O'Hana

Ben tant qu'à faire ... Ce n'est plus les Cantons-de-l'Est (Eastern Townships) qu'il faut dire depuis 25 ans environ mais bien Estrie selon un décret provincial. Pourtant, pour les touristes américains, c'est Eastern Townships qui apparaît dans les brochures touristiques et non Estrie. Paraît que c'est plus vendeur ... O'Hana

Salut Soliléo, Je comprend très bien ton amertume (si tel est le cas) et tu fais justement allusion à un danger d'interprétation auquel je fais référence dans mon premier message à ce post, à savoir une immigration élitiste basée essentiellement sur le critère de l'argent. Cependant ... Cependant, immigrer signifie généralement remettre les compteurs à zéro sur bien des plans pour un nouveau départ dans le pays hôte. Et pour donner un bon départ à ses propres compteurs, l'argent, veut veut pas, reste un bon stimulateur (parmi tant d'autres mais il en est un principal). Par ailleurs, certains, comme toi apparemment, ont un vécu (ou un historique de vie pour faire le parallèle avec l'historique de crédit) qui donnent de solides garanties quant aux chances d'intégration de la personne dans le nouveau pays. Toutefois, d'autres ayant le même bon historique de vie n'ont pas pu s'intégrer une fois ici ... et à l'inverse, d'autres à l'historique de vie moins solide réussissent très bien leur vie ici. Qu'en déduire ? Que l'immigration reste une aventure bien subjective et tant mieux. Mais lorsqu'on a en charge l'immigration pour tout le pays, une structure est nécessaire et là, la subjectivité, loin d'être annulée, est cependant nécessairement remplacée par l'objectivité. Et dans l'objectivité, le critère financier prend toute sa pertinence. Sinon, il faudrait quasiment affecter un agent pour chaque demandeur et que ledit agent procède à une véritable analyse multidimensionnelle du projet d'immigration du demandeur pour en saisir toute la subjectivité pertinente. Cela aurait alors nécessairement des répercussions sur le coût d'une telle structure (et en bout de ligne sur les frais d'immigration pour le demandeur), sans parler de la formation que devrait avoir l'agent (en psychologie, en droit, en développement de carrière, etc). Bref, dans une logique de rentabilité maîtrisée de l'immigration, la structure actuelle m'apparaît la plus adaptée je le répète. D'autant plus que CIC ne recherche pas des immigrants qui soient riches mais simplement des immigrants en mesure de subvenir à leurs besoins de manière autonome sur la base d'un compromis entre critères subjectifs et critères objectifs. Il est un raccourci aussi simple que de considérer que l'argent soit l'accusé désigné dans le processus d'immigration. Nombre de forumistes ici peuvent témoigner du peu de ressources financières à leur disposition et qui ont cependant réussi à immigrer ; il en est encore d'autres (comme moi) qui, à défaut de passer par la grande porte de l'immigration par la RP directement, ont réussi non pas à donner des preuves d'excellente santé financière mais des preuves de s'en créer une en demandant d'abord un visa de travail. O'Hana

Il y a aussi l'Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ) à Paris. O'Hana

Salut Guad, Pour aller dans le même sens que Phil64qc, j'ai une Honda Civic 2003 qui m'a coûté à l'achat 22 000 CAD TTC (avec les options suivantes : démarrage et verrouillage des portes à distance, lecteur CD, antirouille) avec des paiements mensuels autour de 300 CAD sur 5 ans avec mise initiale de 4500 CAD. L'assurance me revient autour de 860 CAD TTC par année (avec la SSQ, le moins cher que j'ai trouvé après avoir magasiné) que je paie par mensualité égale sur un an avec mise initiale de 10% au départ. Le montant de ton assurance va en effet varier selon ton profil et où tu habites : c'est certain qu'à Montréal ou Québec ça te reviendra plus cher (je suis à Sherbrooke). O'Hana

