Zogu

Oui, surtout au niveau des fruits: fraises géantes et sans goût de Californie, pêches et nectarines fades, poires et prunes fades, tomates vertes à l'intérieur (mûries en accéléré probablement), bleuets géants du Michigan. Avec cette obsession du fruit géant, on tue le goût, on vend des poches d'eau en forme de fruit. Et de plus, les fruits géants sont plus fragiles alors ils doivent être cueillis et transportés avant d'être mûrs. Y'a que les agrumes (oranges, pamplemousses) des USA qui soient vraiment excellents, à mon avis. Quoique ceux du Maroc soient plus variés! Il faut encourager la production locale (les tomates Savoura en serres du Québec, par exemple); nos bleuets sont infiniment plus goûteux et, parce qu'ils sont plus petits, ils sont un meilleur apport en anti-oxydants et en vitamines. Il faudrait aussi peut-être penser à acheter des fruits d'ici (pommes du Québec, prunes du Québec et d'Ontario) parce qu'ils voyagent moins loin et donc ils sont plus frais. Oui, heureusement! Et c'est en très forte croissance. Dans ma région, qui est l'une des plus agricoles du Québec, 35% de la production est maintenant bio (culture et élevage). Une ombre au tableau: les grandes chaînes de supermarchés comme Loblaws vont en général favoriser les forts volumes et l'uniformité des produits; la production bio ou locale ne les intéresse pas beaucoup.

Beaucoup de liens commerciaux avec le Mexique et le Chili. Et, dans une moindre mesure, avec le reste de l'Amérique Latine (incluant Cuba). Connaître l'Espagnol, même si c'est celui de l'Espagne (et non pas le Castellano à saveur particulière qui se parle dans les Amériques) peut ouvrir des portes dans les domaines commerciaux ou à exportations.

