O'Hana
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Salut Le Marquis, Y'a-tu moyen qu'un jour tu nous offres une chronique sur le Pacifique version vancouveroise ?? Ayant adoré ta dernière chronique tout particulièrement, tu ferais au moins un heureux au Québec O'Hana
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Re-salut fredericfaure, Si j'ai bien compris, tu souhaites avoir des avis personnels au sens du ressenti individuel, détaché de toute référence extérieur (historique, politique, économique, culturel, etc) qui relèverait davantage de la pensée collective. Dans ce cas, difficile de séparer distinctement la personne que je suis de la société dans laquelle je vis, car je constitue cette société à titre de membre participatif comme toute autre personne. Au bout d'un certain temps ici, l'interrelation est tellement étroite et l'influence de part et d'autre tellement diversifiée (en payant mes impôts, par mon travail, par mes relations interpersonnelles, etc) qu'il est difficile de tracer une ligne claire. Cela ne veut pas dire qu'à titre d'individu ayant une certaine conscience de moi-même, j'en perd justement mon individualité et mon sens critique et je ne suis plus capable de me distancier de la société où je vis. Ceci pour dire que mon vécu personnel est déjà teintée de la notion d'indépendance depuis ma naissance car, venant de Nelle-Calédonie, cet ex-TOM est tiraillé, aussi, par des désirs d'autonomie vis-à-vis de la France. Cela influe donc en partant sur ma perception du mouvement séparatiste au Québec et, à tout le moins, me sensibilise beaucoup. Rationnellement, je suis favorable à la séparation du Québec pour les raisons citées dans mon premier message. Émotivement, cela n'est pas encore le cas essentiellement parce que je ne suis pas né ici. Je n'ai pas vécu ces "grands moments" tels la Révolution Tranquille ou les référendums par exemple. Mais l'un n'empêche pas l'autre fort heureusement. L'avoir dans les tripes ne se commande pas mais peut se développer avec le temps. O'Hana
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Très bonne question Gegodoo, À laquelle je n'ai aucune réponse précise si ce n'est qu'à un moment donné dans mon immigration, j'ai hésité entre rester au Québec ou aller à Vancouver (retrouver le Pacifique ma bien-aimée ). J'ai alors posé la question au bureau du CIC à Sherbrooke et l'agent m'a alors répondu que cette engagement ne concernait que le Québec ; i.e. que cela n'avait aucune incidence sur l'admission comme RP au Canada (compétence fédérale) et que cette engagement portait sur la sélection d'immigrants (compétence provinciale spécifique au Québec). Qu'en déduire ? No lo sé ... O'Hana
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Salut crazymoal, Je ne pense pas me tromper en disant que c'est seulement à titre indicatif que l'immigration demande cela et que cela ne constitue en aucun cas une obligation de destination. Tout au plus l'agent d'immigration à Vancouver te demandera pourquoi tu n'es pas entré par Montréal mais ça ne devrait pas aller plus loin O'Hana
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Salut Fredericfaure, Je ne suis pas un pure-laine mais une tite-laine depuis plus de cinq ans : peut-être que mon avis t'intéressera, sait-on jamais. Comme Pom l'a écrit, il serait très intéressant que tu te plonges dans l'histoire du Québec pour déjà commencer à t'apporter des éléments de réponse à ta question : L'acte de l'Amérique du Nord Britannique de 1867, les Patriotes en 1837, la Révolution Tranquille dans les années 60, etc. Je sais que tu préfères une réponse plus personnelle plutôt que des références à l'histoire par exemple mais pour justement sentir toute l'émotion et l'implication d'un québécois dans sa réponse, je crois qu'il est important de comprendre d'où vient cette émotion ; émotion profondément enracinée dans l'histoire de la Nouvelle-France, devenue l'une des deux "races fondatrices" de la Confédération, puis la Belle-Province et finalement - en toute logique je serai tenté de dire - un pays en devenir. Ceci pour dire que le Québec, dans les faits (et non au sens juridique car le Québec n'est pas un pays comme le sont les pays membre de l'UE), a déjà expérimenté une union au sein de la confédération canadienne. Une histoire vieille de près de 150 ans officiellement (1867). Et comme beaucoup l'ont dit avant moi, le Québec a fait cette expérience en n'étant pas un pays et les principes d'égalité et de respect mutuel y ont difficilement trouvé leur place ; alors que l'UE est partie en reconnaissance explicite de la souveraineté de chaque membre. Je ne pense pas me tromper en disant que l'élite québécoise a dû suivre attentivement les négociations de l'Europe pour se doter d'une constitution tout récemment. Beaucoup de peuples aspirent à l'indépendance dans le monde. Mais peu ont les moyens économique / culturel / sociaux / politique de leurs ambitions comme c'est le cas pour le Québec. O'Hana
