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Tout ce qui a été posté par JayJay
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Zogu, prix Nobel de la paix! Je retourne à mon chocolat et à ma bénédictine et à mon groupe de militants pour le remboursement du chocolat et de la bénédictine par la RAMQ.
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Ouah, j'y suis allée! C'est à Val-David il me semble bien. C'est une Allemande mariée à un Québécois; elle fait de la peinture sur bois de style bavarois (qu'on peut voir dans TOUT Val-David d'ailleurs!) et donne des cours de planche l'hiver. C'est assez sympa comme endroit. Bon voyage de noces!
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Je ne suis pas sûre de comprendre ta question (?) mais il y a également un Ordre des pharmaciens http://www.opq.org/ à qui c'est peut-être préférable de poser les questions sur l'admissibilité. Autrement, il y a également une pénurie de pharmaciens en Outaouais, alors bienvenue! J'y ai repensé. Un jour que j'allais chercher mon passeport à l'Ambassade du Canada à Paris, j'ai discuté avec un médecin français qui partait travailler au Québec dans le cadre du programme dont Herbe15 a parlé dans une autre discu je crois. Donc ça doit être possible d'immigrer et d'exercer sa profession...
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Moi je préfère boire de la bénédictine. Bon, OK, je sors.
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C'est pas un oxymoron, ça?
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Je crois qu'au bout d'un an environ, si votre historique de crédit est OK et les fluctuations de votre compte bancaire sont bonnes, vous avez droit aux prêts bancaires. C'est peut-être quelque chose qui reste à magasiner lorsque vous choisirez votre banque. Mentionnez-leur dès le départ que c'est votre principal projet et voyez comment ils réagissent. C'est sûr que si vous avez un apport plus important que le minimum requis ici (5%), ça peut les aider. Perso, je suis citoyenne, mais considérée comme immigrante pratiquement étant donné que je suis partie longtemps, et on m'a dit que c'était possible. Le solde de mon compte est excellent, j'économise avec des REER tous les mois, et on m'a dit que dès que mon mari aurait une job et que nous avions réussi à économiser 10 000 $ (correspondant à 5 % du montant de la maison que je veux acheter), j'aurais droit à un prêt.
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Tu peux aller voir la chronique de Petit Prince d'il y a quelques mois aussi, où il avait battu un record de nombre de mots, je crois!
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Je ne crois pas! De plus, parmi ceux qui immigrent au Canada, plus rares sont ceux qui vont vers le Québec et qui apprennent le français. Cela dit, à l'Université, ça ne m'a pas empêchée d'avoir une prof de sciences po de New Delhi qui était mariée à un Tremblay!
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Donald Sutherland à un show de Diane Dufresne?! Je n'aurais jamais pu me concentrer!!!... Alors t'imagines ça : t'es une star, tu donnes un spectacle, et là tu t'aperçois qu'il y a une star qui assiste à ton spectacle : GULP!!!!!!! Mes amis français ne connaissent pas son nom (son fils, oui, par contre), honte à eux, mais pourtant, en voyant son visage, tout le monde l'a reconnu. Il a joué dans au-delà de 100 films... dont notamment, un de mes préférés, Eye of the Needle que je vous conseille vivement. Le bouquin aussi (de Ken Follett).
