Zogu

Eh bien Bouh, on voit que tu t'es informée!!! Je suis d'accord avec toi. Si on a la chance de pouvoir lancer une entreprise en son nom propre (Ce qui n'est pas possible pour tous! Vos partenaires commerciaux peuvent parfois exiger l'incorporation!), ça peut être une bonne idée; on économise des centaines de dollars par année. Il suffit de déposer le nom d'entreprise (32$ en effet) et voila! D'ailleurs, si jamais vous désirez enregistrer le nom d'une association sans but lucratif ou d'un regroupement qui aura des activités commerciales minimales (par exemple, une micro-édition), le cheminement est sensiblement le même. En passant, Petit-Lion, ma femme fait plus de 30 000$ par année, ce qui est normal quand on a une entreprise qui fonctionne bien! C'est pour cela qu'elle a un numéro de TPS... Et à propos des comptables... Ah les comptables........ même quand on les aime, on les déteste.... Comment savoir si on a un bon comptable? Hmmm. À moins d'avoir été référé par quelqu'un qui est enchanté de ses services, c'est difficile à évaluer au premier abord. Un bon comptable est généralement amical sans être trop appuyé (s'il t'appelle "mon bon ami", c'est mauvais signe). Il en vient rapidement aux faits (s'il est difficile à comprendre ou s'il raconte un tas d'anecdotes, c'est mauvais signe). Il répond directement aux questions (sans tergiverser). Il n'appuie pas nécessairement vos décision, et il est en mesure de vous expliquer les conséquences (positives ou négatives) de vos choix, ainsi que les risques associés. Enfin, il vous renseigne bien sur ses frais et il vous avertit d'avance des démarches fiscales qui s'en viennent. Une dernière chose à propos des comptables: s'il vous promet des méthodes infaillibles pour "contourner" les impôts, ou s'il a des recettes miracles pour tout déduire de votre compte de dépense... fuyez! Vous ne voulez surtout pas vous faire ramasser dans 3 ans lors d'un contrôle fiscal. Exigez de votre comptable une photocopie de tous les documents qu'il remplit pour vous, que ce soit pour la banque, pour le gouvernement ou pour vos comptes. Conservez bien, aussi, ses factures ainsi qu'une copie des pièces (documents, factures, reçus) que vous lui remettez. Comme cela, vous aurez toutes les infos en main si jamais vous avez des doutes sur son honnêteté ou sur ses compétences. Cela vaut aussi pour les autres professionnels avec lesquels vous faites affaire: avocat, notaire, entrepreneur en bâtiment, etc. En cas de doutes à propos de votre comptable, contactez son ordre professionnel.

Un autre Dufort complètement tordu: MOI! Mais je ne prétends pas être beau...

Y'a beaucoup de travail dans la réfrigération industrielle et dans la clim. Je connais des entreprises dans ce domaine et tout le monde est toujours débordé!!! Y'en a une à Laval... faudrait que je retrouve le nom. Sinon on doit trouver des articles sur le site Strategis du gouvernement fédéral.

Au Québec, le "grand déménagement" se fait le premier juillet. En effet, la plupart des baux arrivent à échéance à cette date. Résultat, des milliers de montréalais déménagent la même semaine!!! C'est le bordel pas possible dans les rues. Généralement, les logements commencent à devenir disponibles fin avril. Donc, il ne devrait pas y avoir de problème à trouver au début de mai. Mai est un bon mois pour déménager: ni trop chaud ni trop froid. Un peu boueux par endroits, mais quand même agréable! En bonus, vous évitez la cohue de juillet.

