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O'Hana

Chroniqueur(e) immigrer.com
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Tout ce qui a été posté par O'Hana

  1. O'Hana

    Intégration au Québec

    Salut Misty, Beaucoup de messages sur le forum parle de la différence de culture au Québec concernant le fait de se créer des relations et ainsi, des amis. Ceci est déjà une première tentative d'explication. Par ailleurs, lorsque j'étais encore étudiant ici, et lorsque je commençais à véritablement me créer un solide réseau d'amis québécoise, ces derniers me reprochaient (avec douceur mais légitimement) qu'ils trouvaient difficile d'entretenir la relation d'amitié avec moi car, à l'époque, j'étais sous visa étudiant (donc avec une date d'expiration) et je n'étais pas encore sûr de vouloir rester au Québec après mes études. En effet, j'imagine comment il peut être dur de faire rentrer une personne dans sa vie lorsqu'on sait pertinemment que l'on risque de la "perdre" dans un ou deux ans ... S'investir dans la relation devient alors problématique et c'est compréhensible. Et comme tu le soulignes, étant étudiante étrangère ici, tu n'as pas de famille chez qui retourner quelque part au Québec lorsque la session achève ou quand vient le temps des fêtes. Ca, je l'ai trouvé particulièrement dur et même encore aujourd'hui, je dois encore composer avec cela. Les amis ici constituant en effet la famille de substitution en quelque sorte ... mais eux-mêmes ayant déjà une famille qui veut les voir et qu'ils veulent voir aussi. Bref, être aux études dans un pays étranger est sans nul doute une magnifique expérience mais qui possède son lot d'inconvénients aussi. Par ailleurs, le système scolaire québécois est fait en sorte que ce ne sont pas tous les établissements qui offrent tous les programmes d'études ; que certains se spécialisent dans des programmes spécifiques ; et que d'autres ne les offrent pratiquement pas. Cela a pour conséquence directe qu'il n'est pas étonnant de constater que la majorité des étudiants dans une classe donnée n'est pas originaire de la ville où ils font leurs études. Ils sont en effet arrivés ici pour étudier mais leur vie, leur "vraie" vie en quelque sorte avec leurs racines est ailleurs. Je n'essaie pas d'expliquer ce qui t'arrive, simplement te livrer mes réflexions de ma réalité d'alors qui est un peu la tienne en ce moment. Sois assuré de mon soutien et des forumistes dans ce que tu vis, si on peut t'aider, même un tout petit peu ... O'Hana
  2. O'Hana

    PVT/Immigration

    Salut Skyteamtrainee, Malheureusement, si cela n'a pas changé, le minimum obligatoire d'expérience professionnelle est de six mois au niveau provincial (Québec) et un an au niveau fédéral. Ce six mois est d'ailleurs le seul critère éliminatoire avec la demande de certificat de sélection. Dans ses circonstances, je crois vraiment que ton PVT sera un peu comme l'étape préliminaire à ta demande d'immigration en allant chercher le minimum d'expérience professionnelle dont tu as besoin. Il te faudra après soit essayer de changer de statut pour prolonger ton séjour au Canada soit devoir retourner en France. Dans ton précédent message, je crois avoir compris que tu vas chercher à demander un PVT de six mois : pourquoi ne pas demander le maximum qui est un an tant qu'à faire ? Hé bien c'est logique que cela ne soit pas bon pour ton dossier : le Québec cherche à sélectionner des immigrants qui vont s'installer et vivre au Québec pour diverses raisons. Ainsi, t'accorder le CSQ alors que tu as un emploi en Ontario va faire naître des doutes légitimes pour le MRCI. Je ne dis pas que c'est éliminatoire mais probablement que tu vas être convoqué pour une entrevue ou, à tout le moins, ils vont chercher à comprendre la finalité et les motivations de ta démarche d'immigration. Yes, t'as tout compris au principe de ce forum, et un seul merci suffit O'Hana
  3. Toutes mes félicitations Benoît Tu parles-tu de la citoyenneté britannique ? Ca veut-tu donc dire que tu pourras légitimement demander une exemption quand viendra le temps de refaire cette allégeance pour la citoyenneté canadienne ? Ca serait coool ça pour toi. Tu serais chanceux en maudit aussi O'Hana
  4. O'Hana

