Aller au contenu

Zogu

Habitués
  • Compteur de contenus

    6 467
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    6

Tout ce qui a été posté par Zogu

  1. Zogu

    Série ou pas série?

    Hihihi... ici, les séries "flash" de 5 minute n'ont vraiment pas la cote. Caméra Café a donc été transformé en format 30 minutes; ce sont des séries de vignettes (sketch) de 5 minutes mais elles sont tous reliées et forment une "intrigue" rigolote. Bref, le travail est bien fignolé... merci Pierre Brassard (un expert en scénario humoristique, qui en a d'autres à son actif!).
  2. Je parle de mes sources, ça fait mystérieux. Voici deux excellents bouquins sur le sujet: "L'aventure des langues en Occident" par Henriette Walter, éditions Robert Laffont. Un excellent livre qui est bourré de renseignements et d'anecdotes sur les langues d'Europe et d'ailleurs. On y voit aussi l'évolution du Français. "Qu'est-ce que la langue" par Jacques Leclerc, éditions Mondia. Jacques Leclerc est un expert en sociolinguistique et sur les politiques linguistiques (aménagement linguistique, politique de bilinguisme, etc.)
  3. En effet, selon mes sources c'est plutôt de 40% à 60% des mots anglais (selon la manière de compter) qui ont une origine latine (française et franco-normande, surtout). Il y a même des mots d'origine latine présents en anglais mais disparus du français (ou peu usités). Cela vient d'une part de la conquête franco-normande de 1066 et de la période qui a suivi (avec Richard-Coeur-de-Lion et tout le tralala). Et d'autre part, du rayonnement de la culture française du début jusqu'au milieu de la Renaissance. Une petite partie des mots latins proviennent du vocabulaire de messe et ont trouvé leur chemin dans la langue de tous les jours. On peut dire que l'anglais est une langue germanique avec un vocabulaire fonctionnel/usuel français. La structure de l'anglais, son vocabulaire de base, ses modes de conjugaison et d'accord, ainsi que la plupart de ses verbes, sont germaniques. Une part très importante du vocabulaire de l'anglais est latine; cependant, il s'agit de mots usuels et non des mots qui ont une importance structurelle. Il ne faut pas s'y tromper: la base de la langue anglaise, son noyau, n'a rien à voir avec le français.
  4. Si c'est pas sur www.granddictionnaire.com ou sur www.termium.com, j'y touche pas!!!
  5. Zogu

    Série ou pas série?

    Ben... au Québec on écoute beaucoup de séries québécoises originales, elles inondent nos soirées (littéralement!) alors on le choix. Certains écoutent les séries américaines ou canadiennes en version originale (sur les canaux anglophones); d'autres écoutent les séries doublées en français (du Québec ou de France). Il y a aussi quelques adaptations de concepts étrangers comme "Caméra Café". On a du choix, beaucoup de choix!!! Et de la variété! Z'avez qu'à regarder sur TVHebdo.com pour constater. La télévision est très en santé au Québec; n'y a qu'à compter le nombre de séries produites à chaque saison! Alors voici ce qui est à l'affiche cette saison-ci. Ce sont TOUTES des émissions en première diffusion, pas des rediff. - Virginie (une série increvable sur la vie de professeurs) - Rumeurs (la série favorites des femmes québécoises) - L'auberge du chien noir (moi je déteste cette série) - Le bleu du ciel (téléroman populaire auprès des adultes vieillissants) - Cover Girl (une série disjonctée sur un groupe de drag queens montréalaises!) - Les Bougon (une famille de Montréal qui exploite le système) - Grande-Ourse (une histoire captivante avec phénomènes paranormaux) - Minuit, le soir (série sur la vie des "doorman", ces gros-bras qui travaillent dans les bars) - Providence (un téléroman ordinaire) - Histoires de filles (histoires drôles dans un groupe d'amies) - KM/H (avec Michel Barrette, les déboires d'un chroniqueur automobile) - Caméra Café (avec Pierre Brassard, la vie du bureau vue à travers une machine à café) - Les poupées russes (un téléroman ordinaire) - Le coeur a ses raisons (série parodique à petit budget et gros rire) - Vice caché (la vie malheureuse des petits riches/parvenus de banlieue) - 3X rien (les aventures drôles des "3 meilleurs amis du monde") - 450 chemin du Golf (série humoristique sur la vie en banlieue éloignée)
  6. Zogu

    que me conseillez vous!

