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Tout ce qui a été posté par JayJay
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Salut "MA" Jas!!! McLuhan!!! Bien sûr! C'est est un sociologue à l'origine dont l'oeuvre a tellement été encensée qu'il a traversé cette fine frontière vers la philosophie... Tout le monde a entendu parler du "Village global". À noter qu'il fait une apparition dans un film de Woody Allen (Annie Hall?) où tous les deux font la file pour aller voir un film.
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Yes I'm still here! Comment ça, tu n'immigres plus alors? J'allais au Centre Robillard en prenant le bus 45 sur la rue Papineau (à partir du Plateau Mont-Royal). Le bus a un arrêt à Émile-Journault, là tu traverses la rue vers la gauche, et t'as environ 10 minutes de marche (tops). Autrement le métro le plus près, c'est Crémazie, sur la ligne orange. Les horaires sont de 10 à 22 h il me semble. Gratuit pour les résidents de Montréal (personne ne te demande d'où tu viens de toute façon). 1000, avenue Émile-Journault Montréal, QC H2M 2E7 Téléphone: (514) 872-6911 Le Club de natation et de plongeon de Montréal s'y entraîne, faut voir pour les horaires des tremplins... pas sûr que le commun des mortels y ait beaucoup accès pour des raisons de sécurité. Par contre tu peux avoir le plaisir de voir Alexandre Despaties s'y entraîner... Moi je suis à Gatineau maintenant et j'ai enfin réussi à trouver une piscine privée (et chère) mais j'ai toujours un peu de mal avec les nageurs indisciplinés qui croient que les couloirs réservés sont faits pour aller discuter. Je fais péniblement 30-40 longueurs une ou deux fois par semaine. Le centre Robillard me manque beaucoup car aux heures où j'y allais, j'avais toujours un couloir pour moi, c'était super.
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Mon Français a trouvé des cours d'anglais à la Commission scolaire du coin... 10 $ pour 3 heures de cours par semaine, pendant 4 mois. Oui, oui. 10 $. Des copains à lui ont été moins chanceux : 40 $ de frais d'inscription, ils ont payé. Renseignez-vous dans votre localité!
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Non, non, il jouait au hockey avec Tim Hortons. Parfois, la ligne de séparation entre politologue et philosophe est difficile à tracer. Ils comment presque tous comme politologues, et les plus "éminents" d'entre eux finiront comme philosophes. Aristote, Hobbes, Locke, Machiavel ont tous débuté leur carrière comme observateurs des affaires publiques... Les disciplines empruntent l'une à l'autre. Gary Becker, prix Nobel d'économie, a trempé du côté de la sociologie et de la science politique... nos philosophes canadiens, Grant et Taylor, sont étudiés en science politique... et la philo, la socio, et la science po ont bien sûr étudié les économistes Smith, Galbraith, Keynes, etc. Ce ne sont pas des mondes complètement cloisonnés. Il y a une stagnation dans les grands mouvements philosophiques, tout comme il y a une stagnation dans les courants psychologiques aussi. Ironique, à un moment où plus que jamais les sociétés ont besoin d'un nouveau "modèle". Peut-être qu'il y a moins de penseurs, au Canada, que de scientifiques (et encore que... comme ils se barrent tous aux US... y en restera plus beaucoup...) parce que la vie intellectuelle, universitaire, est trop influencée par l'économie de marché. Tout doit être concret, utile, et servir un but économique. Les chaires portent le nom d'entreprises. La recherche fondamentale est de plus en plus remise en cause. Sais pas. C'est sûr que de mon point de vue d'ex-étudiante en maîtrise, je n'ai fait que constater le nombre important de penseurs au Québec et même... au Canada. Mais il faut vraiment fouiller pour les trouver quand on est néophyte en la matière. Quelques-uns sont médiatisés (Léo-Paul Lauzon, prof de compta, controversé pq il est "social-démocrate") et la "plèbe" a accès à leurs élucubrations intellectuelles, mais la plupart restent cantonnés aux revues scientifiques universitaires et basta. Sur ce, je vais aller passer l'aspirateur.