    Ici depuis 1 mois

    Salut la gang, J'ai rien contre l'idée d'arriver au Canada sans le visa lorsque le processus d'immigration touche à sa fin : cela permet en effet de commencer son installation et des expériences rapportées sur le forum illustrent bien la compréhension que peuvent avoir les agents d'immigration à ce niveau. Quant aux banques, comme toute ressource privée, chacune de leurs actions n'engage qu'elles et elles en assument les conséquences. Lorsqu'il s'agit cependant du travail - et de tout ce qui touche la sphère publique comme l'assurance-maladie par exemple - il y a là un pas que je trouve difficile à franchir. Et là, je rejoins les réserves exprimées précédemment : pas de visa, pas de NAS, pas de NAS, pas de travail. À moins de travailler illégalement. Et là encore, en cas d'accident sur le lieu de travail, pas de couverture de la CSST et risque de problèmes majeurs et pour le travailleur et pour l'employeur. Le système a des lacunes : l'an dernier je crois, DRHC s'est fait taper sur les doigts car il y avait 32 millions de NAS en circulation ... alors qu'il y a 30 millions d'habitants au Canada. Sans parler des milliers de cartes soleil qui n'ont pas été renouvelées une fois que l'obligation d'y faire figurer une photo d'identité a été instaurée (dans le même genre, voir l'excellent épisode des Bougons sur les immigrants et les cartes NAS ). Bref, vite que vos visas arrivent ! O'Hana
  5. O'Hana

    La Brune!

    Salut Céline, Pour ma part, je crois qu'il serait bien de les prévenir. Pour une raison toute bête mais qui prend toute sa pertinence lorsqu'on se retrouve dans une situation indélicate : on sait jamais. Aussi parce que j'ignore quelles seraient les conséquences (ceci laissant la porte ouverte à toute spéculation) pour votre retour au Canada. J'ignore combien de temps cela va prendre pour qu'ils vous répondent. J'imagine aussi ce que ça doit être les préparatifs d'un mariage ou simplement le fait de programmer un voyage avec les échéanciers que cela représente ; mais ne serait-il pas possible pour vous de retarder votre retour pour que vous puissiez vous rendre à l'ambassade après votre mariage et leur expliquer votre nouvelle situation matrimoniale ? Désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus, O'Hana
  6. Met-en ! (quoique mon second choix d'installation a toujours été Québec) O'Hana
  7. O'Hana

    PVT/Immigration

    Salut Skyteamtrainee, Le cas d'un PVT est particulier car s'il permet d'aller se chercher légalement une expérience professionnelle au Canada, la forme de ce visa n'oblige pas d'en chercher une de manière effective. Le nom du visa le dit lui-même : vacances travail. Ainsi, un PVT peut passer son temps au Canada à travailler comme ... à ne rien faire, c'est-à-dire rester en vacances. C'est ce principe de flexibilité - avec celui de pouvoir travailler dans n'importe quel type d'emploi - qui en fait son principal intérêt à mon avis. Contrairement au visa de travail classique qui indique, dès le départ, les conditions de l'emploi, sa durée, le domaine d'activité, etc. Cette détermination spécifique des conditions permet ainsi à CIC d'accorder, par exemple, un an d'expérience professionnelle "à l'avance" à la personne qui a ce visa de travail car l'immigration sait qu'une procédure et qu'un engagement a été pris pour lui délivrer le visa. N'as-tu jamais travaillé dans ta vie ? Ici, le terme travail inclus autant les petits boulots et même les stages non rémunérés effectués dans le cadre de tes études. Si oui, et à partir du moment où tu peux obtenir des attestations de tes anciens employeurs, tu peux les comptabiliser sans problème comme expérience professionnelle recevable auprès de l'immigration. Ceci dit, une fois que tu auras trouvé un emploi sous PVT au Canada, rien ne t'empêche de t'en servir dans ta demande de résidence permanente et de l'appuyer encore plus en, par exemple, demandant à ton employeur de fournir une lettre garantissant qu'il te garde à son emploi durant toute la durée de ton PVT. C'est là le genre de garantie qu'aime l'immigration. Tu peux essayer de transformer ton statut au Canada en passant de celui de PVT à celui de visa de travail temporaire dans sa forme classique. Mais je crois qu'il trop optimiste d'espérer obtenir la résidence permanente ET ta carte RP en six mois seulement. O'Hana
  8. O'Hana

    Visa.....................

