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JayJay

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Tout ce qui a été posté par JayJay

  1. Ça fait froid dans le dos!!! Bon rétablissement à ta puce.... Effectivement, en cas d'urgences vitales, c'est pas si pire ici. Ce sont pour les urgences mineures et les demandes de médecin de famille que ça peut être un peu frustrant. Et les temps d'attente pour certains spécialistes. Même à Gatineau, où la situation dans les urgences est probablement l'une des pires au Québec, dans le cas d'une urgence que l'on soupçonne vitale, ça ne niaise pu, j'en ai été témoin deux fois avec mes petits. Euh, Camarguais, t'as pas rapport, là. Du steak haché, il y en a en France aussi si mes souvenirs sont bons. Des contaminations à la salmonellose ou autre il y en a aussi. Ça n'a rien à voir avec les OGM et autre malbouffe "nord-américaine", point.
  2. Bon d'accord, je ne suis plus 100 % pure mais je vais donner mon avis. La question a trois volets. On parle de perception, c'est à dire d'une première impression générale, et non pas d'une réalité. Le sujet, c'est "les Québécois". Il ne s'agit pas d'UN Québécois en particulier, mais de ce qui nous semble être la perception de la population en général. Et le dernier volet concerne "les Français", tous confondus. C'est là que ça me semble plus difficile. Les "Français" ne sont pas un bloc uni et solidaire. Je ne vois aucun lien entre Malika de Montreuil et Charles-Édouard de St-Germain-en-Laye. Tout de même, je vais faire un effort et tenter de vous exprimer quelle est ma première pensée lorsqu'on me parle de "Français". Non, je ne pense pas au Parisien d'abord! Je pense plutôt "78" ou "92". Quelqu'un qui a le coeur à gauche mais le portefeuille à droite. Quelqu'un qui dénonce tout haut le FN mais qui pense bien bas qu'il ne faut pas qu'il y ait trop de rebeuh à l'école de Gontran. De toutes les "ethnies" qui immigrent, je crois sans peine que les Français sont ceux qui obtiennent le plus la sympathie des Québécois. Je le constate souvent; la seule mention de la France recueille soit des regards d'étonnement (elle est loin, soit géographiquement et culturellement) ou des soupirs d'envie (aaaaaaaaah... quelle chance...). Il est difficile de comprendre, pour un Québécois, les raisons qui motivent un Français à immigrer ici. Il n'y a pas de guerre civile en France; il n'y a pas d'économie chancelante; il n'y a pas de catastrophes naturelles récurrentes. C'est donc difficile pour un Québécois de prendre "pitié" d'un Français. C'est le fardeau qu'auront à porter les immigrants français. On parle de perception. Je connais des gens qui, même plutôt francophiles, plutôt admiratifs de la France... ne peuvent tout simplement pas s'empêcher, à un moment de leur vie, de dire les mots fatidiques : "Maudit Français!". "Qu'ils s'en retournent donc chez eux s'ils ne sont pas contents". "Qu'ils arrêtent de nous voler nos jobs et de râler". Pourquoi? Je crois que tout est dans le ton. Si je fais abstraction de mon expérience française pour tenter de me souvenir de ma propre perception "ante-séjour-en-France", je me rappelle que les Français me faisaient (me font?) peur. J'entends toujours la voix tonitruante du surveillant de mon école (française) qui nous houspillait dans les corridors ou dans la cour de récré : "Remets ton blazer!!!!!!!!!!!!" Ironiquement... il était Belge, ce Français. Mais pour tout le monde, il était Français. Ce n'est pas la critique en soi qui gêne, mais souvent le ton employé. Un ton catégorique, péremptoire, qui ne tolère pas la dissidence, et qui donne aux autres