On peut créer son entreprise très facilement au Québec. Il n'y a que quelques démarches simples à faire; quelques formulaires à remplir. Je me suis incorporé en tant que consultant il y a quelques années (en 1999) et je me suis rendu compte d'une chose: c'est facile de créer une entreprise. Les démarches sont évidentes, linéaires, bien documentées. Ce qui a été compliqué par contre, ça a été de dissoudre mon entreprise. Un vrai dédale administratif! Il faut dire que j'avais un mauvais comptable. Moralité: Trouvez-vous un bon comptable, qu'il n'oublie pas de vous guider vers les bonnes pratiques du côté des impôts! Ma femme s'est enregistrée (un autre type de société commerciale) et c'est plus simple que l'incorporation. Un formulaire de dépôt de nom, une demande de numéro d'entreprise au Québec, une demande de numéro de TPS au fédéral, un compte de banque commercial... et voilà!!! Je tiens à ajouter que le service a toujours été cordial et efficace, au centre de services fédéraux.

On en revient encore à l'essentiel: CONNAISSEZ BIEN VOS DROITS. Il ne faut pas attendre de s'être fait rouler pour commencer à se renseigner. C'est d'autant plus irritant qu'au Québec, la loi a des dents et force les propriétaires d'immeubles à se conformer. On ne compte pas les myriades de plaintes déposées par des locataires contre des proprios auprès de la Régie du Logement. En général, c'est le locataire qui l'emporte (et très facilement!). Cela fait souvent enrager les propriétaires... mais on ne se plaindra pas d'une loi qui VOUS protège, vous, les locataires!!! Les deux meilleures références en la matière sont: 1. Le site de la Régie du Logement http://www.rdl.gouv.qc.ca/ 2. Le Guide pratique du locataire, produit par l'OPC (Office de la Protection du Consommateur du Québec) http://www.pubgouv.com/guide/gupra_loc.htm Il contient tout ce que vous devez savoir, expliqué de manière compréhensible: les articles de lois, des exemples concrets, les recours, les droits et les responsabilités, les formulaires officiels, etc. Par exemple, saviez-vous que votre propriétaire ne peut pas vous exiger une augmentation en prétextant des travaux d'amélioration aux espaces communs de l'immeuble (corridors, toit, cour)? Ou encore, que le loyer n'est jamais négociable et que le propriétaire est tenu de déposer à la Régie, avant d'annoncer le logement, le loyer demandé? N'oubliez pas non plus que vous pouvez acheter un bail standardisé dans beaucoup de dépanneurs, d'épiceries et de pharmacies (dans la section des revues).

Il y a 2 points de départs incontournables pour créer son entreprise au Québec. 1. Le site fédéral, qui regroupe la plupart des renseignements et des services au démarrage d'entreprise. http://www.infoentrepreneurs.org/ 2. Le site provincial du registraire des entreprises, qui vous aide à choisir la forme juridique qui vous convient (inc, enr, ...) et qui vous offre des formulaires simples: http://www.req.gouv.qc.ca/ Avec ces deux sites, vous avez assez d'info pour enregistrer un nom d'entreprise, obtenir un numéro de TPS, etc. Il ne vous reste qu'à trouver un bon comptable.

Hé bien Sonia! Manque de chance pour toi! Chez mes parents, nous avons eu des hirondelles pendant plusieurs années. Oiseau très territorial, il défendait notre cour contre les moineaux et... les humains! Nous avions aussi une famille de merle d'amérique (improprement appelé rouge-gorge). Un oiseau fidèle, familial et grand travailleur. Il mange tous les insectes nuisibles... et quelques vers de terre. Plus au nord, dans les Laurentides, le sol est plutôt sablonneux. Il y a donc les hirondelles des sables, qui se creusent un nid-terrier dans sur la bordure des routes, dans les tas de sable et sur les sites de coupe forestière (où il y a parfois du terrassement) . Elles vivent en larges colonies. Une chose qui étonne: la disparition du moineau domestique (ou moineau commun). Importé par erreur d'Europe, ce volatile piailleur et bagarreur s'est multiplié tant et si bien que pendant les années 1980, on craignait pour la survie des autres oiseaux de ville. Eh bien, retour de balancier: le moineau domestique est devenu rare aujourd'hui! Probablement un subtil ajustement de l'équilibre écologique en milieu urbain. Quoi qu'il en soit, la baisse du nombre de moineaux en banlieue de Montréal a annoncé de retour des hirondelles, mésanges, chardonnerets et autres oiseaux qu'on voyait moins. En passant... je tiens à ajouter que le sizerin, comme l'outarde et de nombreux oiseaux, nidifie dans la toundra, tout au nord du continent. Ce sont des oiseaux qu'il ne faut pas manquer, puisqu'ils ne font que passer dans nos contrées! Et pour finir: cet hiver, j'ai eu la chance d'observer deux chouettes miniatures, avec leur robe hivernale blanche et brune. Elles sont jolie, toutes menues et très timides.