    Salut! Si vous voulez faire du tourisme d'hiver, renseignez-vous bien. Les amplitudes climatiques étant importantes ici, la plupart des activités sportives et récréo-touristiques sont saisonnières. En effet, les jardins zoologiques et les jardins seront fermés puisqu'il s'agit d'établissement avec activités saisonnières ici. Même chose pour les glissades d'eau, tous les sports aquatiques et nautiques, certains sentiers de marche, plusieurs activités extérieures, etc. Attention aussi, la plupart des bureaux touristiques sont fermés, ce qui rend la documentation "sur place" difficile. Par contre, pas d'panique! La plupart des parcs nationaux, provinciaux et régionaux offrent une panoplie d'activités hivernales. Par exemple, au parc du Bic (juste en face de chez moi!) il y a des pistes de raquettes et de ski de fond, la location de chalets, l'observation des animaux sauvages. Il est possible de louer de l'équipement sportif dans des boutiques de plein-air et (parfois) dans les parcs. Aussi, certaines activités typiquement hivernales pourraient vous intéresser comme: la pêche sur la glace (aussi appelé "pêche blanche"), le ski à voile, la glissade sur chambre à air (toboggan gonflé), et évidemment le patin à glace, le ski et la planche. Dans tous ces cas, la location sur place est possible; appelez pour vous en assurer. Il faut profiter pleinement de l'hiver, qui est une superbe saison quand on sort de la ville!!! (En ville l'hiver c'est souvent sale, gris, déprimant, bouché, congestionné même.) De plus, la majorité des auberges en région sont ouvertes l'hiver, avec des prix intéressants (souvent 20% de rabais) ou des forfaits sports+nuitée+p'tit déjeûner. Pour vous renseigner, allez sur le site www.bonjourQuebec.com et assurez-vous que les activités que vous désirez faire sont compatibles avec l'hiver!!!
  7. Zogu

    Série ou pas série?

    Wow, vous écoutez que des séries américaines?!?!?!
  8. Zogu

    Le mariage

    Veux-tu faire un mariage purement civil, ou bien religieux? Félicitations en avance!
  9. Donc nous sommes (finalement) d'accord!
  10. Zogu

    ma bd au canada

    ...et parmi les auteurs qui ont marqué le paysage de la BD au Québec, sans qu'on ne les associe à un personnage en particulier: Jacques Goldstyn http://www.bdquebec.qc.ca/auteurs/goldstyn/goldstyn.htm Connu pour avoir illustré et mis en BD les Petits Débrouillards, il a aussi créé des BD et des personnages pour de nombreuses causes (pro-environnement, anti-guerre, contre le racisme, contre les OGM). Il est, en quelque sorte, l'illustrateur des idéologies progressistes au Québec. Son style, très léché mais expressif, permet l'exploration de toutes les émotions: humour, tendresse, horreur, absurde... Garnotte http://www.bdquebec.qc.ca/auteurs/garnotte/garnotte.htm Autre auteur de BD "de gauche", ses créations sont souvent des pamphlets anti-patronaux. Son style narratif rappelle parfois Mordillo (dans "N'ajustez pas votre appareil") et plus souvent Turk/De Groot et l'école belge (dans "Stéphane, l'apprenti inventeur").
  11. Petit-Lion, tu proposes deux voies comme s'il n'y avait pas d'autre choix. Dans l'un des cas, le Québec francophone se créolise et disparaît, noyé dans l'océan anglophone. Dans l'autre cas, le Québec accepte une TUTELLE et remet à l'Académie Française tout pouvoir décisionnaire sur l'avenir de la langue. Ces deux solutions sont inacceptables. Il existe pourtant une troisième voie: celle de la concertation, voire de l'intégration. Nous vivons à une époque où les communications sont facilitées. Nous n'avons plus l'excuse de l'isolement géographique (ou impérial) pour justifier les dérives linguistiques. Nous devrions saisir cette occasion pour donner aux différents organismes de normalisation de la langue (Académie Française, OLF-Québec, etc.) un forum de concertation. A moins que l'Académie Française n'accepte pas de partager le pouvoir avec les ex-colonies? Il me semble qu'il est totalement injuste que cette Académie soit une institution NATIONALE chargée de diriger une langue qui a une portée INTERNATIONALE. C'est un facteur de division important. Chaque fois que l'Académie Française annonce de nouvelles normes, c'est la surprise (voir la stupeur!) à l'OLF. Ils ne sont pas consultés, ils ne sont pas avertis d'avance, bref, on leur édicte les nouvelles règles. De plus, les propositions et innovations de l'OLF sont systématiquement ignorées.
  12. Tout à fait d'accord avec toi, Cherry! Ça fait des années qu'on dit ici "Madame LA juge"... et pendant ce temps, l'Académie Française légifère sur l'acceptation de mots tels "fiftyfifty" (accepté en 2005) ou sur l'élimination de l'accent circonflexe. Ah et puis... c'est sûr que "mél" est mieux que "courriel"
  13. Zogu