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Oh merci beaucoup Mylène de ton message ! Je laisse un auteur - dont le nom m'échappe malheureusement - dire mieux que moi ce que j'ai envie de te répondre : " quand on se quitte, on se donne des souvenirs" Eddy
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Salut Crazymoal, Si tu parles du visa de résidence permanente (et c'est certainement le cas à te lire), tu peux travailler où tu désires au Canada sans aucune restriction géographique. Tout à fait : libre circulation dans toute la confédération vu que tu seras résident permanent. Ton CSQ te permet d'entrer au Canada par le Québec et ton visa fédéral te permet d'entrer au Canada par n'importe quel point : d'ailleurs, pourquoi ne pas entrer directement à Vancouver au lieu de passer par Montréal ? O'Hana
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Salut la gang, Moi itou je me suis réorienté professionnellement : formation et expérience dans le commerce en arrivant au Québec, j'ai depuis étudié et travaille dans l'employabilité et l'orientation professionnelle justement Ma venue au Québec portait implicitement en soi un désir de changement de carrière, un peu de remettre les compteurs à zéro. Une convergences de circonstances, d'événements et de rencontre de personnes au Québec m'ont convaincu de concrétiser ce changement et j'ai sauté le pas. Pour ce faire, je n'ai pas eu le choix de faire un retour aux études car la profession que je visais (conseiller d'orientation) est régie par un ordre professionnel et c'était même pas la peine d'espérer y devenir membre avec la formation initiale que j'avais. Bien m'en a pris : trois ans d'études pour valider autant ma décision professionnelle que mon désir de rester ou pas au Québec. Mais surtout, un plaisir à aller étudier puis travailler dans mon domaine chaque matin ; plaisir que je n'avais plus depuis bien longtemps. Je crois que c'est ça qui est le plus important, qu'importe si on gagne moins en termes de salaires ou si on a moins de responsabilités dans son nouveau choix de carrière. Et il faut avoir comme moteur le plaisir pour trouver la motivation à retourner aux études ou à s'essayer dans de nouvelles façons d'être alors qu'il fait - 25° dehors. Avoir du plaisir permet de donner un sens aux inévitables doutes qu'on a dans une réorientation de carrière. Voilà, c'était mon pavé O'Hana
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Salut, J'irai pas mal aussi dans le même sens que Gegodoo. C'est peut-être parce que Sherbrooke est en région (donc, moins achalandé) mais le bureau du CIC y est relativement accessible : un simple comptoir avec une vitre et un agent derrière disponible à toute question du moment qu'on vienne entre 10:00 et midi les jours de la semaine. Bref, même suggestion que Gegodoo : permis de travail temporaire car tu y es encore éligible vu que tu as fini un diplôme ici et que ton permis d'études est encore valide. Mais il faudra te dépêcher car ton permis actuel expire dans un mois. Pour le PVT, je ne préfère pas m'exprimer car je n'y ai jamais bénéficié. Pour le visa touriste, tu peux demander un changement de statut (passer d'études à touriste) en passant par Vegreville bien entendu mais ils vont te demander pour quelles raisons tu veux changer pour ce statut. O'Hana
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Salut Volvo Noir, Voici le lien de Radio-Canada qui parle de cette émission : le désenchantement des immigrants français. En faisant une recherche sur le FAQ, tu devrais aussi trouver les réactions suite à cette émission sur le forum. O'Hana
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Salut Lachtroumfette, La Galt Ouest est très longue car elle traverse quasiment la ville d'ouest en est : elle commence à l'ouest près de l'autoroute 410 et se termine au centre-ville sur les bords de la rivière St-François juste avant Fleurimont, considérée comme l'est de la ville. À l'ouest, on parle davantage de blocs d'habitations car l'Université n'est pas loin (donc, idéal pour des étudiants) jusqu'à ce qu'on arrive vers le centre-ville où il y a plus de commerces et plus de circulation. Si j'ai une chance, j'essaierai de trouver le 1959 et de vous donner mes commentaires O'Hana
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C'est cool ça Chris, toutes mes félicitations ! Eddy PS : du nouveau pour l'assurance-maladie d'Hugo ?