Eh oui Nat, malgré ma virtuosité culinaire et mon fameux agneau à l'aubergine et au gingembre, il m'arrive d'avoir le goût de prendre congé et d'aller au resto. Alors là, le choix est limité: y'a 4 restos qui font mon affaire dans la région immédiate. Pas plus! Je suis difficile parce que je ne veux surtout pas dépenser des tas de pognon pour des assiettes prétentieuses et sans âme, ou pour un déluge de sauce sur une minuscule aiguillette d'agneau trop cuite. (Il faut la saisir, lui faire tout juste frôler le poêlon, pour qu'elle soit encore presque crue.) Bon... les 4 restos en question sont excellents (sushi, crêpes, tapas, bistro) mais on fait le tour rapidement. Et je tiens à ajouter: dans ces restaurants, les portions sont raisonnables. Pas trop grosses! Et dans les autres bons restaurants de la région aussi (au resto français 5 étoiles de Notre-Dame-Du-Portage, au bistro du Bic, à l'auberge du Mange-Grenouille, au restaurant italien de Matane...) Donc... Cette tendance très américaine de mettre trop de bouffe dans les assiettes n'est pas aussi prononcée ici qu'aux USA. Loin de là!!!! Ma femme est allé dans un resto "français" en Caroline du Nord. En entrée, le "pâté de campagne": un bloc de pâté complet (150g) style supermarché, au milieu d'une grosse feuille de laitue iceberg. Avec un gros motton de confiture d'oignon au porto, extra colorant. L'assiette de fromages: 400g de fromages pour une seule personnes, et une baguette (molle) au complet. La tarte "french silk pie" (sic): mousse de chocolat, croûte de biscuits graham et crème fouettée en tube. Rien de moins Français!!! J'ai eu moi aussi une expérience dérangeante aux USA, chez IHOP (International House of Pancakes). Bon, tout d'abord, il s'agit de pancakes et non pas de crêpes. On dirait qu'il n'y a qu'au Québec qu'on peut trouver de vraies crêperies qui servent des crêpes minces, se déclinant dans le salé, le sucré, le sarrasin, etc. Et sans mettre de béchamel ou de crème anglaise un peu partout! Bref chez IHOP j'ai remarqué qu'une assiette simple pourrait nourrir une famille au complet. Mais voilà, ils demandent un supplément si vous voulez partager votre assiette. C'est idiot puisqu'il s'agit de la même (énorme) quantité de nourriture, simplement on la partage entre deux personnes. En tout cas. J'ai remarqué que presque tout le monde (à part une famille ultra obèse) laissait la moitié de son assiette, qui finissait dans une *immense* chute à bouffe au fond du resto; un trou dans le mur fait expressément pour vider des assiettes à moitié pleines. Bienvenue aux USA. Bref, au Québec on trouve de "l'abus de portion" un peu partout, mais il y a de la nuance et de la variété (car telle est notre identité, pleine de nuances)... et on trouve quand même pas mal de restaurants qui servent des portions raisonnables. Faut pas trop généraliser ou répéter les clichés ambiants; les québécois ne "réclament" pas en général des portions gargantuesques. Même s'il y a une partie de la population qui ne jure que par les "steak houses" avec frites à volonté et portions "grizzly"! Et l'opposé est aussi vrai: pendant les années 80, la mode de la "nouvelle cuisine" menait à l'excès opposé, soit le "carré de 4 bâtonnets de carottes crues" au milieu d'une assiette immense, avec 1 ml de yogourt à la menthe et des graines de pavot. Pour 10$. Heureusement, ce snobisme a virtuellement disparu des menus (même si parfois on trouve des entrées beaucoup trop chères étant donné le nanisme de la portion et le peu de travail/d'imagination du cuisinier.) Autre chose: les jeunes québécois développent leurs goûts à la vitesse "grand V". La génération des 25 à 35 ans ont un engouement incroyable pour le Porto, les bons vins, la cuisine, les produits fins. Nos parents en perdent leur Latin, eux qui buvaient presque tous du Saint Georges (vin vendu au gallon) et du cidre doux. Les épiceries s'adaptent rapidement, et il ne passe pas une semaine sans que de nouveaux produits (frais ou importés) ne deviennent disponibles. Qui connaissait le garam masala en 1990? Ou le yam? Qui cuisinait au sésame ou au nuoc mam? Il y a explosion de la culture bio, de l'élevage d'animaux variés (autruche, émeu, cerf rouge japonais, bison, pintade, cailles, ...), (re)découverte des produits du terroir, inventivité dans le monde des alcools, etc. Il y a l'engouement pour les fromages de lait cru québécois, les tables champêtres, .... Nous vivons à une époque formidable. Le mouvement gastronomique, parti de Montréal et de son "melting pot" culturel et gastronomique (un "cooking pot"?), atteint les régions depuis 5 ans environ. C'est donc le temps d'ouvrir des restaurants! Même à Kuujjuaq, au nord du nord, où un chef européen a importé des rudiments de "cuisine santé" chez les "mangeurs de poutine" aux yeux bridés. Les gens ne sont pas encore trop obèses par icitte... Et la gastronomie fait des pas de géant depuis 25 ans... Parallèlement au fast food... Le 2 kilos de crème glacée "Costco" extra caroube, qui côtoie de l'authentique gelato italien... on a le choix... Ce que j'aime notre terre de contrastes!!!

En passant... les maisons traditionnelles du Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie ont souvent des volets. (Je viens de vérifier dans mes photos et sur plusieurs sites web.) C'est parce qu'il vente beaucoup plus qu'ailleurs au Québec. Donc quand y'a un "coup de vent", ça peut être pratique.