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Ce serait plate si je faisais tout le temps la même affaire! Et pis c'est pas un dessert de Nowell! Nan, je vais faire une belle bûche bien dégoulinante de crème... sluuuurp. À moins que... non... j'oserais pas... un plum-pudding britannique, flambé au cognac?... Tiens, tiens... en v'là une idée qu'elle est bonne... C'est pas bon, mais c'est très "typique"...
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Charles Taylor EST Québécois. Il enseigne à McGill depuis toujours. QUI a le droit d'être Québécois, au fait? Et QUI a droit au titre de philosophe? Dans mon temps, à l'université, on a étudié George Grant aussi, un autre philosophe canadien (ontarien celui-là).
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Dream on, Soso!... Chez nous, c'est : Gougères (très québécois n'est-ce pas) Pâté de foie au cognac Tourtière Ragout de pattes de porc et de boulettes Cipâte Un genre de gratin de légumes pour nous enlever la culpabilité Betteraves marinées Ketchup aux fruits Pouding chômeur à l'érable OU bûche de Nowell, j'sais pas trop Et... si j'avais le temps et le congélo... les petits gâteaux de Noël traditionnels (truffes, carrés aux dattes, carrés au miel et noix, carrés au citron, sablés au beurre, etc...).
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Je connais (connaissais... ) un dessinateur absolument brillant et extrêmement talentueux. Il a démarré sa carrière comme stagiaire chez Softimage. Il avait déjà une carrière très prometteuse de designer, mais il a accepté de faire un long stage chez Soft où il a véritablement appris l'animation 3D. Je crois qu'il s'est rendu très loin chez eux, au point où il est parti en Californie plusieurs années. Il est revenu depuis quelques années, et on s'est perdus de vue donc je ne peux pas te briefer sur la situation de l'emploi en ce moment, mais dans ces métiers, il est peut-être nécessaire de faire le sacrifice d'un travail bien payé, pour accepter un stage et ainsi se faire connaître. Softimage n'est pas seulement un employeur, c'est aussi un centre de formation. Tu regardes sur infopresse? Tu as contacté les principales boîtes de création de jeux, etc., même en candidature spontanée? Tu vas leur porter ton cv en personne? Tu as un site web où ils peuvent voir tes oeuvres? Tu t'impliques dans les groupes de discussion sur l'animation? Bon courage...
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Crois-moi, tu ne veux pas le savoir! Je pourrais te le dire, mais après il faudrait que je te fasse taire... gniak gniak gniak... Au fait, même les séjours touristiques sont sujet à examen. Certains suspects ont fait des séjours touristiques de quelques semaines dans des camps d'entraînement afghans, etc... L'enquête se fait rapidement (quelques semaines) si vous avez continuellement résidé dans des pays faisant partie de l'OTAN, ou ayant des ententes spéciales entre polices nationales. Dans le cas de pays dont la police ne collabore pas, il s'agit de mois. Personnellement, j'ai beau être Canadienne, j'ai une cote de sécurité II (secrète) et l'enquête (beaucoup plus poussée) a mis six mois à se faire (et tout le monde du milieu m'a dit que j'avais été extrêmement chanceuse de bénéficier d'autant de rapidité). Tout cela sera nettement plus rapide quand nous aurons tous adopté un système de vérification basé sur la biométrie... et ne riez pas, c'est clair qu'on va vers ça.
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Benito, si t'es encore à Sept-Iles, n'oublie pas d'aller chez OMER, rue Brochu, manger un sandwich au crabe. Titi Pirouette : Quand je serai là, on fera "garder nos hommes" et on ira se faire des soupers de sushi, tu vas voir...
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Bah non... Suis morte d'ennui avec "Le torrent" et tombée en état de léthargie à la lecture des "Fous de Bassan"... Mais bon, j'avais 17 ans, j'ai changé depuis (ai-je?). Faudrait que je ré-essaie...
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La crise de rire du jour! Ah non, pas Émilie Bordeleau, pas pantoute. C'est pas mon genre de me morfondre pour un irresponsable, peu importe si Ovila a la face de Roy Dupuis! Cela dit, le livre a un certain intérêt historique. Un peu gnangnan mais pas trop non plus. Non, moi je m'identifie surtout à un mec. "Édouard", des "Nouvelles d'Édouard" de Michel Tremblay, celui qui s'embarque sur un paquebot pour aller visiter les "Uropes". Qu'est-ce qu'il m'a fait rigoler, cet Édouard un peu maladroit. À part ça, je ferai ma mauvaise tête, mais moi, Anne Hébert, pas capable. Je suis quand même à la recherche d'une thèse à son sujet car j'ai bien aimé le film qu'a fait Jutra de son livre (Kamouraska). Mais elle, je la trouve sinistre, beurk. Désolated. Côté littérature plus "contemporaine" (on est sortis de l'histoire un peu), je conseille Monique Proulx. Je ne l'ai pas lu, mais Foglia avait été dithyrambique à l'égard de son livre "Homme invisible à la fenêtre" et il est noté dans mon Palm (elle est aussi connue pour les "Aurores montréales").
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Normal. Du moment que la France est devenue républicaine, elle a complètement occulté son histoire passée. Tous les messages qui vous sont transmis, par le biais de l'éducation, des médias, des institutions, etc., vous poussent à hurler au fascisme dès qu'on parle de croyances religieuses (surtout quand elles sont de confession catholique). C'est comme si le passé royaliste et religieux de la France n'avait jamais existé. Cependant, son rapport envers la laïcité est vraiment bizarre; tous ces jours fériés, d'abord (OK, je suis jalouse ), les interdictions de porter certains morceaux de vêtements sur certains endroits du corps... et là maintenant, on parle de financer la construction des mosquées. Il n'y a aucune cohérence. Je me souviens du scandale lorsque les Français avaient entendu des Américains dire "God bless America", après le 11 septembre. Déjà, on criait à l'intégrisme religieux. Pourtant, même si les US sont plutôt "fervents", il ne s'agit que d'une formule. Il ne faut pas y voir une déclaration de guerre. Du moins, pas à ce moment. Dans un pays qui a "inventé" la liberté d'expression, certains mots sont devenus tabous : "famille"... "foi"... Tout de suite, nous voilà étiquetés : FN, catho-facho, réac, etc. Je ne suis pas particulièrement croyante, mais je crois profondément aux libertés religieuses, et j'avoue que j'ai souvent déploré cette courte vue qui empêche véritablement de comprendre l'Histoire et la Société (lire "les histoires" et "les sociétés"). Enfin. C'est mon opinion. Beuh, moi aussi je dois aller travailler : plaaaaaaaaate.
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Ouah, les fautes de frappe! la société québécoise est parfois perçue comme matriarcale... en Nouvelle-France... WOW, Laurence, je m'incline : je vais acheter ce livre dès que je remets les pieds à Montréal (ça se peut même que je tanne mon chauffeur pour que ce soit ce weekend!!!) Zorah : Gabrielle Roy À lire absolument d'elle : "La détresse et l'enchantement".
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Je ne suis pas l'experte en histoire mais... Il y a bien eu une jeune fille dans les années 1600-machin qui s'est battue contre des Iroquois (pas des Anglais, scusez, je confondais avec Jeanne). Maintenant, ce fait a été gonflé en importance et est devenue légende, un peu comme Dollard-des-Ormeaux et son héroïsme surfait... Peut-être est-ce grâce à cette légende que la société matriarcale est parfois perçue (à tort?) comme une société matriarcale? Ouais, surtout qu'on vient de m'instruire sur la "bourde" de Bombardier au Point j'sais plus quand, et sa sortie à l'émission de Giesbert concernant son licenciement suite à la dite bourde du Point... J'ai un peu la honte, là... Quant à moi, ce serait finalement Marie Guyart (ou Marie de l'Incarnation), qui n'est pas que le nom d'un édifice de l'administration provinciale à Québec!!! J'étais fascinée par elle, plus jeune. C'est elle qui écrit les premiers livres d'histoire du Québec. Elle est devenue veuve très jeune. Elle a élevé son fils puis, un jour, a tout laissé pour devenir missionnaire en France. Ses livres sont constitués surtout, il me semble, de sa correspondance avec son fils resté en France. J'en ai la chair de poule. Elle a été béatifiée il y a pas longtemps ("longtemps" étant une mesure approximative).
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Je sors de mon mutisme exceptionnellement, ce sujet m'étant très, très, très cher. Ben y a Madeleine de Verchères qui s'est battue toute seule contre les Anglais qd elle était ado... c'est notre Jeanne d'Arc à nous! Journalisme : Je suis très fan de Denise Bombardier (ex maîtresse d'un grand leader québécois...). Avant elle, la 1è journaliste québécoise était Judith Jasmin, fabuleuse (ex maîtresse d'un grand leader québécois, c'est dans les préalables faut croire! ). En Droit international : Louise Arbour. De ces temps-ci, on parle beaucoup de la contribution de Janette Bertrand. J'entends les Québécois s'esclaffer. Ben OUI, Janette Bertrand! C'est la première à nous avoir "éduquées", à nous avoir appris qu'on ne tombait pas enceinte en s'asseoyant sur un banc d'autobus. Elle nous a raconté sa vie avec une absence de pudeur qui m'ébahit. Elle nous a aidé à accepter la différence et à ne pas juger les gens qui ont un style de vie pas nécessairement orthodoxe. En vrac, quelques noms (fais une recherche après sur Google) : Simonne Monet-Chartrand (épouse d'un grand syndicaliste, tiens, tiens... ça me fait penser à quelqu'une...), Lise Payette (première ministre de la Condition féminine sous Lévesque), Léa Roback, Françoise Gaudet-Smet, Idola St-Jean, Thérèse Casgrain, les femmes qui ont participé à la rédaction du "Refus global" (Madeleine Arbour, Marcelle Ferron et j'en oublie), Justine Lacoste-Beaubien (philantrope), Irma Levasseur (première femme médecin). J'en oublie tellement que j'en ai honte! Je ne sais pas qui je choisirais si je devais n'en choisir qu'une... rha la la... Julie Papineau, peut-être, la femme de Louis-Joseph qui voulait interdire aux femmes le droit de vote??? Ou peut-être quelqu'un de plus contemporain, comme Lise Payette. Tiens, il se peut même que j'en fasse une chronique un de ces jours... Si tu y as accès, il y a un livre fabuleux qui s'appelle "L?Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles" par le Collectif Clio (Micheline Dumont, Michèle Jean, Marie Lavigne, Jennifer Stoddart). J'ai la version originale mais je crois qu'il vient d'être ré-édité.
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Alors si j'ai bien compris, vous seuls, Français, avez le droit de débattre. Nous, Québécois, on ne peut surtout pas apporter notre grain de sel et notre opinion concernant cette société qui, à preuve du contraire, est quand même la nôtre. Je ne crois pas en avoir mis "plein la gueule" de personne, j'ai dit ce que je pensais, c'est tout. Mais c'est VOUS, les Français, qui semblez vous en offusquer. Pour la xième fois, je ne nie pas ce qui se passe, mes dernières chroniques ont tenté de vous parler de la situation réelle du français au Québec. Mais vous n'avez pas l'air de comprendre que la lutte pour garder notre langue et notre culture est le fruit d'une évolution, et que, dans l'indice de l'utilisation du français au Canada, on ne peut pas passer de zéro à 100 en 20 ans, ce n'est juste pas possible. Non, effectivement, les générations actuelles qui sont au primaire ne peuvent pas se justifier en parlant de la colonisation britannique; cependant ils sont le fruit d'une histoire qui ne peut pas être niée. Eh ben soit. Puisque vous seuls avec l'intelligence et la culture nécessaire, discutez ensemble. La Québécoise, elle se casse.
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Serait-ce un vote de confiance envers Pauline Marois, ça, Redflag??? Il y a effectivement eu plein de discu à ce sujet, si on en est encore à devoir prouver comment une économie québécoise serait viable, je capitule. On parle de souveraineté politique, pas de souveraineté économique (on n'est pas assez idiots pour s'imaginer vivre en autarcie complète). Faut faire la différence entre les deux avant de commencer à spéculer. Il y a un protectionnisme très fort entre provinces canadiennes; pour une boîte comme la mienne, située au Québec, même avec un bureau à Ottawa, il est impossible d'obtenir des contrats des gouvernements des autres provinces. Nos affaires, on les fait avec les autres (US, Europe, Asie). PAS au Canada. Je ne vois donc pas en quoi la souveraineté politique aurait un impact négatif sur notre économie. Je ne vois pas nos clients étrangers "Ah mais qu'il est méchant ce Québec, on va cesser de faire des affaires avec Machin-Truc de Montréal, tiens". Ça ne marche pas comme ça, l'économie.
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Euh, ben si, justement. Une fois. Sur un forum d'expatriés. Il y avait surtout des Québécoises qui vivaient en France, mais d'autres de différentes nationalités vivant un peu partout dans le monde occidental. Comme nous étions l'ethnie la plus "populeuse", esprit de meute oblige, on s'est aventurées à quelques critiques sur la France. À noter que nous étions toutes parfaitement heureuses en France et qu'il s'agissait de critiques mineures, d'exaspérations temporaires prenant plutôt leur origine dans un mal du pays tout à fait normal, et un mal de la famille surtout. Rien de bien méchant. Laisse-moi t'assurer que même si cela ne nous est pas arrivé fréquemment d'extérioriser nos moments de tristesse, nous nous sommes toutes fait méchamment incendier par au moins deux autres forumistes. Au point où nous avons été contraintes de sortir de la discussion car nous en avons entendu de belles, notamment le fait qu'on était peut-être "mous du ciboulot" (texto), les Québécois, mais qu'au moins les Français nous faisaient la faveur de ne pas nous le ramener tout le temps au visage. Hors forum, chaque fois que j'ai osé la moindre critique, je me suis fait rabaisser le caquet, même pas mes amis les plus chers. Mon mari, lui, au bout d'un an, ne voulait tout simplement plus m'entendre dire "Vous, les Français...". J'ai rapidement appris à taire mes envies de critiquer. On s'en parlait entre nous, de même nationalité, mais en dehors de ça, ça n'existait pas. "Qu'est-ce que ça daube dans le métro" était à peu près le seul commentaire négatif que j'avais le droit de prononcer avec mes collègues. Ça s'arrêtait là. Je suis assez politisée; eh ben je ne sais pas si c'est parce que je suis une femme, ou parce que je suis une étrangère, mais on m'a regardée de traviole chaque fois que j'ai osé un commentaire politique. "Mais elle connaît rien, celle-là". Peut-être que c'est parce que j'ai appris à la fermer (et Dieu sait si c'est dur dans mon cas) que je suis si dure avec vous, justement. Je n'ai jamais dit, en aucun moment, que le système était parfait. Mais le FAIT EST (lisez les journaux) qu'on parle beaucoup en ce moment de la qualité d'enseignement. Ce n'est pas une chose nouvelle. On en parlait à mon "époque", alors que j'étais étudiante. J'ai moi-même écrit un article qui a été longuement discuté à mon université, et qui est passé à 2 doigts d'être repris par la Revue québécoise de science politique, au sujet de l'éducation que nous avons reçue, et de notre manque de culture générale. Croyez-moi, ça a jasé grave cette année-là à l'univ, à cause de ce bout de texte où je remettais tout en question. C'est un sujet qui a toujours été d'actualité. Des débats, j'en vois plein dans la presse que je lis. On crie moins fort, d'accord, et on essaie de ne pas être hystérique quand on s'exprime dans les médias. Mais des remises en question, il y en a. Ce que je demande, c'est qu'au lieu de critiquer constamment, on prenne part au débat de société, comme membre actif et non pas observateur éloigné. Vous qui avez le plus que meilleur système d'éducation au monde, c'est quoi, LA solution? Qu'est-ce qu'il faut faire? Voilà ce qui m'intéresse, pas une geignardise constante pour nous montrer à quel point on est des méchants et des ignares au Québec. Vous êtes les meilleurs? Alors dites-nous comment faire. Et je ne suis même pas sarcastique.
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V'là JayJay qui débarque. J'ai lu brièvement vos interventions. J'imagine ce qu'on va répondre à la mienne : "Ah donc c'est ça, pq on est immigrant, on n'a pas le droit de critiquer". Ben non, c'est pas ça. D'abord, je trouve ça dommage de faire des copier-coller d'articles qu'on lit dans le journal, sans apporter sa propre opinion du sujet. Il faut avoir le courage de ses opinions, quand même. Et, à l'instar de PP, je demanderais "à part ça, ça va? Ça se passe bien autrement?" Ça, c'est un article. Un seul. Paru dans un journal à réputation sensationnaliste, qui ne fouille pas tellement et n'a pas l'habitude de regarder les deux côtés d'une médaille. Si vous avez lu la presse (et notamment "La Presse") ces dernières semaines, vous avez pu constater qu'on parle de ces piètres résultats; qu'il y a énormément de remise en question sur nos méthodes pédagogiques. Il y a énormément d'insatisfactions, de doute, de remises en cause, et, surtout d'ébauches de solutions. Oui, il y a des problèmes dans notre système qui n'est pas parfait (mais qui a énormément de qualités - je pourrais facilement élaborer là-dessus mais ce n'est pas le but). Il y a des problèmes, mais il faut cesser de penser que nous sommes le peuple inculte et bègue et content de l'être pour lequel certains essaient bien de nous faire passer. La majorité des gens que je fréquente sont conscientisés que le système d'éducation qui les a formés n'est pas parfait. Et ils se posent des questions et proposent des solutions. Il y en a même qui *militent* activement dans le milieu scolaire, pour mieux observer la réalité, et éventuellement agir comme groupe de pression informel auprès du ministère pour exiger des améliorations. *Tous les jours*, c'est un sujet de conversation avec mes collègues pour lesquels j'agis en personne-référence (en français ET en anglais) et la quasi-majorité d'entre eux (sauf les patrons qui estiment avoir eu une éducation de qualité et qui sont parfois un peu bornés) sont ravis lorsque ma collègue et moi leur expliquons des règles de grammaire, ou autre. Une associée m'a même demandé de publier chaque semaine une infolettre linguistique. Nous avons des façons de parler différentes de la vôtre, sans doute. Des expressions un peu "vieillotes" et parfois teintées d'anglicismes (ben ouais, scusez, c'est parfois dur de lutter). Selon les générations et les méthodes d'enseignement du français, la grammaire n'a pas été assimilée par tous. Mais... avec ce que j'ai vu de rédactions faites par des Français, ne me faites pas croire que vous écrivez tous à la perfection... Ce n'est qu'un exemple, mais je connais quelqu'un dont les filles sont dans une école privée bien cotée en France... et dont la maîtresse faisait régulièrement des fautes d'orthographe. En plus de dire des énormités sur l'Amérique du Nord en histoire-géo. Votre sélection d'instituteurs est complètement différente de la nôtre. Ici, la profession d'instituteur est très peu valorisée, et malheureusement il est peut-être trop facile d'être admis en fac d'éducation. Cela fait peut-être partie des mentalités à changer. Les habitudes de lecture de nos enfants et ado sont peut-être également à revoir. Mais j'en ai franchement SOUPÉ d'entendre dire que les Québécois sont NULS en français et qu'ils s'en fichent de toute façon. Il reste qu'au lieu de nous juger, vous pourriez peut-être vous pencher sur notre capacité d'auto-critique et nos efforts d'amélioration. Parce que des articles sur la qualité et les compétences des instit, en France, je n'en ai pas souvent vu. Meuh non, puisque c'est le plus que meilleur système d'éducation, n'est-ce pas... Eh ben n'est-ce pas que je suis contente que mes fils n'auront jamais à connaître l'inhumanité et les petites humiliations quotidiennes de leurs instit, surtout au collège.
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C'est 15 minutes. Ouin, les locaux, dites-nous en donc plus à ce sujet. Ça marche comment, ça coûte combien, etc.?
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Hippo, what's your point??? (Tu devrais la comprendre, cette question). Quel est le but de cette énumération? Tu parles de "médiocre qualité des documents officiels" (ce que tu me permettras de mettre en doute, étant une grande consommatrice de L'OLF et de ses publications), ensuite tu prends la peine de nous faire le recensement des diverses lois linguistiques et culturelles (que nous avons le DROIT et la LÉGITIMITÉ d'adopter, puisqu'elles sont de compétence provinciale), pour asséner le coup final : "Les Québécois écrivent mal". So what's your point - beyond a very successful attempt to show your overwhelming contempt - that we should all stop that linguistic-rights-and-cultural nonsense and just speak plain English?
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Georges-Étienne Cartier et Howie Mandel.
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Phil, Merci pour ta chronique exhaustive! On dirait que tu m'as entendue cette semaine, avec mes multiples questions et angoisses existentielles au sujet de Québec... J'ai passé pas mal de vacances à Québec, mais j'avais oublié certaines choses que tu me rappelles, les noms et réputations des différents quartiers, notamment. Côté emploi, quant à moi, ça fait bien 4-5 alertes en 2 semaines que je reçois des différents sites pour emploi, et ça m'a l'air bien plus dynamique qu'en Outaouais et même qu'à Montréal à certains égards. Je cible, quant à moi, Ste-Foy. Je veux du calme, je veux que mes fistons fréquentent de bonnes écoles (et j'ai entendu parler en bien d'une école internationale à Ste-Foy), mais en même temps je m'ennuie un peu de la vie de quartier et j'aimerais bien pouvoir faire des marches sympa dans la "civilisation". Mais j'avoue être étonnée par les bas prix des maisons à Lévis, St-Romuald, etc, et nous serons sans doute forcés de regarder de ce côté. Pour répondre à Nicoco, je crois que l'avantage est justement le bas prix des maisons et la vue éventuelle sur le fleuve. De plus il y a qq entreprises du côté de Lévis (Desjardins, notamment). Sur un site que je fréquente pas mal, les gens ont l'air de se plaindre des bouchons à Québec (sauf qu'ils n'ont pas connu Paris, eux) mais je ne suis pas certaine que leurs plaintes soient si légitimes. Les très gros bouchons sont quand même relativement peu fréquents; ex. : c'est arrivé à une copine d'enfance l'autre jour d'être pognée 3 heures sur le pont à cause d'un mec qui était monté dessus pour je ne sais quelle raison. Mais c'est rarissime. En piètre conductrice que je suis, le traverser pendant une tempête me donnerait quand même un peu la trouille. Côté piscines, peux-tu m'en dire un ti-peu plus?... Je cherche une piscine grande (au moins 25 m mais plutôt 50 m), avec des couloirs pour nager, ouverte souvent. Le prix n'est pas un obstacle. Est-ce qu'il y a qq chose dans ce style à part le PEPS? (trop stressant de nager avec des futurs olympiens... ). En tout cas, merci de ton enthousiasme. J'envoie Mr. lire ta chronique tu-suite!!! (Coup donc, j'en deviendrais presque enthousiaste de ce déménagement prochain, mouâââ! )
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Chirac non plus... On n'a qu'à se rappeler Claude Charron, Lloyd Axworthy, Svend Robinson... tous trois accusés de vol pendant leur mandat...