l'impression d'une condescendance certaine ou d'une certaine condescendance). Effectivement, les Français sont d'excellents orateurs mais... ils font peur. Un Français de mon entourage (que je ne nommerai pas... ) a répondu à une caissière qui lui demandait je ne sais quoi ("Est-ce que vous voulez que j'emballe vos affaires?" était la question, je crois) : "Bien sûr que non" avec ce même ton catégorique. Il n'y avait aucune méchanceté ou aucun sous-entendu méprisant derrière cette réponse, mais un simple "Non" aurait suffit. Le ton catégorique de la réponse, qui se voulait simplement plus "explicite" qu'un simple non, a "traumatisé" la caissière, que j'ai vue se retourner et lever les yeux au ciel. Certes, elle était peut-être un peu susceptible. Mais les Québécois ne sont pas habitués à ce ton qu'ils interprètent comme étant "bête" (lire : arrogant). Je crois que dans un milieu de travail, il faut être beaucoup plus précautionneux et sans nécessairement être obsédé du consensus, il faut adopter une façon plus douce pour faire valoir son opinion. Encore là, je ne crois pas que la critique soit "prohibée" au Québec. Tout dépend du ton employé. Personnellement, j'éprouverais un scepticisme certain à l'égard d'un Français qui critiquerait notre système d'éducation, parce que nous ne partageons pas les mêmes valeurs et n'avons pas les mêmes critères. Personnellement, la capacité de compréhension d'un problème "vaut" plus que le bourrage de crâne. "Un Français de mon entourage" était scandalisé lorsque je lui ai "avoué" qu'à l'univ, dans les cours de stats, nous avions droit à nos formules. Il s'agissait de choisir et d'appliquer une formule selon le problème donné, ce qui, pour moi, est nettement plus difficile que d'apprendre par coeur une formule. Bref, les critères ne sont pas les mêmes. Je valorise l'estime et la confiance en soi, la communication interpersonnelle, la connaissance du monde et de l'environnement. Mon impression est que les Français jugent souvent la qualité de l'éducation au nombre d'heures de devoirs à faire chaque soir. J'arrête ici car les enfants et leur père vont bientôt s'entretuer si je n'interviens pas bientôt... (Ah ces Canadiens, éternels gardiens de la paix entre les peuples...)
  3. Partir sans y être allé... Honnêtement j'ai du mal à concevoir qu'on le fasse. La monotonie et la routine ont le don d'ubiquité. Cela dit, il y a des contextes où je peux comprendre qu'on prenne le risque; tu es infirmière, si tu reçois tes équivalences, tu as de très fortes chances de trouver un emploi très, très rapidement. Mais pour quelqu'un qui ne serait jamais venu ici et qui serait confronté à des semaines de recherche d'emploi infructueuse, je crois que ça peut donner un sacré coup au moral. Le choc combiné aux difficultés financières et à l'atteinte à l'estime de soi peuvent être très durs, surtout si en plus on a un enfant à faire vivre. Comme il a déjà été dit ici, je crois qu'il ne faut pas avoir d'attentes. Ne pas s'imaginer un eldorado. Ne pas s'imaginer que les Québécois sont des Français délocalisés. Ne pas s'imaginer que les politiques sociales françaises sont les mêmes partout. Etc... Je crois que s'il y a un mal de vivre quelque part, il y a des risques qu'il vous suive. Je ne dis pas du tout ça pour vous, ça ne semble pas être votre cas, mais je l'ai vu dans le passé, ailleurs, et je sais que le choc culturel ne s'est pas du tout bien passé pour les personnes concernées. C'est un bémol, même pas une mise en garde, il ne faut y voir aucun pessimisme de ma part, je crois que vous avez toutes les chances si vous vous les permettez.
  4. JayJay