    ma bd au canada

    J'aimais aussi les BD issues de la revue Croc: http://www.angelfire.com/zine/capitainequebec/ En particulier: Red Ketchup (agent secret et sanglant) http://www.bdquebec.qc.ca/heros/ketchup/red.htm Jérôme Bigras (et la vie trépidante de banlieue) http://www.bd-eid.com/page_bigras.htm La légende des Jean-Guy (totalement surréaliste et très inspiré) http://www.republiquelibre.org/cousture/bd/JEANGUY1.HTM Le Sombre Vilain (un émule d'Iznogoud) http://www.bdquebec.qc.ca/heros/sombrevila...ombrevilain.htm
  14. Zogu

    ma bd au canada

    J'adore les BD de "Rupert K", qui est l'anti-"Calvin & Hobbes". http://www.bdquebec.qc.ca/heros/rupert/rupert.htm
  15. Hé ho! Faut pas charrier. Personne n'a traité les Français de "maudit" dans cette conversation. Les seules personnes à avoir été écorchées ici sont: l'auteur de l'article du Monde, et Montcalm. Mais il y avait un système colonial à l'époque. Que l'on voit les canadiens-français de souche comme colonisés (mon point de vue) ou comme féodalisés (selon PoM), il n'en demeure pas moins que le peuple de Nouvelle-France n'a jamais vraiment eu son mot à dire sur son avenir. Cela a été vrai lors de la période coloniale française, cela s'est poursuivi lors de la période coloniale anglaise et ensuite dans le Commonwealth britannique; au Canada d'aujourd'hui, nous sommes une minorité en lent déclin. C'est déjà beau qu'on parle encore français aujourd'hui. Et avec (soit dit en passant) une sonorité plus riche que bien des dialectes; c'est du moins ce que les linguistes ont mesuré au niveau des prononciations de mots tels: - "pâte" versus "patte" - "brin" versus "brun" - "j'irai" versus "j'irais" S'il y a richesse dans le parler québécois, c'est dans les apports linguistiques (le verbe "abrier", les mots tels "maskinongé" ou "draveur") et dans notre succès à préserver une prononciation riche: des voyelles longues ("â" prononcé comme "âââ"), des diphtongues (fête = "faète"), l'affricottement (durer="dzurer", tirer="tsirer"), etc. Il y a sûrement moyen d'arrêter de se battre pour savoir "qui possède la langue française" et essayer d'intégrer la richesse des divers dialecte dans une vraie langue française internationale. L'Académie Française et le pouvoir centralisateur (aux époques royales et impériales) ont longtemps ignoré les parlers régionaux de la France. Byebye langue d'Oc, faut parler comme le Roé! Les médias font souvent de même aujourd'hui. J'ai vu un reportage sur un paysan de Dordogne... qui était sous-titré! Pourtant, on comprenait tout ce qu'il disait... mais il avait un accent. Impérialisme linguistique par les médias? Ou bien, certains auditeurs auraient-ils l'oreille paresseuse? Si la Francophonie est autre chose qu'une coquille vide, il faudra bien s'en servir pour intégrer les différents parlers pour: 1- Éviter la fragmentation linguistique des régions périphérique (le Québec, l'Afrique francophone, qui ont longtemps été en dérive). Il y a danger de créolisation ou même de dispartion. Qu'on écoute comment parlent les francophones de Nouvelle-Écosse ou de Louisiane (du moins, ceux qui restent!) 2- Éviter l'appauvrissement phonétique du Français (tel que constaté, par exemple, dans le bassin parisien et en Algérie; une diminution de 7 sonorités en moyenne). Cette situation provoque une diminution de la capacité à différencier certains mots ("j'irai" versus "j'irais"). 3- Intégrer les parlers régionaux afin d'enrichir la langue commune, le français, qui nous appartient tous
  16. Tu peux dire "un char" si ça te convient. Mais sache que la plupart des gens ici ne disent ni "une voiture" ni "un char", ils disent "une auto" (pour "automobile"). De toute manière on est pas r'gardant... tu dis c'que tu veux, tant que c'est en français hohoho
