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Tout ce qui a été posté par Zogu
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Il s'agit peut-être de l'ITHQ, située à la station de métro Sherbrooke. Ou bien du Marché des saveurs, qui fait la promotion des produits du terroir québécois.
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Quand j'ai pris mes cours de conduite en 1989 à l'âge de 16 ans (hé oui, que je suis vieux!), il y avait encore des cours pratiques (sur la route, avec l'instructeur) qui étaient obligatoires; il y avait un nombre d'heures à faire. Puis ces cours sont devenus optionnels. Je voterais volontiers pour un retour des cours pratiques!!! Et pourquoi pas, de rappels périodiques (disons aux 10 ans) pour ceux qui ont des points de démérite dans leur dossier! Y'a des gens qui conduisent vraiment trop mal.
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Bon... mon expérience d'épluchage de CV, d'entrevue de candidats et d'embauche se limite au domaine de l'informatique. Alors voici quelques détails qui j'ai retenu de ce boulot d'analyste informatique, de gestionnaire de stagiaires et de responsable des embauches. 1- Nous rejetions les candidats qui nous remettaient un CV bâclé ou pas adapté aux réalités québécoises. En tant que "chercheur d'emploi", le CV est votre ambassadeur. Il doit être polis, courtois, bien propre, informatif. 2- Nous rejetions les candidats qui ne pouvaient pas justifier ce qu'ils affirmaient dans leur CV. C'est simple, si tu écris que tu as de l'expérience en XML, je vais te demander de m'expliquer ce que tu as fait en XML. Si t'es pas capable de t'expliquer, ça augure mal. 3- Les candidats qui étaient trop crâneurs, prétentieux ou agressifs étaient rejetés d'emblée. Par exemple, un gars nous a pratiquement traité de crétins parce qu'il trouvait que notre entreprise n'utilisait pas des technologies assez avancées à son goût. 4- Nous avons embauché, pendant une période de 40 mois: une russe programmeuse, trois québécois de souche (deux commis, un architecte de système), une française contractuelle, un stagiaire algérien, un gestionnaire de BD algérien, un iranien analyste, une vendeuse canadienne-anglaise, un directeur des ventes libanais qui parlait 5 langues. À la base, donc, nous n'avions rien contre les immigrants; par contre, ils devaient mettre plus d'efforts que les québécois de souche pour se faire embaucher, car la culture du travail(format de CV, entrevues, mentalités) est différente d'un pays à l'autre. 5- Les candidats qui nous ont harcelé par téléphone ou qui ont envoyé leur CV plus d'une fois, ont été rejetés comme trop agressifs. Si le candidat n'est pas capable de faire un suivi de candidature civilisé, c'est pas notre problème. 6- Notre entreprise n'exigeait pas le bilinguisme, mais bien une bonne maîtrise du français OU de l'anglais. Lors des réunions, la langue de travail était proposée par le chef de réunion ou votée. Notre patron a aidé certains employés à prendre des cours de langue seconde (anglais ou français). 7- Un seul candidat nous a traité de racistes à la fin d'une entrevue. Il venait d'échouer son examen technique en Java. (Examen standard lors d'une embauche dans cette entreprise.) Donc si ça peut vous aider....