Salut la gang, Ma tite pierre de contribution au sujet Pour faire du pouce sur les très bons arguments qui ont été amenés jusqu'à maintenant pour expliquer les frais élevés à l'immigration, retournons la chose dans l'autre sens. - comme immigrant, je n'ai pas, par nature, ni famille, ni réseau de contacts (professionnels ou personnels), ni formation et ni expérience de travail au Canada et une connaissance limitée de la culture du pays (et du Québec en particulier). Autrement dit, je ne possède pas ces éléments qui, mis ensemble, constituent de solides atouts pour s'intégrer et réussir sa vie dans mon pays hôte. Certainement que le moyen qu'a trouvé CIC de compenser ces manques est de s'assurer que je possède les ressources financières (car il s'agit de cela dans ce post) pour la réussir mon intégration - et comme écrit précédemment, imposer des critères de sélection est, de facto, imposer un processus discriminatoire (une discrimination pouvant être négative et positive) et dans l'état actuel des choses, cela est nécessaire pour assurer une immigration contrôlée, harmonieuse au possible que cela peut être ... et ainsi contribuer à préserver au Canada sa qualité de pays séduisant et attractif (ce qui est plutôt rare à trouver de nos jours à mon avis). Bref, tout le monde y gagne dans l'histoire - certains pourront trouver ce processus très élitiste ("on ne prend que le dessus du panier"), mais en tant que résident permanent, j'ai à coeur certes de participer à mon niveau au développement du Canada mais j'aime bien aussi m'endormir le soir en sachant que des processus d'immigration rigoureux existent au Canada ... car le terroriste qui pourrait poser une bombe au Canada ne fera pas la distinction entre moi et le citoyen canadien (mais je m'égare du sujet là, désolé) - enfin, des éléments très importants dans un processus d'immigration telles que la détermination, la persévérance, la bonne volonté ou même la conviction quasi-spirituelle que "ma vie doit se faire maintenant au Canada" ne sont évidemment pas mesurables objectivement ... CIC doit donc se rabattre (et j'ai vu des agents d'immigration le déploraient !) sur des éléments mesurables tels l'aspect financier par exemple J'ai le même rêve que Martin Luther King et je travaille fort à mon niveau pour le réaliser mais en attendant, je considère que le processus d'immigration élaboré par CIC et le MRCI est ce qu'il y a de mieux à date pour y parvenir. O'Hana

Salut Bertrand, Heureux d'apprendre cette bonne nouvelle te concernant : bonne continuité pour la suite O'Hana

Salut Poukel, La difficulté des visas au Canada est qu'ils n'autorisent généralement que de courts séjours dans des cadres bien définis à l'exception du visa de résidence permanente bien entendu. En ce qui te concerne, suite à ton visa d'étudiant, tu pourras demander un visa de travail assez facilement à condition que : 1 - tu fasses tes études à un niveau post-secondaire (collégial ou universitaire) 2 - que tu aies complété un diplôme à la fin de ton année d'études (au niveau post-secondaire, je ne vois que le certificat universitaire qu'il est possible de compléter en une année) 3 - que l'offre d'emploi que tu devras présenter pour obtenir ton visa de travail soit en lien avec les études que tu auras complété Avec cette formule, tu pourras rester au minimum deux ans au Canada : je dis bien au minimum car la durée de ton visa d'études suivra celle de tes études. Autrement dit, si tu es accepté pour un programme d'études de deux ans, ton visa sera de deux ans et ainsi de suite. Pour ton amie, il n'existe pas formellement de visa permettant de travailler et d'étudier en même temps pendant toute la durée du visa car l'immigration veut absolument éviter d'avoir des étudiants étrangers dans l'incapacité de payer leurs études. Cependant, avec un PVT, ton amie pourra travailler où bon lui semble mais elle ne pourra étudier que dans un programme n'excédant pas quatre ou six mois je crois bien. Malheureusement, il est encore difficile à ma connaissance de pouvoir prolonger son séjour au Canada suite à un PVT d'une durée maximum d'un an (je laisse ici les PVT prendre la suite). Avec un visa d'étudiant comme toi, elle pourra travailler mais seulement sur le campus et c'est pas avec le peu d'heures et le taux horaire qu'elle se fera qu'elle pourra subvenir à ses besoins (surtout qu'il faut aux études à temps plein pour se délivrer un visa d'études). Par ailleurs, j'ai entendu parler d'un visa de travail ouvert pour le ou la conjoint(e) d'une personne qui a obtenu un visa d'études. Plus de détail ici. Sinon, il reste la solution du visa de résidence permanente qui, lui, ne vous impose plus aucune contrainte mais là, on parle d'un projet d'immigration au complet Finalement, essayer de voir du côté des accords d'immigration passés entre la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral afin de voir s'il y a d'autres possibilités. Bon courage, O'Hana

