O'Hana
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Salut Idelom, Avec une formation en génie, tu pars effectivement avec un solide bagage de départ pour devenir enseignant en sciences (maths, chimie, physique, tout dépendant dans quelle branche des sciences tu as fait ta formation en génie). Il s'agit cependant de savoir exactement à quel niveau tu désires enseigner. Au secondaire : cela te prend obligatoirement un permis d'enseignement qui est dans la majorité des cas délivré suite à un bacc en enseignement secondaire (BES). Si ta formation en génie te permettra en principe de te faire créditer les cours en mathématiques et en sciences pures, il reste les cours - tout aussi importants - en didactique et en pédagogie par exemple. Je pense que cela prendra plus d'un an de retour aux études car tu auras aussi des stages en milieu scolaire à compléter, mais rien ne vaudra une rencontre avec le responsable du département du BES de l'université que tu souhaites fréquenter pour te donner l'heure juste. Au collégial : ici, l'accès à l'enseignement est plus souple car il n'est pas nécessaire d'avoir de permis. En outre, les programmes de formation au collégial offre la possibilité d'enseigner directement dans ton champ de compétences (génie chimique, informatique, mécanique, physique, etc) alors qu'au secondaire, tu ne pourras qu'enseigner les sciences pures, donc de manière générale. Généralement, il faut postuler directement dans chaque cégep où un comité des études évalue et la pertinence de ta formation et ta capacité à enseigner (pédagogie), alors qu'au niveau secondaire, il faut passer par la commission scolaire dont dépend l'école où tu veux enseigner. O'Hana
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Cours de français bondés pour les immigrants
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
salut la gang, Je rejoins totalement Peanut dans ses propos, mais je peux comprendre que lorsqu'on est pas encore installé au Québec, on peut avoir de la difficulté à bien conscientiser l'incohérence de vouloir bénéficier de cours d'anglais gratuits. Si le gouvernement du Québec offrait cette possibilité, il ne pourrait pas trouver mieux pour se tirer dans le pied Pour en revenir spécifiquement au message de Laurence, j'y vois pour ma part un autre signe avant-coureur de l'urgence de consacrer plus de moyens à la bonne installation et intégration des immigrants au Québec. Après un assouplissement des équivalences par les ordres professionnels ou encore offrir des moyens plus conséquents aux organismes d'employabilité aux immigrants, voici un autre signe. Pourtant, l'essentiel est sauf : le Québec ouvre ses portes à l'immigration et c'est déjà un luxe à notre époque. Adapter les structures d'accueil en proportion des arrivées massives est la suite logique à donner à l'essentiel, mais ça reste secondaire car c'est juste une question structurelle (investir, engager des ressources, etc). O'Hana -
Québec, avenir de la culture francophone ?
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Salut Gang, PP, j'ai beaucoup aimé ta chronique mais comme je n'ai pas ben ben le temps de lire la chaîne de messages suite à ta chronique (les forumistes m'en excuseront), je me concentrerai que sur mon avis. C'est sûr qu'en tant que francophone originaire du Pacifique, j'ai une vision quelque peu différente de la chose (c'est là la beauté du forum qui efface toutes distances). Je suis d'avis aussi que le Québec représente un solide avenir pour la culture francophone, mais peut-être bien parce que : - son nombre d'habitants avec ses sept millions en fait un joueur majeur parmi les pays francophones dans le monde : le Québec a donc un poids incontournable et ce nombre permet plus de diversité d'expression, notamment dans les arts et la culture - sa position géographique : si on déplore souvent sa position minoritaire dans un océan nord-américain anglophone, d'un autre côté, cela lui donne une position formidable car il est pratiquement au carrefour des échanges entre l'Amérique du Nord et l'Europe. Le Québec, de par sa tradition francophone et sa société nord-américaine, est donc bien placé pour exploiter au maximum ces échanges et en retirer le meilleur - Encore une fois sa position géographique : en première ligne face à une invasion constante de l'anglais, le Québec n'a pas le choix, à mon sens, d'exacerber sa tradition francophone pour préserver son identité (voire sa survie). En Calédonie, nous avons le même problème car nous sommes entourés par l'Australie et la Nelle-Zélande. Je met ça en comparaison avec la France qui se repose encore sur son rayonnement et ne ressent donc pas la nécessité d'exacerber sa tradition francophone - son passé "colonial" : au contraire d'anciennes colonies françaises devenues indépendantes principalement au 20ème siècle et mêmes aux DOM TOM, la Nouvelle-France s'est rapidement émancipée - contre son gré - de la Métropole pour se développer seule, ou presque. Alors que d'anciennes colonies françaises (en Afrique notamment) et les DOM TOM dépendent encore beaucoup de la France avec les implications que cela suppose O'Hana -