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Loblaws a le meilleur choix de légumes et souvent ils ont des légumes très frais. Loblaws a aussi une bonne section bio en général. Pour les fruits, allez dans une fruiterie (comme par exemple, Exofruits sur Côte-des-Neiges), il y a plus de choix et souvent de meilleurs prix. En général, si vous allez la chance de faire votre épicerie dans un marché public comme le marché Jean-Talon, vous trouverez des prix imbattables. Par exemple, une botte d'oignon vert pour 0.20$. Metro a souvent une meilleure section boucherie (viandes, saucisses, magret, gibiers) que les autres. Par contre ils ont souvent les pires légumes... voyez-moi ces laitues flétries, ces oignons moisis. Pour les produits importés et les charcuteries, visitez-en plusieurs, vous finirez par trouver celles qui ont vos produits favoris. Personnellement, je n'achète plus de fromages, de produits fins (olives, huiles) ou de charcuteries dans les supermarchés. C'est pas frais, ça manque de choix et c'est inutilement cher. Certains marchés IGA ont les meilleures sections pour les produits importés... alors que d'autres marchés IGA font pauvre figure et ont un air d'épicerie de quartier moche. Les petits IGA et Richelieu sont toujours assez cher car ce sont finalement de gros dépanneurs. Pour les produits en boîte, les produits de nettoyage domestique et les produits secs, Maxi a des prix difficiles à battre. La meilleure chose à faire, c'est de lire les circulaires de chaque chaîne et de se faire un plan d'attaque à chaque semaine! Et pour obtenir des listes d'épiceries à visiter si vous cherchez certains produits exotiques, importés ou bio, y'a des listes faciles à trouver sur Internet. Par exemple: http://www.caribbeanjuice.ca/pagesweb/ptsv...ntemontreal.htm
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"Trop qualifié pour le poste" ça veut dire "Nous ne voulons pas vous embaucher pour une raison quelconque, mais nous ne voulons pas le dire, alors nous inventons une excuse." En général, lorsque je travaillais à l'embauche (RH), j'utilisais l'excuse du "trop qualifié" pour éliminer un candidat qui insiste trop, qui se vante beaucoup ou qui a une attitude agressive. Bref, si vous vous faites dire que vous êtes trop qualifié, il y a deux raisons possibles: 1) C'est une société gouvernementale ou paragouvernementale et elle a une échelle salariale stricte basée sur le niveau de scolarité. Exemple: enseignement niveau secondaire. 2) Votre attitude fait qu'ils n'osent pas vous dire pourquoi ils ne retiennent pas votre candidature. PS: Ça n'a aucun lien avec les immigrants, le racisme, etc., mais uniquement avec l'échelle salariale OU avec votre attitude.
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Tu n'arriveras pas à changer la ville de départ.
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D'accord avec Totof sur le problème du surendettement! Et d'ailleurs, il est encore plus marqué aux USA, où la richesse collective est désormais inférieure au crédit!!! Au Québec, des associations de consommateurs tentent d'enrayer le phénomène. Mais ils ont peu de succès. Les gens veulent du beau, du gros, du neuf! Ils veulent plus que le voisin, ils veulent impressioner le beau-frère. Un de mes amis très endetté s'est acheté une maison en 2001, une nouvelle voiture et un cinéma maison en 2002, une seconde voiture en 2003, une roulotte de vacances en 2004, un adoucisseur/filtreur d'eau potable (7000$) en 2005. Comment fait-il pour se payer tout ça, si on y ajoute en plus un voyage à Cuba et 2 naissances? Le crédit!!! Voir cette campagne: http://www.consommateur.qc.ca/campagne/ PS: Au Québec, la "culture de la pauvreté" a une histoire complexe et qui tire son origine dans deux événements: 1- La fuite des intellectuels français aux lendemains de la Conquête britannique (qui a sorti les capitaux du Québec). Ils n'avaient pas le choix de quitter, ce sont les nouveaux maîtres qui leur ont montré la porte de sortie. Ainsi nous avons perdu nos marchands, administrateurs, banquiers, seigneurs, penseurs, ..., ce qui a littéralement décapité notre société. 2- Le durcissement du contrôle catholique après les révoltes de 1837-1838. Le clergé a en quelque sorte signé un pacte avec les autorités coloniales, afin de freiner les ambitions des francophones ("Langue, famille, terre" et "Satan est dans la ville"). Les choses ont commencé à changer vers 1948, puis lors du gros défoulement collectif des années 1960, mais on sent encore des relents de défaitisme aujourd'hui.
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Ce que Laurence veut dire (je crois), c'est que certains immigrants rêvent d'aller aux USA mais n'ont pas le courage d'apprendre la langue anglaise. Donc pour eux, le Québec est "l'Amérique sans les efforts d'apprentissage", bref, une immigration pour les paresseux qui cherchent un american dream plus accessible! Cependant, bien que j'aie observé cette attitude chez quelques (rares) immigrants (et qui sont en général TRÈS critiques du Québec, hélas), je suis conscient que ce n'est PAS le cas de la majorité des immigrants. Ceux qui choisissent le Québec en croyant choisir un succédané des USA, une terre sauvage et de liberté économique où l'on parlerait accessoirement français, font une erreur monumentale. Les autres se renseignent mieux et savent à quoi s'attendre en arrivant ici. Ils savent qu'ils ne trouveront ni une colonie française ni la cour arrière des USA. Bref on revient à la lapalissade habituelle, "Certains n'immigrent pas pour les bonnes raisons ou dans le pays qui leur convient le mieux." Mais bon... à eux de vivre leurs échecs et de se remettre en question! Ce n'est pas notre complexe, mais bien leur incompréhension! PS: Je sais très bien que tu as choisi le Québec en toute connaissance de cause, FrenchPeg! Tu y nages comme un poisson dans l'eau. Mais je crois aussi que Immigrer.com est un lieu idéal pour aider les autres, ceux qui ont une image fausse ou floue de l'Amérique du Nord, à faire le meilleur choix pour eux-mêmes.