Salut Yann, De mon côté aussi, je n'ai jamais entendu parler d'une personne ayant essayé de valider un PVT en étant déjà au Canada sous visa touriste ... cela ne signifie pas nécessairement que cela ne s'est jamais fait ou ne peut pas se faire. Tu as raison de souligner l'intransigeance en quelque sorte de l'agent d'immigration qui vous a dit que c'est interdit : l'immigration a pour leitmotiv (et c'est logique) de plus souvent interdire pour éviter toute interprétation et ouvrir ainsi la porte à toute dérive. Entre l'officiel et l'officieux, il y a parfois une différence où règne le pouvoir discrétionnaire de l'agent d'immigration à chaque poste de contrôle. Le mieux effectivement est de contacter le service d'immigration compétent en la matière et comme tu parles ici 1) d'un visa fédéral et 2) de l'admission d'une personne étrangère au Canada (pouvoir qui relève exclusivement du fédéral), un centre CIC m'apparaît alors la meilleure place. Tu trouveras les coordonnées du centre CIC le plus proche de chez toi dans les pages bleues du bottin : je te suggère cependant de t'y rendre en personne pour avoir une réponse plus précise et plus rapidement. Rien cependant dans le cadre réglementaire du PVT n'interdit la "stratégie" à laquelle tu penses : cependant, les nombreuses caractéristiques exceptionelles de ce visa (pouvoir travailler dans n'importe quel type d'emploi n'importe où dans le pays) me rende très prudent car on ne sait jamais comment cela va se passer une fois devant l'agent d'immigration. Leur bête noire reste le visiteur temporaire qui se trouve au Canada avec un statut flottant ou incertain (ex : je suis touriste mais mon visa a expiré mais vous inquiétez pas c'est parce que j'attends les papiers nécessaires pour demander un visa d'étudiant ...). O'Hana

Salut Nida, Si ton mari se destine à devenir un universitaire (avoir un poste de professeur dans une université), il est mieux dans ce cas-là de contacter directement les départements ou facultés concernées des universités québécoises qui l'intéresse. En effet, à ce niveau de formation et dans cette optique de carrière, les compétences développées, le sujet de thèse, les publications et recherches effectuées sont assez spécifiques que seuls des professeurs (j'inclus là-dedans les vice-doyens à la recherche, directeurs de département, etc) peuvent évaluer la pertinence du profil. À noter que les universités québécoises recherchent depuis des années à acquérir des compétences hors-canadiennes (McGill a fait exploser ce mouvement ces deux dernières années en recrutant des dizaines de Ph.D. outre-mer dans plusieurs disciplines). Dans le système privé, alors là, c'est la porte ouverte : chaque entreprise a ses propres échelles d'évaluation où la règle d'avoir une équivalence de diplôme n'est pas toujours exigée. Bref, à voir selon le poste visé. Peut-être que dans la fonction publique (ex : Ministère des Finances ou Statistiques Québec), l'équivalence sera nécessaire et même exigée. O'Hana

