JayJay

Bravo! Coup donc, l'aurais-tu eu raison, Parizeau pompette, le soir du dernier réf???

Il y a des moments où on a besoin de ventiler, de se défouler, c'est pas la fin du monde. Pour quitter notre mère-patrie, il faut bien que quelque part, à un moment donné de notre vie, quelque chose cloche là-bas. Quant à moi, c'était un ennui profond et un ras-le-bol de la routine. Ça n'a rien de dramatique, j'aimais mon pays quand même. Mais j'ai du mal à accepter que certains critiquent non-stop et même répandent leur fiel sur plusieurs forums à la fois, constamment, avec des mots parfois très forts (j'ai entendu dire plusieurs fois que nous étions "intellectuellement inférieurs" notamment). C'est pas crédible. Si vraiment quelque chose pose problème à ce point, à un moment donné il faut arrêter de se triturer le nombril et bouger, aller ailleurs. Ou alors faire une psychanalyse! Mais, selon les jours, les humeurs, les hormones, whatever, il y a des moments où on a besoin de râler un petit peu. On a tous des expériences différentes, le vécu de l'un ne sera pas nécessairement celui d'un autre, et forcément il y aura des avis contradictoires. Il y a quelques jours, je pestais contre l'environnement professionnel que j'ai connu en France. Mais je suis certaine qu'il y a des gens qui sont parfaitement heureux au boulot en France et qui ne s'identifient pas du tout à ce que j'ai vécu. Aujourd'hui je suis au bord de la crise d'hystérie contre le système de santé québécois (même si précédemment, ça s'était relativement bien passé dans les cas d'urgence, hier et aujourd'hui, ce fut la cata). J'en ai ras-le-pompon, je vais sûrement écrire ma lettre de défoulement à monsieur le ministre, mais ça n'empêche pas que je vais continuer de vivre ici. Je suis tombée sur des colons, comme dit ma copine française (salut Titi! ), mais j'en suis encore loin de faire une généralisation complète de tout le système. Bon, c'est un peu comme l'amour. On a beau aimer l'être cher, parfois on a envie de lui poser un ultimatum ou du moins lui casser un peu de sucre sur le dos, histoire de laisser sortir la vapeur. C'est vraiment pas la fin du monde, il me semble. Pour ce qui est de critiquer les acquis sociaux, vaste débat, c'est un peu comme les femmes qui râlent contre les féministes; on en profite tous alors pourquoi tirer sur ceux qui se sont battus pour qu'on puisse en profiter? Et puis qu'est-ce qui est "normal", dites-moi? Le modèle américain, ou le modèle français? Le modèle marocain, ou le modèle suédois? Nous sommes une petite bande au boulot à n'avoir que deux semaines de vacances par an (et encore, après avoir accumulé 12 mois de services) et en toute sincérité, on n'en mourra pas, mais on trouve ça dur en maudit. D'aucuns, en ce moment, émules de Séllières Sarko et cie, font planer les pires menaces à cause des 35 heures et des "hauts" salaires français. Mais qu'est-ce qui est normal? Gagner des pinottes comme les Polonais, ou avoir un salaire décent, un pouvoir d'achat, être un "client" potentiel? Je suis comme les autres, marre des mouvements sociaux à la SNCF, marre des Français qui pleurent le ventre plein pq ils vont perdre un petit jour férié... mais les Français sont un modèle honorable ne matière de progrès social, et pour moi, c'est clair qu'ils doivent être l'exemple, pas les Américains. Na.