    Salut les tahitiens Toutes mes félicitations pour votre visa et bons préparatifs dans votre grand voyage (grand dans tous les sens du terme). Un ami en Calédonie et qui passait aussi par Sydney a aussi reçu sa lettre de retrait et elle lui a été envoyé exactement le même jour que vous. O'Hana
  9. Salut Silmaril, Je n'ai, à proprement parlé, jamais à eu faire vraiment de recherche d'emploi lorsque je résidais encore en France mais je peux te parler lorsque c'est le cas au Québec. Cela pour dire qu'il faut prendre mes propos avec la prudence que cela exige. De mon expérience, le maître mot en recherche d'emploi ici est le réseau de contacts. Le Québec représente en effet un petit marché (7 millions d'habitants) avec, en schématisant, d'un côté seulement deux grands centres urbains (Montréal et Québec) et de l'autre côté, une multitude de moyens et petits centres (Trois-Rivières, Drummondville, Sherbrooke, Gatineau, Saguenay, etc). Cette dichotomie favorise donc le marché caché : pour Sherbrooke par exemple, n'est pas rare en effet de voir les employeurs diffuser officieusement leurs possibilités d'emploi avant d'y aller formellement par les réseaux institutionnels (Emploi-Québec, DRHC, Jobboom, etc). La "flexemployabilité" est de plus en plus courante aussi au Québec de ce que j'en vois, ce qui est la combinaison de la flexibilité et de l'employabilité. La mondialisation des marchés, la technologisation accrue, la réorganisation des façons de travailler font en sorte que les employeurs recherchent une main-d'oeuvre qui soit souple (les emplois à temps partiel, à contrat à durée déterminée deviennent de plus en plus la norme alors qu'ils étaient marginaux avant) et dont l'employabilité soit élevée. Ainsi, ce n'est pas tant le diplôme ou la formation que le chercheur d'emploi doit actualiser mais bien ses compétences et ses habiletés : aujourd'hui, il est pratiquement incongru de ne pas maîtriser un logiciel de traitement de texte ou de ne pas être capable de naviguer sur internet par exemple (sans parler de la maîtrise de l'anglais). L'employabilité réfère donc à la capacité d'offrir une valeur de travailleur potentiel la plus élevée possible. Le diplôme ne servant, en fait, que de filtre dans une première étape de sélection pour un poste donné. Autre particularité du Québec : la forte présence d'espaces professionnels fermés. Je fais référence ici aux fameux ordres professionnels qui sont de véritables organisations élitistes et corporatistes et qui constituent un obstacle majeur à toute personne (immigrante ou non) qui désire occuper un emploi réglementé si elle n'a pas la formation prônée par l'ordre professionnel concerné. Une idée à relativiser aussi est l'annonce en grandes pompes d'Emploi-Québec des quelques 640 000 emplois à pourvoir d'ici 2006 environ (45% de remplacement pour des départs à la retraite et 55% de création de nouveaux postes). Il faut savoir qu'Emploi-Québec met ici dans le même sac les emplois permanents, les emplois à temps partiel, les emplois sous contrat, etc. Sans parler des emplois certes créées par des entreprises au Québec MAIS qui ne seront pas à pourvoir au Québec car beaucoup d'entreprises décentralisent leurs activités outre-mer comme beaucoup le font de par le monde. Bref, la "flexemployabilité" est, selon moi, de rigueur pour effectuer une recherche d'emploi au Québec, phénomène appuyé en ce sens par les normes du travail (délais de préavis très réduit, pas de contrat de travail à signer dans bien des emplois, mobilité extrême de la main-d'oeuvre, etc). Mon intention n'est pas de te décourager loin de là. Seulement tenter de te brosser un portrait réaliste de la situation. Situation qui, d'ailleurs, n'est pas particulière au Québec. O'Hana
  10. O'Hana

    inscription au CEGEP

    Bonne question Bertheline, Il est vrai que généralement un étudiant arrive en première année de cégep autour de 16-17 ans : dans ce cas, pouvoir y arriver dès l'âge de 14 ans est quelque chose d'inhabituel. Le mieux est encore que tu contactes le Service Régional d'Admission de la région Métropolitaine (le SRAM) car c'est lui qui centralise et gère les demandes d'admission pour tous les cégeps de cette région (Laurentides, Montréal jusqu'aux régions de l'Estrie). Ils pourront certainement t'informer avec précision. O'Hana
  11. O'Hana