Salut Chouettenana, Je reste à Sherbrooke et je travaille un peu dans le milieu de l'enseignement mais plus au niveau collégial, universitaire et l'éducation aux adultes (enseignement professionnel). Avec toutes les bonnes infos qu'on t'a donné plus haut, peut-être pourrais-tu regarder du côté de la commision scolaire de la région sherbrookoise (CSRS) qui chapeaute toutes les écoles secondaires de Sherbrooke. Au niveau des écoles privées au secondaire, il y a le Mt Notre-Dame et le Sacré-Coeur (deux écoles exclusivement réservé aux filles) qui sont les plus réputées de la ville. O'Hana

salut la gang, Hé bien justement, j'en vois une de relation entre les deux et c'est logique qu'il y en ai une : venir comme visiteur ou comme immigrant sont certes deux statuts différents mais dans les deux cas, la personne rentre quand même sur le territoire canadien avec tout ce que cela implique sur diverses plans (économique, sécurité, santé, etc). Ceci dit, cela dépend pour quelles raisons CIC t'a refusé ton visa de visiteur Fgoudjo : les raisons de refus pour un visa de visiteur peuvent être très proches comme très différentes que celles d'un visa d'immigrant. Ex : ne pas être en mesure de prouver que tu vas subvenir à tes besoins durant toutes tes études peut te faire refuser un visa d'études par exemple mais pas te refuser un visa d'immigrant. À l'inverse, avoir un problème de santé peut te faire refuser tout type de visa que tu demandes (des ressortissants de certains pays sont obligés de passer une VM pour une simple demande de visa d'études). Finalement, je considère aussi que tu as bien fait de mentionner ce refus dans ta demande de DCS : ainsi, tu joues franc jeu avec l'immigration et c'est un jeu où on sort rarement perdant avec eux ... à tout le moins, tu gagnes leur indulgence et ça, ça peut se révéler très précieux dans une demande d'immigration où imprévus et obstacles sont légions O'Hana

Oups, Dernière précision mais qui a son importance : l'offre d'emploi, dans sa description de tâches, doit être en lien avec les études que tu auras complété au Canada O'Hana

Salut Clorofila, Bienvenue au Québec et au plaisir de te rencontrer enfin un jour O'Hana

Salut Meadow, Vu que tu vas compléter des études ici au Canada pourquoi ne pas demander un permis de travail ? En tant qu'étudiante étrangère bientôt finissante, tu bénéficies à ce titre d'une sorte de traitement de faveur du CIC (leur objectif étant en effet de retenir les compétences au pays au lieu de les voir partir) dans la mesure où tes démarches d'obtention d'un permis de travail seront grandement facilitées. Voici de mémoire les conditions nécessaires : - obtenir à l'intérieur de 90 jours maximum après la fin officielle de tes études une lettre d'offre d'emploi - fournir une attestation de l'établissement d'enseignement prouvant que tu vas finir tes études à une date bien précise - étudier dans un programme de niveau post-secondaire (collégial ou universitaire) - passeport + bidoux évidemment (150 CAD) Un bureau du CIC te délivrera alors dans la journée même un visa de travail validé (donc, même pas besoin de faire le tour du poteau) d'une durée maximum d'un an, ce qui devrait te permettre d'obtenir d'ici là ta résidence permanente. Par ailleurs, tu pourras demander autant de permis de travail que tu veux pour d'autres emplois mais ils auront tous la même date d'expiration que le premier permis. O'Hana

Salut Julie, La tite boule dans la gorge ... Au plaisir de te rencontrer au Québec ! Bons derniers préparatifs et fais un bon voyage, Eddy

Salut la gang, Avec une variation sur le même thème, cela me fait penser à l'exonération d'impôt dont vont bénéficier les soldats canadiens en mission à l'étranger (je ne sais pas si c'est passé ou pas à Ottawa). Je comprend l'intention louable derrière ça (même en période électorale), mais je trouve terriblement indécent vis-à-vis des autres pompiers, policiers etc qui eux aussi risquent leurs vies et même quotidiennement. Bref, passons à autre chose O'Hana