C'est tout à fait la procédure normale et même les étudiants québécois diplômés en génie y sont soumis. À la suite de l'obtention du diplôme, l'ingénieur est inscrit à l'Ordre comme ingénieur junior, systématiquement. Doit suivre une expérience professionnelle de 36 mois (en général) dont au moins 12 mois doivent avoir été accomplis au Canada. L'expérience obtenue avant l'obtention du titre d'ingénieur junior par l'Ordre ne compte pas. Ensuite il faut réussir l'examen de l'Ordre, qui ne concerne pas les connaissances en génie en tant que tel, mais plutôt les notions de droit québécois, d'éthique professionnelle, etc. (cet examen n'est pas le même que celui qui est parfois administré aux diplômés étrangers). En tant qu'ingénieur junior, tu as le droit de mettre les précieuses lettres ing. jr. suivant ton nom, mais jamais, jamais utiliser le titre d'ingénieur. D'ailleurs, Microsoft est en procès au Canada à cause de sa fameuse appellation "Microsoft Certified Systems Engineer". En anglais, le mot "engineer" n'est pas régi de la même façon qu'au Québec, or au Québec, cette appellation de Microsoft, "ingénieur certifié Microsoft", a posé problème. Ils ont été condamnés mais sont en appel. Les diplômes étrangers qui sont reconnus sont ceux des établissements dont les normes sont semblables à celle du Bureau canadien d'accréditation des programmes d'ingénierie et il y a des ententes de réciprocité avec certains pays dont la France, le R-U, les États-Unis et quelques autres. Je bosse pour des ingénieurs civils - ça paraît-tu?

Il faut conduire avec quelqu'un qui a 2 ans d'expérience et qui a un permis québécois. L'expérience française compte même si le permis québécois est tout récent, il faut cependant s'assurer de demander à la SAAQ le nombre de mois d'expérience du conducteur.

J'allais le dire! Euh, quoi, on pue, nous, les jeunes mamans québécoises??? As-tu essayé de faire une recherche sur des forums de futures mamans? Je connais très bien www.magicmaman.com, où j'y ai connu beaucoup de copines partageant les mêmes soucis et sujets d'intérêts. Tu peux aller dans le Forum "Canada", mais il n'est pas toujours très fréquenté, alors tu peux également essayer dans le forum "Suivi de grossesse" où tu tombes parfois sur des discussions de mamans rassemblées dans un lieu géographique précis. Je me souviens qu'il y avait la présence d'un groupe très soudé de futures mamans de Québec à un moment. J'ai une très bonne amie qui habite ton coin, elle est Française et elle a un petit bout d'un an - mais elle est très débordée, étant aux derniers stades de son Ph.D. Je peux lui dire de venir faire un tour ici, mais elle est en conférence toute la semaine à l'étranger et ne viendra certainement pas avant 1 ou 2 semaines.

Schumarette, je me suis mal "enlignée" dans mes paragraphes, je ne m'adressais pas à toi en particulier!!! Désolée! Eh ben je ne sais pas si c'est d'avoir enfin vu "Farenheit" en fin de semaine, qui est une dénonciation des inégalités de chances et de conditions, encore plus qu'une diatribe anti-Bush, selon moi, mais je mets ma veste "marxiste" en disant qu'il est IMPOSSIBLE de faire des généralisations sur les traits de personnalité éventuels du peuple français tout simplement pq à aucun moment je ne croirai que Madame-Truchmuche du 16è à Paris partage quoique ce soit avec un p'tit beur de Sarcelles dans le 93, tout comme un artiste friqué qui vit sur le Plateau Mont-Royal n'a pas grand chose à voir avec un pêcheur dans le fin fond de sa Gaspésie. Je me suis personnellement sentie bien plus "extraterrestre" atterrissant à Montréal et venant de ma Côte-Nord natale, que passant de Montréal à Paris qui sont deux villes (dont l'une méga, je le concède) cosmopolites. Pour ce qui est du patriotisme (ouf il y a 53 sujets dans ce post et j'ai du mal à m'y retrouver), sans nécessairement en conclure à du patriotisme, je trouve qu'on est plus penchés sur les "symboles" au Québec, dont le drapeau. Voyons, en France, on dirait qu'on a quasiment honte du drapeau français, tellement il semble être associé au FN. Moi-même j'ai ce réflexe de ne pas mettre mon "pin's" de la France sur ma veste en jeans, alors qu'au Québec je porte les deux, celui de la France et du Qc. (Le plus marrant c'est que 1 fois sur 2, en France, les gens rigolent en prenant ma fleur de lys pour un symbole royaliste... ).