Ça c'est complètement faux.

Vive les régions! Je ne le répéterai jamais assez...

Peut-être que les diplômes britanniques ou américains ont un avantage léger sur les diplômes étrangers. Mais je dirais qu'en général, le problème des candidats n'est pas dans les références, mais bien dans la présentation générale. Et de toute manière, il y a 2 situations types: 1-Vous oeuvrez dans un domaine réglementé et il faut faire partie d'un Ordre Professionnel pour avoir le droit de travailler. 2-Vous oeuvrez dans un domaine non réglementé et alors c'est une combinaison de diplômes, de compétences, d'expérience, de personnalité et de présentation qui vous aidera à décrocher un emploi. Pensez-y.

Je seconde JayJay. J'ai vu passer beaucoup trop de CV pourris ou non adaptés aux réalités canadiennes. Faites vos devoirs!!!

Salut Orphée! Le sujet des moustiques a été traité maintes fois sur le forum. Il faudrait que tu fasses une recherche dans les vieux sujets. Il y a vraiment beaucoup de moustiques au Québec. C'est sans commune mesure avec les régions boisées de France. (J'ai passé deux semaines en Ariège et je n'ai pas vu de moustiques!). Au Québec, les maringouins sont présents un peu partout, en concentrations variables. Et d'autres bestioles le sont en quantités phénoménales dans les zones de forêt boréale. Puisque les moustiques ne peuvent pas voyagez plus qu'un quinzaine de km pendant leur vie adulte, la présence de trous d'eau, de lacs ou de marécages détermine leur concentration en un lieu donné. Ainsi, à Montréal il y a très peu de moustiques, même dans les parcs et les zones boisées. En milieu agricole, on trouve surtout des maringouins. Ils sont actifs au lever et au coucher du soleil, et toute la journée sous le couvert forestier. En milieu boisé, on a aussi droit à d'autres bestioles, dont voici les plus courantes: - les mouches à chevreuil: Elles ne se tiennent pas en groupe, mais elles sont très tenaces. Elles peuvent vous suivre pendant des heures, attendant le bon moment pour vous arracher des petits bouts de peau. Traiter la morsure à l'alcool. - les mouches noires: Petites, elles se tiennent en groupes très denses et sont silencieuses. Elles ont tendance à marcher et à se glisser sous les vêtements. Souvent, leurs morsures s'infectent. Désinfecter et traiter à la lotion calamine. - les brûlots: Minuscules, ils passent parfois par les trous des moustiquaires ordinaires. Leur vol anarchique les rend difficiles à tuer. Leu piqure est douloureuse (sensation de brulement) car elles n'ont pas d'anesthésique; cependant, la guérison est très rapide et sans conséquences. Je dirais qu'en forêt boréale mixte et de conifères, la plus grande menace c'est les mouches noires. Il peut y en avoir plusieurs centaines par mètre cube. Elles sont agressives, surtout entre 16h et 18h. Dans les Laurentides, par exemple, il y a beaucoup de lacs et de rivières. Il y a aussi de nombreuses tourbières qui sont propices au développement des larves de moustiques. Comme conséquence, même au centre-ville de Saint-Agathe (la plus grosse ville), il y a souvent des nuées de moustiques. Et là je ne parlerai pas de Tremblant... Je me souviens d'une randonnée dans le parc de Tremblant (secteur de la Diable)... A la sortie du sentier, les nuages de mouches noires me rendaient complètement dingue. J'avais déjà été piqué des dizaines de fois dans le cou, derrière les oreilles et sur le haut des bras. En courant et en faisant des moulinets avec les bras, j'ai enlevé mes bottes et je me suis lancé (tout habillé) dans une petite rivière. Ça a fait du bien. Les maringouins sortent dès le début du printemps, quand les flaques d'eau sont dégelées. Même s'il reste encore de la neige à l'ombre ou sur les montagnes. Ils sont actifs tout l'été et c'est seulement en septembre et octobre, les mois les plus secs, qu'on n'en trouve presque plus. Pensez-y... Si vous voulez pêcher la truite ou le doré (mai-juin-juillet), vous n'aurez pas le choix de côtoyer les maringouins. Par contre, si vous voulez vous promener dans les bois (rando, camping) ou chasser le petit/gros gibier, vous pourrez les éviter! Évidemment, la plupart des immigrants Français viennent au Québec pour la nature et les grands espaces. Cela n'explique pas pourquoi 90% d'entre eux s'installent au centre-ville de Montréal ou au centre-ville de Québec. Peut-être parce qu'il n'y a pas de moustiques au-dessus de l'asphalte?