  17. Ce qui est moche, c'est que l'auteur ridiculise en quelque sorte l'affirmation que le Québec (Nouvelle-France) ait été une colonie français / que les québécois de l'époque coloniale française aient été des colonisés. Eh bien... On joue sur le vocabulaire de manière très subtile, pour ne pas dire perfide. Les français qui ont immigré vers la Nouvelle-France durant la période coloniale savaient ce qu'ils faisaient, d'accord -- on ne leur a pas tordu un bras. Mais ceux qui sont nés sur le continent nord-américain, en terre coloniale française, les nord-américains de seconde génération, ceux-là étaient des colonisés. Ils vivaient dans une colonie, ils étaient dirigés par un gouverneur qui lui-même recevait ses ordre du roi. Ils ne se disaient pas Français (et les écrits de l'époque attestent de cette identité). Leur contrée n'était qu'une extension d'un empire, un pion sur l'échiquier stratégique. Pour preuve: les gouverneurs, dirigeants et grands marchands ne pouvaient venir que de la France continentale. Pas des enfants des colonies. Si les québécois/néofranciens/canadiens d'avant 1763 avaient (comme leurs voisins américains plus tard) lancé une guerre d'indépendance contre leurs maîtres coloniaux, qui imposaient des taxes coloniales et des directives coloniales sur l'utilisation du territoire colonial, en plus de prendre des décisions sur tout et sur rien à 6000 km de distance, nos ancêtres auraient-ils eu le droit de se dire "colonisés"? Faut-il vraiment se révolter pour avoir droit à une identité ou même à une légitimité? La séparation entre maîtres (colonisateurs) et colonisés est devenue évidente lors de la guerre de 1759-1763. Cette méfiance des généraux français envers les "canadiens", leurs alliés hurons et leurs tactiques de guerre "non européenne" a provoqué la perte de Québec. Lisez le récit de cette bataille, vous verrez la mésentante incroyable qui régnait chez les défenseurs de la ville. D'un côté, le concept de guerre "à l'européenne" (prôné par Montcalm, un marquis-général pédant et sans imagination), avec les soldats bien ordonnés en rang et qui tirent tous en même temps; de l'autre, le point de vue canadien (prôné par Vaudreuil, premier et dernier gouverneur né en Nouvelle-France) avec les troupes irrégulières et les tactiques de repli stratégique. Bref, le clivage entre les élites françaises et les coloniaux canadiens était déjà bien installé dès 1759. Non, franchement, il y a un certain discours réducteur, destiné à plaire aux oreilles complaisantes (et révisionnistes?) de certains lecteurs de journaux...
  18. Comme toujours dans ce journal: partial, mal renseigné, agressif. Et de plus, les vrais enjeux du français au Québec sont escamotés au profit d'une problématique marginale et qui intéresse peu de gens.
  19. Zogu

    La jungle de l'adsl au Québec

    Ben y'a pas tant que compagnies que ça... quand on regarde les statistiques! Il y a quelques gros joueurs qui se séparent le marché, et les autres fournisseurs ramassent les miettes. Les gros: ADSL: Bell/Sympatico, TELUS/Globetrotter (en région surtout), LOOK, ... Câble: Vidéotron, Cogeco (en région surtout), ... Les autres: CAM.org (qui est l'un des plus anciens à avoir survécu) Radioactif.com (qui est l'un des plus jeunes et des plus sympa à Montréal) ... ...et des douzaines d'autres qui vont et qui viennent au gré du ressac (que c'est poétique)... tout en vous faisant perdre de l'argent (ça c'est moins poétique). On n'a qu'à se rappeler FrancoMédia, qui a fermé boutique en laissant des tas d'abonnés sans service et avec plusieurs mois de payés d'avance. (En passant, le cyber-café le MOINS CHER à Montréal est Radioactif.com, situé au coin de Rachel et Berri. Ils diminuent systématiquement votre facture, parfois jusqu'à 50%, au moment de payer!)
  20. Zogu