Salut la gang, M'apprêtant à quitter mon superbe 3 1/2 que j'occupais depuis trois ans dans le nord de la ville pour m'en aller dans un 4 1/2 toujours dans le nord, j'avais le goût de vous partager cette petite expérience. Première étape : signature du bail avec la concierge qui représente le propriétaire. Après les habituelles interdictions (pas de soucoupe de Bell Express Vu, pas de chien, pas de bruit après 23:00, bal bla), nous sommes entrés dans la phase de négociation : La peinture : ici, cela varie selon le bloc visé. Dans le futur mien, la concierge était prête à me fournir les pots de peinture blanche nécessaire car je voulais repeindre le salon et la cuisine. Je sais que cela va même à ce qu'ils offrent la couleur qu'on désire et même de peinturer (peindre) à notre place certaines pièces de l'appartement. J'ai obtenu le second mais j'ai rêvé en couleur pour le premier : je suis donc allé faire un tour chez Rona et Sico. Les tapis : j'ai demandé et obtenu à ce qu'elle nettoie tous les tapis (chambres et corridor) et j'ai bien pris soin de lui notifier les différentes tâches relevées ici et là pour éviter qu'elle m'en tienne responsable lorsque je partirai. Ici encore, on peut demander, sans se faire charger, que les tapis soient changés au complet s'ils sont trop maganés (là aussi, j'ai rêvé en couleur), certains proprios sont disposés à le faire mais pas tous. Seconde étape : les démarches de changement d'adresse auprès de toute personne ou organisme concerné (banque, assurance, employeur, les impôts, la SAAQ, etc). la SAAQ : ici, on fait d'une pierre deux coups car en mentionnant son changement d'adresse pour le permis de conduire (sinon, c'est une amende qui pend au nez), le changement se fait également et automatiquement pour la carte Soleil. Cool, une seule file d'attente à subir La banque : comme je suis chez Banque Royale, un seul appel de ma part et la conseillère se charge de faire tous les changements dans tous mes comptes chez eux (compte chèque, épargne, REER, cartes de crédit). Je sais pas si ça se fait ou pas dans les autres banques mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier ! Bell et Vidéotron : avec la saison des déménagements qui s'en vient au Québec, je me dis comme à chaque année que c'est à cette période de l'année que c'est deux là doivent rire le plus de nous autres les consommateurs : 55$ de frais de changement chez Bell ("ils seront portés dans votre prochaine facture cher monsieur" de me dire la conseillère de l'Espace Bell avec son plus beau sourire) et 50$ chez Vidéotron (pour simplement qu'un technicien pèse sur un piton). Évidemment, taxes en sus. Location d'un camion : après avoir fait le tour des principaux loueurs de la ville (Pelletier, U-Haul, etc), je me retrouve avec un tarif en moyenne de 60$ pour la location + 20$ pour l'assurance + 0,16$ pour chaque km effectué. Et peut-être que je suis mauvais négociateur mais la madame de Pelletier a jamais voulu dealer car je n'en voulais que pour deux heures et pas toute la journée Et là, j'en arrive au plus magnifique : les chums. C'est incroyable comme au Québec, les chums sont là pour donner un coup de main. Exemple : "salut, kessé que tu fais ?" "ben, j'suis dans les boîtes là, je déménage" " okay, je m'en viens !" "ben là, c'est correct mais merci quand même !" "j't'ai dit que je m'en viens : je me change pis j'arrive !" (la chose étant que le mercredi soir est soirée épicerie d'après ce que sa blonde m'a dit ) Le salaire : ben vi, les chums faut les payer quand ils viennent donner un coup de main. Donnez pas des bidoux, à moins que vous vouliez les insulter. Non, ici, c'est pizzas et bière tous en gang dans l'appartement une fois le déménagement terminé. Avec Vidéotron et Bell, ce sont les brasseurs et les pizzerias qui se paient la traite aussi lors de déménagements Voili voilà : les gros morceaux (laveuse sécheuse, poêle et frigidaire et set de chambre), ça va se faire ce samedi ... avec le camion de ma boss qui a dit que je l'insulterai si je le prenais pas !! En gros, le déménagement au Québec, c'est une occasion d'entraide : j'ai déjà trois déménagements de prévu en juillet et c'est aussi l'opportunité de se départir de meubles qui peuvent encore faire le bonheur de quelqu'un d'autre ! O'Hana