Salut Monikebek, Très belle chronique en effet. L'âge, au-delà du critère de sélection qui donne des points ou non dans le processus d'immigration, constitue un élément important dans l'immigration en tant que telle comme tu l'écris si bien. Parce que dans mon travail j'appréhende la vie des gens par la sphère travail, je constate que selon l'âge où ils sont rendus, cela a une incidence sur les choix qu'ils font. Étant immigrant, je ne peux donc m'empêcher de faire des parallèles avec la magnifique aventure de l'immigration. Ainsi, à 20-25 ans, j'observe que c'est le "tout est possible" : y'en a pas de limites ni de contraintes et les remises en question sont aussi faciles que les poussées d'enthousiasme. Pas d'enfants, pas de maison, on va là où le vent nous porte et arriver sur sa nouvelle terre d'accueil offre un terrain propice à se mesurer à soi-même face à toutes les opportunités qui s'offrent. de 25 à 35 ans, je vois cela comme un peu "la croisée des chemins" : on a envie de fonder une famille et/ou de devenir propriétaire. Un peu plus de plomb en tête, pas le choix. Ici, les opportunités professionnelles sont évaluées rigoureusement comme celle d'immigrer ou pas : m'en aller ici, c'est peut-etre renoncer définitivement à aller là. 35 ans à 50 ans, on recherche "le fil conducteur de sa vie" : on veut la stabilité car on a travaillé fort les 15 ou 20 premières années à l'acquérir en marchant par essais-erreurs. L'immigration n'est plus une possibilité parmi tant d'autres mais bien un choix de vie qui va justement la conditionner durablement. Bien évidemment, ces règles, pour être confirmées, ont besoin d'exceptions : il y en a des jeunes de 20 ans qui veulent une vie stable et coulée dans le béton tout de suite comme il y a des personnes plus âgées capables d'aller là où le vent et leurs rêves les emporte. Et c'est merveilleux, du haut de mes 29 pommes, de te voir dans cette exception. Finalement, je remarque que ces exceptions deviennent de plus en plus la règle : qui, aujourd'hui, peut (et même veut) faire toute sa vie dans le même endroit, le même emploi ? La tendance s'inverse et je trouve cela bien, très bien même. Merci de nous inspirer de telles réflexions Monikebek, j'ai ben hâte de te revoir O'Hana
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Salut la gang, Pour info, le magazine québécois l'Actualité publie chaque année son palmarès des écoles écoles secondaires du Québec (publiques comme privées) et, ça manque pas, ça crée un mini-débat à chaque année car les écoles privées occupent souvent les premières places. O'Hana
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Joyeux anniversaire Red ! Drôle que tu parles du Mt-Mégantic car j'y étais récemment durant une fin de semaine : je te "suis" de près car moi ça fera cinq ans le 21 mars prochain O'Hana
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Accès à la citoyenneté : processus accéléré
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Caro, Peut-être pourrai-je te suggérer d'aller au centre CIC de Sherbrooke pour aller y chercher un formulaire de demande de citoyenneté (placé avec tout un tas d'autres formulaires de demandes sur un présentoir). Tu verras qu'il y a une page avec un tableau synthèse que je trouve très bien fait où tu peux calculer facilement tes 1095 jours de résidence au pays : date d'entrée au pays comme RP, nombre de jours où tu t'es absenté du pays, date de dépôt de ta demande, etc. Comme je ne suis pas spécialement ordonné et que je perds toujours les papiers importants, j'en ai pris un et j'y ai inscrit chaque information importante dès que l'occasion se présente, parce que faire le récap de mes entrées et sorties du pays sur les quatre dernières années houlala ... O'Hana PS : faut être plus rapide que ça sur Yahoo chère amie -