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C'est pas comme Ze Pasteur Institut, qui ne publie plus qu'en Anglais...
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Salut Stadak! Malheureusement, je me suis mal exprimé!!! Ce que je veux dire, c'est que temporellement, l'effort devrait être constant. Autrement dit, je ne devrais pas avoir à vendre un rein pour payer mes études si mes parents n'ont pas eu à le faire. C'est pour cela que je parle d'indexation au coût de la vie. En fait j'irais plus loin: on devrait indexer les frais de scolarité au taux du salaire minimum. On n'aurait le droit d'augmenter les frais que si on augmenter la structure salariale au complet, et dans une proportion équivalente. La croissance des frais de scolarité (ou décroissance!) devrait au moins calquer l'évolution de notre capacité à les payer. Au mieux, notre état est en meilleure situation économique et peut réduire les frais; au pire, les frais augmentent lentement et de manière expliquable et prévisible. Je ne suis pas pour le gel et je ne suis pas non plus pour les hausses anarchiques. Nos frais de scolarité sont bas, les études sont très accessibles au Québec, alors gelons les frais... pas en dollars constants, mais en dollars courants! Il y a nuance importante.
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En cherchant un peu à Montréal, vous pouvez facilement trouver un hôtel relativement bien situé et à moins de 125$ par nuitée. Par exemple, les quelques hôtels situés sur la rue Sherbrooke Est sont économiques. Ils sont situés hors du centre-ville, mais directement sur les stations de métro (ligne verte) et sur une artère importante. Sinon, pour économiser encore plus il y a moyen de trouver un motel avec cuisinette dans la chambre. Je crois qu'il y en a quelques-uns le long de la route 132 à Brossard (près du pont Champlain).
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En passant, ce n'est pas vrai que 40% des québécois ne paient pas d'impôts. C'est 40% de ceux qui font une déclaration d'impôts qui ne paient que 8% des impôts. (Le texte original affirme que "60% des québécois paient 92% des impôts", ce qui est différent de ce qui est affirmé ad nauseam dans les médias depuis quelques mois. J'ai lu ce texte attentivement le mois passé.) Donc, qui est dans cette catégorie de "40% de non-payeurs et de petits payeurs"? Des pauvres, des fraudeurs, des monoparentales et des BS, bien entendu!!! Les démagogues nous le répètent tous les jours à la radio! Mais il y a aussi: - des étudiants - des enfants/mineurs qui ont un petit travail d'été (moi et ma femme par exemple avons produit notre première déclaration d'impôts à l'âge de 14 et 16 ans respectivement) - des mères de familles ayant un petit emploi à temps partiel (et dont le conjoint a un emploi à temps plein), etc. - des personnes retraitées et vivant d'une pension ou d'une rente (ce % est évidemment en croissance) Bref, il n'y a pas que les "monsieurs adultes premier pourvoyeur du foyer" qui paient des impôts!!! Il y a tous les autres, qui ne sont PAS pauvres mais qui ont un faible revenu! De ce 40%, il y a aussi le 2% de québécois (8000 personnes environ) qui ne paient pas d'impôts parce qu'ils sont trop riches. Ils arrivent à manoeuvrer leur revenu de manière agile pour éviter d'en payer, tout simplement. Le chiffre de 40% a été récupéré plusieurs fois par les médias, or, si on consulte le texte original (voir l'étude citée dans le journal Les Affaire, qui a publié une analyse bien documentée) on se rend compte que l'interprétation qui en a été faite est bien élastique!
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Il est situé à quelle adresse?
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Faque... = "ça fait que...", "alors..." Pis... = "et puis..."
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Le Québec est une société distincte, qu'on se le dise! Même nos conducteurs ont une attitude différente des autres nord-américains! À New-York, si un piéton met un pied dans la rue, les voitures s'arrêtent. À Montréal, si un piéton met un pied dans la rue, les voitures essaient d'arracher le pied!