Salut Manmanbis! Le nom du gars des annonces de Honda est Martin Matte. Je l'ai vu en spectacle en 1996 quand il faisait partie du projet humoristique "Zone interdite", qui était une sacré concentration de talents. Ensuite il a fait carrière solo comme humoriste et il a aussi joué dans la série "KM/H" avec Michel Barrette. Je dirais que Martin Matte n'a vraiment pas la langue dans sa poche et qu'il préfère l'humour... méchant!!!

L'oie des neiges (outarde) arrivera au havre du Bic au mois de mai, quand les glaces seront fondues. C'est l'un des derniers arrêts avant leur zone de nidification, qui est dans la toundra arctique. Hier nous avons eu droit aux sizerins flammés. Puisqu'ils sont tout petits, ils s'y prennent d'avance pour leur migration.

Merci JayJay! Par contre, j'ai fait une petite erreur. Il faut lire: "Au Québec, on se donne la bise sur la joue GAUCHE en premier, puis sur la joue DROITE. Attention; la joue gauche de votre interlocuteur est située à votre droite!!!" Je tiens à préciser que cet ordre est quasi-immuable. Et c'est une immigrante française qui me l'a fait remarquer. Pour nous québécois, respecter cet ordre est fait de manière... inconsciente! Pourquoi commencer par telle ou telle joue? Probablement qu'un standard a émergé tout naturellement, à force de voir les gens se cogner les lunettes ou s'accrocher le nez!!! Avis à ceux qui ne voient jamais des québécois se faire la bise: changez d'amis québécois!!! Et à ceux qui ne reçoivent jamais la bise: il y a sûrement matière à introspection...

Pour un bon munster importé, tu peux aller à la fromagerie Hamel dans le marché public Jean-Talon. Ils importent aussi un bon Roquefort parfaitement conservé. Je prends note de ta non-appréciation des fromages québécois.

http://www2.producteurslaitiers.org/fran/r.../4_1_1_1_27.asp

Y'a aussi la chanteuse et actrice Isabelle Blais, qui est très belle et talentueuse. Elle est chanteuse du groupe "Caïman Fu" et elle a joué dans de nombreux films dont "Les aimants", "Québec-Montréal", "Un crabe dans la tête", "Les invasions barbares".

Ce qu'on chante autour du feu chez Etienne, l'été, en faisant griller des guimauves. (Etienne est le seul du groupe a posséder une maison en banlieue et une cour assez grande pour y faire un feu!) - "Jonquière" de Plume Latraverse - "La p'tite jument" (auteur inconnu) - "Pour un instant" de Harmonium Ainsi qu'un paquet de chansons de dessins animés de notre enfance: Les cités d'or, Le petit castor, Passe-Partout, etc.