Salut Gabrielle, Oui bien sûr, il est tout à fait possible de passer la VM sans avoir encore les instructions médicales en ta possession ... si tu as de l'argent à gaspiller ainsi que du temps. Car cette VM n'aura aucune valeur aux yeux de l'immigration et ils exigeront que tu la repasses une fois qu'ils t'auront envoyé les instructions médicales auprès de n'importe quel médecin désigné (MD) de ton choix. Je suis passé par Buffalo aussi et mon processus au fédéral a pris 4 mois (fin novembre 2002 à fin mars 2003) et j'ai reçu la lettre de retrait de visa un mois et demi après la VM. O'Hana

Tout comme NuitBleue, En tant que PVT, il n'est pas normal que tu puisses te retrouver ici sans aucune assurance car cela fait justement partie des conditions pour obtenir un PVT. Et il est normal que ta demande de couverture à la RAMQ ait été refusé car la RAMQ ne concerne que les résidents du Québec (preuve de bail à l'appui) alors que ton PVT est ouvert pour tout le Canada comme tu le mentionnes. Probablement qu'en fournissant une promesse d'embauche d'une employeur pour un emploi au Québec + un bail attestant de ta résidence au Québec tu pourras alors bénéficier de la RAMQ, mais j'émets quelques réserves (cf. premier paragraphe). O'Hana

Salut Aladinishe, Si je comprend bien, tu es résident permanent et tu souhaites faire venir l'élu de ton coeur au Québec pour te marier avec et pour qu'elle puisse rester ici sans passer par le parrainage ? Si c'est cela, alors voici les options que je vois : 1) qu'elle fasse une demande de résidence permanente en tant qu'indépendante soit avant de te rejoindre ici soit pendant son séjour ici à titre de visiteuse temporaire : cependant, dans le deuxième cas de figure, elle devra veiller à renouveler régulièrement son visa et ne pourra travailler ici. Cependant, à titre de citoyenne ukrainienne, elle aura besoin d'un visa de résident temporaire (VRT) et tu devras fournir une lettre d'invitation. Tous les détails ici. 2) qu'elle fasse une demande de visa d'études : selon le programme choisi (minimum un an), elle pourra alors faire une demande de résidence permanente depuis le Canada à titre de conjointe d'un RP 3) une demande de visa de travail mais les conditions d'obtention sont élevées et ce n'est pas tant le visa qui est dur à obtenir qu'une promesse d'emploi d'une entreprise québécoise 4) sinon, en lien avec le point 1, venir ici comme visiteuse temporaire et faire une demande de parrainage depuis le Canada : je laisse les forumistes concernés en parler davantage car je connais que très peu le processus du parrainage O'Hana

Salut JayJay, Ma suggestion est alors de prendre contact le plus rapidement possible avec le service canadien des visas (SCV : ambassade, consulat, Mississauga, Vegreville, etc) car j'aurai tendance à penser que l'immigration verrait d'un très mauvais oeil un touriste en situation illégale - même de quelques jours - et qui viendrait, quasiment la fleur au fusil, faire valider son visa de RP. 1) parce que l'émission du visa initial est couplé qu'avec qu'un seul n° de passeport soit celui que vous aviez avant d'inclure votre enfant (ceci pour éviter toute fraude ou simplement perte dans la nature d'un visa de résidence permanente) : il risque alors d'avoir un sérieux problème technique si le visa ne correspond pas avec le n° de passeport car tous les postes frontières canadiens sont reliés avec les SCV de manière informatique 2) cependant, si le visa est déjà émis, vous pourriez alors bénéficier d'une certaine indulgence de Vegreville qui traite les demandes de prolongation des visas en fournissant une copie de la lettre de retrait du visa par exemple. Ils pourraient alors exceptionnellement vous accorder une sorte de sursis et vous éviter ainsi un retour en France simplement pour cela. L'essentiel à savoir est que CIC ne cherche pas à nous mettre des bâtons dans les roues mais surtout à nous aider quand le cadre juridico-réglementaire le permet : ainsi, ils préfèrent de loin qu'un demandeur arrive en panique à la dernière minute tant que son statut au Canada est encore légal plutôt qu'un demandeur qui arrive avec un visa expiré et qui a misé jusqu'au dernier moment sur une quelconque indulgence ... O'Hana