    Se loger en Mai

    ...et d'avoir de bonnes jambes!!! J'ai eu mes meilleurs succès en marchant dans certains quartiers, une carte des rues à la main et un téléphone cellulaire dans l'autre main. Souvent les annonces "à louer" sont affichées dans la fenêtre avec un numéro de téléphone. On sonne à la porte ou on appelle le numéro! Un petit carnet et un crayon ne sont pas de trop, non plus. Il faut toujours visiter avant de dire "oui". Au pire, envoyez un ami visiter pour vous. Et souvent, il y a plusieurs personnes intéressées par un même appartement... donc il faut réagir le jour même ou le lendemain! Présentez-vous frais rasé et pas trop mal habillé. On dira ce qu'on voudra, ça augmente vos chance de ne pas vous faire répondre: "Oh, je viens tout juste de louer cet appartement! Je n'ai pas eu le temps d'enlever l'affiche!" Ben ouais!!!!
  21. Zogu

    Se loger en Mai

    Je ne serais pas aussi pessimiste; j'ai presque toujours signé mon bail en mai, quand j'habitais Montréal. Mais il est vrai que les meilleurs appartements commencent à trouver preneur en mars-avril déjà.
  22. Zogu

    Montréal - québec : Laid ?

    Ah non, les Romain débarquent en Gaspésie! On va faire le blocus de l'autoroute 20-rcégintorix!!!! (Je sais, il est atroce le jeu de mots.)
  23. Bonjour! J'ai lu votre témoignage, et je trouve dommage de lire que ça n'a pas fonctionné cette histoire d'amour entre vous et le Canada. Des fois, il y a tant de choses à prévoir et à planifier, on ne sait plus où donner de la tête... et le fait que les différents organismes gouvernementaux et professionnels ne fonctionnent pas "main dans la main" a tout pour confondre les nouveaux arrivants! Cependant j'ai une petite question: combien de temps êtes-vous restés au Canada?
  24. ...je dirais cependant que les rues, les ruelles surtout, et les parcs sont plus sales et moins entretenus qu'avant. Dans les secteurs à condos du Vieux-Montréal, on trouve des tas de crottes de chiens dans les rues. Curieux non? Ce sont les richissimes propriétaires, ceux qui ont une vue sur le fleuve et un stationnement privé, qui amènent Fido faire ses besoins sur le trottoir. Des fois, les crottés ne sont pas ceux que l'on pense. Le problème de la propreté urbaine est arrivé avec le maire Tremblay. Désolé de faire de la petite politique municipale... Mais on l'a constaté de manière évidente: après la fusion de Montréal "Une île, une ville" et tout le tralala, les parcs d'Outremont et de Rosemont (deux quartiers où j'ai habité) n'ont pas été nettoyés au printemps et, dans certains cas, les poubelles n'ont même pas été posées. C'est problématique car Montréal a impérativement besoin d'un grand nettoyage, parcs compris, à chaque printemps. Notre climat nous oblige à le faire, puisque les déchets s'accumulent dans la neige et la glace l'hiver; aussi, les gravillons utilisés pour le déneigement recouvrent les rues, les trottoirs, les pelouses publiques. Je ne suis pas anti-fusions municipales... je suis anti-improvisation. Une grande ville, ça se gère avec une planification sérieuse, pas au jour le jour. Bref, il y a eu un certain laisser-aller, que l'on peut imputer aux grands boulversements de la politique municipale. Espérons que la propreté urbaine reviendra à son niveau de 2000. Les poubelles publiques qui débordent et les pots de fleurs laissés en friche, c'est déprimant (et dégueulasse).