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Les grands sacrifiés à l'autel du bilinguisme officiel, c'est ceux qui ont deux langues secondes (qu'ils ne maîtrisent pas) et pas de langue maternelle. En général, ils sont la génération-pivot entre leurs parents et l'assimilation pure et dure vers l'Anglais. Vous savez, une des questions les plus fondamentales dans la définition d'un pays bilingue, c'est la nature du bilinguisme qu'il prônera officiellement. -Bilinguisme d'état: L'état regroupe deux groupes d'individus parlant des langues distinctes. Les groupent cohabitent mais gardent massivement leur langue (taux de transmission intergénérationnelle supérieur à 95%). Ils ne se mêlent que dans certaines conditions (exemple: le coeur de l'empire Austro-Hongrois). -Bilinguisme individuel: Chaque individu maîtrise les deux langues officielles, avec un certain niveau de maîtrise de chaque langue. Le problème, c'est que le bilinguisme individuel ne fontionne que lorsqu'on a affaire à deux langues qui ont une utilité différente (par exemple, langue religieuse et langue d'usage. Le Latin de messe et l'Allemand. L'Arabe de mosquée et le Bantou. Etc.) Lorsqu'il s'agit du choc frontal entre deux langues, les individus seront rapidement assimilés vers la langue la plus forte (d'un point de vue socio-économique). Cela peut prendre quelques générations, mais il y a un mouvement inexorable. Et le mouvement s'accélère aussitôt qu'apparaît un fractionnement géographique ou encore que la masse des locuteurs devient inférieure à environ 70% dans une région administrative donnée. (Les langues minoritaires ou faibles d'un point de vue socio-économique ont besoin d'un poids de loin supérieur à 50% pour se maintenir, puisqu'elles doivent constamment subir de l'érosion.) Un exemple pernicieux est lorsque la langue de travail et des contact sociaux(magasinage, code routier, loi) est différente de la langue à la maison. La maison devient une forteresse linguistique; cependant, des brèches apparaissent très rapidement. Il est impossible de garder la langue dominante dehors, ne serait-ce que parce qu'on introduit dans la maison des produits manufacturés dont les étiquettes sont dans une autre langue. Ainsi, nos grands-parents ont perdu une part importante de leur vocabulaire descriptif français à cause de l'étiquetage strictement en anglais sur les produits de consommation courante. Des statistiques indiquent que lors d'un mariage en mixité linguistique, l'assimilation se fait en général en 1 génération (si la langue du père est la langue socio-économique dominante) ou en 1-2 génération(s) si la langue de la mère est la langue socio-économique dominante. Un exemple d'assimilation. Les cartes géolinguistiques montrent hors de tout doute que la "zone de bilinguisme" Breton-Français a aussi été une zone de recul du Breton au cours des derniers siècles. Comme si le bilinguisme était la première étape de l'assimilation. L'isoglosse du Breton a reculé constamment, puisque dans les familles bilingues, on choisissait de donner priorité (après 1 ou 2 générations) à la langue associée à la réussite sociale. Ainsi, le territoire de langue bretonne a reculé de 40% entre 1900 et 2000. On peut imaginer une folklorisation de cette langue dans moins de 30 ans (puisque le processus accélère à mesure que la masse critique diminue), et donc la disparition de cette langue comme langue au foyer (ou langue maternelle). Un autre exemple intéressant d'assimilation. Les immigrants Irlandais se sont assimilés massivement... à la langue française au Québec dans les années 1800! Forcés d'aller dans les église catholiques francophones, ils ont perdu leur langue pour conserver leur religion (face aux Anglais qui étaient absolument anglicans). C'est un exemple d'assimilation linguistique qu'on oublie trop souvent quand on étudie les relations entre les langues au Canada. Aujourd'hui il y a beaucoup de Ross, de Conan et de Finley/Finlay de 3e génération qui sont devenus francophones! L'étude de la politique linguistique et des processus d'assimilation est très intéressante (quoique parfois déprimante). L'un des experts dans ce domaine est Jacques Leclerc, qui a publié plusieurs livres sur ces sujets.