    Nouvelle sur le forum...

    Non en effet! Mon pire : le boss qui m'obstine qu'il est possible de se brancher à Internet sans câble modem... Si, si. Il tombait sur la page d'accueil par défaut d'Explorer ou ses vieux messages dans Outlook et il croyait qu'il était branché à Internet. Mais il ne comprenait pas pourquoi il avait un message "Impossible d'établir une connexion" quand il cliquait sur "Envoyer - Recevoir" (et de toute façon ça lui paraissait peu important - il croyait que les messages étaient quand même envoyés). Je jure que c'est véridique! Trève de digression, bienvenue sur le forum et on te souhaite plus de bonnes semaines à l'avenir (quoiqu'il y a une forte demande de hotliners ici)!!!
  5. Re: la susceptibilité, même si ça dévie un peu du sujet initial. Je revendique ma susceptibilité, l'assume et l'explique par la condescendance dont j'ai été témoin dans le passé. Mais je ne la nie absolument pas. Il y a des moments où je me sens plus vulnérable. Mon mari a eu une discussion récemment avec quelqu'un ce weekend qui critiquait le système d'éducation québécois de A à Z. J'admets que certaines critiques peuvent être émises... mais pas jusqu'à Z!!! J'ai eu une excellente expérience à l'université, que j'estime égale et même supérieure à ses équivalents français. Heureusement que je n'étais pas là, car j'étais ce soir-là d'une vulnérabilité qui m'aurait sans doute fait péter les plombs et m'engueuler vertement. Je persiste; si vous êtes dans votre pays d'origine et que des étrangers s'amusent à critiquer, se moquer, vous taquiner... au bout d'un moment vous cesserez de le bien le prendre et d'en rire, vous allez vous fâcher aussi. J'en suis sûre.
  6. C'était super bon et Stéphane Quintal est beau comme un coeur. Je crois que je vais me remettre au hockey, moi. Enfin une looooongue émission. La pub fatigue, mais elle n'est pas trop longue, elle donne l'occasion d'aller coucher les mômes et faire du popcorn.
  7. Z'avais bien compris mais j'ai l'impression que c'est pas le cas de tout le monde! En dehors d'ici, j'ai pas mal de gens qui me disent que c'est donc dommage de ne pas connaître l'anglais... J'ai l'impression qu'il y en a qui ont pas compris que c'est pas grave non plus de ne parler que français...
  8. Tes exemples viennent à point, Aline! Merci de nous les relater ainsi! Moi j'ai grandi en région plutôt exclusivement francophone, fin des études secondaires à Montréal dans une école secondaire privée européenne/française, cégep en français et j'ai fait deux années de mon bac en anglais sans aucun problème. Je comprenais tout, j'étais juste un peu gênée de m'exprimer en public (mais en français c'était pareil) et en quelques mois je m'étais complètement dégourdie. À noter qu'il est possible de rendre ses travaux en français même dans une université anglophone (au Québec). Les profs sont très indulgents - ils vont focaliser sur la capaciter d'exprimer une idée et non pas sur les fautes éventuelles, s'ils savent que ce n'est pas votre langue maternelle. Cela dit, je rappelle qu'en Outaouais et dans la région de la capitale nationale, il y a une forte proportion d'"anciens" francophones qui, à trop vouloir étudier en anglais, ont complètement perdu leur langue maternelle. Beware.
  9. C'est assez informel comme style. A mon 1er boulot à Ottawa, je m'étais fait dire que c'était "business" (donc tailleur). Pfff j'arrive là, les gars étaient souvent en jeans, et le boss en espèce de vieux chandail de rugby informe et pantalon "sloppy" (euh comment traduire? négligé). Là je bosse pour des francophones ingénieurs, et c'est un peu plus chic, mais comme ce sont des ingénieurs civils et qu'ils surveillent des chantiers parfois, ils sont souvent en jeans. Mais jeans + belle chemise bien repassée et qui sent bon. Très peu de cravates, même chez les associés. Le "petit personnel" : le gars du réseau est toujours en jeans-t-shirt. Nous on nous a dit de ne porter des jeans que le weekend, mais le reste du temps, c'est plutôt relaxe. L'autre jour j'avais un pantalon trois-quart en simili-jeans (...) et des baskets hawaiennes, et plein de gens m'ont dit que c'était super cool. Ça dépend du milieu en fait. Ma mère était infirmière avec clientèle en difficulté, et jamais elle n'aurait porté de bijoux ou de vêtements de marque, pour éviter de susciter de l'envie chez les patients. Faut utiliser son bon sens. Une instit a, je crois, le droit de s'habiller pour être à l'aise, surtout avec des petits. Par contre en clientèle, il faut être "propre" sans exagérer. Pour moi le comble du chic chez un homme (sans être "guignol" non plus), c'est un pantalon Dockers beige, une chemise blanche et un veston marine. Mais bon, j'ai un côté Cyrillus que j'ai du mal à surmonter...
  10. Vous savez ce que j'en pense... Effectivement, on est plus "pro-nature" dans le monde anglo-saxon; c'est plus fréquent au Qc mais on est encore loin des taux français (de 82 à 98 %). Il faut se préparer à toutes les éventualités, moi je dis, et ne quand même pas négliger les cours de prépa sous prétexte qu'on vise la péridurale. Quand il faut pousser de toutes ses forces et qu'on ne sent plus rien du bas du cou jusqu'aux genoux, on se dit que non, ce n'est pas une souffrance "inutile" finalement. Mais bon, je me comprends.
  11. JayJay