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(Je contemple l'idée de poster ici ou dans le Lounge... j'hésite... je ne suis pas adepte du Lounge... j'irai donc ici - ah bah, ça parle d'un Canadien, ça parle de Montréal, je crois que ça correspond aux critères). Il y a des jours, rien ne vaut une amie proche. Devant ceux qui pensent que nous Québécois sommes distants et superficiels dans nos amitiés, je proteste. Je n'ai effectivement pas eu beaucoup d'amies pendant ma vie québécoise. Mais celles que je garde, elles seront dans ma vie pour toujours. L'ironie, c'est que ces amies, pour la plupart des Québécoises, vivent... en France. Et elles me manquent beaucoup. Tout ça pour vous dire que... Samedi soir dernier, vers 18 h 30, j'étais au Vieux-Port de Montréal. Après maintes tergiversations sur la pertinence d'aller vers le Marché Bonsecours, mon mari décide qu'étant donné la foule et l'heure tardive, il serait mieux de se diriger vers la voiture, ce que nous faisons. Nous marchons le long de la rue Notre-Dame. Deux hommes assis à une terrasse fument des cigares. Mon mari, sa fille (de 17 ans) et moi nous regardons avec une mine nauséeuse. Soudain, je LE vois. Ses 6 pieds 4 pouces le font ressortir de la foule, déjà. Et puis, même s'il tente sans doute de se camoufler sous ses cheveux blancs et sa barbe, il a un charisme évident. Il a une chemise à manches courtes bleu « pétant ». La dame qui l'accompagne parle au téléphone. Elle donne des instructions à des gens de les rejoindre. Je peste. Si elle n'avait pas été au téléphone, elle n'aurait pas pu faire autrement que de faire comme une Québécoise sur deux, et s'extasier devant la blondeur de mes enfants. Ce n'est pas qu'ils sont plus beaux que les autres, mais je crois que voyant leur mère, les gens ne peuvent pas s'empêcher de se demander comment j'ai pu faire de si beaux enfants ! On aurait pu engager la conversation, et qui sait ? ah décidément, zut les téléphones portables. Nous sommes à côté de LUI, il y a beaucoup de monde et nous devons nous frayer un passage avec les poussettes. Pendant une fraction de seconde, j'ai un moment de panique. Comment le dire à mon mari, qui ne le remarquera pas, je suis prête à parier. Or, si j'avais été avec mes amies... Un seul coup d'œil vers elles, un seul battement de cil, haussement de sourcil, voire un frôlement de bras, un tressaillement… en un instant, elles auraient compris, sans mot, sans avoir besoin de grimacer. Je n'irai pas généraliser, mais est-ce le fait de notre mixité, il y a des moments où mon homme français et moi n'atteignons pas cette onde de complicité. Nous n'avons pas les mêmes ondes à déceler... les stars. Pressentant cette difficulté, mais résolue à manifester à ma douce moitié que nous sommes à côté d'un des acteurs que nous aimons le plus, je me tourne vers mon poupoux et, sachant que la subtilité ne fonctionnera pas, j'y vais d'une grimace, voire d'un exploit facial : la bouche en sourire pincé, les yeux exorbités, les sourcils tentant de pointer vers La Star en question. Tout le monde aurait compris. Mais mon mari dit tout haut, mais innocemment : « Hein, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? » pour que toute la rue Notre-Dame comprenne bien. Désespérée, j'enlève ma grimace et redresse la tête. La Star me jette un coup d'œil, je crois qu'il sait que je sais, car ses yeux ont l'air de dire « je suis repéré ». Mais, nous sommes à Montréal, et nous les Montréalais, pleins de classe, avons de la discrétion lorsque nous rencontrons des stars. Nous continuons notre chemin et c'est là que je chuchote (d'ailleurs, je me demande comment j'ai pu chuchoter, j'ai les cordes vocales tellement endolories qu'elles me font encore mal). « C'est Donald Sutherland !!!!!!!!!!!!!!!! ». « Hein, c'est qui ? », dit mon mari encore plus fort. « C'est Donald Sutherland, meeeeeeeeerde, tu ne vas quand même pas me dire que tu ne l'as pas reconnu, on l'a frôlé ! ». Eh bien oui, j'ai frôlé Donald Sutherland, et PERSONNE parmi ceux qui m'accompagnaient ne l'a vu (ou si, mais de loin). Aaargh!!! Donald Sutherland est Canadien, sa femme est d'origine québécoise (elle a eu un rôle dans "Au revoir, les enfants" de Louis Malle). Il est assez souvent à Montréal, paraît-il. Et je l'ai VU. Aaaaaaaaaaah que j'aime Montréal parfois... Et que mes amies me manquent, parfois...
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Ah ben c'est sûr de chez sûr que Québec, c'est pas Paris, hein! Montréal aurait été une meilleure transition si ce que vous recherchez est un "nightlife", des bars, des spectacles, du théâtre, des restos ethniques tous les coins de rue. C'est une grande ville, achalandée c'est vrai, mais quand même beaucoup moins stressante que Paris. Personnellement, et c'est vraiment personnel, je ne veux pas que les gens de Québec me tombent dessus : j'ai du mal à supporter Québec. C'est une belle ville, j'adore Simon's, j'adore la Terrasse Dufferin, les restos sont super... en plus mon mari aurait préféré c'est sûr... mais bon - c'est un peu trop québéco-québécois. Un peu village. C'est pas mon goût, personnellement, mais c'est sûr que si j'étais obligée d'y vivre, je réussirais sans problème à y trouver beaucoup de qualités. Le Mont Ste-Anne à proximité, Charlevoix pas trop loin, les nombreux restos, le côté "chicos-élégant", les maisons pas trop chères... Mais bon, c'est pas mon goût à moi. Voilà.