Salut, J'en profite pour placer le lien pour signer la pétition lancée pour sauver Télé-Québec : cliquer ici. Peut-être suis-je de la vieille école, mais j'ai toujours préféré une diffusion de l'information de manière sobre : parfois, la forme prend autant d'importance que le fond. C'est pour cela que je continue de suivre avec le plus de régularité possible le journal de France 2 diffusé sur RDI. C'est pour cela aussi que je suis les points d'information sur TV5. Et bien sûr, c'est pour cela que le Téléjournal de SRC reste ma référence préférée en information depuis que je suis au Québec. Je vois une nette différence dans la qualité des reportages des St-Pierre, Roy, Gendron ou encore Galipo (quand elle était encore correspondante à l'étranger) qui sont chez SRC avec TVA qui fait trop de la sensationnelle à mon sens (cf. l'excellente parodie des Zapartistes à ce sujet) alors je n'ose même pas parler du journal de TQS ... On peut certes parler d'exigence de service public pour le SRC, ce qui n'est pas le cas des deux autres stations mais il n'empêche. O'Hana

Salut, Pour faire du pouce sur ce qui a été dit plus haut, je t'inviterai à faire un petit travail de réflexion sur ta carrière avant d'immigrer si le désir de te réorienter complètement est fort en toi. Une sorte de bilan des compétences où tu prend toutes les compétences formelles (informatique, etc) et informelles (gestion, planification, etc) que tu as pu développer et voir comment elles peuvent se transférer dans d'autres professions. Ce travail sur soi t'offre la possibilité de faire le tour de ton jardin comme on dit ici et de mieux savoir ce qui pourrait t'intéresser ici et donc, de mieux te "vendre" en entrevue pour un poste où tu n'as pas nécessairement le profil classique recherché. Par ailleurs, la volatilité du marché du travail québécois (peu de contrats de travail à l'embauche, durée de préavis réduit, mobilité élevée, etc) font en sorte que les réorientations de carrière est un phénomène relativement répandu ici et, fait assez intéressant à noter, possible à quasiment n'importe quel moment de ta carrière. Une réalité à laquelle le monde des études s'est adapté pour pouvoir répondre à la demande en offrant de plus en plus de flexibilité pour concilier famille-études-travail. O'Hana

Salut hmd666, La durée de validité de ton statut de RP va de pair avec la durée de validité de ta carte RP : ton statut est donc valable cinq ans. En théorie, il est valable à vie car renouvelable indéfiniment mais il t'appartiendra de faire les démarches nécessaires pour le renouveler. Sinon, tu seras réputé l'avoir perdu si tu ne le renouveles après chaque période quinquennale. Tu dois donc déposer une demande de renouvellement qui te sera accordé si : - tu n'as pas perdu ton statut de résident permanent (i.e. respect de l'obligation de résidence) - tu n'as pas été condamné pour une infraction relative à l'utilisation frauduleuse de ta carte - si tu transmet les informations et documents requis pour ladite demande (photocopies certifiées conforme de ta CRP, de ta carte, de ton passeport, etc) - tu remets la dernière carte de résident permanent que tu as eu en ta possession si elle n'a pas été perdue ou volée. Dans ce cas, tu devras remettre tout élément de preuve pertinent. (ex : photocopie de la carte, rapport de police suite au vol de porte-monnaie ou sac à main.) Des frais de 50$ sont exigés pour obtenir ta nouvelle carte : cependant, comme dit plus haut, il est plus intéressant de demander la citoyenneté pour diverses raisons (droit de vote, plus d'obligation de résidence à respecter, etc) mais pas obligatoire de le faire. O'Hana

Salut Sandra ! Très heureux de te revoir donner signe de vie sur le forum : comme l'écrit Peanut, ça faisait un bout en effet que tu avais "disparu". Heureux aussi de constater que tout semble se passer pour le mieux pour vous deux. Pourrais-tu développer un peu plus sur ce point s'il te plaît ? Eddy