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Salut la gang, Fleuf, après vérification sur le site de CIC, il semble que cela prenne un visa d'études encore valide pour pouvoir faire une demande de visa de travail "facilité". Ceci dit, rien n'empêche ton ami de s'essayer quand même : CIC sera peut-être indulgent surtout que son visa a expiré très récemment. C'est ce que je pensais aussi Gegodoo car j'étais sous visa de travail déjà en 99 en arrivant ici. Cependant, je suis tombé sur cette mesure de CIC dont je parle dans mon précédent message qui a pour objectif de retenir au Canada les compétences acquises par un étudiant étranger en lui facilitant l'obtention d'un visa de travail (et à moyen terme, lui donner le temps nécessaire pour obtenir la résidence permanente). J'ai moi-même bénéficié de cette mesure en 2002 et j'ai été très agréablement surpris : muni de mon passeport, de mon visa d'études et d'une lettre d'offre d'emploi, l'agente du bureau CIC de Sherbrooke a émis, devant moi en vingt minutes, le visa de travail valable pour un an. Pas une lettre. Un visa qu'elle a dûment tamponné pour le valider (ce qui m'a évité de faire le tour du poteau) et je suis reparti avec et j'ai commencé à travailler le jour même Mieux encore : une autre offre d'emploi m'a été faite deux jours plus tard et je suis retourné au CIC avec une autre lettre d'offre d'emploi et le bureau de CIC Sherbrooke m'a fait un autre visa (toujours en 20 minutes) mais la durée de validité de ce second visa n'excède pas celle du premier visa. Conclusion : tant que cela reste en lien dans ton domaine d'études, tu peux demander apparemment le nombre de visas de travail que tu veux mais ils expireront tous à la date d'expiration indiquée sur le premier visa de travail délivré. Cette mesure, je le rappelle, est destinée aux étudiants étrangers finissants. Il y en a dans chaque centre urbain du Canada et évidemment au Québec aussi. Dans les pages bleues du bottin, tu trouveras les coordonnées de celui le plus proche de chez toi. Ils n'ont évidemment pas tous les pouvoirs d'un consulat, d'une ambassade ou d'un centre CIC comme Vegreville (prolongation de visas) mais ils peuvent se révéler d'excellents interlocuteurs le cas échéant. O'Hana
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Salut Snoupi, Je ne connais pas vraiment la procédure du PVT mais mon intervention va plus se situer sur la recherche d'emploi : Pourquoi ne pas tout simplement arriver au Canada avec un PVT ? Je te suggère cela car la disponibilité immédiate ou à très court terme du candidat à un emploi est souvent un facteur déterminant pour l'obtenir. Par disponibilité immédiate, j'entends 1) être disponible tout de suite et 2) détenir aussi un statut permettant de travailler légalement au Canada tout de suite. Ainsi, arriver ici comme touriste pourrait te faire vivre de la frustration si un employeur refuse d'attendre que tu obtiennes ton PVT. O'Hana
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Salut Fleuf, Ton ami a-t-il fini des études de niveau post-secondaire ? Est-il en mesure de fournir une preuve (attestation de diplôme délivrée par l'établissement d'enseignement) ? Si oui, je crois qu'il dispose d'un délai de 90 jours à partir de la date officielle de la fin de ses études pour demander et obtenir facilement un visa de travail d'une durée maximum d'un an. Ca lui prend "seulement" une lettre d'offre d'emploi d'un employeur pour un poste en lien avec ses études et avec ça, il peut se rendre dans un bureau de CIC et obtenir en 20 minutes un visa de travail validé sans devoir faire le tour du poteau. O'Hana
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Pourquoi n'ai-je rien à dire aux amis canadiens...