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Pour les futons, vas fouiner sur St-Denis entre Mont-Royal et Sherbrooke. Il y en a PLEIN! J'en ai trouvé un pas mal pour 300 $ il y a 7 ans. Par contre... et crois-moi, si vous avez des problèmes de dos sensible, je vous déconseille vivement TOUT futon. J'ai dormi pendant des années sur des futons (de qualité) et ça fait franchement "béton" au bout d'un moment. Je suis pourtant adepte des matelas fermes, mais les matelas fermes ne donnent pas l'impression de devenir du ciment, contrairement aux futons. Et après nous être écorché les jambes 53 763 fois sur la base en bois du futon, et après que notre fils soit tombé tête la première dessus (avec comme résultat un traumatisme cranien), je suis devenue anti-futon, et je l'assume complètement!!! Moi qui ne suis pas commerciale pour 2 sous, j'ai revendu le mien, de futon, 100 euros et j'étais morte de rire car j'étais prête à le jeter aux ordures!!!
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SVP venez en Outaouais!!!!!!!!!!!!!!!! Il y a une fac de médecine à Ottawa, juste à côté de la rivière!!! On a besoin de vous!!!!!!! Quatre clients fort consommateurs vous attendent! (euh... t'as bien dit psychiatre hein? ah bah, en autant que tu peux prescrire du levothyrox, ça me va ). Sérieux, il y a 12 ans, le mari de ma cousine s'était informé et les conditions étaient très rigides (il n'était pas prêt, ne serait-ce qu'à refaire une année, et il n'avait pas super envie de s'exiler à Chibougamau). Depuis, les conditions sont plus faciles - étant donné la pénurie de médecins (surtout en Outaouais!!!). Il faut que tu te renseignes auprès du Collège des Médecins, www.cmq.org. Il faut dire que vous partez avec une longueur d'avance car vous n'aurez aucun mal à réussir... l'examen de français. Au moins voilà un obstacle de franchi! Pour l'info concernant votre cas particulier, c'est ici http://www.cmq.org/Pages/sections/etumedic/medeExt/ PS : Ai-je mentionné que l'Outaouais est une région magnifique, une "ville à la campagne", entourée de verdure, de pistes cyclables... J'habite dans un quartier magnifique, très calme, où d'immenses maisons se vendent à peine 300 000 $... Les gens sont sympa, vos enfants seront probablement bilingues, la région est très certainement la plus propre du Canada puisque c'est la capitale nationale...
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Je viens d'acheter un matelas et un sommier double, marque Sealy, chez Costco pour 369 $, 425 $ TTC. Il y avait le modèle super qualité (matelas ET sommier) pour 699 $.