Un petit tuyau: À Rimouski, il y aurait de la place pour un BON restaurant français. On parle d'une ville culturelle de 45000 habitants (60000 avec la région immédiate), universitaire, assez riche, et qui manque cruellement de restaurants. Il y a bien 2 restos de sushi (dont 1 qui est bon), un resto fusion qui sert des tapas, 1 crêperie, les places à spaghetti habituelles, quelques cafés, etc. Mais le seul restaurant "français" a un décor sorti des années 1960, une ambiance à couper au couteau, et sert des filets mignon noyée dans la sauce. Sinon côté concurrence il y a un bon bistro français un peu en dehors de la ville, une auberge réputée qui a malheureusement perdu son chef (et son inspiration), et c'est pas mal tout. Ce qui est le plus étonnant, c'est que la région est grande productrice de légumes bio, d'hydromel, de champignons sauvages, de gibiers (l'orignal de Matane surtout), d'agneau, de poissons et fruits de mer (crevette, homard, crabe des neiges, palourde), et quoi encore, ... mais que très peu de restaurants les apprêtent d'une manière originale. Que de fraîcheur perdue!!! Si un restaurateur français lit ce message... qu'il accoure!!! J'ai hâte de voir ce qu'il saura faire avec l'agneau de prés salés de l'île Verte ou avec un rôti d'émeu de Saint-Éloi. S.O.S.

Au Bic, il fait soleil avec quelques nuages effilochés. Il fait 6 degrés C. La marée est basse et on voit des vagues se briser sur le récif. La banquise est toute fondue.

Dans mon ancien condo, j'avais des poignées de porte pas rondes (des "becs de cane" ou quelque chose du genre). Comme j'ai des grands bras maladroits, je passais mon temps à me prendre les manches de chemise dans les poignées... quand ce n'était pas le bas de mon manteau. C'était joli ces poignées, mais un peu accrochant. Pour ce qui est des volets, à part les volets décoratifs (qu'on voit sur certains modèles de maisons), on en voit très peu. Mais dites-moi à quoi serviraient les volets ici!!! Je suis curieux. Avec le climat qu'on a, tout le monde a des fenêtres doubles épaisseur ou "termos" pour se protéger du froid. Et y'a pas de grosses tempêtes ici. Alors pourquoi on fermerait des volets, étant donné qu'on manque déjà de lumière l'hiver et que tout le monde déprime? C'est mon impression sur les volets... Et avis aux montréalais qui pensent que "le Québec"="Montréal": Bien que la majorité des régions du Québec aient une architecture à la mode "bungalow", de Valleyfield jusqu'à Chicoutimi... eh bien, l'Est du Québec a un style architectural très différent!!! Ici, les gens préfèrent les petites maisons très colorées. Il n'est pas rare de voir des rues aux maisons multicolores : bleu, rouge, jaune, vert... que des couleurs vives. Même les maisons modernes suivent souvent cette tendance. Vu qu'il y a tant de neige ici (et qu'elle reste au sol si longtemps), c'est peut-être pour pouvoir retrouver sa maison (par contraste!!!) Mais c'est joyeux. Et parfois ça peut ressembler aux cartes postales des Iles-de-la-Madeleine. On est loin des styles austères proposés dans le sud du Québec: brique rouge-orangée, brique brune, fausse pierre brunâtre, pavé gris, lattes blanches ou beiges, ... beurk...

Mais oui ça existe, Bouclair! Nous y avons acheté nos rideaux, nos stores de bambou, une nappe, etc. Ils ont des magasins un peu partout au Québec. Côté tissus et rubans, ils en ont vraiment beaucoup. Difficile de ne pas passer 2 heures à comparer une mousseline "blanc cassé" avec une mousseline "blanc coquille d'oeuf lustré" (si vous êtes accompagné d'une dame).

Ne vous en faites pas... Parfois je suis un peu sarcastique. Je puis comprendre que Mfera n'a pas nécessairement la possibilité de changer son argent en dollars canadiens. Pour la monnaie ukrainienne, je serais preneur J'ai des Kuna croates à échanger!!!

Et en science fiction, Elizabeth Vonarburg est incontournable. Moi préféré est "Les voyageurs malgré eux".

C'est quoi ces histoires de psy? Vos enfants ont des problèmes?