O'Hana a répondu à un(e) sujet de malemutekid dans Québec
Salut Malemutekid, Petite question : as-tu essayé d'introduire ou de lancer des sujets de conversation moins "matérialistes" ? Il est normal, dans un premier temps, que les gens lancent des sujets de ce type - histoire d'entretenir la conversation - avant de s'orienter vers des sujets plus "profonds". Je ne crois pas qu'il y a là un choc culturel, car admettre qu'il y en a un, c'est admettre que les canadiens sont matérialistes dans ce cas précis Aussi, rien ne t'empêche de chercher par tes propres moyens des personnes avec qui tu as plus d'affinités dans tes intérêts, etc. O'Hana -
Salut Benn, Si tu prévois de venir une première fois juste pour valider mon visa et que ton travail t'empêche de venir que trois jours au maximum, pourquoi ne pas venir entre le 31 décembre 04 et le 15 janvier 2005 ? Ca serait plus simple non ? Pour valider ton visa, oui bien sûr. Valider ton visa, ça signifie simplement passer par un poste frontière canadien pour qu'un agent d'immigration t'accorde le statut de résident permanent au vu des documents présentés (visa apposé, CRP, CSQ) NAS, carte-soleil, permis de conduire, etc tout cela relève des administrations et il y en a aucune ouverte durant la fin de semaine (sinon, ça se saurait ) En étant encore ici le jour ouvrable qui suit, tu pourras envoyer une demande de NAS, prendre RDV à la SAAQ mais pour la carte soleil, ça va prendre un bail. Aucun de ces documents ne te sera envoyé en France ou ailleurs à l'étranger car ils servent justement à l'établissement au Canada. En conclusion : vas-y par priorité. Et ce qui est prioritaire, c'est de faire valider ton visa avant sa date d'expiration : le reste peut attendre lors de ton retour définitif (qui sera quelques semaines plus tard en plus). Ainsi, le NAS n'est utile que lorsque tu travailleras, la carte-soleil nécessitera un bail. L'autre seconde priorité, c'est ta carte de résident permanent. Ici, deux choix : - soit tu demandes à l'agent d'immigration que CIC la garde jusqu'à ton retour définitif (CIC va alors la garder pendant 180 jours maximum). Mais il faudra obligatoirement que tu demandes un titre de voyage à passage unique à l'ambassade du Canada à Paris pour ton retour ici, vu que tu n'auras pas ta carte en ta possession. - soit tu donnes une adresse postale d'une personne de confiance lors de ton passage à l'immigration, qui, elle, te la renverra en France lorsqu'elle recevra ta carte RP. Cela exige alors que tu attendes en France jusqu'à ce que tu reçoives ta carte avant de revenir au Canada. Ca fait ben compliqué en fin de compte. D'Où ma première suggestion au tout début de ma réponse O'Hana
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À dire vrai Schumarette, j'ai été moi aussi surpris quand j'ai vu le message de Peggy remonter ainsi alors que je sais qu'elle est encore en Europe Observateur je ne sais pas, mais moins spontané et enthousiaste que toi, c'est certain O'Hana
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Salut Luis_mex, Essayons de nous mettre dans la peau d'un agent du CIC deux tites minutes : Il a ton dossier de demande de résidence permanente devant lui et, comme tous les agents d'immigration, sa définition officielle d'un résident permanent est celui d'une personne qui souhaite contribuer activement au développement économique du Canada (par sa formation et son expérience professionnelle essentiellement ; bref, par ses compétences et son expertise, ce qui manque au Canada par ses temps difficiles de relève de la main d'oeuvre). Or, un étudiant, par définition, ne peut pas participer tout de suite au développement économique du pays : il représente même une certaine charge pour l'État (frais de scolarité, infrastructures, etc) durant le temps de ses études même si un retour sur investissement est attendu quand il aura son diplôme. Et c'est un peu - même pas mal - ce que tu lui mettrais sous le nez en lui présentant une lettre d'admission dans une université. Je ne sais pas trop comment il réagirait : une lettre d'offre d'emploi serait plus pertinente à mon sens. Ceci est mon avis et n'engage que moi bien entendu, O'Hana