    Colère contre l'ambassade

    Brigitte, as-tu essayé un court courriel pour les prévenir que la VM va bientôt être échue? C'est ainsi que nous avons finalement eu de leurs nouvelles quant à nous.
  12. JayJay

    societes québecoises

    Ouais ben moi je travaillais dans l'une d'elle et je te déconseille vivement, quoiqu'il paraît que ça a un peu changé. De toute façon comme presque tout le monde était Français là-dedans, c'était tout pareil que de travailler dans une boîte française. Si tu veux te familiariser avec nos méthodes, tu peux viser les boîtes américaines aussi.
  13. JayJay

    Intégration au travail

    J'ai un gros scoop à vous révéler. Prenez-vous une chaise : Au Québec, comme paraît-il dans certains pays, ce ne sont pas les chefs d'entreprise qui gouvernent le pays. Alors il se peut, parfois, que vous constatiez que les projets de société d'un État particulier ne soient pas exactement les mêmes que les aspirations et besoins des dirigeants d'affaires. La machine gouvernementale est énorme; la coordination et la communication entre ses différents éléments est d'une complexité lourde. Pas que les gens sont paresseux ou pas intelligents, mais il est impossible pour un gouvernement d'être parfaitement en phase avec le monde des affaires. Si c'était le cas, honnêtement, je me barrais d'ici de toute façon. L'État devrait peut-être éventuellement tenter de persuader les recruteurs de la juste valeur des diplômés étrangers, mais il m'apparaît tout à fait normal que l'État n'exige pas des employeurs qu'ils recrutent des étrangers, même RP. Je reste persuadée que certaines personnes ne savent pas bien communiquer leur expérience et adapter leur cv et leur lettre de présentation à la sauce québécoise.
  14. JayJay

    Avez-vous perdu votre accent?

    Quelle idée! Si mon mari perd son accent, à quoi bon? Par contre je le travaille sans relâche pour qu'il arrête de dire "Oh chérie il y a un film avec Will Smissssssse à la télé".
  15. JayJay