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Ouaaaah, Zog, Nicole de Buron, Amélie Nothomb??? Mes idoles - je n'en demandais pas tant! Euh, Phil, Zogu a autre chose à faire que de s'occuper de ma carrière en ce moment... il doit être en train de pratiquer son "oui" devant le miroir (et je ne parle pas de référendum ici)! Enfin, merci tous pour vos interventions, ça fait tjrs plaisir! Cynderella, c'est vrai que je n'ai heureusement pas eu à lutter pour avoir un premier emploi. J'ai obtenu mon permis de travail huit mois après mon arrivée, et j'étais donc libre de quitter cet enfer (avec un autre obstacle les premiers mois, c'est que j'étais tenue de rembourser la totalité de la somme que mon employeur m'avait prêtée pour m'installer, soit 18 000 F, si je démissionnais). Après ce délai, je ne suis pas maso non plus, j'ai tout fait pour sortir de cet enfer. J'ai cherché partout et j'ai envoyé ma candidature à chaque offre qui citait mes compétences. Je n'ai reçu aucune réponse positive, aucune convocation à un entretien, d'une entreprise française. C'est simple, en six ans, j'ai eu trois offres d'emploi. 1) L'Ambassade du Canada. 2) Un chasseur de tête britannique qui avait besoin d'une "English mother tongue". 3) Le PDG belge d'une startup très médiatisée (il avait fait la couverture du Time une semaine) qui avait besoin d'une "English mother tongue" prête à bosser 70 heures/semaine (je venais d'accoucher, j'ai dit non). Et, miracle, mon employeur, qui cherchait exactement mon profil (une "English mother tongue" spécialisée en infographie et web design). Mes autres demandes (suite à des offres, donc sollicitées) sont restées sans réponse. J'ai souvent regretté de ne pas avoir terminé mon droit; mon mari me consolait en me disant qu'en France, j'aurais dû recommencer mes études depuis le début, à supposer que j'aie été admise dans une fac de droit là-bas. Quant à ma moitié de maîtrise en sciences politiques, inutile de dire que ça n'intéressait strictement personne. Quand je parlais de mes abilités en rédaction, ça rigolait fort (comment, toi, une Canadienne, tu sais écrire en français?). C'est évident que si les conditions financières n'avaient pas été difficiles (j'ai très mal négocié mon contrat, comme tous mes contrats d'ailleurs), si j'avais eu des indemnités de logement, un statut d'expatrié... j'aurais sans doute moins mal vécu mon immigration. Je rigole toujours quand je vois des expatriés "mutés" s'étonner des difficultés que peuvent vivre les autres, ceux qui en bavent financièrement. C'est évident que si tu démarres une immigration avec un employeur qui paye tes factures, ça ne se compare pas. Pourtant, j'ai une amie qui me l'assure, ce sont souvent eux les plus geignards et les moins bien adaptés, les plus nostalgiques. Cynd, pour répondre à ta question, mon mari s'adapte parfaitement! Il est heureux et libre ici. Bien sûr, il n'a pas commencé sa recherche d'emploi encore. Il est conscient qu'il risque d'avoir quelques difficultés. Il y a des choses qu'il critique, mais pas trop devant moi. Ses remarques ne sont pas nécessairement inhérentes à la société québécoise de toute façon. Les enfants, eux, sont OK. Je dois avouer qu'à certains moments, l'école maternelle de mon plus vieux me manque (elle ne lui manque pas à lui, cependant) mais je suis plutôt contente qu'il ne connaisse pas le système d'éducation français aux niveaux plus élevés. Il voudrait que ce soit l'hiver 12 mois sur 12. Et bonne nouvelle, ces jours-ci, il dit qu'il veut être médecin quand il sera grand! Je lui ai conseillé de s'installer en Outaouais! Sonia, je retrouve tout à fait mes collègues dans ta description. Je ne crois pas que ce soit généralisé à la France. Je crois que c'est généralisé à une certaine classe de la bourgeoisie parisienne qui a fait l'ENA, Science po, l'X, etc... Pendant tout mon séjour, je gérais un parc informatique. Je pourrais faire 5 chroniques à vous raconter les pleurnichages de mes collègues au sujet de leur ordinateur, et vous seriez tous morts de rire et convaincus que j'invente tellement c'est grotesque. J'ai un associé qui m'a assuré (en m'engueulant) qu'il arrivait à se connecter à Internet sans modem. Un autre qui balançait régulièrement son portable par terre. Un qui cliquait comme un malade, faisant planter son ordi et m'appelant chaque fois en me disant que rien ne fonctionnait dans "mon" maudit réseau. Lors d'une panne d'électricité dans le XVI, et devant imprimer une présentation, un de mes collègues a insisté pour que je demande aux voisins du haut de nous passer des rallonges par les fenêtres (il pleuvait à boire debout) afin qu'on puisse brancher nos ordinateurs et nos imprimantes. J'ai refusé et il m'a engueulée comme du poisson pourri. Un de ces jours, je vous ferai la suite de mon immigration. Parce qu'il y a quand même eu 4 années après cela qui m'ont permis de ne pas garder rancune (les prudhommes m'ont bien aidée là-dessus)! Et là, j'en aurais pour plus de 12 000 mots et certainement que j'en ferais souffrir quelques uns du mal du pays...