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Salut, Je crois que ça dépend où tu as déposé ta demande fédérale : chaque ambassade a ses propres spécificités même si la procédure reste la même partout dans le monde dans les grandes lignes (AR, étude de dossier, VM, CJ). Paris semble ne pas l'exiger alors que Buffalo l'exige apparemment systématiquement qu'on soit français ou pas. Pour l'enquête de sécurité, en plus de tes CJ, cela se résume à contacter les services de police des pays où tu as séjourné plus de six mois depuis tes 18 ans et confirmer avec eux les CJ vierges que tu as envoyé (pas d'activités terroristes, pas de délits, etc). O'Hana
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Salut Sonia, Je suis passé aussi par Buffalo (et NY pour le CSQ) mais c'était l'année passée : mon processus avait été rapide (4 mois avec Buffalo) mais depuis, ça a l'air de s'être pas mal détérioré en termes de délais à lire les messages à ce sujet sur le forum. Je me rappelle qu'en juin 2002, la nouvelle loi sur l'immigration est entrée en vigueur et le temps que Buffalo s'ajuste (consulat qui a une position stratégique vu qu'il est à la frontière entre les USA et le Canada), ils ont dû renforcer les mesures de sécurité j'imagine. à mon sens, ça veut dire ce que ça veut dire : une décision sera prise (positive ou négative) par rapport à ta demande de CSQ. C'est un choix de mots tout dans la neutralité et il faudra s'y habituer car au fédéral, ça va être la même chose. O'Hana
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Qu'on vienne pas dire que Peggy n'est pas une grande voyageuse : hier, elle nous écrivait une chronique d'Europe pour se retrouver à Tadoussac aujourd'hui Sérieusement, Schumarette, si tu regardes la date du post de Peggy, tu verras qu'il date de l'année passée : c'est seulement un forumiste qui a remonté ce "vieux" message Mais je suis certain que Peggy refera un tour dans ton coin et te rendra une tite visite ! O'Hana
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Salut Naunaure, Sans problème. Je l'ai fait personnellement à plusieurs reprises lorsque j'étais sous visa étudiant et des deux côtés (passage de la douane US et retour à la douane canadienne), je n'ai eu aucune difficulté. Le seul petit problème - qui m'est arrivé d'ailleurs - c'est que la dernière fois que j'ai passé la frontière sous le statut d'étudiant étranger (il allait expirer trois semaines plus tard mais j'étais en démarche pour obtenir un visa de travail), les douaniers US ont été un peu plus attentifs (allez-vous quitter le canada une fois votre visa expiré ? où allez-vous aux USA ? pour quelles raisons ? etc) ainsi que ceux canadiens à mon retour (ils ont vérifié sur ordi si j'avais effectivement une demande de visa de travail en cours). Mais c'est un détail, surtout que la sécurité est renforcée avec le nouveau passeport à lecture optique. O'Hana
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Salut la gang, Je partage ton avis. Je dirai par ailleurs que dans mon appréciation personnelle, les examens sont surtout faits pour vérifier les connaissances que de chercher nécessairement à "piéger" l'étudiant comme je l'ai connu dans le système français. Anecdote : lors de ma première session en maîtrise ici, mes premières notes tournaient autour de 70-75%. Cela donnait 15/20 calculé objectivement, ce que je considérais comme excellent sur la base de mes critères "français". Or, je me suis aperçu que je pouvais facilement avoir des 85-90% dans mes examens en étudiant correctement (et non comme une bête de somme), et ça représente 18/20 ! Attention : cela ne veut pas dire que les examens québécois sont plus faciles. Je trouve seulement qu'ils sont montés différemment, ceci découlant de méthodes d'enseignement différentes, ceci n'empêchant pas du tout