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Tout ce qui a été posté par JayJay
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Si tu as été qualifié comme Engineer-in-training aux US, l'OIQ pourrait éventuellement faire de même (je ne fais pas de promesse) mais tu commenceras comme ing. jr., donc tu ne pourras pas signer des plans et y apposer ton sceau d'ingénieur. Pour ta recherche d'emploi, n'utilise surtout pas l'appellation "ingénieur", tu seras passible de poursuites. Bon - pas de panique, tu n'as pas signé de plans j'imagine, alors ce n'est pas gravissime, mais comme je le disais plus haut, Microsoft a été condamnée pour avoir permis à ses employés d'utiliser l'appellation "ingénieur" (je signale que leurs employés, eux, n'ont pas été poursuivis - leur bonne foi n'étant pas mise en cause dans cette affaire). Effectivement l'appellation ingénieur est contrôlée au Québec, "pour la bonne sécurité du public". En anglais, le sens engineer est plus large. Mais il est évident qu'un "field engineer", dans l'armée, par exemple, ne devient pas un "ingénieur des sols" en français!!! Je peux demander à mes collègues ce qu'ils faisaient lorsqu'ils étaient en bout d'études et qu'ils cherchaient un emploi. À mon avis, tu peux chercher comme "stagiaire en ingénierie". Qd l'ordre t'aura donné ton OK, tu pourras être ing. jr. Mais tu devras, il me semble bien, faire de 12 à 24 mois de travail afin de mettre ing. à la fin de ton nom. Ensuite tu grimpes, au bout de 7 ans, à Ing. intermédiaire, et au bout de 10 ans à ing. senior il me semble.
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Vous résidez bien dans votre pays d'origine? Est-ce que vous êtes en danger dans ce pays? Je me demande si vous ne feriez pas partie de la catégorie des "réfugiés" (telle que définie par la Convention de Genève). Mais la loi d'immigration canadienne stipule qu'il ne faut pas se trouver dans le pays d'origine pour faire la demande d'immigration en tant que réfugié. L'information sur les réfugiés se trouve ici : http://www.cic.gc.ca/francais/refugies/index.html et il faut retourner à www.cic.gc.ca pour avoir de l'information sur l'immigration en tant que travailleur indépendant... mais je ne sais pas si ça peut être votre cas... Il est difficile d'imaginer être dans une telle situation. Bon courage.
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Youppi Brigitte! Ne t'en fais pas trop, je suis certaine qu'ils disent vrai quand ils parlent d'action rapide appropriée-machin.
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C?est aussi fatiguant de travailler et d?être parent, et parfois même, certains travaillent, étudient et sont parents. Il y a plein de raisons qui font que c?est fatiguant la vie. Mais bon? Les étudiants qui n?ont que leurs études à gérer sont aussi fatigués, j?en suis certaine! Peut-être sont-ils moins bien organisés?... Comme dit Lizzie, l?expérience de travail, ça fait partie du processus d?apprentissage aussi. Quand je vois ma belle-fille qui a 2 maîtrise et 1 début de doctorat, et qui pour la première fois de sa vie, à l?âge de 28 ans, travaille? je ne suis pas vraiment édifiée... C?est sûr, il y en a que ça étonne, que d?autres puissent être heureux de travailler. Mais c?est la réalité nord-américaine : ici, souvent, les gens veulent travailler! (C'était ma bitcherie du jour, je sors).
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Ben moi, qd j'étais étudiante, j'étais super contente de pouvoir travailler chez Gap le samedi ET le dimanche! J'ai même des copains qui, "commerciaux dans l'âme" (c'était pas mon cas) sont devenus gérants de magasin - super expérience quand tu n'as que 20 ans.
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Ben si qu'on peut magasiner le dimanche! Pourquoi pensez-vous qu'on est revenus vivre ici!!!!!!!