Merci Baloo pour ton message, À travers toi qui vit en ce moment même ce que j'aspire à vivre cette année en retournant faire un tour chez moi, tu mets des mots sur tout un tas d'émotions au travers lesquels je passe, mélange d'appréhension et d'excitation à l'idée de rentrer ... Pour faire du pouce sur les propos de Pecketottawa, plus le temps passe, plus je suis persuadé que la réalité de l'immigrant est d'en effet de toujours sentir ce sentiment de décalage ou de tiraillement d'avoir en même temps cette vie souhaitée entourée de ceux qui nous sont chères. Profite-en bien, Eddy
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Salut Loblat, Merci pour ton tit message qui fait vraiment du bien : avec cette belle journée ensoleillée qu'on a eu aujourd'hui, j'apprécie également, depuis quelques jours, de pouvoir sortir du bureau avec un soleil qui n'est pas encore couché ... Quant aux férus de l'hiver (PP et FrenchPeg pour ne pas les nommer ), je vous comprend aussi bien que je suis capable de me comprendre dans le plaisir de retrouver un peu de soleil et de douceur. C'est même grâce à l'hiver que je suis capable de vraiment apprécier les plaisirs du printemps et de l'été O'Hana
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Salut Clorofila, J'ai aucune idée à quelle heure ferment les bureaux de l'immigration à l'aéroport Trudeau (ex-Dorval) mais, si j'y vais avec ma logique, ils doivent être ouverts tant qu'il y a des arrivées de vols internationaux qui sont prévus, et ce, quelque soit l'heure. En effet, je vois mal autrement comment un immigrant pourrait rentrer au Canada sans se faire valider son visa ... Et tu peux pas sortir de la zone de dédouanement sans suivre la procédure administrative, surtout si tu arrives avec un visa d'immigration permanente, non ? O'Hana
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Erreur Djoolaya, personne ne s'en tape de tes messages sérieux, en tout cas, pas moi. Au contraire, j'apprécie les personnes capables de passer du rire le plus fou au sérieux de circonstance et vice-versa. Mais c'est évident que sur un forum ou dans la vraie vie, quelque soit l'impression que tu laisses au départ, il est par la suite assez difficile de la changer, comme si l'autre t'avait "classé" dans telle catégorie dans sa tête et qu'il veut pas t'en enlever. O'Hana
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Salut Kaleden, Les PVT du coin pourraient te renseigner comme il se doit et en particulier Carlynbox, ex-PVT, qui est aujourd'hui résidente permanente tatouée et vaccinée Pour ce qui est de ta seconde question, l'essentiel de la population du Québec se concentre dans le sud de la province et lorsque tu prend cette dernière dans toute sa grandeur, le sud va de Montréal jusqu'à Québec. De ce que j'en sais, on commence à parler du nord du Québec lorsqu'il s'agit de Saguenay, Natashquan et c'est vraiment le nord avec Fermont ou Iqaluit (d'avance, qu'on m'excuse si j'ai écorché l'orthographe). Dans ces régions, on parle alors davantage de populations essentiellement autochtones et il existe même des formations spécifiques ou adaptées à ces régions (j'ai en effet découvert récemment un bacc en enseignement en milieu inuit ou un DEP en entretien d'immeubles nordiques ). O'Hana
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Ouuups Mon erreur, autant pour moi Peanut, toutes mes excuses ! O'Hana, qui rend à César ce qu'il avait attribué à Jules (avec toute l'estime que j'ai pour Peanut )
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Accès à la citoyenneté : processus accéléré
O'Hana a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Québec
Salut Caro, À ma connaissance, ton expérience de PVT peut être considérée dans les 1095 jours de résidence nécessaires pour obtenir la citoyenneté canadienne. Car le PVT est un visa de résidence temporaire au même titre qu'un visa de travail ou d'études et devrait donc, logiquement, pouvoir être compté comme autant de jours de résidence au pays. Cependant, n'oublie pas qu'en tant que PVT, chaque jour passé au Canada sous ce statut ne te donne droit qu'à une demi-journée de résidence jusqu'à concurrence maximale de 365 jours (ex : un an ou 365 jours passés au Canada sous PVT te donne donc droit qu'à 182 jours et demie seulement dans les 1095 jours requis). Par ailleurs, seuls les jours de résidence passés au Canada depuis les quatre dernières années à partir du jour où tu déposes ta demande de citoyenneté sont considérés. Bref, sors ta calculatrice et fais le récap de tes dates d'entrée et de sortie du pays Plus de détails là. Finalement, je te suggère de te rendre au centre CIC de Sherbrooke (dans la grande bâtisse du fédéral sur la King Ouest où se trouvent Postes Canada et les Forces Armées) pour avoir l'heure juste. O'Hana -