COMMENT SE DONNE LA BISE AU QUÉBEC? Au Québec, on se donne la bise sur la joue gauche en premier, puis sur la joue gauche. Attention; la joue gauche de votre interlocuteur est située à votre droite!!! On se serre souvent la main juste avant de donner la bise, afin de se rapprocher et d'établir le contact physique. Se pencher vers votre interlocuteur pour lui donner la bise sans lui avoir préalablement serré la main pourrait le/la surprendre. (Vous n'êtes cependant pas obligé de lâcher la main de votre interlocuteur pour lui donner la bise.) Donc dans l'ordre: 1. Le contact verbal, la salutation 2. Le serrage de main 3. La bise En cas de résistance (souvent subtile) ou de gêne de la part de votre interlocuteur, arrêtez à l'étape #1 ou #2. GARS OU FILLES? Les gars donnent souvent la bise aux filles, les filles donnent aussi souvent la bise aux filles. Les gars ne donnent pas la bise aux gars! Ce qu'on peut être "pognés" hein! Dans certains groupes d'amis, les gars se donnent parfois l'accolade ou des poignées de mains compliquées. QUAND DONNER LA BISE? Alors... quand donner la bise? C'est souvent un casse-tête pour les immigrants, alors que les québécois semblent être en mesure de décoder toutes les situations. Car tout n'est pas si simple: au Québec, les rapports sociaux sont variables et flexibles. Pas de règle absolue, on doit mémoriser les préférences des gens, les situations particulières et les dynamiques de chaque groupe d'amis. Évitez donc de sur-simplifier la société québécoise. Donc... la bise dépend surtout du groupe d'amis. J'ai remarqué qu'il suffit qu'une personne lance le mouvement pour que la bise devienne la norme dans un groupe! La bise serait donc... contagieuse. Et elle est appréciée! Souvent, dans un groupe, les gars vont faire montre de réserve initialement, pour ne pas paraître trop insistants, trop physiques; de même, certaines filles seront un peu intimidées si un seul gars se précipite en courant pour leur donner la bise!!! Donc, il y a une dynamique de groupe qu'il faut bien observer, si on ne fait pas encore vraiment partie du groupe. Attendez que deux personnes qui se connaissent bien se donnent la bise; si aucune bise n'est échangée, vous êtes dans un groupe de gens peu portés sur les contacts physiques. Il y en a. RÈGLES INFORMELLES Voici les règles informelles qu'on observe dans la plupart des groupes d'amis québécois ou de connaissances: 1. Au bureau: Généralement pas de bise. Sauf peut-être au retour des vacances, entre collègues qui se connaissent bien! Notez qu'au bureau, la distance physique et affective est généralement respectée. Les rapports sont un peu plus codifiés, un peu plus froids aussi. L'approche est cependant cordiale, polie, assez chaleureuse. On salue beaucoup les collègues, la "façade souriante" est nécessaire. Cela évite les ambiances pourries... et l'ambiguité. 2. Quand on rencontre une connaissance ou un(e) ami(e) dans la rue: On ne donne pas nécessairement la bise. Une poignée de main, ou un beau "salut!" avec geste, suffit souvent. Il en va de même quand on croise quelqu'un régulièrement ou qu'on l'accompagne pour quelques instants seulement dans ses activités. 3. Quand vos amis vous présentent de nouveaux amis: La bise ou au moins la poignée de main est de mise. Soyez chaleureux et spontanés. Vous vous présentez, vous lui serrez la main, vous vous approchez de sa joue gauche (à votre droite). Votre interlocuteur va se pencher légèrement et hop! on donne la bise à droite, à gauche. 4. Au début d'une soirée entre amis ou d'une sortie en groupe: La bise se donne entre amis, spontanément, dès l'arrivée de chacun(e). Par contre, on ne donne pas toujours la bise aux inconnus non encore présentés. Généralement, quand on arrive chez quelqu'un, c'est l'hôte qui initie le mouvement. 5. A la fin d'une soirée entre amis, au moment de dire au-revoir: On donne la bise à tous, y compris aux nouveaux amis (qu'on connaît maintenant un peu mieux). 6. Évitez la bise si vous êtes un gros fumeur, si vous venez de suer, si vous avez mangé de l'aïl ou si vous avez le rhume. Les québécois sont pas mal délicats de ce côté-là. 7. Observez bien les gens, ayez les bras ouverts et non croisés, soyez affables et chaleureux. On ira sûrement vers vous. Tendez la main, puis la joue droite!!! Bizzzz...