Schumie, pendant des années, j'ai souhaité ardemment quitter la France. Je n'en pouvais sincèrement plus. Ç'aurait sans doute été un peu "moins pire" en province, mais il y aurait eu aussi des mauvais côtés; pour info, ma cousine qui n'est "plus habituée à tant d'amabilité" vit dans un petit village du Gard et sa référence n'est aucunement Paris. Ses deux chats ont été tués, le dernier par un chasseur qui a tiré une balle blanche sur son museau "juste pour le fun". En province, j'aurais eu un appart plus grand et moins cher, mais j'aurais galéré niveau boulot. Les mois précédant mon départ, je me suis mise soudainement à voir la vie en rose en France. D'abord, j'étais en congé de maternité, je ne faisais plus face quotidiennement au RER, à mes managers, etc. Ensuite, je suis retournée travailler deux mois, mais mes collègues sachant que je partais, ce fut la fête au boulot pendant deux mois. Ma chef avait cessé son harcèlement. Le bureau avait déménagé dans un quartier superbe, le 1er... Plein de gens se sont mis à manifester leur tristesse face à notre départ, on était soudainement choyés. Et là, j'ai eu des GROS GROS doutes, d'ailleurs, je lisais le forum à ce moment, mais j'intervenais peu tellement mes doutes étaient immenses. Les dernières semaines, j'étais devenue une farouche défenseure de la France. Mon mari me ramenait constamment à la réalité : un avenir professionnel bouché, la fin de nos espoirs d'acheter une maison, le fait qu'on finissait toujours les fins de mois avec 0 $ dans notre compte, la cohue le samedi chez Auchan, la cohue dans les musées le weekend (donc on ne profitait même pas du fait que nous vivions dans LA ville des musées). Mais mon cher poupoux a aussi lutté avec ses propres démons, son sentiment de culpabilité de s'en aller, ses regrets, ses doutes, son déchirement. C'est normal. Donnez un break à Totof, zut, vous ne vous rendez pas compte qu'il vit quand même des moments difficiles, MÊME si je suis convaincue que dans huit mois, il dira, comme mon mari et moi : "OUUUUUUUUUUUUUFFFFFFFF qu'on est bien ici!!!" Totof, je réponds au PM de Mylène2 bientôt, au fait. Je sais qu'on a déjà abordé l'ambiance au boulot dans le passé, notamment Totof et moi. Pendant six ans en France, professionnellement, pour moi, ce fut un quasi-enfer. Je faisais un super bon boulot, de l'avis de mes collègues, mais j'étais le bouc émissaire de mes chefs et j'avais du mal à avoir de la reconnaissance. À mon retour de congé de maternité, elle prévoyait d'ailleurs me mettre sous la supervision du gars qui m'a remplacée pendant qq mois, et qui était de l'avis de tous un espèce de nullos. C'était sa "punition" (elle marchait à fond dans les "punitions" qu'elle distribuait à tour de bras). Or, je voudrais vous raconter mon dernier entretien d'évaluation au Qc, qui a eu lieu il y a 2 semaines. Texto : "J'ai questionné les associés qui ont travaillé avec toi. Ils sont unanimes. J'ai un concert d'éloges à ton sujet. Je t'en énumère trois ou quatre mais la liste continue, continue et continue. Je savais d'après les tests qu'on faisait le bon choix, mais là, c'est confirmé. On est super contents de toi, ne change rien". Ça faisait 7 ans que je n'avais pas entendu un truc pareil... Normal. Ils sont contents, ils me le disent. Pas de "mais". Pas de manigance pour éviter de m'accorder la hausse salariale prévue. Cool. Ça a duré 5 minutes, mais c'était franc, honnête, et... normal, juste "normal", j'adore ce mot.