Salut Annab, Une fois n'est pas coutume, mais sur ce coup-là en particulier, je ne jouerai pas la carte de la franchise sur le fait de le mentionner à l'immigration ton projet de créer une entreprise une fois ici. 1) car si tu le fais, peut se créer le risque que l'agent d'immigration te demande pourquoi tu n'as pas fait ta demande sous la catégorie "gens d'affaires" ou "travailleur autonome" dont les conditions d'obtention du visa sont plus élevées que celle de "travailleur qualifié" à ma connaissance 2) comme le souligne Nicoco, une fois résident permanent, absolument rien ne t'empêchera de créer ton entreprise ou de travailler à ton compte : CIC ne viendra alors pas frapper à ta porte pour t'accuser d'informations mensongères dans le dépôt de ta demande 3) là, je joue sur les mots mais c'est entièrement vrai que tu es une travailleuse qualifié dans les conditions énoncés par CIC ... même si tu projettes de créer ton entreprise une fois ici. Autrement dit, dans le fond, ça ne change strictement rien mais dans la forme (traitement administratif de ta demande) cela peut faire une grande différence. Et qu'est-ce qui importe en bout de compte : le fond ou la forme ? O'Hana
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Tout à fait d'accord avec toi JayJay. Je fais moi-même partie d'un ordre professionnel et même si ma cotisation annuelle inclut une assurance en responsabilité civile (des fois qu'un client veut me faire un procès), c'est pas toujours évident, au quotidien, de savoir que TON ordre n'est pas là pour te protéger toi en priorité. Mais au-delà de mon intérêt individuel, je suis parfaitement en accord avec le principe d'un ordre comme vecteur de protection du public et cette mission ne peut pleinement se justifier qu'en imposant des conditions rigoureuses d'accès à la profession, qu'on soit québécois de souche ou néo-québécois. Cependant, assurer la pérénnité de la société québécoise et de sa langue implique un effort de tous et les ordres devraient, à mon sens, se pencher plus que jamais sur des efforts de reconnaissance des qualifications et des expériences des immigrants. En faisant chacun sa juste part, tout le monde en sortira inévitablement gagnant. O'Hana
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Salut la gang, Un grand merci à toutes et tous pour avoir livré vos opinions et commentaires : j'en ai pris connaissance avec un très grand intérêt. J'apprécie également la compréhension que chacune et chacun a fait de ma question en fonction de sa "position" : pure-laine, RP, citoyens naturalisés, immigrants encore en cours de processus. Peut-être que ma réflexion est exacerbée en ce sens que je viens d'un ex-TOM (Territoire d'Outre-Mer) français. En effet, quand j'y pense, je me définis dans cet ordre décroissant : calédonien de naissance, français de nationalité et québécois d'adoption. Ainsi, lorsque mes amis d'ici me disent "qu'ils sont québécois avant d'être canadien", cela a une résonnance particulière en moi car moi aussi, toutes proportions gardées, je me considère "calédonien avant d'être français". Si je rajoute en plus que mes origines sont asiatique et polynésienne, cela rend ma réflexion sur ma demande de citoyenneté canadienne (et en corollaire, la question de ma propre identité) encore plus tortueuse ... ou passionnante selon comment on considère la chose ! J'avais conscience du paradoxe - très amusant si je le prend avec légèreté - d'aller chercher ma citoyenneté pour possiblement y renoncer dès que l'occasion d'un référendum sur la souveraineté québécoise se présentait D'ailleurs, les annonces d'une bière bien connue ici (I AM CANADIAN) me semblent avoir plus d'efficacité en termes de patriotisme que la publicité institutionnelle ("ceci était un message du gouvernement du Canada") De par mes origines, je me demande même s'il me sera possible, un jour, de réellement m'identifier à un pays (ou une nation pour parler spécifiquement du Québec). Il me reste encore un an de réflexion et sinon, faire une demande de citoyenneté universelle comme le préconise Peggy O'Hana