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Les petits monsieurs de banlieue qui astiquent leur gros 4x4 rouge et qui n'aiment pas les étudiants ne sont jamais à cours d'arguments "béton" (ou asphalte, ou gazon, ou piscine hors-terre). Voici une compilation de ce qu'on entend à la TV, à la radio et dans les lignes ouvertes. Notez bien que c'est pour rire seulement. 1-Y'a juste les étudiants d'anthropologie font la grève (parce qu'ils servent à rien). C'est pas comme les avocats pis les joueurs de hockey, eux-autres au moins y servent à queuque chose. 2-Les étudiants se plaignent le ventre plein parce qu'ils ont tous une voiture, des vêtements griffés pis un téléphone cellulaire. 3-Si les étudiants travaillaient comme tout le monde, ils ne seraient pas pauvres. 4-C'est la faute aux intellectuels dans leur tour d'ivoire. 5-Il faut augmenter les frais de scolarité parce que 40% des québécois ne paient pas d'impôts. 6-C'est toutte des séparatistes dans les cégep. 7-C'est toutte des drogués dans les cégep. 8-On leur donne toutte pis y sont pas encore content. 9-Moi à leur âge, je marchais 10 miles à pied pour aller à l'école de rang, pis l'instituteur me donnait la strap. C'est ça les vraies valeurs. 10-Avec un partenariat privé-public, les étudiants pauvres auront juste à assembler des chaussures dans le cours d'arts plastiques pis à faire des danses à 10$ aux profs dans les cours de sports. 11-C'est parce que le Québec est une société socialiste. C'est la faute aux jeunes... ils veulent pas payer les factures des années 60 pis 70, les maudits égoïstes. 12-C'est la faute aux syndicalistes qui corrompent la jeunesse et posent des questions. Il va falloir leur faire boire la ciguë. 13-Les statistiques le disent, nous ne sommes pas assez riches collectivement pour payer les étudiants. Il va donc falloir prendre l'argent des pauvres et le donner aux riches, afin qu'ils le fassent fructifier. Ainsi, nous serons plus riches collectivement. 14-C'est bien connu, les pauvres ne sont pas intelligents, alors pourquoi s'acharner à les éduquer? 15-Ceux qui croient qu'on peut être égalitaires, justes, socialement avancés, sont des idéalistes. Les journaux nous disent qu'il faut rire des idéalistes, alors moi je suis un cynique-réaliste à la mode: "Ha ha ha". 16- Combien? 103 millions de dollars? Juste ça? Y se plaignent pour rien, franchement; le Stade Olympique a coûté deux milliards pis on fume encore pour le payer. Y'ont juste à fumer comme tout l'monde, comme ça on va finir de payer nos dettes. 17-Ni le gouvernement provincial, ni le gouvernement fédéral n'ont 103 millions de dollars dans leur portefeuille. Ils ont perdu trop d'argent avec les commandites et le procès des commandites. 18-Les jeunes ne savent pas économiser ou gérer leur argent. 19-C'est toutte des chiâleux. On devrait leur faire fermer la gueule. Pourquoi ils ont le droit de parler? C'est même pas leur argent! 20-Les étudiants utilisent des tactiques d'intimidation contre les policiers anti-émeutes. Ils sont donc avec les terroristes et ennemis du monde libre et de la démocratie. 21-Pourquoi on leur donnerait de l'argent? Ils savent même pas écrire comme du monde! 22-Une affaire pareille, ça serait jamais arrivé en Ontario. Là-bas y payent toutte 20000$ par année pis r'garde comment qu'y sont riches toutte la gang! 23-Nouz'aut' on a une maison, un chalet pis trois chars. On passe pas not' temps à faire la grève, on est du monde sérieux! 24-Y vont détruire le beau pays qu'on a construitte pour eux-autres avec not' sueur avant qu'y soyent nés. 25-Y faut prendre l'argent des jeunes pis le donner aux hôpitaux, parce que sinon des gens vont mourir du cholestérol, du diabète ou ben de vieillesse.
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Moi je préfère les poules, où l'on fabrique des oeufs en coquille. Si on continue comme ça, on va donner à manger des oeufs liquides à des enfants liquides. Et ils auront des pensées liquides. Avec du jaune sur chaque tranche.
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Écoute bien... En Nouvelle-Écosse, leur niveau de français est tellement pauvre qu'ils n'arrivent même plus à se comprendre entre eux. Ils n'ont plus rien de langue française... plus d'affiches, plus de traditions, plus de biens culturels... il ne reste qu'une émission de radio "en français", mais les commentateurs parlent anglais (ne reste plus que la musique qui est en français). Ce n'est qu'une question de quelques années (moins de 10 ans) avant que les derniers acadiens francophones disparaissent! Restera-t-il des francophones en Nouvelle-Écosse? Oui, bien entendu -- ils viendront d'ailleurs et n'auront aucun lien de continuité avec la culture francophone locale. Cette continuité aura été brisée lorsque les derniers p'tits vieux qui parlent encore français à Cape St-Mary mourront. Et seront enterrés par leurs petits-enfants unilingues anglophones. Même chose en Saskatchewan, même chose dans le nord-est de l'Ontario. Quelles communautés ont encore la "masse critique", la motivation et le poids politique pour faire vivre leur langue française? Celles du Québec (province officiellement francophone), du Nouveau-Brunswick (province officiellement bilingue), de quelques villes du Manitoba (ils s'accrochent malgré tout!), d'Ottawa. Alors, Dariane, avant de juger et d'idéaliser, permets-toi donc d'aller jeter un coup d'oeil sur place, dans les communautés où le français finit d'agoniser, et fais-toi une véritable opinion.