Je voudrais juste vous raconter une anecdote. Hier soir, ma cousine (qui est québécoise mais qui habite la France) est allée aux Francofolies avec ses deux filles âgées de 12 et 10 ans. Elles sont allées voir Nolwenn. Ma cousine étant groupie depuis qu'elle est très jeune , elle connaît tout de l'art de se retrouver dans les coulisses et dans la loge d'un artiste. Elle voulait donc, pour faire plaisir à ses filles, essayer de voir Nolwenn qui est moins connue ici, donc moins sollicitée. Elle dit qu'un nombre incroyable de gens les ont aidées, et étaient "sympathiques à leur cause" lorsqu'elles expliquaient qu'elles voulaient lui remettre un petit bouquet. Un chanteur très connu ici, Daniel Boucher, les a mêmes aidées lui aussi. Il a cherché un peu avec elle, évidemment puisqu'il est "quelqu'un" il a accès à certaines informations. Bredouille, il a fini par leur a révélé le nom de son hôtel. À l'hôtel, on a confirmé qu'elle logeait là, mais elle n'était pas là à ce moment. Finalement un responsable des Franco leur a dit qu'il l'avait vue dans la foule. Elles ont échoué dans leur "quête", mais ce matin, alors qu'elle s'apprête ce soir à retourner en France, ma cousine m'a dit "J'ai perdu l'habitude d'autant d'amabilité!". C'est gnangnan comme anecdote, mais pourriez-vous la transposer en France? J'en doute. J'adore la France, mais vraiment, au quotidien, je préfère ici. C'est normal, je suis d'ici. Donc OUI, Logan, quand on fait une remarque sur mon pays, OUI, je le revendique, c'est comme si on m'insultait personnellement. Je l'ai dit en privé à un forumiste récemment, j'ai du mal à concevoir qu'on critique un pays sans chercher à participer aux "affaires" de ce pays, sans chercher à contribuer à l'améliorer. Je n'aime pas l'attitude "j'ai la gueule ouverte, nourrissez-moi à la petite cuillère". Je viens d'émettre une petite critique envers la France, je suis presque sûre que ça va vexer bien des Français, qui estiment que je ne suis pas une des leurs et que je n'ai pas à critiquer ainsi leur pays. L'inverse est vrai, vous comprenez dans une certaine mesure qu'un Français critique son pays, mais vous détestez quand un étranger le fait. Il faut une certaine "ancienneté" pour avoir le droit de critiquer. Personnellement, je préfère les gens qui critiquent en s'impliquant dans une forme ou une autre d'action sociale. Les gens qui ont le c... bordé de nouilles et qui continuent à geindre... ça me

Qu'est-ce qu'il écrit mal ce type... t'es sûr que c'est pas un Québécois?... (C'est une blague hein). Je résiste à la tentation du lynchage public. S'il y en a que ça choque ou que ça provoque (c'est le but), quant à moi, ça me fait pitié. Vivre pendant neuf ans quelque part, et porter tant de fiel, d'amerture, de mépris en soi, c'est triste. Apprécier ce qu'on a, savourer les bonheurs simples du quotidien, c'est un don qui n'est pas accordé à tous, apparemment. Même à mon grand âge , je lutte pour me le rappeler tous les jours. Mais je ne pourrais m'imaginer vivre dans la colère comme ça, constamment.

C'est super ce coin-là, Lizzie, tu es à littéralement 10 minutes du centre-ville en métro, et en plus tu n'es qu'à quelques minutes de marche du Marché Jean-Talon...

En France tu as droit à six semaines pré-natal (+ 2 semaines supplémentaires éventuelles "pathologiques", qu'on dit), et dix semaines en post-natal (qui sont comptées à partir de la date réelle de naissance OU la date prévue, selon la date qui t'avantage le plus). Les prestations sont versées par la Sécu, jusqu'à concurrence de 14 000 F si je ne me trompe pas. Si ta convention collective le stipule, l'employeur doit verser la différence (ex. si tu gagnes 17 000 F, il verse 3 000 F, mais en général, il faut un an d'ancienneté pour qu'il verse la différence). La durée du congé est un peu plus longue dans le cas de jumeaux. Au Canada, tu dois avoir accumuler 600 heures d'emploi assurable au cours des 52 dernières semaines. C'est le ministère des Ressources humaines qui verse les prestations. Les prestations de maternité sont versées pendant 15 semaines, il me semble qu'elles correspondent à 55 % du salaire (il y a un délai de carence de 2 semaines où tu n'es pas payée du tout). Ensuite, il s'agit de prestations parentales, pendant 35 semaines, que soit la mère soit le père (ou les deux, mais pas en même temps) peuvent recevoir. La durée et le montant ne changent pas si tu as des jumeaux. Les infos exactes sont sur le site de RHC : http://www.rhdcc.gc.ca/asp/passerelle.asph...=tyt#maternite1

Pas de panique, on ne me les avait pas demandé dans mon cas. Mais bon, c'était juste pour ajouter du poids aux cours suivis, sinon je crains qu'ils ne soient pas reconnus, mais bon, c'est ton choix.