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J'ai une question simple. Est-ce que je pourrais savoir OÙ vous avez lu que c'est le QUÉBEC qui ne reconnaît pas les diplômes étrangers, et non pas le CANADA tout entier? D'où vient cette idée que c'est le Québec seulement qui met des obstacles à l'intégration économique des immigrants? C'est juste une question, comme ça. J'ai rencontré une étudiante d'études postgraduées en science l'autre jour à Ottawa, on a longuement discuté, elle me parlait de ses amis, qui avaient immigré au Canada, et dont les maîtrises et doctorats divers n'étaient pas valorisés; non pas nécessairement parce qu'ils n'étaient pas bien reconnus, mais surtout parce que la situation de la recherche universitaire, au Canada, n'est pas vraiment reluisante. Son copain docteur en chimie devait être employé ménager la nuit dans des entreprises, et pourtant... il était à Toronto. Dans un autre ordre d'idée, je souhaite vous rassurer, le CSQ n'est pas une tare. Vous décidez de vivre une province anglophone? Ne vous en faites pas, les provinces anglophones ne seront que trop contentes de vous offrir des cours d'anglais gratuits (les cours gratuits sont cependant vraiment "de base", il ne faut pas vous attendre à de l'anglais littéraire). Le CSQ ne rallonge pas les délais d'une immigration; il y en a bien qui affirment que c'est plutôt le contraire. Le Gouvernement du Québec fait tout en son possible pour accélérer le plus possible le traitement. Il n'y a rien qui prouve que les délais sont moins longs en passant par le Gouvernement, le CSQ étant un "coup de pouce" supplémentaire, contrairement à ce que certains pensent. Les retards et délais dans les traitements sont dus à la lenteur fédérale.
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Pour moi, ce n'est qu'en cas de problème qu'ils répondent. Je leur ai écrit par emails quelques fois, et en général ils répondaient. J'essayais d'avoir une question claire, j'allais droit au but, je mettais bien mon numéro de dossier en signature. Mais à moins d'avoir un problème, ils ne me répondaient pas nécessairement. C'est sûr que dès le départ, je m'excusais en disant "Je suis désolée, mais nous avons deux enfants dont un bébé, et cette situation est stressante". Sans te plaindre, essaie de leur expliquer que tu es stressée, que tu aurais peut-être une possibilité d'emploi comme prof de musique mais que la rentrée étant en septembre, tu dois leur donner une réponse rapidement, ché pas, n'importe quoi (sans être trop long car ils ont des masses d'emails à lire). Courage. Qd je pense qu'on a commencé tout en même temps et que Mr. JayJay va fêter la semaine prochaine ses trois mois de RP... (ils ont accéléré à cause de nos enfants cela dit). Une anecdote "fonction publique", juste pour rigoler. Je suis dans le processus de recrutement de la fonction publique. Il y a 2 semaines, un assistant aux RH m'écrit pour me demander mon NAS pour des examens. Je lui donne, et lui fais part de mon changement de numéro de téléphone. Il me répond "OK c'est parfait; donnez-moi vos dates préférées d'examen SVP". Je lui réponds "Je vous les ai données dans mon email précédent". Il répond : "AH oui OK merci, je vous donnerai confirmation dès que j'aurai les confirmations de lieu". Deux semaines passent. Je reçois un email "Vous avez jusqu'au 11 août pour me donner votre NAS et vos dates, sinon vous serez rayé de la liste des candidats". Aaaaaaaargh. Je lui écris mon NAS, et lui rappelle à nouveau mon numéro de téléphone et mes dates préférées d'examen. Il me répond : "D'ailleurs j'essaie de vous joindre par téléphone et ça ne marche pas, votre numéro a-t-il changé?". Aaaaaaaaaargh. Oui, il a changé, je lui ai donné DEUX FOIS! Je lui rappelle, en lui demandant de me confirmer les dates choisies pour mes examens. Il me dit "Je vais vous répondre bientôt là-dessus". Ça fait 24 heures. (Je vais le relancer aujourd'hui pq je suis sûre qu'il va oublier et que je vais louper mes examens!!!) Le délire. Il finit par me demander ma date d'anniversaire (pourtant facile à trouver en utilisant mon dossier aux RH et en prenant mon NAS (puisque mon dossier aux RH ne contient pas mon année de naissance). Je lui écris donc un 72è email pour lui donner ma date d'anniversaire. Il me répond (c'était y a pas longtemps) : "Bonne fête en retard!". Voilà. Mais j'ai toujours pas mes dates d'examen! C'était mes nombreux échanges épistolaires avec la fonction publique canadienne, juste pour rigoler!