Hihihi Les membres de RBO avaient tous prix un "middle name", un deuxième nom dont on n'écrit souvent que l'initiale. C'est une tradition très anglo-saxonne. Ça me fait bien rire parce que lors de mes voyages aux USA, je suis déjà tombé sur des gens qui paniquaient parce que je n'avais pas de "middle name". "Soooo what should I write in the field, then?" Ils étaient très étonnés. Ils devaient donc trouver que mes parents avaient été négligeants! Une fois, j'ai eu une discussion avec un américain un peu dingue qui essayait de m'expliquer que l'Europe est l'empire du mal, dont l'unification est un prélude au retour de l'antéchrist. Il disait que l'antéchrist aurait un prénom de 6 lettres, un middle name de 6 lettres et un nom de famille de 6 lettres. Bref: "666". Extrait de la fameuse discussion: (...) Moi - Ca va être difficile, les européens n'ont pas de middle name d'habitude. A part les britanniques. Lui - L'antéchrist ne peut pas être britannique! Il faut qu'il soit latin. Parce que l'Empire Romain était l'empire du mal et qu'il doit maintenant renaître. Moi - Évidemment. (Sourire) Et t'as un candidat en tête? Lui - Javier Solana!!!! Je suis certain que c'est lui! Moi - Wow. Pourtant il n'a pas l'air très méchant. Et est-ce qu'il a un middle name, par hasard, ton antéchrist européen? Lui - Je suis certain qu'il le cache! Parce que si on prononce son nom au complet, il va mourir! (...) Comme vous pouvez le constater, on s'amuse follement dans le sud-est des USA.

Eh bien... Bernie... Je te souhaite (d'avance) une bonne arrivée à HHHHoliette! J'espère que tu vas te plaire dans la belle région de Lanaudiééére. Manque pas les belles chutes à Rawdon, à Sainte-Mélanie, à Sainte-Béatrix et euhhh un peu partout, quoi. Signé: Hugo, ex-Lanaudois parfois nostalgique des prés

Avec 950$ net par mois et des réserves, ça devrait descendre pas trop vite (mais tout dépend de vos réserves). Tu veux un budget minimum? Calcule entre 1500$ et 2000$ par mois pour un couple en appartement, sans voiture, voyageant en autobus. C'est sûr, ça varie beaucoup d'une personne à l'autre, mais on ne peut pas facilement descendre plus bas que cela (à moins de vouloir vivre dans des conditions désagréables, ce qui n'est probablement pas votre objectif).

La hausse des prix du pétrole à la pompe... est-ce écologique? Peut-être bien! La hausse des prix va favoriser les essences au pétrole-éthanol mélangés. Actuellement, il en coûte 0.05$ de plus par litre pour le mélange à l'éthanol (comparé à l'essence sans plomb). Je le paie, ce 0.05$ de plus! Ça me coûte 1.50$ de plus quand je fais le plein; symboliquement, j'ai une petite pensée pour le sacs de chips que je n'achèterai pas. Ça me passe vite! Il faut toujours relativiser ces petits gestes qui font la différance. L'éthanol vient de la fermentation des résidus des récoltes de maïs (les tiges, qui contiennent beaucoup de cellulose). La production d'éthanol pollue moins que le raffinage du pétrole... en particulier parce que c'est un produit dérivé d'une autre industrie (culture du maïs). Bref, en cultivant du maïs, on produit nourriture ET carburant! Contrairement au carburant propane-butane utilisé parfois en Europe et au diésel, l'éthanol ne provient pas de l'exploitation pétrolière ou gazière. Et contrairement à l'hydrogène, l'éthanol ne demande pas un investissement énergétique exagéré pour être produit. L'énergie consommée pour sa production est surtout d'origine solaire, végétale (métabolique) et bactérienne (bioréacteur). Maintenant... produirions-nous assez d'éthanol pour complètement remplacer notre consommation de pétrole? Non, loin de là! L'éthanol est donc une béquille... mais une béquille écologique! La hausse des prix du pétrole à la pompe va certainement favoriser l'essor de ce carburant de remplacement. Et le retour des voitures économiques (qui consomment moins, qui polluent moins). Bye bye les SUV... C'est à suivre!