Ben justement, je viens de les télécharger pour savoir à quoi m'attendre. Ils sont ici : http://www.meq.gouv.qc.ca/lancement/prog_formation/index.htm, divisés selon le niveau.

Les formulaires sont disponibles sur le site Web de l'UdeM je crois, tu remplis les formulaires, tu joins tes bulletins de notes, tu joins ton paiement (à mon époque ça coûtait 35 $ je crois) et basta, tu attends. Les inscriptions doivent être faites avant le 1er octobre (novembre?) pour la session d'hiver, et avant le 1er mars pour la session de septembre. Si tu as fait des cours de traduction, ils les compteront peut-être, mais les méthodes et outils sont plutôt différents ici, et c'est ce qu'on t'apprend dans les cours de base. Donc ça me semble illogique de ne pas les faire. À partir du moment où tu es admise, tu leur donnes tes relevés de notes avec plan de cours, et ils étudient ton dossier. La plupart des gens que je connais ont été très déçus (dont moi, mais j'en comprenais les raisons. Ils ne peuvent pas me créditer un cours de 6 crédits alors qu'il ne vaut chez eux que 3 crédits; ils ne créditent pas des cours qui n'existent pas à l'université non plus; tout au mieux, ils peuvent p-ê te compter comme "mineure" des études faites à l'extérieur, et encore il ne faut pas qu'ils soient semblables au domaine d'étude de ta majeure...). Une mineure est un cours de 30 crédits (une année), habituellement constituée de cours optionnels divers, parfois reliés, parfois moins (ex. j'ai fait de l'astronomie et de l'histoire dans ma mineure); elle accompagne la majeure, de 60 crédits en général, qui est constituée des cours de ton profil, pour faire le baccalauréat de 90 (ou 120) crédits. Léa, ben alors là, je ne les comprends pas à l'UdeM... si c'est pas accessible aux personnes ayant déjà un diplôme, ben t'as qu'à pas leur dire que t'as un diplôme!!! C'est pour ça que je ne comprends pas leur logique. Bon ce serait p-ê un peu difficile pour moi car ils pourraient faire des recoupements avec mon numéro d'assurance sociale et me retrouver dans leurs dossiers, éventuellement (je n'en suis même pas sûre) mais pour un étudiant étranger, c'est facile de cacher le fait que tu aurais fait des études...

Je pleure de rire!!! Ça ramène à tellement de trucs : notre maudite manie de faire des séries historiques où se mélangeaient misère, terroir, françitude... D'excellentes séries parfois, certes, mais bon ça sentait parfois le réchauffé. Les dialogues sont mourants... les acteurs.... aaaaaaaah les acteurs!.... Par contre chez moi, les avis sont diversifiés. La soeur d'une connaissance a bossé sur ces pubs et en est fanatique, mais sa soeur, qui est ma connaissance, les a en horreur et croit que Bell s'est trompé en tournant en dérision, dans une des pubs, le personnage du technicien Bell. Moi en tout cas, elles m'ont accrochée dès le début!!! Merci PP!