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Alors là... avec moi pendant six ans, c'était quasi-systématique. Mon look américain sans doute. Dans les musées, au McDo, au resto, MÊME sur une Hotline technique une fois... et même si je m'adressais aux personnes en français!... Pour revenir à la question initiale, ce que je n'ai pas aimé en France : les tripoux, les andouillettes, les tripes de Caen, les moules (ben ouais, je déteste les moules), les "bagels" parisiens, les soupes en boîte, les déodorants, les caissières du Monoprix.
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Absolument. Je mets ça sur ma "to do list"! En France, j'ai eu l'occasion d'apprendre le Code du travail et ma convention collective par coeur pusique je me suis défendue seule aux prudhommes les 2 premières fois, et mon syndicaliste d'époux se fera une joie de se pencher avec moi sur les normes du travail québécoises...
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Zogu, en es-tu bien sûr? Le fait que l'employeur nous dise de reprendre le temps perdu lors des congés "obligatoires" en heures supplémentaires ne rend-il pas cette clause "légale"? C'est une méchamment grosse compagnie, j'ai du mal à croire qu'il s'amuserait à faire des tours de passe passe avec la loi... Cela dit, plus rien ne m'étonnera - je suis l'heureuse gagnante d'un procès aux prudhommes après tout! Il y a un autre truc. On travaille 8h15 du lundi au jeudi et 4h30 le vendredi. Or, lors des congés fériés, on est payés... 7h30 alors que normalement, en général, on en aurait travaillé 8 h 15. Donc chaque fois qu'on a un congé férié, on perd 45 minutes. Il faut reprendre le temps perdu. C'est plutôt frustrant. Je sais, au final, c'est kifkif, mais c'est frustrant de te dire qu'il faut travailler en heures supp constamment pour le temps qu'on te sucre. Je vais m'informer pour l'histoire des vacances auxquelles quelques-uns ont droit seulement après un an de service (pq en plus, ce n'est pas le cas de tout le monde dans la boîte). De toute façon, je croise les doigts très fort pour que la fonction publique m'embauche. J'ai passé le test de QI (comme je l'appelle), l'entretien (qui s'est bien passé) et là, les examens oral et écrit d'anglais - sur lesquels il FAUT que je me surpasse. Mais bon, c'est dur. On était 200 candidats au départ... pour 4 postes "en bas en bas en bas de l'échelle".
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Je bosse pour une grosse boîte d'ingénierie, donc sérieuse, et je n'ai droit à des vacances qu'après un an de travail continu. UN AN. Je ne vous mentirai pas : c'est dur de chez dur. Je vois tout le monde partir cet été, et ça me déprime. Théoriquement, je n'ai pas droit non plus à du sans solde avant un an de service, ce qui ajoute à la difficulté. Ce n'est pas permis dans mon entreprise. C'est deux semaines, maximum. J'ai négocié pour avoir une troisième semaine à prendre en continu au cas où j'irais en France, mais ils m'ont dit qu'il faudrait voir à ce moment-là, que ça ne s'était jamais fait. Donc j'imagine que ça me sera refusé lorsque le moment viendra. Mais, ô surprise, après m'avoir dit ça, j'ai constaté que ma collègue du même niveau hiérarchique partait TROIS semaines cet été (elle n'a même pas encore cinq ans d'ancienneté dans l'entreprise et théoriquement n'a droit qu'à 2 semaines). Je crois que j'ai mal négocié... Mon employeur le fait pourtant. Il ferme entre Noël et le Jour de l'An, et les journées qui ne sont pas fériées, il faut les prendre à sa charge. Par contre, et c'est là qu'il contourne la loi, on a "le droit" de faire des heures supplémentaires à l'avance pour compenser. Ce que je ne comprends pas, c'est que normalement, il faut faire approuver les heures supplémentaires faites... alors je ne sais pas trop ce qui est prévu dans ce cas. Je ne déteste pas mon job, mais je croise les doigts pour entrer dans la fonction publique (3 semaines de vacances, 10 jours de maladie y compris maladie des enfants...). J'ai un job plutôt spécialisé et très difficile à combler. Il ne faudra pas que mon employeur se demande pourquoi je le quitte...