Tu vas sûrement trouver un beau petit québécois pour te séquencer les protéines... et pour trouver ta structure quaternaire ainsi que tes divers pliages, hélices et feuillets.

Et le Yen? Et la Livre Sterling?

J'ai habité pendant 2 ans dans un secteur "revampé" de Rosemont, près du gros Loblaws (il y a plein de nouveaux condos). C'est bien, beaucoup de parcs, des jardins communautaires et des épiceries. Côté bars/cafés/resto, c'est peu garni. Au moins, il y a la rue Masson pas loin, vers le sud du quartier. Pour les transports, il y a des bus qui te mènent très rapidement aux stations de métro des lignes Orange, Verte ou Bleue. On accède à la rue Saint-Denis rapidement aussi. Bref c'est un quartier avant tout pratique et calme. Côté esthétique c'est très inégal; il y a du beau et du très moche. Les cartes socio-économiques montrent aussi des secteurs inquiétants avec pauvreté et criminalité. Éviter les bouts d'avenues près du chemin de fer, au nord. C'est surtout là que c'est pas beau.

Ce jugement aura peut-être comme effet de sortir la société québécoise d'un "point d'équilibre", un point de forte inertie qu'on pourrait appeler "Consensus post-référendaire", et qui aura duré 10 ans. Ces 10 années ont vu les québécois bombardés de propagande fédéraliste (voir l'affaire des drapeaux, Sheila Copps, "notre ineffable Capitaine Canada", les commandites). Puisque rien là-dedans n'a vraiment fait peur aux québécois, ils "laissaient aller les choses". La visibilité du fleurdelysé n'a jamais été si faible depuis la Révolution Tranquille; par contre, on voit des unifoliés partout, ad nauseam. Depuis 10 ans, divers événements mineurs sont venus nous rappeler notre précarité: statistiques catastrophiques sur l'état du Français au Canada (on s'en doutait, pas besoin de chiffres), contestation en cour de la loi sur l'affichage, les Bourses du Millénaire, la fermeture des délégations du Québec à l'étranger, le sous-financement de la Fête Nationale, le sur-financement du Jour Du Canada Day, etc. Puis G.W. Bush, les événements de 9/11... et la conviction, chez certains, qu'on est mieux au Canada qu'aux USA. Je ne conteste pas ce point. Nous n'avons pas bougé. Nous ne bougeons pas souvent ou, oh!, si peu... et pas très vite. Nous sommes un peuple d'hiverneurs, nous sommes des torpeurs et pas des torpilles. Alors si ce jugement -- après les coups portés par les lois 178, 86 et tutti quanti -- peut nous faire sortir de notre fataliste "ornière fédéraliste", on verra ce que ça va donner. Après 10 ans de purgatoire, notre société est peut-être prête pour une troisième présence au bâton. Reste à voir ce que les incertitudes amenées par ce jugement vont signifier pour nous. La sortie du point d'équilibre peut nous précipiter d'un côté comme de l'autre. Et si l'impulsion n'est pas assez forte, nous pouvons aussi retomber exactement au même point -- l'ornière fédéraliste, le statu quo qui favorise l'érosion du Québec. Le Québec avec un E accent aigu. Perdra-t-il son accent? Alors -- nous bougeons? Vers l'indépendance... ou vers la fin des haricots? Ou bien, nous humons l'air printanier, nous les Punxsutawney Phil à carreaux bleu-blanc, et nous retournons nous coucher pour un autre hiver? (...) Une chanson d'un parti Qui fait pu partie d'ici Une chanson pour repartir Loin du grand musée de cire Excuse-moi de casser ton fun Mais je me cherche une rime pour automne Qui rime à rien ni à personne Depuis que je sais que ma terre est à moi L'autre... y est en calvaire Ben calvaire, on va s'enterrer! ... ... ... ... Si c'est un rêve réveille-moi donc Ça va être notre tour ça sera pas long C'est par icitte que ça s'en vient HARMONIUM - "Après l'automne"

J'avais jamais entendu ça avant... Et il me semble que ça sonne plus naturel avec un accent parisien...