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Salut la gang, Que représente pour vous la citoyenneté canadienne ? Personnellement, d'ici un an, je pourrai déposer ma demande de citoyenneté et quand je me penche sérieusement sur la question, j'avoue que je suis partagé. Spontanément, et en toute sincérité, c'est un mouvement opportuniste ou utilitariste qui me pousse à faire ma demande : pouvoir ENFIN voter, mais aussi ne plus être astreint à l'obligation de résidence (les aléas de la vie font que je pourrai devoir m'absenter hors du Canada longtemps, on sait jamais), appliquer à la fonction publique (les RP peuvent de manière générale mais passent après le citoyen canadien) et, plus prosaïquement, ne plus payer le 6 USD de visa pour aller aux États-Unis ... Et lorsque je lis, de manière générale, les réactions qu'il y a déjà eu sur le forum de RP concernant la citoyenneté, ce sont les mêmes motivations pour eux aussi. Cette réflexion se complique d'autant plus par le fait que je me considère comme un immigrant au Québec, comme un néo-québécois, pas comme un néo-canadien. Je fais référence ici au fameux concept du Québec comme société disctincte, ce qui rend encore plus particulière l'immigration au Québec versus l'immigration dans le ROC je crois. Tout cela fait en sorte que je ne recherche pas, pour le moment en tout cas, la citoyenneté canadienne par un mouvement de patriotisme car je ne sens pas en moi la fibre d'un canadien. Je suis désolé, j'ai beau fouiller en moi, pas une once de fierté : attention, en disant cela, je ne dis pas que j'ai honte du Canada, pas du tout. Simplement que le 24 juin vient chercher un écho certain en moi et pas vraiment celui du 1er juillet ... Si ça se trouve, mes amis québécois m'ont conditionné sans que je m'en aperçoive C'est probablement une question de valeurs bien personnelles à chacun, mais moi, ça me fait de quoi d'aller me chercher une citoyenneté pour de simples raisons pratiques. Je dirai même que ça ferait bien mon affaire si la citoyenneté québécoise était créé avant que je fasse ma demande au fédéral (oups, j'introduis un autre sujet là ha ha). Bref, qu'en pensez-vous ma tribune préférée d'immigrants ? O'Hana
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Salut la gang, À la lecture de ton post Passemots, j'avoue pour ma part que mon sentiment est partagé : en fait, mon opinion se situe au-delà du marketing que les DGQ effectuent auprès des immigrants, car oui, en effet, c'est leur job et il revient à l'immigrant de s'informer avant, pendant et après, c'est clair. Mais pour reprendre l'analogie d'un processus de vente menées par les missions du MRCI à l'étranger, je trouve que le service après-vente a quelques ratés : et là, je rejoins Mfera dans ses propos. Si le processus d'immigration est déjà en soi un parcours du combattant, l'adaptation et l'intégration est une aventure humaine, alors que dire de l'équivalence des diplômes ou la reconnaissance des professions ... On constate la difficulté ce que c'est de par les expériences vécues par des forumistes et je le vois aussi dans mon travail (j'interviens auprès d'immigrants). Je ne dis pas du tout que le Québec "ment" effrontément aux immigrants - en particulier à ceux dont la profession est réglementée par un ordre - mais je trouve qu'il manque un vide à ce niveau et qui fait souvent dire à l'immigrant :"bon, je suis travailleur qualifié, on me dit qu'on a besoin de moi au Québec mais une fois ici, c'est la croix et la bannière pour faire justement reconnaître mes qualifications". Mon propos ne se situe pas au sujet de la détermination, de la volonté, de l'ouverture d'esprit ni du sens de l'humilité que doit avoir un immigrant car je suis tout à fait d'accord avec cela (commencer par des jobbines). Je me dis simplement qu'un travail de concertation plus rapproché devrait se faire entre le MRCI et l'Office des Professions (celui qui gère toutes les professions au Québec ainsi que les ordres) pour faciliter l'intégration socio-professionnelle de l'immigrant et ainsi réellement et concrètement montrer à ce dernier que le Québec a besoin de lui. D'ailleurs, Sherbrooke a lancé une vaste consultation de sa population immigrante récemment (voir le post de Spawn). Québec aussi dernièrement je crois en regardant en priorité le processus de reconnaissance des médecins étrangers : ce sont des gestes encore timides mais qui sont faits au moins même si je pense que cela prend une volonté politique claire au départ. O'Hana
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oups, j'oubliais, Même si le Québec a le programme de sélection de ses immigrants le plus élaboré, la plupart des autres provinces ont aussi un programme de désignation de leurs immigrants ; désignation qui semble nécessaire apparemment avant tout dépôt de dossier au fédéral. Plus de détails là. O'Hana