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Alors, ma collègue dit qu'elle a adoré ça : les gens sont super gentils, disent bonjour dans la rue même s'ils ne te connaissent pas; le paysage est superbe... elle vivait juste au bord de l'océan . Les jobs sont un peu plus rares, moins bien payés, le salaire minimum est... minimum, et le coût de la vie est le même que dans les autres grandes villes. Je présume que les maisons doivent être un peu moins chères tout de même.
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Euh... juste près de chez moi, l'école secondaire privée cherche un prof de français depuis des semaines... Des postes d'enseignement (du français notamment, surtout), j'en vois tout le temps. Au Collège francophone d'Ottawa, ils sont tellement désespérés qu'ils prennent à peu près n'importe qui comme prof. Ma b-s a une formation en droit, mais est restée à la maison pendant 20 ans. Elle s'est remise aux études en traduction et fait de la trad à la pige, et elle a eu plein de charges de cours en français à ce collège, alors que, si elle est épatante en français, elle n'a quand même pas la formation pour l'enseigner...
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Une fois RP, tu as les mêmes droits qu'un citoyen, sauf le droit de vote. À moins d'une infraction grave, on ne t'expulse pas du pays.
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http://www.sram.qc.ca Le site des cégeps du Montréal métropolitain. Autrement essaie une recherche sur Google avec cegep + québec... Pour le fait d'avoir une chance ou non, il me semble avoir répondu ailleurs. Les cours d'histoire enseignés au cégep sont en général : Histoire du Québec Histoire mondiale contemporaine Histoire des États-Unis Il y en a peut-être d'autres, mais ce sont ceux que j'ai vus le plus souvent, et que j'ai suivis. Oui, avec une maîtrise, tu peux enseigner au cégep. Les offres apparaissent n'importe quand, il me semble - il y a 10 ans, j'avais même postulé pour un poste de prof histoire-géo à la fin... août! (Alors que les cours commençaient la semaine d'avant). Ma b-s a eu deux charges de cours dans un collège à Ottawa en début de semestre alors que les cours étaient déjà commencés.
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Moi j'y suis allée! Mais j'avais 4 ans, ça fait un bail... Je demande à une collègue qui y a habité 5 ans et je te reviens.
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Bienvenue! Ton amie devrait être requérante principale, sans aucun doute. Une maîtrise ne donne rien. Inutile de pleurer sur le sort des diplômes français qu ne sont pas reconnus, les diplômes de maîtrise en sciences sociales, même ceux provenant d'une université d'ici, sont très peu reconnus également. Faisons face à la réalité : nous ne sommes pas une profession en demande. À moins d'avoir un doctorat et de pouvoir prétendre à un poste universitaire. Cela dit, je crois qu'il est possible d'enseigner avec une maîtrise au niveau du cegep. MAIS... il y a très, très peu d'histoire de la France dans les cegeps, et même pas du tout. Il faudra peut-être que tu révises plutôt Histoire du Québec, Histoire contemporaine au 20è siècle, Histoire des États-Unis (ce sont les trois "histoires" que j'ai faits au cegep). Si tu es flexible, tu peux aller dans des domaines connexes, j'sais pas : rédacteur publicitaire? journaliste? N'importe quelle branche où une culture générale est appréciée. PAS le génie. Pour les procédures CSQ, je ne suis pas la personne idéale pour te renseigner, désolée.
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Si les études ne te plaisent pas, oublie ça alors. Les études supérieures demandent un dévouement total et de la passion. Ça ne sert à rien si on n'a pas ça. De toute façon, ici, tu peux très bien reprendre une maîtrise plus tard quand tu auras plus d'expérience de travail et que tu seras (peut-être) plus motivé. L'âge n'est pas un obstacle ici. Mon frangin a eu sa maîtrise en génie à 42 ans, et son MBA à 44 alors... Poly, oui, c'est réputé, mais une maîtrise d'une autre université en génie fait l'affaire aussi. Pour ce qui est de "perdre une année", ça peut paraître injuste, mais les études fonctionnent différemment. Je ne veux pas dire que l'éducation est nulle en France mais l'année 1 en France ne correspond pas nécessairement à l'année 1 au Canada, tenterai-je diplomatiquement... De plus j'ignore dans quelle spécialité du génie tu es, mais il y aura une certaine mise à niveau à faire car certaines normes (celles du bâtiment, de l'électricité notamment) sont différentes ici. T'as plus qu'à attendre la réponse de l'OIQ, ils se sont peut-être trompés. Il faut se mettre à leur place, ils traitent des demandes de différents pays, et c'est parfois un peu difficile de comprendre les us et coutumes de plusieurs pays.