Le Hyatt Regency, situé dans les tours du Complexe Desjardins, est vraiment excellent. http://montrealregency.hyatt.com/index.html J'y suis allé pour une conférence et pour un banquet. Impeccable! De plus, on peut y accéder par le métro, sans avoir à mettre le nez dehors. Il y a un accès souterrain aux boutiques du Complexe Desjardins, à un cinéma, à des cafés et à la Place des Arts. On accède aussi directement à la rue René-Lévesque. Et c'est situé proche de la rue Saint-Alexandre.

Tu parles bien entendu de la lettre de présentation qui accompagne le CV... Une lettre de présentation est toujours en "style libre". Donc, tu essaies de trouver le style qui convient le mieux à ton contenu. Éviter les fantaisies; il s'agit d'une simple lettre, après tout! Ta lettre devrait toujours tenir en une seule page. Elle doit se lire assez rapidement; éviter d'en faire un roman fleuve, une biographie, un essai ou une béquille pour le CV. Dans le cas d'un envoi de CV par courriel, certaines personnes se contentent d'écrire deux ou trois paragraphes dans le corps du courriel. La lettre de présentation est évidemment unique et destinée à une seule personne ou à une seule entreprise. Les lettres qui sentent la récupération ou le "mass mailing" sont vues d'un mauvais oeil. La personne qui lit la lettre n'a pas (en général) lu le CV; bien souvent, elle ne l'a pas encore ouvert. Éviter d'y faire des références trop directes ou d'y parler au passé ("Comme vous avez pu le constater à la lecture de mon CV..." est une formule à proscrire). Le contenu? - Formules de politesse. - Manifester l'intérêt envers l'entreprise, le poste. - Montrer qu'on s'est renseigné sur l'entreprise, le secteur, la concurrence même. - Faire le lien entre le poste recherché et ses propres compétences, à l'aide d'exemples concrets. (Ex: "Mon certificat en gestion des archives m'a permis de développer la rigueur nécessaire...", "Puisque j'ai 10 années d'expérience en programmation C++...") - Informer le recruteur ou l'employé des RH qu'on fera un suivi de candidature. - L'informer de ses disponibilités pour une entrevue. - Confirmer ses coordonnées et les heures où l'on est rejoignable. - Salutations cordiales, Etc.

Fait intéressant (désolant?), les anglophones appellent cette loi le "BILL 101" (bill one-ooh-one). Or, un "bill", c'est une loi qui n'a pas encore été acceptée. Ça vous donne une idée de l'esprit de défiance farouche qui anime cette communauté. Vous imaginez un peu: une petite fraction du peuple "vainqueur de l'Amérique du Nord Britannique" se retrouve en situation de minorité. Et pour la première fois, minorité en nombre et en poids politique. Ils ne l'ont jamais digérée...

Eh bien, puisque le monde de l'éducation change souvent et rapidement, je te suggère de poser ta question directement à la Fédération des Cégep. http://www.fedecegeps.qc.ca/ Tu trouveras aussi sur ce site la liste de tous les Cégep. Attention cependant, leurs activités sont actuellement perturbées par la grève des étudiant(e)s et par les moyens de pression des professeurs.

Oups, désolé, j'ai fait une petite faute. Daniel Johnson (père) fut bien un homme de grande valeur, premier ministre progressiste et visionnaire, mais il n'était pas Libéral; il était chef de l'Union Nationale (l'autre parti majeur au Québec à cette époque). Il a été premier ministre du Québec juste après Jean Lesage, le Libéral dont je voulais parler et qui est vu comme le père de la Révolution Tranquille, bref, l'étincelle à la fin de la Grande Noirceur, le début du Québec moderne. Ah la mémoire... des fois...