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Pussy08, je ne peux bien sûr pas t'offrir de garantie absolue, mais je t'assure que les métiers de la traduction sont plutôt en demande à Ottawa!!! Tu pourrais difficilement tomber mieux! L'UQO offre maintenant une maîtrise en localisation, d'ailleurs. Commence à prospecter dès maintenant, contacter des agences de placement, étudier les offres de Workopolis et Monster, etc. Pour bosser au gouvernement, il faut être préférablement citoyen canadien, mais ils ont de telles pénuries qu'ils acceptent les "autres" aussi. Cependant le processus de recrutement au gouvernement est extrêmement long, pour un PVT c'est peut-être pas envisageable, c'est pour cela que je te conseille de viser les agences de placement et éventuellement la pige.
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À la Maison du Rôti sur Mont-Royal? Ce serait mon "best bet". S'ils en ont pas, ils vont t'en faire!!! Au Marché Frais dans la Région de la Capitale Nationale? Personnellement, j'avais rencontré un Italien qui en faisait du maison. Alors mon 2è best bet serait de te dire de fréquenter le quartier italien à Montréal. Je te conseille la merveilleuse épicerie "Milano" sur St-Laurent. Eh ben nous on sait où trouver du vrai bon jambon comme en France, tralalalalère...
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C'est loin d'être systématique. Si l'employeur a une assurance privée, elle est en général imposée (à moins que tu puisses prouver que ton conjoint bénéficie d'une telle assurance par son employeur). Il y a en général un délai de carence de trois mois pour pouvoir en bénéficier... et celles que j'ai connues n'étaient vraiment pas très généreuses (style lunettes : 200 $ aux 2 ans est le meilleur deal que j'aie vu, et c'est dans la fonction publique, qui a une excellente réputation en matière de générosité pourtant!)
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Mets-moi en c.c. Mylène. I'm out.
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J'habite du côté québécois de la région de la capitale nationale (c'est comme ça qu'on l'appelle, ou par son abréviation, RCN), à Gatineau. Que dirais-je? J'adore Montréal. Mais étant donné que j'ai une petite famille maintenant, et que mon trip "vivre dans la nuit" est terminé, j'apprécie beaucoup la RCN. C'est plus petit, quoiqu'assez étendu en superficie. C'est beaucoup plus propre, beaucoup plus calme. Il y a un petit "centre-ville" à Ottawa, mais pas vraiment beaucoup de rues typiquement montréalaises "cafés-boutiques" comme Mont-Royal, St-Denis, Ste-Catherine, etc. C'est ce qui manque, je trouve. Par contre, côté centres commerciaux, on est très gâtés : St-Laurent, South Keys, Bayshore (un de mes préférés), Orléans, sans compter le chic Centre Rideau... Côté balades dans la nature, on est très, très, très privilégiés dans cette région. À 10 minutes, tu es directement dans le magnifique parc de la Gatineau. À Ottawa, il y a plein de promenades et de pistes cyclables le long du canal Rideau ou de la rivière des Outaouais. Quelques fois par été, la Gouverneur Générale ouvre les portes de son domaine pour des concerts gratuits à l'extérieur. Côté alimentation, on arrive à trouver pratiquement de tout : superbes vins à la LCBO, fromages, charcuterie, pains. À Ottawa, près du Centre Rideau, il y a le Marché By, très intéressant. Tous les Français que je connais qui vivent ici sont bien contents à cet égard. Si j'allais vivre du côté ontarien, j'irais certainement à Orleans, quartier très francophone (à noter qu'il y a plusieurs écoles francophones à Ottawa, notamment le chic et cher Lycée Claudel sur Riverside Drive si tu souhaites mettre tes enfants dans une école française). Si ton mari est dans le high tech, il y a des chances qu'il soit préférable de vous installer à Kanata (dans l'ouest), la "Silicon Valley" du Canada. Quoiqu'il en soit, les maisons du côté d'Ottawa sont le double par rapport à Gatineau (où il y en a de superbes à prix relativement raisonnables). Les Ontariens se plaignent beaucoup des soins de santé, à l'instar des Québécois, mais leur situation est quand même moins pénible qu'en Outaouais. Sache qu'il est possible pour un Québécois de se faire traiter du côté ontarien (voir mon message d'hier à ce sujet).