    paiement frais dcs

    Salut Blyazid, Bien que ne connaissant très peu les procédures d'immigration dans cette partie du monde (Afrique du Nord), je ne pense pas me tromper en disant que tu ne pourras pas le faire. Car la DCS concerne le processus d'immigration au niveau du Québec (provincial) alors que l'ambassade se situe au niveau fédéral et ne traite une demande d'immigration une fois l'étape du DCS complétée par une Délégation Générale du Québec. O'Hana
  12. O'Hana

    trouver un employeur

    Salut Helenacris, Oui, vous avez parfaitement le droit d'emmener vos enfants (considérés comme personnes à charge selon le vocabulaire de CIC) si vous êtes détenteur d'un permis de travail. Lorsque c'est seulement un des deux époux qui obtient un permis de travail, le second époux peut en obtenir un autre dit "ouvert" (i.e. pouvant travailler pour n'importe quel employeur préalablement défini) en autant que ça soit pour un emploi d'une durée minimum de six mois et que cela soit dans un domaine exigeant au minimum une formation de niveau collégiale (niveau bacc, bacc pro ou BTS en France). O'Hana
  13. O'Hana

    quelles preuves pour proprio

    Salut Tchoupy, Selon les proprios, les documents exigés pour l'enquête peuvent varier : certains vont juste demander le n° de téléphone du propriétaire de ton dernier appartement ; d'autres, en plus, vont demander ton NAS, les coordonnées de ton employeur, des références de personnes ou encore les coordonnées de ton institution financière. Avec ces infos, cela prend seulement une à deux journées pour l'enquête qui n'est qu'une formalité lorsque tu es bon payeur de tes comptes. Mais dans ton cas (encore en Europe), je ne vois pas mieux que ce que te propose Cynderella O'Hana
  14. Tout simplement bravo Noorsol pour ton message, Belle réflexion sur soi et bonne continuité dans la suite que tu donneras à ta vie. O'Hana
  15. O'Hana

    Le mariage + immigration

    salut Cats, Tu peux te rendre sans problème au Carrefour d'Intégration (il y en a plusieurs à Montréal : coordonnées dans les pages bleues du bottin). Un Carrefour est une direction régionale du Ministère des Relations avec les Citoyens et l'Immigration (MRCI) qui se trouve à Québec. Les agents du Carrefour sont là pour ça : aider toute personne (je dis bien toute personne et pas seulement que les citoyens canadiens et les résidents permanents) dans une problématique d'immigration. Par aider, je veux dire conseiller et donner des informations sur les possibilités s'offrant à toi selon ta situation. Si tu veux vivre au Québec, c'est eux que je te conseille d'aller voir d'abord. Cependant, ne leur demande pas si ta demande d'immigration va aller plus vite si tu te maries : ça sentira le mariage blanc à coup sûr pour eux. O'Hana
  16. Salut la gang, Petit rectificatif nécessaire pour commencer selon moi : Visant à devenir sage-femme, avoir un autre diplôme (genre plus dans le domaine scientifique), c'est clair que cela aurait grandement aidé Nadia dans ce nouvel objectif professionnel. Mais rester à Montréal ou Québec ne l'aurait aidé en RIEN car l'université du Québec à Trois-Rivières est le seul établissement au Québec à offrir la formation nécessaire. Soins infirmiers et Éducatrice sont deux formations qui se donnent au collégial (au secondaire professionnel aussi mais il est plus intéressant d'aller se chercher une formation collégial à mon sens dans ces deux domaines-là). Beaucoup d'étudiants au collège étudient et travaillent en même temps sans problème (on parle ici d'une job à temps partiel). Pour l'aide gouvernementale, tu auras droit automatiquement à l'aide financière aux études sous forme de prêts et bourses du gouvernement du Québec. Le montant d'aide sera calculé en fonction de ta situation (des enfants ou pas, un salaire qui rentre ou pas dans le foyer, etc). Tous les détails sur le site suivant : www.afe.gouv.qc.ca O'Hana
  17. O'Hana