l'acquisition de compétences de manière efficace. Comme l'écrit Gegodoo, ça prend les relevés de notes universitaires jusqu'au bacc si vous pouvez le faire idéalement car, en fin de compte, vous n'avez aucun "antécédents scolaires" au Québec que le responsable du département pourra vérifier et il devra donc se fier sur vos documents et sur son jugement. Et plus vous aurez de documents à présenter, plus son jugement sera précis et plus la personne sera rassurée sur votre profil. Le système d'enseignement québécois, influence nord-américaine oblige, fonctionne beaucoup par des niveaux d'évaluation et par des préalables : je fais référence ici par exemple à la Cote R (ou cote de rendement) que tout étudiant québécois du collège possède et que les universités utilisent pour évaluer la qualité du dossier. L'immigrant qui fait un retour aux études n'a pas de cote R : il faut donc "rassurer" la personne responsable de votre évaluation pour une admission. Ne pas oublier non plus que chaque département universitaire a sa propre façon de gérer ses admissions : ce qui a marché pour l'un ne marchera pas forcément pour l'autre alors que l'admission au secondaire professionnelle et collégiale ont plus d'uniformité (chaque système ayant finalement ses avantages et inconvénients). D'autant plus qu'en deuxième cycle, l'évaluation est plus subjective que pour une admission en premier cycle car en maîtrise, on parle de transférabilité et d'application de compétences alors qu'au bacc, on parle surtout de maîtrise de théories. Dans mon cas, je suis passé du management (sup de co) aux sciences de l'éducation en fournissant mes relevés de notes depuis mon DEUG et ça a passé. Pourtant, je n'avais aucun préalable pour entrer à la maîtrise en éducation : la professeure, au lieu de me dire non, m'a tout simplement "imposé" trois sessions de mise à niveau avant d'intégrer la maîtrise. O'Hana
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Salut encore toi Bien sûr que tu vas pouvoir reprendre tes études au Québec et je dirai même que le système d'éducation québécois est organisé pour faciliter un retour aux études. C'est au niveau secondaire professionnel (DEP, ASP : équivalent des BEP et CAP en France) que les mesures facilitatrices me semblent plus évidentes avec un centre d'éducation aux adultes dans chaque commission scolaire (C.S.) et il y a plus d'une cinquantaine de C.S. au Québec. Concrètement, ce sont des cours dans la journée ou des cours de soir ce qui permet de concilier famille-études-travail (et vie de couple bien entendu !). un DEP (diplôme d'études professionnelles) peut durer de 1 an à 2 ans en général selon le DEP choisi. Au niveau collégial (DEC, Technique et AEC : équivalent des bac pro et des BTS en France), pas vraiment de cours du soir mais le nombre d'heures d'études par semaine permet de travailler à temps partiel à côté sans problème. Au niveau universitaire (certificat, Bacc, maîtrise, doctorat : équivalent des DEUG, licence, DESS, etc), il est possible d'étudier à temps plein ou à temps partiel, de se monter un cheminement personnel presque sur mesure (ex : faire un bacc en 4-5 ans à temps partiel au lieu de le faire en 3 ans à temps plein). Le système universitaire offre même des baccs multidisciplinaire (regrouper plusieurs champs d'études pour se faire graduer après comme un bacc) ce qui permet plus de flexibilité et de souplesse. Il y a aussi des cours du soir mais ils ne sont pas instaurés en priorité pour ceux qui travaillent à temps plein à côté par exemple. Bref, je suis persuadé que tu sauras trouver ton bonheur parmi le très large éventail de programmes d'enseignement disponibles : au niveau psychologique, il est très courant de retrouver des personnes rendues à mi-carrière qui font un retour aux études. C'est un "phénomène" courant et accepté sans problème dans la société (un retour aux études est davantage vu comme une volonté de mise à jour - formation continue - que comme un échec dans sa carrière) O'Hana