Il n'y a pas vraiment d'ordre professionnel en informatique au Québec. Cependant, les diplômés en Génie Informatique font partie de l'Ordre des Ingénieurs (OIQ), qui encadre leur pratique. Les Informaticiens, quant à eux, peuvent faire partie de la FIQ, qui leur offre l'accréditation IPA en plus de nombreux services professionnels. L'accréditation IPA prendra certainement de l'importance dans un avenir proche. En Alberta et dans d'autres provinces, le CIPS commence à définir un cadre professionnel pour l'informatique. La FIQ est affiliée au CIPS. Pour les informaticiens et professionnels de l'information: http://www.fiq.qc.ca/ http://cips.ca/ Pour les ingénieurs en informatique: http://www.oiq.qc.ca/ (Notez que les champs de compétences des Ingénieurs en Informatique et des Informaticiens ne sont pas clairement définis. Il y a des recoupement, ce qui produit des débats houleux. Cependant, il est clair que l'informatique en milieu industriel/aéronautique/minier/militaire entre dans la juridiction de l'OIQ ; la FIQ s'intéresse plutôt à la pratique en milieu commercial, à la consultation, à la R&D de logiciels et à la bureautique.)

Salut Chanka! Alors tu habites où dans Charlevoix? Je passe souvent par cette région pour aller voir des amis au Saguenay... ou tout simplement pour faire un p'tit tour aux Éboulements ou à La Malbaie! Prends-tu parfois la traverse de Rivière-du-Loup ou de Trois-Pistoles? Moi, j'habite au Bic (près de Rimouski) depuis quelques mois. Mais je viens de Lanaudière... alors je sais apprécier la beauté de la nature et la nourriture qu'on achète directement auprès des cultivateurs!

Marie-France Lambert a des yeux incroyables, une grande érudition et beaucoup de talent (autant au théâtre qu'à la TV et au cinéma).