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Salut gang, J'y vais de ma tite contribution Le Québec a le pouvoir de sélectionner ses immigrants (CSQ) mais c'est au fédéral que revient le pouvoir d'accorder l'entrée ou non de ces derniers sur le territoire canadien, quelque soit la province d'arrivée. Ainsi, à ma connaissance, détenir un CSQ permet d'atterrir n'importe où au Canada même si l'immigration s'attend (mais ne vous oblige pas) à ce que vous arriviez au pays par le Québec. Lilybauer à l'époque s'était renseigné à ce sujet car elle avait le CSQ mais voulait débarquer au Yukon et il semblait que cela était possible. Cependant, l'inverse ne semble pas possible : arriver au Québec sans avoir le CSQ. Mais cette dernière info reste à confirmer car, de ce que je constate, le CSQ est surtout utile à l'établissement (carte soleil, etc) plutôt qu'à l'arrivée. O'Hana
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Salut Peg, Je vote pour Skip Bo dont parle GPierre (jeu de cartes sans prétention avec un peu de stratégie) et évidemment Cranium, excellent O'Hana PS : un souper autour d'un Trivial Pursuit serait pas pire un de ces quatre
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Salut Chrismaz, Au niveau de l'étape du provincial (CSQ), seule une expérience professionnelle inférieure au minima exigée de six mois est éliminatoire : et il n'est pas obligatoire que cette expérience soit en lien avec les études effectuées. Comme l'ont très bien souligné les autres forumistes, tu peux facilement compenser ta perte de points au critère de l'âge part ton expérience professionnelle, tes études, des connaissances ou de la parenté au Québec, etc O'Hana
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Salut JayJay, Après la guerre, j'arrive pour t'adresser toutes mes félicitations pour ta "promotion" et pour te remercier pour ta très belle première chronique Longue vie à tes chroniques ! O'Hana
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Salut Celui, Voici les infos dont je dispose, en espérant qu'elles pourront t'aider (source : enquête d'Emploi-Québec) : Formateur, formatrice en tourisme Professionnel, professionnelle du domaine du tourisme dont la fonction est d'offrir de la formation à des employés et employées de tous les niveaux de l'industrie touristique, et ce, en faisant appel à sa propre expertise ou à la somme de ses recherches (études, expériences sur le terrain, voyages, etc.) en vue d'accroître la compétence professionnelle de ces employés et employées. Tâches -Évalue les besoins de formation de la clientèle (associations ou entreprises touristiques, étudiants, etc.). -Établit le plan de formation en collaboration avec le mandataire afin d'atteindre les objectifs fixés. -Conçoit, prépare, présente et évalue des activités didactiques favorisant un contexte d'apprentissage stimulant et/ou transmet un contenu déjà existant. -Transmet les connaissances en utilisant diverses techniques (études de cas, exposés, excursions, simulations, etc.). -S'assure, par divers mécanismes d'évaluation, que les personnes formées maîtrisent bien les connaissances et les compétences acquises. Conditions de travail Salaire Minimum moyen Maximum moyen En date du Horaire 42,50 $ - 49,99 $ 50,00 $ - 62,49 $ Juillet 2000 Commentaires -La rémunération peut varier en fonction de plusieurs facteurs: relatifs à l'employé (expérience de travail préalable, scolarisation et formation, etc.), relatifs à l'entreprise (taille, localisation, niveau de qualité, appartenance à une chaîne, présence d'un syndicat, saisonnalité des opérations, etc.), relatifs à l'emploi comme tel (horaires, pourboires, commissions, etc.). Organisation du travail Travail à horaire variable Travail nécessitant des déplacements à de faibles et de grandes distances Précisions L'organisation du travail peut varier selon la saison touristique. Environnement physique Formation / qualification Domaines d'études Ordre d'ens. Cycle Titre Universitaire 1er cycle Administration des affaires Universitaire 1er cycle Gestion et intervention touristiques ITHQ : bacc en gestion du tourisme et de l'hôtellerie UQAM : bacc en gestion du tourisme et de l'hôtellerie Moncton : bacc en intervention touristique appliquée Technique d'intervention en loisir (Rivière du loup, Vieux Mtl, St-Laurent et Dawson College) Commentaires -Le bilinguisme est exigé et la maîtrise d'une troisième langue est un atout. Généralement, suivant le bagage académique, de cinq à dix années d'expérience dans l'industrie touristique sont exigées. Une expérience en formation, en animation ou en andragogie est indispensable. Pour en savoir plus sur la profession Association de l'industrie touristique du Canada Comité sectoriel de main-d'oeuvre de l'industrie touristique du Québec (Conseil québécois des ressources humaines du tourisme - CQRHT)