    Maternité

    Félicitations!!! (Par "référence", le CLSC voulait sans doute dire qu'habituellement, en cas de déménagement, ton médecin traitant te fait un papier pour expliquer qu'il te réfère à une clinique ou à un spécialiste ou autre. Ça aide vraiment pour réussir à avoir un médecin). En effet la péridurale n'est pas systématique ici, pas plus qu'elle ne l'est en France. Il est impossible de garantir à une patiente qu'elle pourra avoir une péridurale. Les hôpitaux et maternités d'un certain niveau ont toujours un anesthésiste à disposition, ce n'est pas trop le problème, mais certaines conditions médicales n'autorisent pas la pose de la péridurale : un problème de coagulation du sang, par exemple, ou une fièvre, même légère (il y a bien d'autres raisons en plus). À mes cours de prépa en France, on nous avait bien conseillé de nous préparer à l'éventualité d'une impossibilité de pratiquer la péridurale. Il y a bien des écoles de pensée à ce sujet; avec une bonne préparation (orientée vers la sophrologie, notamment), il est possible de passer à travers un accouchement sans péridurale. Ici, on ne la force pas, contrairement à certaines maternités en France qui pensent que c'est tellement plus facile de gérer une femme qui la ferme et qui ne gémit pas. Je suis enchantée de constater que le personnel, ici, n'est pas ennuyé par les femmes qui accouchent. Je suis enchantée également de voir que les cours sont disponibles et très exhaustifs (contrairement à la France où il est très difficile de les obtenir, a forciori si on accouche vers la fin de l'été). De même, pour éviter toute généralisation, que j'ai été enchantée que ma 2è sage-femme française me dise que je n'étais absolument pas obligée d'avoir la péri si je ne le souhaitais pas. Elle a tout fait pour que je passe à travers sans, et je lui en suis reconnaissante. Pas que je crois particulièrement que la péri ait un effet néfaste sur le bébé. Par contre, une péri trop forte peut miner ta capacité de pousser lors de l'expulsion, ça, c'est clair. Elles sont mieux contrôlées maintenant... mais tu ne peux jamais savoir, à partir de 5-6 cm de dilatation, dans combien de temps sera l'expulsion. Si on force la dose et que tu accouches finalement 20 minutes plus tard, c'est un peu dommage. Cela dit, il ne faut pas exagérer non plus. Si l'accouchement est très long, très fatiguant, si le bébé met du temps à s'engager, si si si, bien sûr qu'il est raisonnable de demander la péridurale. Si tu exprimes ta souffrance au personnel, je doute qu'on te la refuse. Mais, on fera tout pour t'encourager et t'aider si tu choisis d'y aller "sans". Si tu as une péri, cependant, je te conseille vivement de garder une mobilité le plus possible. Le bébé descend plus vite en position assise ou debout (à noter que lors de mon 1er accouchement, en France, sous péri, j'ai été clouée sur le dos dans mon lit de A à Z...). Enfin, mon but n'est pas de te convaincre, mais de te montrer qu'il y a toute une procédure derrière la péri... et que par contre le chemin "sans" peut être très intéressant aussi, car il nécessite une démarche très naturelle et très formatrice, du moins c'est ce que j'ai ressenti. Accoucher, en soi, provoque des émotions semblables à celles que tu aurais si tu courais 20 marathons. Ta fierté personnelle est boostée à bloc. Mais, et ça c'est une remarque vraiment personnelle... faire le travail sans péri, la fierté est tout simplement sans limite. L'accouchement n'est PAS que souffrance, crois-moi. J'ai un pénible souvenir de mon 1er accouchement, où le relationnel avec le personnel avait été lamentable; par contre, à mon 2è accouchement, je me souviens d'avoir chanté (on avait une chaîne hifi branchée à un poste de musique des années 80...) et d'avoir eu des fous-rires pas possibles avec mon mari. Je me souviens d'une équipe qui m'épaulait et m'encourageait. J'ai très certainement souffert du moins c'est ce que mon mari me rappelle régulièrement, mais honnêtement, je n'en ai pas le souvenir. Je dis tout ça, mais je tiens à préciser que je ne suis pas "nature" du tout, je suis a priori contre les maisons de naissance (eh ben oui), assez pro-médicalisation, et très catégoriquement contre les médecines alternatives.
  16. Encore plus marrant et étrange : les Français qui courent après les écureuils.
  17. JayJay

    Fin de mon projet

    Salut Laurent, C'est bien triste tout ça. Pour toi, et pour nous Québécois qui perdons (peut-être momentanément) un Français pas du tout maudit! Je comprends tes raisons, puisque ce sont les mêmes qui m'ont fait revenir au pays. Mais tu sais, les vacances aussi, c'est très, très bien!!! Et vous, Français, avec vos 51 semaines et demi de vacances , vous avez l'embarras du choix! Bon courage pour la suite, et reviens faire ton tour...
  18. JayJay

    apprendre une langue

    Alors là, moi ça m'intéresserait!!! Mais je suis à Gatineau... J'ai toujours amèrement regretté de ne pas parler une troisième langue, et comme mon fils ainé comprenait un peu l'espagnol quand il était petit, j'aurais vraiment dû en profiter à ce moment-là. Par contre, je n'y connais RIEN, nada! Je te donne une 1è leçon (quoique ton français est très impressionnant, quand même) "Je suis un immigrant mexicain qui est arrivé il y a une semaine et s'il y a quelqu'un qui souhaite apprendre l'espagnol, je peux vous enseigner si vous m'enseignez le francais.
  19. Ne peux-tu pas te rabattre sur le parrainage? C'est ce que le MRCI m'avait dit de faire au cas où la demande de CSQ de mon mari soit refusée (finalement nous y sommes allés directement par le parrainage).
  20. JayJay

    Interdiction de fumer

    Mais ouiiiiii bien sûr. C'est ce que mes collègues français se disaient lorsque j'allais manger dans la cuisine le midi alors que j'étais enceinte. Je me pointais, ils arrivaient 5 minutes après pour fumer leurs clopes en me disant "Oh ben, tu comprends, c'est midi, hein, c'est juste une petite cigarette". Et ça, heureusement, c'était mes copains. Bien sûr, j'aurais pu aller manger à mon bureau... mais il y avait une de mes collègues péteuse de broue qui avait demandé qu'on interdise aux employés de manger dans leur bureau au cas où des clients passent par là car ça ne "sentait pas bon". Ben oui, on n'a qu'à aller ailleurs. C'est comme au resto l'autre jour (au QUÉBEC, pas en France), dans la section non-fumeur avec nos petits bouts (dans un resto familial) - 1) on était juste entre la section fumeur ET le bar, donc on était complètement enfumés; et 2) en sortant (et donc forcément en passant par la zone non-fumeur), les fumeurs laissaient leur clope allumée. Eh ben oui, tant qu'à y être, on n'a qu'à rester chez soi, après tout, non? Résultat, on boycotte les restos du côté québécois de l'Outaouais - on ira en Ontario quand on voudra sortir en famille. Où est-ce qu'on peut aller, autrement, pour éviter de se faire enfumer, pour éviter une crise asthmatique dans le cas de mon fils, pour éviter que des gens ne tapotent leur cendre sur la tête de mon petit bout qui est en poussette (véridique - bien sûr, la personne n'avait pas fait "exprès" car elle n'avait pas "vu" mon bébé)? Je ne sais même pas pourquoi je m'arrête dans cette discu, tellement stérile - par acharnement peut-être, par utopie. J'espère un jour que la clope sera illégale, point. J'assume totalement ma prise de position et les arguments des fumeurs, montrant si évidemment leur manque de respect, ne font que me persuader de maintenir la ligne dure.
  21. Certes, il y a une cérémonie de remise de diplôme, mais elle est légèrement différente de la "graduation" américaine, qui est plus pompeuse. Je ne sais pas si c'est le cas au Canada, mais le style du capuchon et des manches sont différents selon les cycles (bac, maîtrise, Ph.D.) et aussi selon les facultés. Mais ça, c'est comme les différents saluts de l'armée, je m'y perds. Contrairement aux US, il n'y a pas de valedictorian, du moins pas au Canada français (ni à mon époque, 93). Le valedictorian est le "meilleur" étudiant de sa promotion, chargé de faire un discours à ses pairs lors de la graduation. Au Canada, il n'y a pas la petite musique d'Elgar, non plus, "Pompes et circonstances". Certaines fac remettent une bague, il me semble. Je me suis fait voler ma bague d'école secondaire (magnifique) et je n'ai pas acheté celle de l'univ (80$ et plus et j'étais à découvert à l'époque). Ce sont des "faux" diplômes qui sont remis au moment de la graduation, car ils ne sont jamais prêts en temps (ils sont préparés durant l'été, il me semble). Un truc assez intéressant, j'ai assisté à la graduation de mon frangin de l'École militaire, et c'était plutôt impressionnant. Ils étaient tous alignés, en habit rouge en laine avec chapeau d'apparat, par 32 degrés celcius. Si l'un flanchait, personne n'avait le droit de bouger pour l'aider. Forcément tenir debouts au soleil en habit d'hiver pendant 2-3 heures de temps, il y en a qui flanchent. Alors ça tombait, un après les autres (3 sont tombés je crois). Et personne n'allait les aider. Super drôle. Je les graduations, en passant, et je ne suis jamais allée aux miennes. Beurk beurk beurk. Pas mon genre de flamber 1000 $+ sur une soirée, certainement pas en sortant de l'université.
  22. JayJay

    Dentiste

    Ils ont code d'étique normalement... Par contre, je crois qu'ils peuvent modifier leurs tarifs selon qu'on a une assurance ou pas. Je n'en suis pas certaine, mais tous mes dentistes m'ont toujours demandé si j'étais assurée avant de faire la facture. Magasinez. Comme tout en Amérique du Nord, c'est la solution. Cela dit, je ne roule pourtant pas sur l'or, mais je ne trouve pas les frais de dentistes "cher". Il est normal qu'on paye pour la compétence, pour les études (ça vous tenterait vous, de faire un doctorat de médecine dentaire pour vous pencher sur des dents cariées toute la journée?), et surtout, pour le matériel, qui est très, très cher. Les dentistes sont en formation continue, devant constamment surveiller les nouvelles techniciens & matériaux, etc. Ils sont fréquemment obligés de travailler les soirs et le samedi, sacrifiant parfois leur vie de famille. J'sais pas, hier je suis restée une bonne heure avec le dentiste et l'assistante, et ça m'a coûté 146 $... je ne trouve pas ça exhorbitant, vraiment.
  23. JayJay

    Dentiste

    Ben voyons donc, c'est quoi ces tarifs!!!!!!! Je vais dans un cabinet d'un quartier plutôt aisé; j'y suis justement allée hier. Pour deux réparations de dents "récessives" et un plombage, j'en ai eu pour 146 $. Pour un détartrage très complet et très long la dernière fois, incluant examen et radiographie, ça m'avait coûté "super cher" : 165 $.
  24. JayJay

    Musique ROCK au Québec

    Ouaaaaaaaaaah! Moi itou! Et j'y ai fumé un joint avec Jean Leloup bien avant qu'il ne soit célèb!!! On croirait que t'as mon âge Zogu, pq ce que tu as décrit, eh ben c'est exactement l'été de mes 19 ans qd j'étais accro notamment au groupe pseudo punk montréalais DAFP (Disappointed a Few People) et autres groupes que tu cites. Ah nostalgie. Je remarque que personne n'a nommé le défunt Zébulon... et surtout son chanteur, Marc Déry, qui a fait deux excellents disques. J'oublie le nom du guitariste de Zébulon, qui a également sorti un excellent disque, paraît-il. < Que dire des Colocs, dont le chanteur s'est malheureusement "kurt-cobainisé". J'adorais leur chanson "La rue principale" (pré-Cowboys Fringuant!) et leur chanson avec un prénom un peu ringuard... keske c'était donc... ah oui "La petite Julie".
  25. JayJay

    Offre d'emploi douteuse...

    Je ne surprendrai personne : ça ne me choque pas. Presque tous les bureaux étant non-fumeurs maintenant, ce n'est sans doute pas pour se protéger d'éventuelle odeur de fumée directe; l'odeur de fumée froide sur les vêtements peuvent embêter, mais au même titre qu'un parfum capiteux ou autre. Par contre, ils ont peut-être eu des problèmes dans le passé avec un infographiste qui gérait mal le stress et qui devait fréquemment prendre des pauses pour se calmer avec une clope. Dieu sait si ça peut arriver dans le milieu, qui parfois doit faire face à des échéanciers très, très serrés. Je sais que ma prédécesseur, lorsqu'elle était stressée, devait descendre dans la salle "de jeux" pour se calmer en fumant. Dans un emploi précédent, j'avais une collègue plutôt fréquemment absente de son bureau car elle avait besoin de sa cigarette toutes les heures au moins; ça faisait enrager les boss, et les autres collègues également qui se retrouvaient surchargés de travail. Il y a des offres où il est stipulé qu'il ne faut pas porter de parfum (notamment dans la fonction publique au Nouv.-Brunswick). D'autres où il est stipulé qu'il faut avoir une voiture. D'autres exigent de leurs employés qu'ils ne prennent pas de drogue. Je ne connais pas la législation à cet égard, mais je ne vois pas le problème de préférer un travailleur non-fumeur pour des raisons de productivité. Au moins ils l'annoncent dès le départ.
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