Bonjour! Le printemps commencerait-il à pointer son petit orteil droit hors de sa lourde couverture de neige? Le fleuve Saint-Laurent ressemble ici à un boulevard des blocs de glace, puisque la banquise s'est fragmentée depuis quelques jours déjà. Les oiseaux, tapageurs et nerveux, sont revenus -- des hordes de petits Sizerins, avec leur jolie petite houppette rose, peuplent mes peupliers baumiers et mes épinettes bleues. Les écureuils traversent le terrain en zig-zags, défendant leur territoire sous l'oeil intéressé des oiseaux de proie. La gouttière est bouchée par la glace, comme d'habitude, et je n'ai toujours pas retrouvé ma poubelle (qui a été ramassée par la charrue et empilée avec la neige). C'est-ti le printemps, déjà? Pas encore, mais les signes ne trompent pas! LES HERBES SALÉES Avant-hier j'ai acheté un pot d'Herbes salées du Bas-Saint-Laurent. Pour ceux qui ignorent les traditions culinaires québécoises, il s'agit d'un mélange de légumes hachés (céleri, poireaux, oignon, carottes, panais, cerfeuil, persil, sarriette, ciboulette et épinards), mélangés à du sel de mer. Autrefois, on mettait les herbes salées dans des pots de conserve et on les sortait l'hiver lorsque les légumes frais se font rares. Depuis quelques années, on redécouvre les vertus de ces recettes "de grand-mère". Des gens ont décidé de remettre au goût du jour les herbes salées; qu'il s'agisse de la recette du Bas-Saint-Laurent ou celle de Charlevoix, avec des herbes hachées plus finement. La gastronomie intègre allégrement ce produit: on l'utilise pour mariner les filets de poisson, on l'ajoute aux sauces béchamel, on les mélange avec du vinaigre de cidre et de l'huile pour faire de la vinaigrette. Comme première recette, j'ai badigeonné des filets de flétan avec de l'huile d'olive. J'ai salé, poivré, arrosé de jus de citron et recouvert d'herbes salées. Le poisson est cuit à la casserole, puis mélangé avec des tranches de patates et des oignons préalablement cuits avec du laurier. On ajoute un peu de lait, on laisse réduire un peu et on sert cette savoureuse potée bien chaude. Un petit article du journal La Presse, qui donne la perception "urbaine" (lire: montréalaise) de ce produit régional: http://www.cyberpresse.ca/actuel/article/a...2005,947642.php LE RETOUR DU TOPINAMBOUR Autre (re)découverte pour les québécois: le topinambour, qui était introuvable dans les supermarchés jusqu'à récemment. Le saviez-vous? Le topinambour est une plante ressemblant au tournesol et qui est native du nord-est de l'Amérique du nord; il était abondant surtout au Québec, où les indiens Hurons, Malécites, Attikamekw et autres les utilisaient comme base pour des croquettes et des purées. Petite erreur historique: lorsque ce tubercule fut importé en Europe, il a partagé le voyage avec un groupe d'amérindiens Tupi du Brésil... d'où la confusion initiale sur son origine et son nom curieux. Le topinambour est de plus en plus populaire auprès des agriculteurs québécois, qui délaissent la culture de la pomme de terre. En effet, la pomme de terre est un légume fragile, attaqué par les maladies et les parasites, capricieux, il pourrit facilement, etc. Il y a régulièrement des épidémies de maladies (comme par exemple, celle qui a décimé les récoltes de l'Ile-du-Prince-Édouard en été 2001). Le marché est inondé par les productions lourdement subventionnées des autres provinces canadiennes et des états de l'est américain. Et la pomme de terre a mauvaise presse... depuis la sortie virulente de Montignac contre les féculents des tubercules (patates, carottes, navets). Féculent, le topinambour l'est. Mais son sucre complexe, l'inuline, est beaucoup plus lent à digérer que celui de la pomme de terre. C'est donc un légume intéressant pour les diabétiques et pour ceux qui travaillent en plein-air. Par contre, l'inuline peut parfois déranger les intestins de certaines personnes. Évitez les portions trop copieuses de "topi" au début! Le topinambour se cultive volontiers en mode bio: il a ses défenses naturelles contre les parasites et supporte bien le froid, l'ensoleillement variable, les sols pauvres, acides, secs ou détrempés. Il se conserve plusieurs mois au frais. Il s'agit d'un aliment idéal pour les régions au climat froid et au sol ingrat. On pense immédiatement au Québec... mais aussi à l'Irlande, à l'Écosse, à la Russie, etc. Le topinambour pourrait leur rendre de fiers services. Côté gastronomie, on préférera le topinambour dit "fuseau", qui a une forme régulière et une surface lisse, à son cousin "vulgaire" qui est biscornu et difficile à peler. On le pèle, on le fait cuire 30 minutes dans l'eau à feu doux (pour ne pas qu'il fende), puis on le coupe en rondelles. Il doit être encore ferme. Ensuite, on peut l'appréter de différentes manières: chaud ou froid, au beurre ou en sauce crémeuse, en salade, en vinaigrette, panné, en purée, en potage, etc. Son goût rappelle un peu l'artichaut, mais en plus délicat. Quelques références sur ce légume génial: http://www.saveurs.sympatico.ca/ency_3/racine/topinambou.htm http://www.radio-canada.ca/actualite/lepic...aviezVous.shtml