Mary, tu dois être admise pour que l?UdeM se penche sur ton dossier scolaire et voit quels cours peuvent devenir des équivalences. Tu ne peux pas demander à l?UdM de te dire à l?avance quels cours ils considéreront comme équivalence. Ça demande du temps, et ils ne peuvent le faire que pour les étudiants qui sont déjà admis. Autrement, tu peux regarder le cursus du programme et évaluer si tu as des cours qui y correspondent. À mon avis, tu ne pourras te faire créditer que quelques cours optionnels car la traduction, ce n?est pas du tout comme le programme d?enseignement langue seconde, ni comme le programmes d?études littéraires. Tu n'apprends pas l'anglais en traduction, tu es censée déjà le savoir. Par contre comme tu dois prendre qq cours optionnels, p-ê que les cours suivis en France compteront. Pour info, je suis passée de l?université Concordia à l?UdeM, et même si c?était à l?intérieur du même pays, l?UdeM ne m?a reconnu qu?une année de cours alors que j?en avais fait deux à Concordia. Mais je voulais être admise en droit alors j?ai fait ce sacrifice (la fac de droit privilégie dans une certaine mesure les étudiants de son université). J?ai perdu plusieurs crédits aussi pq alors que les cours de base obligatoires à Concordia valaient 6 crédits (sur une année), à l?UdeM ils n?étaient que de 3 crédits.

PP, alors, quand nous les donnes-tu, les hilarantes pub de Bell???? Tu avais promis...

C'est vrai que je ne m'y connais pas trop en la matière, n'ayant vécu que six ans en France, mariée à un Français et avec le trois-quart de mes amis qui sont Français, mais j'avais pourtant bien l'impression de rire des mêmes choses qu'eux et vice versa. J'ai dû me tromper. Désolée d'insister, en revanche, j'sais pas d'où viennent tes chums, mais je t'assure que ma famille et mes copains québécois connaissent bien et apprécient énormément les humoristes français, qui reçoivent un accueil chaleureux tous les ans au Festival Juste pour Rire depuis à peu près 20 ans. Mais bon, ils sont peut-être pas Québécois dans le fond, qui sait. Ou alors peut-être qu'ils lisent les journaux, sortent un peu, écoutent la radio, bref se cultivent. En té cas, j'sais pas comment l'expliquer, mais je t'assure que je ne mens pas lorsque je dis qu'on connaît quand même un peu l'humour français. Mais pour l'étude statistique exhaustive, faudra revenir plus tard, je suis occupée avec une autre en ce moment.

Bon eh bien en tant que titulaire d'une moitié de maîtrise en sciences politiques... de l'Université de Montréal , je te réponds... pour te dire essentiellement que je ne comprends pas! Comment ça, pas accessible aux personnes détenant déjà un diplôme universitaire? Comment peut-on écarter un candidat pq il a un diplôme universitaire? Je ne comprends pas cette logique. Es-tu sûre d'avoir bien compris? Il faudrait que tu me dises exactement ce qu'est ce programme (tu dois avoir un code de programme je crois?...). Tu peux *toujours* retourner vers l'arrière, il me semble! Tu peux, sans aucun doute, faire un bac canadien (une licence) en ayant déjà un diplôme universitaire, en autant d'avoir les préalables scientifiques nécessaires si tu fais un bac scientifique. MÊME si tu as déjà un B.Sc. ou un B.A. au Canada, si tu veux recommencer un autre B.Sc. (ex. : informatique, maths, génie, etc.), tu DOIS avoir les cours préalables scientifiques du cégep qui sont requis pour l'admission dans cette discipline. Quelle voie scientifique souhaites-tu suivre? Il serait peut-être moins compliqué de faire les cours scientifiques nécessaires du niveau cégep (à moins que tu ne les aies déjà dans ton bac français).

Redflag, je te croyais rendu à Outremont, moi... Si t'es encore "juste" au Plateau, tu devrais pouvoir trouver les 38 $ nécessaires pour le câble, non?... Pour Arcadia dont la TV lui manque, tu sais qu'il y a parfois, relativement souvent même, des "vieux" films sur Art-TV?... (en passant, les vieux films N&B à la téloche le soir, c'était plus légion ces dernières années, tu sais - on avait plus souvent droit au Téléfilm Français Avec Véronique Genest Ou Dans Le Même Genre). Évidemment il faut le câble hein. Avec le câble, mon Français, il est scotché devant la télé et la télé française ne lui manque pas *du tout* mais alors là pas *du tout*!!! D'ailleurs je vous conseille la télé numérique, surtout pour ceux qui sont établis en région en fait. La télé numérique d'un câbleur québécois bien connu mais dont je ne ferai pas la pub permet d'avoir les chaînes de radio montréalaise (parce que je vous avoue que l'émission du matin de la Première Chaîne à Gatineau, ça fait méchamment dur, et que mon René Homier-Roy montréalais me manquait atrocement). Et, de retour sur le sujet des films, si tu es à Montréal, Arcadia (il me semble que oui puisque tu vas magasiner à la fromagerie Hamel), il y a là un club vidéo génial qui s'appelle "La Boîte Noire", sur St-Denis, et qui contient TOUS les classiques, TOUS. Une pure merveille, qui n'existe pas à Gatineau malheureusement!