  25. Je me promène dans les rues de Montréal depuis que j'ai 15 ans (1989 donc) et j'ai vu les rues et les quartiers évoluer grandement. 1989 À l'origine, la rue Saint-Laurent était un véritable bordel ambiant, coloré mais crotté et délabré. Il y avait des petits restaurants "billard et hot-dogs", des arcades de jeux vidéo, des épiceries de quartier, des immenses graffitis sur les murs aveugles, des bars alternatifs. Même chose sur Sainte-Catherine Est, entre la Place-des-Arts et l'UQAM. À cette époque, aussi, le Plateau était un endroit très bohème; la ville venait de réparer les parcs (dont le Carré Saint-Louis), l'ITHQ faisait sa première cure de rajeunissement, quelques immeubles étaient rénovés (dont l'affreuse maison rose près de la station de métro Sherbrooke). Et le Vieux-Montréal? Seule la rue Saint-Paul et le quai avec IMAX étaient aménagés pour les visiteurs. Le reste faisait pitié à voir: immeubles décrépits, vitres cassées, rues à moitié pavées, terrains vagues et immenses tas de détritus portuaires. On a tendance à oublier que, en 1989, il y avait encore des immenses tas de ferrailles sur le bord du fleuve entre les rues Papineau et Saint-Denis. Les appartements (des lofts à moitié aménagés et très endommagés) du Vieux-Montréal coûtaient une bouchée de pain; ceux qui ont eu l'intelligence d'acheter à ce moment-là sont riches aujourd'hui! On avance de 15 ans. 2005 La rue Saint-Laurent est maintenant proprette et remplie de bars branchés et de restaurants italiens de luxe. Autrefois le paradis des "ventes de trottoir" style brocante et des odeurs de friture, la rue est maintenant le point de ralliement des jeunes loups de l'informatique ou de la mode; un cinéma d'essai, des entreprises de multimédia s'y sont installées. Le contraste est saisissant. La rue Saint-Denis, après sa période bohème, est devenue bourgeoise et la population a vieilli avec la rue; on trouve des "bobo" (bourgeois-bohème, dans le jargon urbain) qui ont 45 ans et une BMW, et qui s'habillent toujours "branché" ou avec le fameux "style Plateau", bas rayés et foulard rouge-orangé (pour l'expliquer aux Français, j'utilise deux mots: Rita Mitsouko). La rue Sainte-Catherine, après les premières rénovations qui ont mis les "Foufounes Électriques" (bar alternatif) en vedette, a recommencé à se délabrer au milieu des années 90. La petite criminalité, le vandalisme, les motards ont rendu le secteur moins amusant à fréquenter. Retour de balancier vers la fin des années 90: l'UQAM acquiert plusieurs terrains et édifices du quartier et entreprend d'ambitieux travaux d'aménagement. Aujourd'hui le secteur est mieux fagoté, même si la propreté des ruelles et fonds de cour laisse encore à désirer. Quant au Vieux-Montréal, il a subi une longue période de rénovations. Le musée de Pointe-à-Callière, la rue de la Commune, le Marché Bonsecours, etc., sont des projets qui ont redonné à ce quartier un air de jeunesse. Ce n'est pas encore terminé (qu'on me dynamite ces affreux silos de béton!!!) mais on en a fait du progrès, en 15 ans seulement. Bref, on constate que Montréal évolue de manière anarchique, parfois imprévisible. Le seul quartier qui ait vraiment subi un changement permanent est le Plateau; cette évolution était prévisible (proximité des universités et stations de métro, immeubles qui ont un certain charme). La plupart des autres secteurs de Montréal n'ont pas ces atouts et les travaux de réfection ou de revalorisation se font plutôt par "îlot" ou par "grappe". Cela a pour effet d'embellir les immeubles sans embellir la ville "dans son ensemble". Un bon point cependant aux travaux faits sous le pont Jacques-Cartier et à la sortie de Papineau; on voit enfin la belle église néo-romane et on a compris l'importance d'aménager un parc à cet endroit. Allez vous recueillir devant le Monument aux Patriotes et allez jeter un coup d'oeil au secteur Si on pouvait nous trouver un urbaniste audacieux (style Haussmann) pour entreprendre de vrais travaux de rénovation "globale", au lieu des petites interventions sur les coins de rue (un condo ici, un mini-parc là), tout le centre de Montréal pourrait devenir vraiment objectivement beau!!!
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement