bencoudonc

Y a-t-il vraiment de gros avantages pour vous à maintenir votre citoyenneté allemande ? Je croyais qu'avec l'UE vous aviez le droit (en tant que Français) de vivre et de travailler dans d'autres pays membres ?

Si elle fait les choses dans les règles pour changer de permis et d'employeur (et je vous le répète, elle ne devrait pas trop avoir de mal à trouver un nouvel employeur), son mari n'aura pas de problèmes et elle non plus. Dans le doute, je l'invite à contacter cet organisme qui peut l'orienter (gratuitement, c'est une organisation de défense des droits): https://iwc-cti.ca/fr/

https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/travailler-canada/permis/temporaire/prolongez-modifiez/admissibilite.html Elle ne devrait pas avoir du mal à trouver un nouvel employeur, mais elle devra changer son permis de travail. Le permis de son mari dépend de son permis à elle.

...le programme de gestion de commerce de quel établissement d'enseignement ????

Si vous voulez éviter de vous convertir, vous pourriez vous marier à Chypre, où les mariages civils de gens dans la même situation que vous sont presque une industrie... il se vend même des forfaits hôtel-mariage. Selon la période de l'année, ça vous fait même une destination sympa de lune de miel. https://cyprusinuk.com/civil-marriages/ https://larnakaregion.com/page/civil-marriages

Qu'est-ce que vous entendez par famille d'accueil ? C'est pour venir étudier ici ? Vous ne pouvez pas aller en résidence étudiante ?

C'est bien en Ontario que tu postules ? Les études primaires+secondaires y durent 12 ans au total. Au Québec, c'est 11 ans. Comme je te disais, les "tranches" sont divisées différemment...

L'éducation est de compétence provinciale, donc ce n'est pas automatique du tout.

Il faut voir si le DEC pré-universitaire est bel et bien considéré comme un diplôme post-secondaire ailleurs au Canada. Les tranches d'études (primaires, secondaires, post-secondaires etc) sont divisées différemment (nombre d'années au total) selon les provinces.

Le problème, c'est que le DEC pré-universitaire (donc qui devrait normalement être suivi d'études universitaires pour compléter le diplôme) n'existe qu'au Québec.

Ce système (concours d'agrégation) n'existe pas ici.

L'ÉSG de l'UQAM a pourtant une très bonne réputation...

Dans ce cas le mieux à faire pour elle est de déposer sa demande de résidence permanente. Une fois résidente, elle peut retourner aux études (et payer le même prix que les locaux).

Une maîtrise en droit des affaires (par ex. en droit international des affaires) ? En finances ? Un M.B.A.?

N'oubliez pas une chose : la première étape, soit l'obtention du permis d'études, est déjà difficile. Une des raisons les plus fréquentes de refus est que la personne n'a pas réussi à convaincre les agents d'immigration qu'elle va retourner dans son pays une fois ses études terminées. Il faut donc identifier quelque chose qui soit en lien avec son parcours professionnel et qui soit ensuite (du moins théoriquement) utilisable en Algérie. Plus des liens d'attache avec le pays d'origine (famille immédiate, biens...) et bien entendu, des ressources financières suffisantes. Les cas de refus sont nombreux car les autorités savent bien que dans beaucoup de cas, les études sont une voie détournée pour tenter d'immigrer.

On est d'accord là-dessus...

C'est clair. Par contre j'ai vu que par exemple, l'Université de Montréal offrait des bouses d'exemption aux étudiants étrangers qui font des études de maîtrise ou de doctorat. Il y a probablement des politiques similaires ailleurs aussi.

Probablement !

Normal : la date-limite des demandes d'admission pour la rentrée d'hiver est le 1er novembre.

On conseille soit le dépôt d'un dossier de demande de résidence permanente, soit des études de maîtrise (qui pourraient lui donner la possibilité de rester ensuite, mais il faut savoir que les règles peuvent changer d'ici la fin de ses études). Sinon elle peut toujours tenter Entrée Express, mais ce ne sera pas pour le Québec.

C'est une école privée, donc plus chère que les Cégeps publics et pas forcément avec une bonne réputation (il y a de tout parmi les écoles privées, du très bien au très pourri et c'est difficile de s'y retrouver pour un employeur). De plus elle n'est accréditée que pour les AEC. Je vous conseillerais de passer par un Cégep qui lui, sera reconnu par tous les employeurs et vous coûtera moins cher.

Non, les formations d'un an (certificats) ne permettent pas de rester. Et des formations en demande, il y en a à tous les niveaux, pas seulement au Cégep.

Soit dit en passant, il existe des bourses d'exemption des frais de scolarité pour les étudiants étrangers aux études supérieures (maîtrise ou doctorat). La maîtrise peut donc être une piste intéressante pour votre sœur. Le site que je vous ai fourni comporte une section sur les étudiants étrangers et sur les possibilités de rester ici après leurs études.

L'autre possibilité serait qu'elle dépose un dossier de demande de résidence permanente au Québec (et qu'elle s'arme de patience car la démarche est longue) : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/index.html

Le Cégep représente une trop grande dégradation de niveau et son permis d'études risque donc d'être refusé, d'où le conseil que vous avez reçu.