À l'instar d'Aline, je ne trouve pas que l'humour soit si différent entre les deux pays. Au Québec, on a pas mal touché à tous les domaines de l'humour: l'humour absurde, le stand-up comic évidemment (monologue), la parodie ou l'imitation, etc., on je crois que ça rejoint également l'humour français. Les humoristes français sont d'ailleurs bien connus au Québec, que soit Fernandel, Bourvil, Raymond Devos, Anne Roumanoff, Bigard, Gerra, etc... Je continue plus tard.

Moi aussi, moi aussi! C'était pas à la chaîne des voyages ou qq chose dans le genre? Ou RDI effectivement... il me semble que c'est le dimanche après-midi.

Ah oui, c'est ça! Moi ils m'ont demandé mes fiches de paie de la dernière année. Tu peux peut-être co-signer avec un autre parrain (p-ê ton conjoint - sous toutes réserves).

Les déjeuners et fous-rires incontrôlables avec ma gang du boulot. Pouvoir partir avec la poussette et aller au Monoprix du coin, parfois ça me manque aussi. C'est un état d'esprit, souvent, qui me manque, plus que quelque chose de tangible. Ce sont les "lieux" des souvenirs qui me manquent. Les premières années avec mon amoureux... la naissance de mes enfants, leur nounou, leur école, leur terrain de jeux. Ou alors des trucs tout cons, l'allée des gels-douches chez Auchan, mes médecins qui étaient tellement sympa, ma coiffeuse, les soirées variétoche sur France 2 qui pourtant me faisaient hurler... Mais j'avoue que les souvenirs s'estompent de plus en plus et que les "manques" se font de plus en plus rares. La gastronomie, notamment, me manque de moins en moins, car on arrive pratiquement à reproduire la même chose, parfois en mieux. Un exemple tout bête : la raclette. En France, j'ai toujours mangé la raclette avec des charcuteries et des patates; or, j'aime bien, mais je trouve ça vite lourd et fade. Ici, ma mère m'a dit comme si c'était l'évidence même : "La raclette, ça se mange avec des légumes". Alors on se fait des raclettes au poivron, aux champignons, oignons, courgettes, etc... C'est trop bon! Le meilleur des deux mondes!

J'avais un collègue d'origine chinoise qui a parrainé sa mère après qu'elle eut perdu son mari, et il ne semblait pas y avoir de problème. La durée d'engagement : attention, il n'y a pas de conditions de ressources au Québec. Il faut simplement que tu ne sois pas bénéficiaire de l'aide sociale. Le revenu mentionné est un revenu "conseillé" si je ne me trompe pas, et il est tout de même assez bas il me semble (dans la trentaine de milliers de dollars de revenus annuels, ce qui, avec le revenu de ton conjoint, me semble plus que faisable). De toute façon, personnellement, pour le parrainage de mon mari, je n'ai eu à répondre à aucune question à ce sujet. L'"engagement" dont ils parlent, c'est simplement que tu t'engages à pourvoir à leurs besoins essentiels (nourriture, logement, etc.); s'ils ont des revenus de retraite et que vous vous entendez bien (càd qu'il n'y a pas de risque qu'ils se retournent contre toi pour se plaindre que tu ne t'occupes pas d'eux), il n'y a pas de soucis à avoir. L'intention derrière cet engagement est qu'ils ne deviennent pas bénéficiaires de l'aide sociale. Contrairement à un immigrant travailleur indépendant, les parrainés n'y ont pas droit avant 3 (conjoint) ou 10 ans (parent).