeuble à déjeûner. Le contrat était signé en moins de deux!"