    Arrivee a Sherbrooke

    Bienvenue à Sherbroke Skribskred, Il est vrai que l'été que nous avons pour le moment n'aide pas beaucoup à garder un moral fort. Je ne le crois pas : je SAIS qu'il est normal de se sentir ainsi au tout début. Je dirai même que c'est une excellente chose car j'interprète votre état actuel comme la preuve que vous n'avez plus vos anciens repères et que de nouveaux doivent se construire. Dans votre nouveau pays. Dans votre nouvelle vie. Bien entendu, si cet état doit perdurer, ça ne sera probablement pas un problème situationnel (arrivée récente) mais bien un problème de fond (difficulté d'adaptation au Québec). Ce que je ne vous souhaite évidemment pas. Il y a en ce moment la Fête du Lac des Nations au Parc Jacques-Cartier avec des feux d'artifice tous les soir dès 22:00. Bonne occasion de rencontrer du monde, surtout que l'été, les québécois sont plus détendus que le reste de l'année (températures douces et période des vacances). Enfin, une rencontre de forumistes sherbrookois est évidemment possible et avec grand plaisir en ce qui me concerne. O'Hana
  18. salut Kya de coriande, Je laisse les forumistes plus avertis que moi répondre à ta question concernant tes animaux de compagnie n'ayant, pour ma part, pas eu à dealer avec cela dans mon immigration. Attention : l'instituteur en France est l'enseignant au primaire ou au secondaire au Québec. Et dans les deux cas, un permis d'enseigner est obligatoire qui s'obtient le plus souvent en ayant fait soit le BEPP (baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire) soit le BES (baccalauréat en enseignement secondaire) qui sont l'équivalent de la maîtrise en France car chacun dure quatre ans. Certains forumistes instituteurs sauront te renseigner plus précisément que moi à ce sujet. Mais je ne pense pas me tromper en disant que tu devras faire un retour aux études une fois au Québec si tu veux enseigner au primaire ou au secondaire. En allant sur le site du Consulat de France à Montréal, tu trouveras un tableau comparatif des systèmes scolaires français et québécois. À noter que l'éducation est une compétence provinciale au Canada et non fédérale : ainsi, le Québec possède son propre système scolaire qui ne s'applique pas dans les autres provinces et vice-versa. O'Hana
  19. salut Puce, Surtout, gêne-toi pas pour poser des questions, le forum est là pour ça Je vais me permettre de continuer à te répondre sur le forum plutôt que par PM car je pense que cela peut intéresser d'autres immigrants également. Cependant, considère mes réponses avec prudence car, contrairement à toi, je ne suis devenu c.o. qu'une fois au Québec : le milieu de l'orientation dans le système français ne m'intéressait donc pas quand j'y étais encore, cela limitant donc l'effort de comparaison que je peux faire entre être c.o. en France et l'être au Québec. Tout à fait, malheureusement. Lorsque je rencontre des collègues, c'est un phénomène qui est souvent nommé et déploré : il n'est pas rare en effet de voir, par exemple, un psychologue faire un travail d'orientation ou encore un travailleur social aider à cibler ses intérêts dans le processus de réadaptation qu'il effectue avec son client. Cependant, pour donner une vision plus juste de la chose, il faut reconnaître que comme tout professionnel de la relation d'aide, nous intervenons sur le plan psychologique (intérêts, valeurs, aptitudes, etc) et il est par nature, difficile pour ne pas dire impossible de compartimenter la psyché humaine en différentes catégories. Par ailleurs, notre force de c.o. est aussi notre faiblesse en même temps : travailler sur un épuisement professionnel donne une note fortement psychologique à notre travail pour ne pas dire thérapeutique ; travailler dans les entreprises en gestion de carrière c'est marcher aussi dans les plates-bandes des conseillers en ressources humaines ; accompagner de jeunes décrocheurs scolaires nous oblige à faire de la réadaptation ce qui est surtout la compétence des travailleurs sociaux ou des éducateurs ; etc etc Dans ce que je connais de la réalité d'un c.o. au Québec, je pense que oui : il faudra que tu ailles suivre un cours sur l'ISEP (information scolaire et professionnelle), soit connaître le système scolaire québécois, les processus d'admission, les préalables, les centres de formation, etc Dans le milieu scolaire plus spécifiquement, il te faudra connaître le concept de l'Approche Orientante mise en place par le MEQ (ministère de l'éducation du Québec) appliqué au primaire et au secondaire depuis deux ou trois ans. Connaître aussi les principales théories en développement de carrière développées par des chercheurs québécois ; l'approche sociologique de la dynamique individu-études-travail québécois et ainsi de suite. Il y a en effet que quatre universités au Québec qui prépare à la maîtrise en orientation (équivalent du DESS / DEA en France) : Sherbrooke est plus reconnue pour son approche counseling ; Laval pour son approche sociologique et psychométrique ; Montréal dans sa préférence pour le développement de carrière. En fait, tu es rattaché à la commission scolaire qui est une sorte de vice-rectorat chapeautant les écoles primaires et secondaires d'une région donnée. La réalité d'un c.o. en milieu scolaire est difficile : le ratio, je crois, est de un c.o. pour 2 à 3000 élèves. Au cégep (l'équivalent du lycée en France), chaque cégep ou collège est indépendant avec son propre CISEP (centre d'information scolaire et professionnelle) l'équivalent d'un CIO en France. Pareil pour les universités. Sur le site de l'OCCOPPQ, les membres ont accès à une liste d'emplois offerts dans diverses régions du Québec et dans différents milieux. Dans les faits, il ne faut compter que sur toi-même et développer le plus possible ton réseau de contacts. Par expérience, je sais que ce n'est pas le travail qui manque pour les c.o. à Montréal. Après, c'est surtout en région que le besoin se fait sentir : Laurentides, Outaouais, Saguenay, Chicoutimi. Il n'est pas rare de voir des finissants à la maîtrise être embauchés alors qu'ils n'ont pas encore leur titre de c.o. O'Hana
  20. O'Hana