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Lucky Luke est publié depuis 3 semaines environ tous les jours dans La Presse. Céline Dion en chanteuse de saloon accompagnée de son pianiste René, c'est délirant. Et dans la même veine, un bédéiste vient de signer un gros contrat avec Casterman; André-Philippe Côté va publier les aventures de Dr. Smog, "un psychothérapeute pince sans-rire", dixit la SRC.
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Euh... parlant de modifier son corps... je parierais cher que Céline est passée pas mal plus souvent sous le bistouri que Pamela!...
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Je crois que ce sujet a été traité dans la FAQ auparavant, mais voici, brièvement : Tu seras résident permanent ou travailleur temporaire? Je manque de précision à ce sujet. Normalement, si tu as la carte-soleil, ou la carte de la Régie d'assurance maladie du Québec, tu ne paies pas le médecin. Par contre le dentiste, oui, tu le payes. Même mon assurance privée complémentaire du boulot ne rembourse pas le dentiste. Pour ce qui est d'une assurance privée complémentaire PAS du boulot, je ne sais pas, ça doit exister mais je ne suis pas certaine. Le kiné, ça n'existe pas ici. Il y a des chiropraticiens... mais bon dans mon entourage on a plutôt l'impression que chiro = charlatan... Les assurances privées des compagnies les remboursent parfois, ainsi que psy, ostéopathe, naturopathe, bref tous les trucs dont les Québécois se méfient et ne consultent pas bcp!
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Hier, j'ai acheté DEUX lecteurs DVD de marque Nova (bas de gamme pas cher), pour 70 $, chez Future Shop. Il est multizone, même pas besoin de le dézoner, rien.
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Maudit que t'es brillant, Zogu!!! Chaque fois que j'essaie de dire quelque chose mais que je n'arrive pas à le formuler, y a Zogu qui arrive et qui dit exactement ce que je pensais dans les tréfonds des méandres de mon cerveau, mais que je n'arrivais pas à rendre intelligible!
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D'abord, ça fait quelques fois que je vois ça et ça me fait tilter. Je crois qu'il faut être prudent lorsqu'on décide de porter le titre de "banquier". Ici, un banquier, dans l'imaginaire populaire et peut-être également dans la réalité, c'est un des dirigeants d'une banque. Je crois qu'il faut plus parler de "représentant aux services à la clientèle" ou "chargé de compte" éventuellement, pour que les gens vous prennent au sérieux. J'sais pas quel est l'avenir des "banquiers", donc, à Gatineau, mais je sais que mon chargé de compte à moi, il est immigrant!!! Par contre il fait la totalité de ses études ici, aux HEC, et il est citoyen canadien maintenant.