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Ce ne sont pas les hormones, mais me voilà en train de pleurer devant ton récit. C'est sûrement le dernier endroit au monde où j'aurais pensé vouloir vivre (l'Ouest, en général), mais ta façon de le dépeindre me fait rêver. J'admire votre esprit d'aventure, qui n'est quand même pas évident avec de jeunes enfants. C'est un beau récit, vraiment, et si le Québec doit s'attrister de perdre sa super Monika, moi je me réjouis à l'avance de tes prochaines chroniques de "nouvelle immigrante". Go West, young girl!!!
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As-tu envoyé des originaux, ou du moins des copies certifiées conformes? Ou simplement des copies de photocopieurs? Par relevé de notes officiel, les universités entendent un relevé de notes comportant ta note, la moyenne de la classe, ton GPA (general point average) ET le SCEAU de l'Université. Si tu ne fais qu'envoyer une copie de photocopieur, ils ne la considéreront pas. Pour ta deuxième question, quand un programme de maîtrise ou de doctorat demande trois lettres de recommandations, il FAUT trois lettres de recommandation. Ça ne me semble pas anormal, j'ai dû fournir trois lettres moi aussi quand j'ai commencé mes études supérieures (dans un autre domaine, mais à l'UdeM). À moins que ça n'ait changé depuis, à ma connaissance, toutes les universités demandent au moins trois lettres. Et la lettre, ce n'est pas un paragraphe et demi, hein! Chacun de mes profs a écrit au moins 2 pages d'éloges expliquant le travail que j'avais accompli. Autrement, ça m'étonnerait beaucoup qu'il soit "facile" d'entrer à Polytechnique en 2è ou 3è cycle. C'est l'école d'ingénieurs la plus contingentée, je ne vois pas pourquoi ils seraient moins "stricts" pour les admissions aux cycles supérieurs.
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Pour les expériences passées, Lizzie, c'est embêtant de modifier les titres que tu as portés en France. En autant que tu ne mettes pas les précieuses lettres derrière ton nom, que tu ne te prétendes pas ingénieur au Québec, en autant que tu ne signes pas de plans, en autant que tu ne te vendes pas comme "ingénieur" au Québec, il n'y a pas de problème. Glepenven, quant à mettre l'appellation "ingénieur français"... tu ne peux pas, même en ajoutant "français". 1) ça risque de faire rigoler plus qu'autre chose. Ça ne signifiera rien pour eux. Même pour moi qui ai passé six ans en France, je suis tombée de ma chaise lorsque j'ai su que l'appellation n'était pas réglementée en France. Ce qui explique bien des choses. J'avais un commercial parmi mes sous-traitants à Paris qui était d'une twiterie sans précédent. Et sur sa carte, il était écrit "Ingénieur commercial". Je me demandais tout le temps comment il avait fait pour faire une école d'ingénieur. Eh bien tout s'explique : il n'en avait pas fait! 2) tu ne peux pas, avant d'avoir reçu l'accord de l'OIQ, utiliser le titre d'ingénieur, peu importe ce que tu ajoutes après ou avant. Tu ne peux juste pas, et tu es passible de poursuites si tu le fais, point final. Pour les expériences passées, mettez votre vrai titre, mais à votre place j'expliquerais par une courte définition de quoi il s'agissait exactement. Le danger est qu'on ne comprenne pas votre profil si vous insistez pour mettre des titres qui ne correspondent pas ici. Et votre cv sera mis de côté. Personnellement, j'ai déjà été recherchiste au Québec, mais il est bien évident que je n'utilisais pas ce terme en France, qui ne signifiait rien. Je ne pouvais pas dire non plus que j'étais "assistante à la recherche" car ça faisait trop "universitaire". Je n'arrive plus à me souvenir comment je m'en étais tirée, mais je crois que j'avais utilisé l'appellation "documentaliste" pour mieux refléter mon travail réel.