    visa

    Salut Akkerrou, Ha mais je suis bien d'accord avec toi et malheureusement serai-je tenté de rajouter car c'est plus par obligation/résignation que pour une réelle envie pour la majorité. Ceci dit, ta question initiale concernant la sélection des immigrants : Alors que dans ton second message, tu fais davantage référence à l'adaptation ou l'intégration des immigrants, ce qui ne rentre plus dans les prérogatives d'une ambassade canadienne. O'Hana
  21. Damned !! C'est donc pour ça que Laurence n'arrêtais pas de me poser des questions en tenant tout le temps un micro devant moi ! Avoir su ... O'Hana
  22. Attention : un stage dans le cadre d'un programme de formation, même non rémunérée, est considéré comme un emploi au Canada. À cet effet, sans visa de travail ou de résidence permanente, ton amie risque de se retrouver en fraude face à l'immigration si elle effectue ce stage. Même les étudiants étrangers qui suivent une formation canadienne et qui doivent effectuer un stage obligatoire, doivent demander un visa de travail pour la durée du stage. Je confirme Nathalie : l'immigration n'aime pas trop ça en général (arriver ici en touriste en attendant de recevoir le visa de résidence permanente) mais ils sont tolérants, surtout si tout le processus est complétée et qu'il ne vous reste que de recevoir votre visa. Car ils savent que ce n'est alors qu'une question de semaines et que vous êtes enregistrés dans les dossiers de l'ambassade qui traite votre demande. O'Hana
  23. O'Hana

    visa

    Salut Akkerrou, J'imagine que tu parles du visa de résidence permanente. Si oui, la lettre d'admission au doctorat que tu as reçu ne changera effectivement rien dans le traitement de ta demande. Car tu as appliqué sur un visa de travailleur qualifié, i.e. qui affirme posséder les compétences nécessaires pour être immédiatement productif sur le marché du travail en arrivant ... non celui de retourner aux études. Bref, devenir résident permanent, c'est dire officiellement qu'on veut donner à l'économie canadienne et non prendre (en devenant étudiant). Même si officieusement, rien ne t'empêche de retourner aux études une fois résident permanent. O'Hana
  24. Salut Nadia, Hé oui ... Le fait que l'UQTR soit la seule université au Québec à offrir cette formation débouchant sur une profession qui est, en plus, réglementée par un ordre, ça laisse à l'UQTR tout le choix des armes et pratiquement que celui de s'y conformer pour les candidates telles que toi À court moyen terme, je crois que ce n'est pas jouable mais à long terme, ça peut l'être en allant chercher tranquillement ces fameux maudits préalables. Eddy
  25. O'Hana

    cj

    Salut pounet gwada, Réponse spontanée : Et pour quelle raison ces casiers judiciaires ne le seraient pas ? Réponse plus polissée : si tu as passé plus de six mois dans un pays depuis tes 18 ans ou depuis les dix dernières années (selon le cas), un casier judiciaire de ce pays est effectivement obligatoire et impossible d'y faire l'impasse ... Et ce, malgré le marathon administratif que cela peut représenter : certains forumistes pourront te le garantir. O'Hana
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