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Nous avons malheureusement eu l'occasion de tester amplement les services d'urgences au cours de la dernière semaine. D'abord, l'Hôpital de Gatineau. Notre plus vieux a eu un léger traumatisme crânien lundi passé. Mon mari a passé 4 heures à attendre, et a ensuite fait une erreur de jugement : l'infirmière précédente l'avait assuré qu'il ne passerait pas dans la prochaine heure, donc il lui a dit qu'il s'absentait pour venir me chercher au travail (je n'étais pas encore au courant de l'accident). Elle lui a signifié son accord... mais a rayé par erreur son nom du dossier informatisé, ce qui nous obligeait à recommencer l'attente au retour. À notre retour, mon fils a eu la bonne idée de vomir partout. Personne en vue. Deux secrétaires à l'admission lisaient un livre, aucune infirmière. Je signale que la salle d'attente était archi-pleine et les corridor aussi. Dès que j'ai vu une infirmière, j'ai fait ma MF et je lui ai dit qu'on avait besoin que quelqu'un s'occupe de nous bientôt car je craignais que mon fils ait un traumatisme crânien. L'infirmière m'a reprochée le départ momentané de mon mari (pourtant personne parmi le personnel ne l'avait retenu, évidemment). Bref, engueulade entre l'infirmière qui me reproche cette erreur de jugement de mon mari (qui avait subi mes propres reproches juste avant) et moi qui lui dit que de toute façon, son état n'était pas jugé urgent et que l'infirmière avait donné son aval à mon mari de s'absenter. Enfin bref, on nous passe soudainement en priorité et nous voyons un médecin tout de suite. J'essaie de la jouer cool devant mon fils mais je susurre au médecin : "Vous allez lui faire une radio, un scan, hein?" et le médecin me répond sèchement "C'est moi le médecin, c'est moi qui vais décider du traitement". Elle passe le reste de notre charmante rencontre à ne s'adresser qu'à mon mari. Elle recolle sa plaie, nous donne un papier des choses à surveiller en cas de traumatisme crânien et nous renvoit à la maison. Vendredi, rebelotte, on attend nos invités le soir, et mon fils trébuche, tombe et se fend le menton dans les escaliers où je suis assise. Direction Hôpital pour enfants de l'Est de l'Ontario à Ottawa, cette fois. Ils acceptent la carte d'assurance-maladie du Québec. L'infirmière du triage est un ange, elle parle doucement à Benjamin, elle nettoie sa plaie et lui met un pansement, en me disant avec plein de regrets qu'étant donné que c'est une "very busy night", elle craint que je sois obligée d'attendre 4 heures environ - c'est exceptionnel, paraît-il. Je suis pourtant enchantée. Les Ontariens qui attendent dans la salle sont furieux et outrés - certains partent après avoir attendu 3 heures. Les Ontariens sont, paraît-il, écoeurés de la pénurie de médecins en Ontario. Je rigole et je dis à quelques-uns de venir faire un tour à Gatineau. Je sympatise avec une maman de l'Ile Maurice et le temps passe vite. Nous passons au bout de 4 heures, Benjamin en ait quitte pour une flopée de points de suture. Merci, au passage, à l'ange qui nous a apporté des biscuits Tim Horton... L'information la plus intéressante, c'est celle que je viens d'obtenir auprès d'Info-Santé. Je souhaitais savoir si je pouvais m'inscrire sur une éventuelle liste d'attente pour avoir un médecin de famille. Non, puisqu'aucun médecin en Outaouais n'accepte de nouveaux patients depuis trois ans maintenant. Par contre, la Régie des soins a donné comme directive d'aller du côté d'Ottawa, et d'essayer de trouver un médecin qui accepte la carte de la RAMQ. Pour info, les hôpitaux d'Ottawa le font. Et là, ouvrez grand vos oreilles : Si on ne trouve pas de médecin qui accepte la RAMQ, on peut payer la consultation, et se faire rembourser par la RAMQ plus tard, il existe un formulaire à cet effet. Je crois que ça intéressera les parents d'enfants en bas âge, particulièrement... En cas de petite maladie, je vous conseille vraiment d'appeler les infirmières d'Info-Santé, 24 heures sur 24, elles sont de bon conseil même si c'est difficile pour elle de juger à distance.