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Jean-Marc Parent première partie de Elie Semoun
Zogu a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Lounge
Très étonnant, même. Intriguant. Qui sait... peut-être qu'il séduira les parisiens, contre toute logique! -
Ça serait génial si Kabi retravaillait ses chroniques pour en faire un livre. Après un peu de fignolage, ça pourrait être publié chez VLB ou Québec-Amérique, par exemple. "Kabi: Journal d'un amoureux du Québec".
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Comme quoi c'est important d'apprendre à être heureux, mais aussi d'apprendre les mots pour pouvoir l'exprimer de manière magistrale!
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C'est malheureusement l'état de la langue à bien des endroits. Certains franco-manitobains et autres membres des minorités l'avouent eux-mêmes... mais ils manquent de ressources. Il n'y a qu'au Nouveau-Brunswick que la communauté est encore assez forte pour croître et inverser la tendance, améliorer l'état de leur langue. Partout ailleurs, ça se dégrade fortement. Et je le répête: il n'y a pas de mot assez fort pour décrire l'état lamentable du français dans certains coins du Canada, comme en Nouvelle-Écosse, par exemple. Je ne baisse pas les bras; il faut se battre! Empêcher le français de disparaître, suporter les institutions francophones (Radio-Canada, les hôpitaux francophones d'Ontario, l'université de Moncton, etc.). Mais avant de se battre, il faut AU MOINS ÊTRE LUCIDE et appeler un chat, un chat. Prétendre que les canadiens-français hors-Québec sont de parfaits bilingues, c'est dire une grosse niaiserie.
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Alors laissez-moi faire un tout petit élément de propagande... positive! Saviez-vous que le Canada a été le plus grand donateur de nourriture aux Allemands, après la fin de la 2e Guerre Mondiale? Les mesures de rationnement ont même été prolongées, au Canada, afin de pouvoir envoyer plus de nourriture là-bas. Malgré les réticences et les hésitations de l'administration Eisenhower aux USA, le programme d'aide alimentaire a connu un bon succès (grâce aux efforts de Herbert Hoover aux USA et de W.L. Mackenzie King au Canada). Le Canada a fait preuve, à cette occasion, d'une immense générosité envers un peuple brisé et très impopulaire (en 1946-1947, les Allemands étaient universellement détestés, alors que les Italiens, les Finnois, les Polonais, etc., recevaient beaucoup plus facilement leur aide humanitaire). Sans le Canada, des millions d'Allemands seraient morts de famine... et les horribles plans de "pastoralisation" de l'Allemagne (réduction de la population, neutralisation des industries) auraient fini par avoir du succès. (L'infâme "plan Morgenthau", jamais mis à exécution...) Une phrase célèbre de Hoover: "I can only appeal to your pity and your mercy...Will you not take to your table an invisible guest?" Et son discours à Ottawa: "To Canada flows the gratitude of hundreds of millions of human beings who have been saved from starvation through the efforts of this great Commonwealth." Les Canadiens ont invité cet "invité allemand invisible" à leur table, plus que n'importe quel autre peuple donateur, en 1946-1947. Cette générosité est encore, aujourd'hui, notre plus nobre trait de caractère. PS: Faites attention aux interprétations révisionnistes de cette partie de notre Histoire. De nombreuses niaiseries ont été écrites à propos des famines en Allemagne.
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Ce qui me scie, c'est quand des gens ignorent les chiffres, les statistiques et même l'expérience sur le terrain (aller voir EUX-MÊMES comment ça se passe au Canada anglophone)... pour exposer leur argumentation qui ne repose que sur de vagues impressions et sur une méconnaissance/incompréhension obstinée des cultures francophones d'Amérique du Nord. Alors avis aux grands idéalistes de salon: vous pourrez toujours essayer de faire la morale aux québécois qui vous accueilleront chez eux, ils ne vont que vous détester d'autant. Et avec raison.